Episode Transcript
[00:00:17] Speaker A: Il sera très, très bon. Il y aura quelques scènes. Tournez dans mon salon sans prétention.
[00:00:29] Speaker B: Bonne Halloween! Joyeux lundi! Ça part bien. Ça part sur les chapeaux de roue ici à Ciné-Histoire. Vous avez entendu la voix de Jade, qui aujourd'hui est déguisée en citrouille.
[00:00:40] Speaker A: Ben presque, c'était un peu l'objectif pour de vrai d'avoir un chandail orange, tout un orange aussi, il faut se le dire.
[00:00:50] Speaker B: Je suis déguisé en homme blanc, choqué, fatigué.
[00:00:52] Speaker A: En plus je m'étais dit, est-ce que je fais une blague et que je dis que je suis déguisé en animateur de radio de ses facs et que là j'arrivais avec. Whatever ton style. Ouais, je sais pas trop. Avec des cannes de thon, puis... Ben.
[00:01:04] Speaker B: C'Est ça, nos gens à la vidéo sont contents de voir tout ça. Mais non, c'est ça, c'est Halloween. C'est rare que ça tombe un vendredi. Une fois au septembre. Mais c'est que ça permet, bien évidemment des petits partys, mais ça permet des événements spéciaux comme ce soir. Il y a un événement spécial, un programme double à la Maison du cinéma de Scream et Scream 2.
classique de Wes Craven. Est-ce que t'as hâte? Toi, t'as plus hâte que moi, je pense.
[00:01:33] Speaker A: Oui, j'ai hâte parce que j'avais... Tu sais, là, je l'ai pas ouvert, je l'ouvrirai pas non plus. Mais il me semble que le premier, j'avais mis quelque chose comme 9 sur IMDb dans le temps qu'on utilisait IMDb, puis j'avais beaucoup aimé. J'ai regardé le 2 parce que j'avais beaucoup aimé le premier, puis je m'étais dit que je voulais faire le tour de la série. Finalement, je l'ai pas fait, mais je pense que je me suis spoilée toute la série au complet sur Wiki parce que c'est totalement mon genre. Mais...
J'aime ça, ce film-là. C'est à la fois un film qui parle de cinéma, puis qui parodie un peu les films d'horreur, puis les références aux films en général sont super le fun. Fait que j'ai hâte. Je me rappelle pas exactement du 2, je me rappelle beaucoup plus du premier. Mais j'espère que l'ambiance de la salle va être le fun, puis le fait de savoir ce qui s'en vient va peut-être me calmer un peu. Mais j'ai pas souvenir d'avoir eu peur dans ce film.
[00:02:19] Speaker B: C'était plus une comédie. C'était beaucoup plus comique que dans mes souvenirs. Ce qui après ça m'a demandé à quoi ça sert d'avoir fait Scary Movie qui est un peu plus comique.
[00:02:29] Speaker A: Mais il est moins quand même.
[00:02:30] Speaker B: En tout cas dans mon souvenir parce que moi j'ai pas vu le 2 en fait. Donc ça va être une découverte mais j'ai vu le premier.
C'est ça, on dirait que c'était beaucoup plus humoristique. Ça se prenait moins au sérieux, ce qui était une bonne chose, parce que souvent dans le cinéma d'horreur, je trouve que ça se prend trop au sérieux. Tu sais, comme amener des rites païens dans des sous-sols de bungalows. On a fait le tour, mais... C'est ça, tu sais, ça se prend pas trop au sérieux, ça joue avec les codes du genre. Fait que j'ai bien hâte de voir si... parce que Wes Craven a fait les 4 premiers, après ça il est décédé, mais là ils sont rendus à... je pense qu'il y a le 7 qui s'en vient.
[00:03:04] Speaker A: Oui, c'est ça, parce que le 6, il y avait Jenna Ortega, me semble, dedans.
[00:03:08] Speaker B: 5-6, ouais.
[00:03:09] Speaker A: Peut-être un 7 bientôt, mais je pense qu'on est rendus là, effectivement.
[00:03:12] Speaker B: Ouais c'est ça, je pense qu'ils sont rendus à 7, ils ont posté une affiche y'a pas longtemps là, fait que c'est ça, mais ça viendra pas tout de suite, probablement Halloween prochain. Est-ce qu'on pourra pas tout le temps.
[00:03:20] Speaker A: Faire des jeux de graphismes là, avec les mots?
[00:03:23] Speaker B: Ouais c'est ça, le 7 là, qu'est-ce qu'on peut faire? Peut-être le top du M, fait que je sais pas trop là.
[00:03:28] Speaker A: Un 7, oh là là, c'est compliqué.
[00:03:30] Speaker B: C'est compliqué les amis. Entre mains c'est V-I-I, ouais ça va être tough. En tout cas, ils trouveront une bonne façon. Ben c'est ça. Ben c'est ça, on va, ben on en parlera pas de ces films là, parce qu'on s'en va les voir ce soir, c'est à 20h à la Maison du cinéma, Donc, soyez là. Il y a une salle en français et une salle en anglais également. Donc, c'est ça. Sinon, bien, hier, la semaine passée, on est allé voir Rocky Horror Picture Show. Bon, là, je sais que tu voulais teaser le public. Mais on le fera pas le teaser. Ah, seigneur.
[00:03:58] Speaker A: Faut donner, les gens. Faut donner.
[00:04:01] Speaker B: Ben, je vais faire des excuses publiques parce que là, ça a l'air difficile d'aligner une phrase de ton côté. Donc, j'avais dit que je croyais pas que le public allait embarquer, connaître les codes et tout ça. Notamment parce que c'est pas mal la première fois que le film est présenté à Sherbrooke, là. En tout cas, depuis que je suis là, là. Mais je pense pas qu'il y ait eu tant de projections que ça à travers les années. Et puis, ben, le public a embarqué. Honnêtement, ça m'a surpris. Tu sais, c'est pas tout le monde qui a embarqué. Puis tu voyais qu'il y avait des gens dans la salle qui étaient surpris de ce qui se passait un petit peu. Mais c'est ça, donc... Je dirais peut-être le tiers de la salle embarqué dans des affaires.
[00:04:39] Speaker A: C'était quand même bien dosé, je trouve. Nous, c'était notre première fois. Visiblement, il y en avait qui étaient super habitués à tous les codes. Je trouvais ça le fun comme expérience parce que ça nous a permis de voir c'était quoi ces choses-là qu'il fallait faire pendant le film. Je pense que s'ils le refont, on va y retourner avec grand plaisir et on va nettement plus participer la prochaine fois. Mais c'est ça, c'était comme limite. C'était pas malaisant, c'était pas trop, c'était pas fatigant non plus. Puis ça nous a permis justement de savoir tout ce qu'il faut faire. Puis j'ai comme hâte de le vivre une autre fois. Mais j'avais raison, les gens étaient vraiment dedans. Puis je suis contente d'avoir amené mon journal pour me protéger la tête parce que j'ai reçu un fusil à l'eau. J'ai crié, j'ai fait « argh ». Mais ouais, j'avais mon petit journal qui me protégeait les cheveux.
[00:05:24] Speaker B: Malheureusement, on m'a dit qu'il y avait quelqu'un, parce qu'il faut crier à l'écran à certains moments, là il y avait quelqu'un qui criait plus que les autres. On m'a dit que cette personne-là avait été sortie de la salle parce que les gens autour de lui chialaient. C'est dommage pour lui, mais en même temps, il avait raison.
[00:05:43] Speaker A: On sentait des mouvements, des vagues de camps et tout ça, et cette personne-là ne le faisait pas nécessairement. J'avais lu dans mes recherches de dire le dialogue au complet, et il était plus dans cet esprit-là. J'étais fatiguée un petit peu, mais c'est triste qu'il ait été sorti.
[00:05:59] Speaker B: L'année prochaine, si c'est à refaire, ça sera peut-être d'aviser le public, faire une petite liste d'affaires à amener et les aviser que si vous vous attendez à écouter le film, c'est pas vraiment pour ça qu'on vient le voir.
[00:06:11] Speaker A: On dirait que ça m'a réconciliée avec le film dans le sens où on l'a regardé une couple de fois à la maison. Je savais que ça existait, tout ce qui se passe avec, sauf que je n'avais pas un souvenir. C'est un film comme un autre. Je ne trouvais pas que c'était si excellent. Puis finalement, Crime, c'est bon. Puis les chansons sont vraiment bonnes aussi. C'est sûr que ça s'étire un petit peu vers la fin. Ça devient plus n'importe quoi. Mais dans le cœur du récit, c'est vraiment bon comme film. Puis les chansons sont excellentes. Puis j'ai beaucoup aimé l'expérience pour vrai.
[00:06:40] Speaker B: Je l'avais beaucoup aimé la seule fois que je l'ai vue.
Moi, j'avais toujours bien aimé, pourtant en plus, je ne suis pas un grand fan de comédie musicale, mais non, c'est ça. Ça a bonifié, je dirais, mon expérience du film. C'est-à-dire que, moi, oui, pour vrai, je suis content de voir peut-être l'impact que ce film-là a eu sur des gens. Il y a beaucoup de gens, oui, qui étaient costumés. Oui, oui, j'ai du genre tout le temps.
Je mange trop vite. Mais c'est ça, t'sais, je vois toujours... Ben c'est ça, y'a beaucoup de gens costumés, c'est pas tout le monde nécessairement qui embarquait, mais t'sais, on n'arrête pas de se faire dire que c'est un film culte, mais on le voit pas dans la vie de tous les jours, là, mettons, fait que... Ben là, on l'a vu. Fait que c'était plus pour ça, mais t'sais, ça n'a pas fait que j'ai plus apprécié le film nécessairement. T'sais, je le trouvais bon à la base, pis il est encore bon, fait que... Voilà, expérience à répéter l'année prochaine, je l'espère. Sinon aujourd'hui à l'émission, ben, on a vu des nouveaux films pour vous, donc malheureusement il y en a un qui ne prendra pas l'affiche aujourd'hui, qui est le film de Richard Linklater, Nouvelle vague. On va en parler quand même parce que je sais pas si et quand il va prendre l'affiche à Sherbrooke. Il prend l'affiche aujourd'hui à Montréal, puis... Il a été projeté aussi au FNC un peu plus tôt ce mois-ci. Je peux encore dire ça, on est le 31. Mais donc, c'est ça. Mais on va vous en parler. Donc, c'est l'espèce de reconstitution behind the scenes du film À bout de souffle de Jean-Luc Godard et donc du mouvement un peu de la nouvelle vague. Donc, on vous parle de ça aujourd'hui. On vous parle également de l'accident de piano de Quentin Dupieux. Lui non plus. Je vais aller le vérifier, mais je pense qu'il prend pas la fiche non plus aujourd'hui. Finalement, c'est parce qu'il prend l'affiche, oui, à Montréal, mais à Sherbrooke, c'est ça, il y a comme vraiment un espèce de goulot d'étranglement, il y a comme trop de films en même temps qui sortent. Puis Sherbrooke, c'est une des seules salles au Québec aussi qui présente le Frankenstein de Guillermo Del Toro, donc ça, ça enlève déjà une à deux salles. En ce moment, il y a encore le film de Luca Guadagnino, After the Hunt. Il y a Camelot. Il y a le nouveau film de Yorgos Lanthimos, Bugonia. Ma belle-mère est une sorcière. On est encore à l'Halloween. Il y a des bons documentaires. Il y a La Palme d'or qui sort également. Un simple accident de Jaffar Panahi. Fait que c'est ça, il y a comme une espèce de goulot d'étranglement, puis j'essaie de voir s'il y est prévu l'accident de P&O, je le vois pas, mais on va en parler pareil parce que...
[00:08:59] Speaker A: Dommage, on était tellement d'avance cette semaine, on les a regardés tôt, ça fait longtemps qu'on est prêts, puis là, collé.
[00:09:04] Speaker B: Puis un dernier film qu'on va aborder et qui, lui, prend l'affiche aujourd'hui, peut-être malheureusement, mais c'est Le Million, donc une nouvelle comédie française avec Christian Clavier. Donc on vous parle de tout ça aujourd'hui, on termine notre Spooktober également. On a regardé quelques films, notamment la suite d'un film dont on a parlé la semaine dernière. Et puis, je vais parler d'Alfred Hitchcock. Je ne sais pas si ça va se prêter ou pas, mais un nouveau projet. Un projet n'attend pas l'autre. Je l'ai fini toute à 70% puis après ça, j'en parle d'autres parce que je m'étonne. Donc, c'est ça, je m'en parle à un autre puis probablement je vais me tanner autour de 40-45% mais on verra. Donc, on parle de tout ça aujourd'hui à l'émission. On s'en va en pause publicitaire de notre côté et au retour, on va commencer par parler de Nouvelle Vague, tiens, pourquoi pas. Donc, restez les nôtres, vous êtes bien à Ciné-Histoire.
[00:10:02] Speaker A: Je vais faire un film Je ferai la prise de son La réalisation Le.
[00:10:13] Speaker B: Montage et la direction faux Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et j'ai pas été assez rapide malheureusement, mais Jade, est-ce que tu veux que je mette la bande-annonce de Nouvelle Fague?
[00:10:25] Speaker A: Non, ça doit être tellement terrible. Pourquoi terrible? Tu peux le faire si tu veux.
[00:10:29] Speaker B: Pourquoi ça serait terrible?
[00:10:30] Speaker A: Ah mets-la, ça te fait plaisir.
[00:10:31] Speaker B: On va l'essayer, on va l'essayer. Mais parce que c'est ça, c'est un film américain, mais tourné en français, ça fait que je peux la diffuser.
[00:10:37] Speaker A: Ben voilà.
[00:10:38] Speaker B: J'aime pas ça mettre des trailers.
C'est un peu bizarre de mettre des bandes-annonces à la radio, mais de le faire en anglais, en plus, c'est jamais winner, mais on l'essaie, on l'essaie. Quand on se donne le goût, on ouvre ça ici, on passe ça, et on l'essaie.
[00:10:53] Speaker A: Celui qui est au milieu, c'est Truffaut. À sa gauche, dans son échec rôle. Celui avec l'ignatement, c'est Jean-Luc Baudin. C'est lui le vrai génie, du moins, c'est ce qu'il te dira.
[00:11:10] Speaker B: Je crois que je suis prêt à réaliser, maintenant. Aujourd'hui, tout le monde adore la nouvelle vague. Tout ce dont on a besoin pour faire un film, c'est d'une fille et un flingue. On n'aura jamais J.G. Berg.
[00:11:25] Speaker A: Je n'ai jamais dit que j'allais faire la photo.
[00:11:28] Speaker B: Voici le film en résumé. Ne montre ça à personne.
Allez ! Entrons dans l'histoire du cinéma. Go ! Moteur, Raoul. Moteur, Raoul. Moteur, Raoul !
[00:11:51] Speaker A: Moteur, Raoul ! Moteur !
[00:11:55] Speaker B: En deux semaines, on a eu huit demi-journées de travail.
[00:11:58] Speaker A: D'ailleurs, je pourrais très bien vous laisser tomber. Vous et votre film.
[00:12:03] Speaker B: Vous commencez à comprendre. À demain.
Chaque film est constitué de cinq films différents. Le film qu'on écrit. Le film dont on distribue les rôles. Le film qu'on tourne. Le film qu'on monte. Et le film qu'on sort. Ne ralentis pas jusqu'à ce que tu.
[00:12:26] Speaker A: N'Aies plus de souffle.
[00:12:28] Speaker B: S'ils veulent la nouvelle vague, donnons-leur un raz-de-marée.
Donc, Nouvelle Vague, le nouveau long-métrage de Richard Linklater, qui est très actif en ce moment, il en sort deux en même temps, il y a Blue Moon également, un autre film avec Ethan Hawke, parce qu'on se tanne pas. Donc, Nouvelle Vague, c'est quoi? C'est la reconstitution du tournage du film À bout de souffle, le premier long-métrage de Jean-Luc Godard. qui n'est pas, contrairement à ce que ça pourrait laisser entendre, tu sais, le premier film de la Nouvelle Vague. Ça, souvent, on l'attribue peut-être aux 400 coups, on l'attribue à peut-être Hiroshima, mon amour, là, qui sont tous sortis, les tout deux sortis l'année avant, à bout de souffle, là, mais... Donc, c'est ça, mais tu sais, la Nouvelle Vague, ultimement, là, puis ça, ça m'étonne à chaque fois, là, tu sais, c'est ça, quand même, mettons, si j'ai à demander à des gens dans la rue, nommez-moi un courant du cinéma, c'est probablement dans... Les 2-3 seules que les gens vont être capables de nommer. Puis ça a duré comme 4 ans. Fait que c'était une vague, mais ça c'est une petite vaguelette. Mais qui a eu quand même des impacts parce que... D'ailleurs, je pense qu'on le mentionne à la fin du film. Je pense pas qu'on dit combien de films ont été faits dans La Nouvelle Vague, mais on dit qu'il y a eu comme 140 ou 150 cinéastes qui ont tourné leurs premiers films un peu dans ce mouvement-là de La Nouvelle Vague. Ça, c'est un mouvement quand même assez d'envergure qui a marqué durablement plein de gens, de Richard Licklinter, à Quentin Tarantino, à... bref, à tout le monde. Donc, c'est ça, on reconstitue donc tout ça de façon très linéaire, donc on part vraiment à... les cançons qui viennent d'être sacrées à Cannes, puis évidemment Truffaut. et Godard et Rivette et plein d'autres gens étaient critiques au cahier du cinéma à l'époque, donc ils étaient tous des collègues, ils collaboraient ensemble, et puis, ben, Godard est le dernier de cette gang-là à avoir sorti un film. Et donc, c'est ça, on le retrouve au début du film où il veut sortir son premier long-métrage, et puis, il a quelques idées, bon, finalement, il parle de, je pense, un homme et une femme ou je sais plus trop lequel, puis finalement, on lui dit « Ah non, fais pas ça, fais pas ça, non, non, prends le scénario de Truffaut qui a écrit qui était donc sur un filtre d'hiver qui s'est passé à Paris. Et essaye d'adapter ça, on va te donner de l'argent, et puis c'est ça, essaye de faire de quoi pas trop cher. Peut-être un peu de contexte sur La Nouvelle Vague, si les gens qui nous écoutent connaissent pas ça. En fait, c'est un mouvement qui est né un peu en critique ou en réponse au cinéma de studio. Donc il y a des films tournés dans des studios à grand déploiement, des films qui coûtent cher, des films spectacles, il y avait une petite... une petite amertume, je crois, de plusieurs personnes de dépenser autant d'argent dans des films aussi bofs. Puis peut-être une insolence, peut-être des critiques du cinéma, qui se disent, bien nous, je suis sûr qu'on est capable de faire mieux avec moins. Puis donc, ils vont réussir, finalement, à faire mieux avec moins. Mais le but de La Nouvelle Vague, c'est le fameux cinéma d'auteur, la théorie de l'auteur, c'est-à-dire un réalisateur qui écrit son film. C'est un projet qui est souvent personnel et c'est un projet qui est hors des studios. Vraiment là, on sort des studios, on s'en va dans la rue, un tournage comme à bout de souffle qui est montré ici, un tournage guérilla à la limite. Donc on s'en va dans la rue puis on tourne vite vite des scènes, on s'en va sans que la police vienne nous arrêter. Et puis...
C'est ça, donc c'est essentiellement ça la nouvelle vague. Ça va durer très rapidement parce que... Ça va être très peu court parce que Truffaut, rapidement, va faire d'autres types de projets, genre Fahrenheit 451. Il y a Varda qui va aller du côté américain avec les Black Panthers, puis des affaires de même, tourner du documentaire plus. Godard qui lui va virer expérimental à fond. Bref, c'est un mouvement qui va avoir beaucoup d'échos mais qui va être très très court. Et donc, c'est ça, on le retrouve ici, Godard qui est joué par Guillaume Malbec. qui n'est pas acteur, il est comme semi-acteur, je voyais qu'il avait été assistant accessoiriste dans Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu.
[00:16:48] Speaker A: J'avais lu un article de la presse qui se concentrait beaucoup plus sur lui, qui n'était pas tant de critique du film, mais qui parlait qu'il avait accumulé les petits boulots sur les tournages. Il connaissait le milieu, mais il n'avait jamais acté et surtout pas un rôle principal non plus.
[00:17:03] Speaker B: J'ai regardé une vidéo de 25 minutes, parce qu'il y a de la jasette cet acteur-là, qui expliquait comment est-ce qu'il a réussi à avoir le rôle.
[00:17:11] Speaker A: Oui, c'était écrit dans l'article.
[00:17:12] Speaker B: Oui, c'est ça. C'est une longue histoire, mais vraiment très intéressante à nous l'entendre dire. Mais ici, vraiment, on voit que Linklater a favorisé une reconstitution plus que fidèle de tout ça, même choisissant des acteurs qui ressemblent physiquement plutôt que des acteurs, je veux dire, « bons » entre guillemets. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas qu'ils sont mauvais, ces acteurs-là. Mais on a vraiment fait un effort pour que tout le monde se ressemble C'est ça, il y a un gros travail de reconstitution, ce qui fait que, par exemple, Belmondo est joué par, puis là j'ai pas l'affiche technique devant moi, évidemment, là, mais je pense que c'est Aubry Dulin. Jeane Seberg est joué par Zoe Dutch, donc l'américaine, évidemment. Bon, Jeane Seberg est américaine aussi, fait que ça fit. Mais bref, c'est ça, on a vraiment favorisé cette reconstitution-là.
Bon, on n'a pas vraiment... Ben non, c'est pas vrai. Il y a beaucoup de... Non, attends. Je sais pas comment le dire. Il y a des choses que j'ai aimées dans ce film-là, mais j'ai retrouvé tout ce que je déteste des biopics là-dedans. Ce qui est pas une bonne chose, évidemment. Mais qui en plus, si jamais on veut pousser plus loin l'analyse ou la réflexion, ben t'es comme... La Nouvelle Vague se veut tellement un mouvement révolutionnaire du cinéma, à l'encontre de ce qui se fait, d'essayer de faire quelque chose de nouveau. Ça c'est comme l'antithèse de ça, parce qu'on fait un biopic qui est un genre qui est exploité à l'os depuis les dernières années. Ça ne pouvait pas être un film plus conventionnel, qu'on a fait sur un film qui se veut révolutionnaire. Il y a un petit peu ça qui joue là-dedans. En même temps, c'est quoi la visée de ce film-là? Est-ce que c'est de faire connaître à un public un peu plus jeune ce mouvement-là, de l'approfondir un petit peu? Oui, on connaît Godard, on connaît Truffaut de nom, C'est concrètement, est-ce que des gens ont déjà vu des films de ces personnes-là? Je ne suis pas certain. C'est quoi la visée? Parce que quelqu'un qui connaît beaucoup le mouvement, je ne pense pas qu'il ait appris grand-chose dans ce film-là. Même moi, je n'ai pas appris grand-chose. Ce n'est pas quelque chose que j'aime.
[00:19:25] Speaker A: Tu me disais, on l'a en version Critérion, je pense, à bout de souffle. Tu es du genre à regarder tous les features de Critérion aussi. Je pense qu'il y avait beaucoup d'éléments, si ce n'est pas tous, que tu savais déjà. Puis à ce moment-là, on s'était questionné à savoir c'était quoi la plus-value de regarder ce film-là parce que ça ne s'adresse pas à un public moyen, je pense, parce qu'ils n'aimeront pas ça. Puis après, les gens à qui ça veut parler sont déjà au courant de tout ça, donc à quoi ça sert?
Puis tu me disais que tu avais l'impression qu'il y avait des phrases ou des bouts d'histoires qui étaient des copiés-collés d'entrevues, parce qu'on a essayé de lancer plein d'affaires. Ce n'est pas un feeling que j'ai ressenti en le regardant, mais en même temps, je n'ai pas regardé autant de matériel que toi à la base. Mais tant mieux, parce que ça m'aurait vraiment tapé ses nerfs aussi. J'avais comme cette distance-là, sauf que bon… J'ai pas trouvé mon compte dans ce film-là.
[00:20:22] Speaker B: Mais toi, t'avais pas aimé non plus À bout de souffle. Je pense que t'étais pas une grande fan, en général, de La Nouvelle Vague. 400 coups, je pense que t'avais pas vraiment aimé. Varda.
[00:20:29] Speaker A: 400 coups, c'était correct. Varda, je l'aime pas tant non plus. Fait que non, je pars pas. Je pars avec beaucoup de recul, mettons. Puis là, faut que tu me fasses regarder un film, pour vrai, j'ai eu l'impression qu'il durait 4 heures. Le film, t'sais, ça finissait jamais. on passe en beaucoup de détails, comme presque les 20, c'était 20 jours le tournage, presque chacune des 20 journées de tournage, ce qui est absolument pas nécessaire, comme parce que c'est toujours pareil, pis là, j'étais en train de revoir le film, pis des films qui font ça, comme on avait vu Maria, mettons, plus tôt cette année, ne font pas tout. Ils vont faire les scènes marquantes et tout ça. Puis je ne suis pas prête à dire qu'A bout de souffle pendant deux heures est marquant du début à la fin. Puis je n'ai pas aimé le film. Puis là, il faut que je me tape un film qui parle du film.
C'était comme beaucoup me demander, je pense, pis j'étais plus capable, c'est ça. Pis t'sais, y'est pas tant long le film non plus là, mais...
[00:21:26] Speaker B: Mais y'est plus long qu'à bout de souffle. Ouais. Parce que déjà, c'est peut-être pas bon.
[00:21:30] Speaker A: Mais t'sais, le seul bon moment, à mon avis, c'était, pis on l'avait noté les deux, c'est quand y'a comme un mouvement dans le making of où tout le monde a l'air d'avoir vraiment du fun, pis que là y'a comme un p'tit... t'sais, y'a de quoi qui s'installe aussi entre les deux acteurs principaux qu'on sent une p'tite tension, pis c'est intéressant, pis c'est le fun à regarder. mais ça dure trois minutes, puis après c'est fini.
[00:21:52] Speaker B: Je sais pas, j'ai pas... Ben, c'est ça, t'sais... C'est le même feeling que j'ai dans des films comme Bohemian Rhapsody. J'ai l'impression qu'on me lit la page Wikipédia, mais ici, on dirait que c'était plus flagrant encore parce que j'ai... j'ai l'impression que chaque scène de dialogue est tellement, on va dire, connue pour les vrais cinéphiles, t'sais, que... En tout cas, je pense que c'est comme une fausse bonne idée d'avoir fait ce film-là. Puis, t'sais, le résultat est pas mauvais, selon moi, mais le résultat est... décevant parce que c'est soit tu reconstitue à fond, à 100%, oui je parle des décors évidemment, mais les dialogues, la façon de penser, soit tu reconstitue à 100% ou soit tu prends des libertés, mais là prendre des libertés dans un film de cinéphile, tu vas te le faire reprocher. C'était comme une fausse bonne idée parce que là, j'ai pas l'impression qu'il y a un dialogue qui était inventé. Tous les dialogues, on dirait que soit je les avais lus, soit je les avais vus dans une entrevue. Je crois que justement, si tu essaies de plaire à un public qui n'est pas trop familier avec ça, là, tu as l'impression que c'est stifle. Je vais vous donner un exemple. Godard, il parle juste en citation. dans le sens où ils citent d'autres auteurs, ils citent des trucs. Puis tu sais, c'est le genre de personne que j'aimerais pas me tenir avec, puis je pense que le vrai Godard non plus, je l'aurais pas aimé.
[00:23:17] Speaker A: Ça c'est Jean-Luc ça.
[00:23:18] Speaker B: À me tenir avec, tu sais, c'est le genre de personne qui est comme, tu lui poses une question simple puis il te répond avec une réponse compliquée. ou une réponse tellement à champ gauche qu'à chaque fois tu te demandes, est-ce qu'il pense vraiment ce qu'il dit ou est-ce qu'il veut juste pas faire comme les autres et dire autre chose. Vous connaissez peut-être un genre de personne comme ça, mais c'est exactement ça. On l'a entendu un petit peu dans la bande-annonce. Je sais quelle scène tu vas plugger. Plug-là parce qu'on dirait qu'elle m'aime pas en fait.
[00:23:47] Speaker A: Il y avait une erreur de continuité.
[00:23:49] Speaker B: Ah ok, ok. On était pas dans la bande-annonce. Mais oui, c'est ça. On va parler d'abord de ça.
[00:23:53] Speaker A: Il y avait une erreur de continuité dans le tournage où il y avait une tasse sur une table de chevet. Puis là, la personne qui fait ça, la fille qui check la continuité et qui devrait checker les scripts, puis il n'y a pas de script parce qu'il n'écrivait rien, lui dit qu'on va enlever la tasse parce que ça ne sera pas raccord. Puis là, c'est sa réponse. Tu peux t'embarquer.
[00:24:11] Speaker B: Oui, c'est ça. Cette tasse-là apparaît. Puis là, il est comme « Ouais, mais dans la nature, si tu veux aller enregistrer des bruits de forêt. Genre le son de la forêt.
[00:24:21] Speaker A: Tu coupes les arbres, puis tu tues les animaux. Est-ce que tu vas vraiment avoir le son de la forêt? Mais la vie, c'est jamais raccord. Oui, mais tu sais, ton film va être de la merde si tu fais des erreurs.
[00:24:31] Speaker B: Je vois la bouteille d'eau sur la table, si je ferme mes yeux puis je les ouvre, la bouteille d'eau est encore à la même place.
[00:24:36] Speaker A: On peut se rappeler des tasses de Starbucks dans Game of Thrones. Non, mais c'est ça.
[00:24:44] Speaker B: Ben c'est un petit peu ça, effectivement. Mais bref, c'est ça, tu sais, le Godard qui nous est présenté, puis qui est, je suis sûr, assez fidèle au Godard qui était dans la vraie vie, là, tu sais, c'est ça, c'est quelqu'un qui est tellement... Ben, soit qu'il est seul à penser comme il pense, donc... c'est un génie d'une certaine façon parce qu'il pense juste outside de boxe, mais c'est ça, c'est que ça gosse un peu, ça déstabilise évidemment tout le monde, toute l'équipe, mais... c'est pas plus le fun à regarder, à le voir. Non, j'aurais pas de fun à me tenir avec une personne de même, mais j'ai pas envie nécessairement de passer 1h40 avec une personne comme ça. Bon, là, tu sais, je dis ça, puis ultimement, je trouve que le film, ce qui réussit bien, à part justement cet hommage-là, ben, tu sais, il y a peut-être... Ça, c'est une espèce de parallèle à faire, tu sais. Autant, dans « À bout de souffle », j'ai l'impression que Godard... J'ai l'impression de voir un cinéaste qui aime le cinéma puis qui veut essayer de laisser sa marque. Je vois cet amour du cinéma-là dans le film de Richard Dinklater. Je vois que Dinklater, puis on le sait, lui aussi, il a testé un peu des formes, on va dire, expérimentales grand public, là, avec « Boyhood » tourné sur 12 ans, avec les « Before », tu sais, des longues discussions, deux personnages. C'est Vecchio. slacker ou c'était des non-professionnels, tu sais, c'est ça. Il a testé lui aussi, à sa manière, une nouvelle façon ou une façon, c'est ça, un peu plus atypique de faire du cinéma. Fait que je vois l'amour que Godard porte au cinéma et parce que Godard fait pas juste provoquer pour provoquer, tu vois qu'il aime le cinéma, il aime ce médium-là, c'est pas pour rien qu'il a fait 70 films dans sa vie non plus, mais il aime pas la paresse ou la facilité ou il aime pas les choses qu'on a déjà vues ailleurs. Linklater, ben c'est ça, on voit qu'il aime, il veut rendre hommage, pis on voit cet amour-là pour le cinéma, tu sais, ça va dans, probablement, j'ai pas poussé ma recherche jusqu'à là, mais probablement qu'il y a les chars qu'on voit dans la rue, c'est-à-dire les vrais chars, tu sais, qui sont dans le tournage, pis des affaires de même, tu sais. Il y a vraiment un effort cinéphile que je pense qu'il va plaire à certaines personnes, mais il y a une froideur du traitement du scénario qui va déstabiliser. Puis on va parler justement de deux choses. Je veux parler d'A bout de souffle parce que j'avais déjà vu le film. Je me suis dit je vais le regarder avant pour ce soir voir peut-être un peu plus de code et tout ça, parce que ça faisait quand même 2-3 ans que je ne l'avais pas vu. J'aurais dû le regarder après, je crois, finalement. Les scènes iconiques, je m'en souvenais. Puis je pense que là, j'ai pas le goût de le regarder encore à bout de souffle. C'est pas un de mes films préférés. C'est un bon film, mais c'est moins le cinéma que j'aime. Moi, de La Nouvelle Vague, il y a pas mal juste Varda. Puis il y a un petit peu Truffaut, dépendamment des films, que j'apprécie vraiment. Les autres, on dirait que ça me parle peut-être un peu moins. Mais maintenant, je crois que j'aurais du plaisir à regarder à bout de souffle encore. Juste pour voir, justement, je le savais, le tournage rapide, une prise ou deux, puis après ça, on passe à autre chose. Je connaissais ces éléments-là, mais de les voir en action, comment Linklater l'a reconstitué, puis après ça, de revoir ces mêmes scènes-là après, je pense que ça bonifierait peut-être mon expérience de bout de souffle. Mais c'est ça. Puis je veux parler ensuite de Guillaume Marbrek, qui interprète Godard, parce que tous les deux, on l'a trouvé pas très bon. Puis là, tu sais, j'avais vu des entrevues de Godard, mais on dirait que je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait un accent aussi prononcé que ça. Puis là, après ça, j'ai regardé d'autres entrevues après, puis effectivement, il parle un peu comme ça, tu sais, très dents serrées, très petite voix et tout ça. Puis ça m'a... peut-être un peu réconcilié avec l'interprétation qu'il nous donne, mais en même temps, j'ai quand même certaines réserves. Je l'ai trouvé peut-être, je ne sais pas comment le dire, Godard, tu regardes une de ses entrevues, puis oui, il te surprend parce qu'il ne répond jamais les bonnes réponses aux questions que tu lui poses, mais il est quand même charismatique comme personnage. Puis, j'enlève rien à Marbrek nécessairement, mais le fait de l'avoir juste suivi pendant 20 jours, puis surtout de s'être intéressé plus à sa façon de vouloir faire un film plutôt que ce qu'il pensait, à sa psyché, puis tout ça, il réfléchit beaucoup à voix haute dans le film, on s'entend.
Alors, pourquoi tu fais tel plan? Puis là, il t'explique une théorie du cinéma qu'il vient d'inventer, puis il y a des affaires à mettre.
[00:29:11] Speaker A: Oui, puis tu sais, il casse la règle.
[00:29:14] Speaker B: Oui, du 180 degrés, puis bien des affaires. Puis tu sais, ultimement, c'est ça, on met plus d'efforts sur montrer à quel point c'était un cinéaste, soit visionnaire ou révolutionnaire ou peu importe. plus que s'intéresser à l'homme qui était Godard et tout ça. Il manquait une petite touche d'humanité qui me surprend dans un film de Linklater qui pourtant est quand même assez habitué à faire des études de personnages ou d'avoir de quoi de vraiment charmant, de vraiment... C'est ça, c'est ça, charismatique.
[00:29:47] Speaker A: Je veux peut-être juste, parce que ça fait longtemps qu'on est dessus, mais juste en terminant, tu sais, je te l'avais dit quand on le regardait aussi, il présente comme 60 personnages qui ont tous été quelqu'un pour la nouvelle vague, mais... Mais c'est toujours de la même façon que c'est fait. La personne qui regarde directement la caméra, ça dure trois secondes. On voit le nom qui est écrit à l'écran. Puis il fait ça vraiment beaucoup pour présenter tout le monde. Puis je comprends la recherche d'authenticité. Puis tu veux vraiment rendre compte de ce que c'était, puis leur travail, puis tout ça.
ils nous les présentent tous, puis après ça ils font rien, puis ils reviennent pas, puis ça devient quasiment anonyme, parce que je m'en fous que Agnès Varda soit dans le coin en train de se faire un café pendant qu'eux autres ils jasent en avant, si après elle n'est pas de retour, puis tu regardes sur YMDB, peu importe, c'est toutes des personnes qui ont rien à leur actif, puis ils leur ressemblent, oui, mais mais c'est que ça sert à rien. J'ai pas aimé l'espèce d'aller au bout de la démarche.
[00:30:55] Speaker B: C'est maximaliste. J'ai l'impression qu'il avait peur de se faire reprocher d'avoir oublié quelque chose.
[00:31:01] Speaker A: On peut pas dire ça maintenant, mais tabarouette, c'est ça. Pour ceux que ça intéresse, il y a pas de plus-value. Ça va être le fun, mais t'apprends rien. Pour ceux que ça intéresse pas, c'est juste irritant pendant deux heures. C'est ça.
[00:31:16] Speaker B: On est relativement mitigés, donc toi t'as pas aimé ça, mais moi, ultimement, j'ai trouvé ça bien, puis j'ai eu le goût de le regarder jusqu'à la fin, mais j'en ressors pas avec grand-chose malheureusement, donc voilà.
[00:31:31] Speaker A: Ben allez-y!
[00:31:31] Speaker B: Ben oui, c'est ça, allez-y à Montréal, y'a pas de soucis, mais non, t'sais c'est ça, c'est un film vraiment de cinéphile que je conseillerais à... 0,1% de la population. Je sais pas trop, mais bref. C'est ça. Donc, ça va peut-être rentrer dans le critérium un jour, on sait pas trop. Donc voilà, c'était Nouvelle Vague de Richard Licklater. On va parler, vu que le blog publicitaire s'en vient rapidement, on va parler du film Le Million. J'ai la bande annonce à bout de moi. On va aller écouter ça, puis sur ce, j'en parle un petit peu, donc voilà. Alors j'écoute. C'est là.
[00:32:04] Speaker A: Ah.
[00:32:06] Speaker B: Ça, c'est une porte verrouillée, c'est pas une porte claquée, ça. Vous pouvez l'ouvrir ou pas ? C'est 600 euros. Très bien. Voilà. Je vous sens pas, vous. Moi, je donne pas dans les cambriolages.
[00:32:16] Speaker A: Non, mais c'est pas du tout ce que vous croyez. Vous voyez cette cincoche ? Je dois la remettre dans un coffre avant 6 heures demain matin.
[00:32:21] Speaker B: 1 million d'euros.
[00:32:22] Speaker A: C'est la com' du laiton. T'as volé 1 million d'euros à Richard ? Demain matin, à 6 heures, je prends.
[00:32:27] Speaker B: L'Argent dans le coffre.
[00:32:28] Speaker A: Dès que Richard se rend compte que t'as voulu lui prendre son argent, il va te dégager, tu crois quoi ?
[00:32:31] Speaker B: Richard ne saura pas que j'ai volé l'argent. Parce que je vais le remettre. Je prends, je remets, je remets, je reprends, je reprends, je remets... Vous faites.
[00:32:37] Speaker A: Jamais d'erreur, vous ?
[00:32:38] Speaker B: Je vous sens pas. Mille euros. En cash ? On est faculés, on est fous !
[00:32:46] Speaker A: On va le mettre dans votre camionnette et on va le déposer dans un terrain vague.
[00:32:50] Speaker B: Mais jamais de la vie !
[00:32:52] Speaker A: 5000 euros et vous faites tout ce que je dis.
[00:32:55] Speaker B: Vous payez cash tout de suite.
Putain, on nous a tiré la camionnette ! Mais vous êtes un poissard ! Vous êtes un poissard !
[00:33:02] Speaker A: Esther, mon ex, elle va nous trouver un taxi. Arrête de m'appeler ton ex, je te rappelle qu'on n'est même pas divorcés.
[00:33:06] Speaker B: Bah si.
[00:33:06] Speaker A: Bah non. Bah si. Bah non.
[00:33:07] Speaker B: Si.
[00:33:08] Speaker A: Ah bah non.
[00:33:08] Speaker B: Bah oui, effectivement, vous avez une excellente relation.
[00:33:10] Speaker A: C'est qui le gros, là ?
[00:33:11] Speaker B: Non mais attends, tu sais ce qu'il.
[00:33:12] Speaker A: Te dit, le gros ? Pardon, le gros.
[00:33:13] Speaker B: Faut peut-être que ça cesse, hein, les réflexions sur le physique.
[00:33:16] Speaker A: Il est où, l'argent marine ? T'approches pas !
[00:33:20] Speaker B: Je vais brûler tes bifetons ! Non, non, non, non ! Pas les bifetons !
[00:33:22] Speaker A: Pas les bifetons !
[00:33:24] Speaker B: Non, elle est brûlée, les bifetons.
[00:33:28] Speaker A: Magic. Je suis défiguré.
[00:33:32] Speaker B: A la base, il a plus qu'un.
[00:33:33] Speaker A: Gros nez, non ?
[00:33:34] Speaker B: Non, pas du tout, il a un.
[00:33:34] Speaker A: Petit nez très mignon.
[00:33:36] Speaker B: Il va falloir mettre dans le coffre cette thune, j'ai pas bien compris. Vigile quand j'appelle les flics ! T'es sûre que c'est ta mère ? Oui. Ah oui, c'est bien ta mère.
Donc, le million. Oui, vas-y.
[00:33:56] Speaker A: J'essaye à dire, pour les auditeurs, qu'avant que tu dises que t'as pas aimé ça, t'avais un sourire tout au long de la bande-annonce.
[00:34:03] Speaker B: Ah, mais c'était pas un sourire positif, malheureusement. Non, non, ben, ok, bon. Le million, donc, c'est le nouveau long-métrage de Grégoire Vigneron, qui est pas mal juste deux films, je crois, à son actif, deux comédies. L'autre étant... Ah, c'est-tu une comédie? Non, ça a plus l'air d'un film d'action, finalement, sans laisser de traces. Écoutez, c'est en 2010, ça fait quand même 15 ans. Mais non, c'est que Christian Clavier, il joue dans ce film-là avec également Ryan Bensetti. Christian Clavier est passé une bonne séquence en ce moment. Moi, c'est un acteur que j'aime beaucoup, honnêtement. J'ai grandi avec les visiteurs, j'ai grandi avec... tout ce que les Splendides ont fait, Astérix et Obélix, bref, tout ça. Son dernier film, en tout cas, son dernier film qui est sorti au Québec, c'était « Jamais sans mon psy », qui est, je crois... Sinon, mon pire film de l'année dernière ou mon avant-dernier pire film, là, c'était horrible. « Jamais sans mon psy ». Et c'est meilleur, ça, le million. Mais pas de beaucoup. Pis c'est pas parce que c'est maladroit nécessairement, c'est juste parce que...
C'est comme un film qui sait pas exactement quel type de film il veut être, puis donc il va juste prendre tous les éléments d'un film convenu.
[00:35:21] Speaker A: Mais ça avait l'air d'être un film... J'ai vu comme la fin du film, les 15 dernières minutes, puis c'était tellement dans la fin de tout ça. Ça avait l'air de la fin d'un ice movie. Ça a l'air d'être totalement mon genre de film, puis je trouvais pas que c'était désagréable.
[00:35:34] Speaker B: Ben, c'est ça l'affaire, c'est que c'est pas désagréable, c'est pas so bad it's good, mais c'est tellement plat comme film. Les jokes sont pas bonnes. Les seules jokes, pis moi je sais que j'ai un humour difficile un peu à plaire. Je ne suis pas un grand fan d'humour burlesque non plus, mais je suis un grand fan d'humour de mimique. Je ne sais pas trop quoi. Tu sais, des petits bruits de... C'est des affaires de même. Je ne sais pas comment décrire ça. Tu sais, c'est très Louis de Funès, mais c'est aussi une bonne partie de la carrière de Christian Clavier. Puis honnêtement, les seuls bouts positifs du film, c'est quand Christian Clavier fait ce type d'affaires-là, ce qui n'arrive pas si souvent malheureusement. Donc, c'est ça. Si je résume rapidement, c'est l'histoire d'un homme qui essaie d'avoir une promotion et donc de plaire à son patron.
Dans une entreprise, il y a des problèmes avec sa blonde parce que sa job est très demandante, puis c'est ça, ils veulent... En tout cas, c'est ça. Ils... c'est ça. Ils essaient d'avoir une promotion, puis on suit l'histoire donc d'un serrurier. Et puis les deux vont se rejoindre lorsqu'ils décident d'en faire cet homme, qui est joué par Ryan Bensetti, ils décident de... Après avoir été un peu monté en bateau, il devait faire une tâche pour un de ses patrons d'aller porter une mallette d'argent à des investisseurs pour un aéroport qui va être construit à Taction. C'est la grosse histoire. Il doit prendre l'avion, amener une mallette avec un million de dollars. C'est un wire transfert. C'est parce que c'est de la corruption.
Le collègue qui lui aussi veut une promotion va échanger les mallettes et donc il va amener la mauvaise mallette là-bas. Son boss va le réprimander et pour se venger, il va voler la vraie mallette d'argent. Entre temps, le boss va se rendre compte que l'autre collègue avait échangé les deux mallettes. et il va rappeler celui qui vient d'y voler et il fait que finalement ce que j'ai appris que c'était telle affaire, tu sais, demain je vais aller porter l'argent aux investisseurs puis tu as ta promotion. Puis il est comme oh, ok, je vais aller porter la manette de millions. Puis là, ça se passe jamais comme on veut. Et puis là, ils vont faire la connaissance du serrurier parce qu'il doit rentrer chez son patron pour aller chercher cette fameuse mallette. Donc bref, c'est ça. Histoire classique de quiproquo des affaires comme ça. Mais son gros problème, c'est que, t'sais, vous l'avez entendu, le ton est très comique et tout ça, mais je peux pas dire qu'il y a une joke dans ce film-là. Ou en tout cas, t'sais, c'est de l'humour très... Je sais pas... Pas boomer, c'est vraiment de l'humour... très... je sais même pas si j'appellerais ça de l'humour. T'sais, c'est comme des situations comiques qui ne font pas rire. T'sais, c'est... il y a une nuance, selon moi. Puis, t'sais, il y a... je pense pas, faudrait que je regarde le scénario, mais je pense pas qu'il y ait de jokes de vraiment écrite. Les seuls jokes, mettons, c'est Christian Clavé qui... pète un peu les nerfs, ici et là dans le film, qui est comme « Mais non, ça n'a pas de bon sens, ça n'a pas de bon sens ! » ou tu sais, qui fait que « Ah, ok, je dirais rien pour 5000€, pour 1000€, pour des affaires... » Tu sais, c'est comme des situations comiques pas drôles. Puis, c'est ça, tu sais, au niveau du... Mettons... Techniquement, ce film-là, il se peut. Les shots se peuvent. C'est un film avec un budget et tout ça. Mais vraiment, ça tombe à plat tout le temps parce que je te raconte cette histoire-là qui veut ramener le million. Qu'est-ce qui se passe dans ce film-là, selon toi?
[00:38:58] Speaker A: Ah ben là, je sais pas.
[00:38:59] Speaker B: T'as vu la fin, c'est sûr que ça a peut-être pas eu l'air.
[00:39:00] Speaker A: Ouais, non, mais ça me dit rien non plus, mais ils doivent payer un accident de char, ils doivent avoir quelqu'un d'autre qui rentre là-dedans, ils doivent avoir problème avec la serrure, puis des cossins, c'est un serrurier aussi.
[00:39:13] Speaker B: Ouais, ouais, mais je veux dire, à la fin, est-ce qu'il va remettre les millions ou non? Ah, ok, ok.
[00:39:17] Speaker A: Ah ben là, à la fin, il va sûrement le remettre puis le revoler, ou quelque chose de même.
[00:39:23] Speaker B: Vous irez le voir pour le savoir. Mais t'es sur une bonne piste. T'es sur une très bonne piste, je te dirais. Tout est un peu prévisible, puis rien n'est jamais vraiment divertissant. Sauf Christian Clavier. Encore une fois, tu le mets dans un film, il va te faire du Christian Clavier.
Le reste autour, c'était des acteurs un peu plus génériques. Bon là, Ryan Bensetti est quand même connu en France aussi. Mais tout le reste de la distribution, c'est des gens un peu plus anonymes. Fait que... C'est ça, je suis vraiment resté sur ma faim avec ce film-là. C'était pas vraiment divertissant, pis c'était trop du pareil au même avec ce type de heist comédie-là. C'est ça, c'est un film inutile, selon moi. Mais, tu sais, ça va. Il y a des moments. Est-ce qu'ils sont bons ou mauvais, à vous de voir. Mais il y a des moments, tu sais, c'est ça. Je veux pas trop le dénigrer, mais en même temps, c'est ça. C'est vraiment... Ça sert à rien, ce film-là, malheureusement. Allez voir ça! Vous m'en direz des nouvelles! Non, mais c'est ça. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu de comédie française. C'était un peu bof. Ça m'a fait à la fois du bien, parce que je m'ennuyais de ces films-là, mais ça reste pas du grand cinéma non plus, donc c'est dommage. Mais à quand une bonne comédie avec Christian Clavier? Moi, je l'attends, puis je suis all-in dans ce projet-là parce que je l'adore beaucoup, moi, Christian Clavier, donc voilà. Il est sorti dans le ciné-club avec Konbini, allez voir ça, c'est vraiment très intéressant. J'oublie de mentionner, mais il joue sa mère aussi, Christian Clavier, donc voilà.
[00:41:05] Speaker A: Ah ok, c'est mignon!
[00:41:05] Speaker B: Je l'avais vu. Donc voilà, c'est ça, c'était Le Million, allez voir ça. On s'en va en pause publicitaire et au retour, bien, on vous parle de l'accident de piano.
[00:41:13] Speaker A: Un jour, je vais faire un film.
[00:41:17] Speaker B: J'Ai déjà.
[00:41:30] Speaker A: Vous êtes prête ? Vous êtes née le 12 mars 1989. On sait que vous avez atteint un niveau de vie absolument délirant, très vite. Je suis trop pressée d'en savoir plus. Je me tais. Allez-y.
Mais c'est fiant, regarde.
[00:41:58] Speaker B: Ouais.
[00:41:59] Speaker A: Tu vois ? Ouais. Vous avez des dents parfaites.
[00:42:06] Speaker B: Vous.
[00:42:11] Speaker A: Avez que ça à foutre de votre vie, sans déconner ? C'est tout de même stupéfiant, vous ne trouvez pas ? Je le savais.
Ça y est, vous êtes contente là? Ah ben non, on va pas s'arrêter en si bon chemin.
[00:42:33] Speaker B: Alors voilà, je pense pas qu'on ait besoin de résumer le film. Non mais pour vrai, ça veut rien dire, mais c'est grandement à l'image du film. Bon, l'accident de piano. Je dois dire, d'entrée de jeu, j'ai un gros parti pris pour Quentin Dupieux. J'ai pas vu tous ses films, loin de là, mais... C'est tout ça que j'ai vu, que ce soit Robert, que ce soit Yannick, que ce soit l'autre, dont on a parlé à l'émission. J'ai trop d'onglets. Quentin Dupieux, qu'est-ce qu'il a fait dans... Non, non, mais tu sais, il a fait Fumer fait tousser, là, qui est comme des super-héros, une escouade de super-héros. C'est un film de super-héros, mais sur des super-héros qui essaient d'arrêter les gens de fumer. En tout cas, bref. C'était compliqué à dire.
[00:43:20] Speaker A: Ben, c'est ça.
[00:43:21] Speaker B: Donc...
C'est ça. Donc, je suis un grand fan parce que, clairement, lui et moi, on a le même style d'humour. Donc là, la bande-annonce ne révélait pas grand-chose, mais c'est essentiellement l'histoire de Magali, qui est une jeune influenceuse qui ne ressent pas la douleur et qui fait des vidéos d'elle, un peu à la Jackass, qui se brûle, se fait lancer des affaires, se fait piler dessus par un char, puis des affaires normales. Et puis donc, on la retrouve, le film s'ouvre en fait, elle est dans le plâtre, on comprend pas trop pourquoi, elle s'en va dans un chalet avec son assistant, et puis elle se fait interpeller en fait par le grutier de l'accident de piano, que lui on a payé pour taire, on sait pas pourquoi il se tait, mais on l'a payé pour qu'il se taise. Mais on a parlé à sa sœur, puis là, sa sœur essaie de faire du chantage un peu pour avoir une entrevue avec Magali. Donc Magali ne donne jamais d'entrevue, elle parle pas vraiment de sa vie. Donc cette femme-là, cette journaliste-là, qui est jouée par Sandrine Kiberlin, va finalement la passer en entrevue, et puis essayer de comprendre un peu ce phénomène-là, qui est ses vidéos, comme ça. Et donc, au fil que l'histoire avance, on apprend un peu c'est quoi cet accident de piano-là, qu'est-ce qu'on essaie de faire taire, puis ultimement, ça va virer un peu en, je dirais pas en film d'horreur, mais en thriller, du monde qui meurt, puis des enfants de même, puis c'est ça. À travers tout ça, il y a deux frères, mais qui se ressemblent pas.
[00:44:54] Speaker A: Ils ont comme 30 ans de différence. Je pensais que c'était un père et fils, mais deux frères, apparemment.
[00:44:58] Speaker B: Dont l'un d'eux est joué par Karim Leclou, qu'on a vu notamment dans le roman de Jim récemment. Mais donc, c'est ça, ils vont comme un peu la stocker, essayer d'avoir des photos d'elle, puis c'est ça. Donc, il y a tout ça qui se trame, littéralement. Et puis, ultimement, c'est un film... Tu sais, c'est peut-être un film un peu moins subtil que d'autres films que Dupieux a fait. Tu sais, par exemple, Yannick, c'est l'histoire d'un gars qui est dans le public d'une scène, une pièce de théâtre, puis qui, là, est fâché parce que la pièce n'est pas bonne. Puis il prend toute la salle en otage pour réécrire une pièce qui soit bonne, parce qu'il se dit, là, j'ai fait une heure de char pour venir ici, ça n'a pas de bon sens. Tu sais, forcez-vous les acteurs, puis tout ça. Puis là, il monte sur le stage, puis les gens doivent le regarder écrire une pièce de théâtre. Bon, c'est ça, c'était un film en fait un peu sur le métier de critique ou l'appréciation de l'art en général, mais sur un ton comique qui est très burlesque, très absurde. Là ici, c'est un peu le même message qu'on lance un peu sur cette culture du vide-là, qui peut-être a été initiée avec Jackass, peut-être avec d'autres avant. Des vidéos courtes, instantanées, vide essentiellement.
[00:46:10] Speaker A: C'est sûr du vide, mais du fanatisme aussi. Il y a une belle réflexion. Il y a une scène, un petit moment dans le film qui m'a vraiment rendu triste vers la fin où finalement ces deux gars-là s'en foutent de qui elle est au-delà de ces vidéos en ligne. Ils veulent la photo pour le principe, mais ce qu'elle vit, parce que c'est dans une scène assez marquante, puis ce qu'elle est en train de vivre, ils n'en ont rien à cirer. Tout ce qu'ils veulent, c'est de repartir avec un autographe. C'est venu me chercher, pour vrai. Si vous voyez le film, vous allez comprendre, mais c'est ça, critique un peu de ça.
[00:46:46] Speaker B: C'est ça, et j'ai dit dans ma critique Letterboxd, j'ai dit « Magalie ne ressent pas la douleur, mais c'est nous tous qui sommes insensibles. » Dans le sens où on est très froid.
On est très loin de tout ça. C'est pas pour rien, il y a plein de Youtubers ou de personnalités publiques qui finissent soit par se suicider ou qui vivent du mal avec la célébrité. Et nous, ultimement, ça va peut-être nous choquer quand on va apprendre cette nouvelle-là, mais après ça on va penser à autre chose.
On n'a pas cette réflexion un peu plus macro de comme, OK, mais peut-être que ce n'est pas bien ce qu'on fait avec des TikTok ou avec, je ne sais pas, des OnlyFans. Oui, c'est ça.
[00:47:26] Speaker A: Le film fait ça, un peu, quand même.
[00:47:29] Speaker B: C'est ça.
[00:47:29] Speaker A: En étant comme vraiment deux tons, ça shift complètement après l'entrevue, dans le fond. Au début, c'est vraiment un humour malaisant, mais drôle, mais comme que tu ris et tu ne comprends pas pourquoi. Et toi, tu as beaucoup aimé ça. Oui. Après ça, ça casse complètement le ton, puis là, ça devient comme... c'est ça, thriller, enquête, humour noir, des meurtres un peu partout, puis... C'est vraiment spécial. Puis je peux pas dire que c'était inattendu, parce qu'on le savait où est-ce que ça s'en allait, tout ça. Mais ça surprend quand même dans son shift vraiment marqué, dans le fond, entre les deux états d'esprit, peut-être. Mais c'était quand même... J'ai bien aimé, pour vrai, le résultat que ça donne.
[00:48:14] Speaker B: Puis je pense que ça repose aussi beaucoup sur la performance d'Adèle Exarchopoulos, qui avait déjà travaillé avec Dupieux, mais tu sais, c'est ça, elle joue un personnage un peu bizarre. Vous l'avez entendu un petit peu rire dans la bande-annonce, mais elle y est pour beaucoup, parce qu'encore une fois, c'est de l'humour de bruit, comme je mentionnais tantôt. C'est pas mal ça, là. Des drôles de bruits, mais moi, ça me fait rire à chaque fois. Je suis très plaisir. Je demande pas grand-chose.
[00:48:44] Speaker A: Elle a quand même beaucoup de particularités. Elle mange toujours la même chose. C'est du yogourt à vanille, comme 3-4 pots à chaque repas.
[00:48:53] Speaker B: Elle débranche tout le temps, parce que c'est son trademark.
[00:48:56] Speaker A: Elle a des broches alors qu'elle n'en a pas besoin parce qu'elle avait des broches lors de sa première vidéo à 14 ans. apportent ses bottes constamment dans le film. Pis ils sont dans un chalet dans les Alpes, dans le fond. Y'a de la neige quand même, mais c'est ça. Y'a plein de petites affaires très étranges quand même.
[00:49:14] Speaker B: Pis c'est ça, ça reste de l'humour absurde aussi, mais de l'humour un peu unsettling, je sais pas comment le dire. Comme Yorgos Lanthimos sait le faire aussi, de l'humour que... Tu sais que c'est comme drôle, mais en même temps, tout te dit de pas nécessairement rire là. Tu sais, que ce soit que la musique est un peu atonale, Bits of Anomaly, puis que ce soit... Je sais pas, que le cadrage ou... Je sais pas, tu sais, il y a de quoi que tu te sens pas bien de rire nécessairement. En tout cas dans ce film-là, pas dans tous les films de Dupieux non plus. Mais bref, c'est ça. Moi, je l'ai vraiment apprécié. C'est pas pour tout le monde, puis ultimement, je pense pas que c'est non plus parmi ses meilleurs. Mais je l'ai vraiment apprécié, puis...
C'est ça, tu sais, Dupieux fait des films à la tonne, quand il en fait pas deux par année, il en fait juste un. Mais tu sais, il fait des films très très courts, mais qui ont toujours un petit concept intéressant, puis tu sais, qui exploitent sa force, c'est vraiment le scénario, je pense. Non, c'est ça, moi j'ai vraiment apprécié Mais il faut aimer l'humour absurde, puis il faut aimer les propositions un petit peu plus atypiques. Toi aussi tu l'as aimé, je pense.
[00:50:16] Speaker A: Oui, oui, j'ai vraiment aimé ça, oui.
[00:50:18] Speaker B: Alors t'en regardes d'autres.
[00:50:19] Speaker A: Ça surprend, mais j'ai beaucoup aimé le résultat de tout ça. Puis ça fitait dans notre Spooktober, un petit peu.
[00:50:26] Speaker B: Ouais, un petit peu. Je l'ai pas compté dedans, mais ça fit un petit peu. Mais c'est ça, donc ça va sûrement finir par prendre l'affiche ici à Sherbrooke, là, honnêtement. Mais pour l'instant, c'est seulement à Montréal, donc allez voir ça. L'accident de piano. Au retour de la pause, ben, on va... Je pense que tu voulais nous parler de Only Murders in the Building.
[00:50:42] Speaker A: Oui, parce que là, on a eu la finale de la saison 5. Fait que je vous fais un recap des 5 saisons, puis le petit teaser de la saison 6.
[00:50:49] Speaker B: Ça rentre-tu en 12 minutes, tu penses?
[00:50:51] Speaker A: Oui, oui. Je vais m'arranger pour ça.
[00:50:53] Speaker B: C'est bon. Sinon, on l'aurait mis un peu plus tard à l'émission. Mais bon, on vous parle de tout ça après ce petit bloc de nouvelles.
Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et puis maintenant on va s'écarter du cinéma pour parler télévision. Parce que Jade, une de tes séries favorites vient de se terminer. Cette série n'est pas terminée, mais la saison 5 de cette série-là vient de se terminer.
[00:51:29] Speaker A: Quelques jours avant l'Halloween, sortait le dernier épisode de la saison 5 de Only Murders in the Building. Je vous en avais déjà parlé un petit peu dans mon sujet sur les Murder Mysteries. Fait que j'ai regardé ça, puis j'ai le goût de vous en parler parce que là, on a fait un petit teaser sur la saison 6. Je trouve que ça fit avec l'Halloween. Si vous ne l'avez pas regardé, c'est une bonne série, Murder Mysteries. Fait que je vous fais un petit tour d'horizon de ce que c'est. Fait que tu sais, je ne sais pas, qu'est-ce que tu connais de la série, vraiment?
[00:51:56] Speaker B: Juste que c'est trois acteurs, puis qu'ils sont dans une maison, puis qu'il y a des meurtres.
[00:51:59] Speaker A: Bon voilà. C'est pas tout le temps trois acteurs. C'est Charles qui est... Non, non, mais trois. Martin Short. Parce que ça se passe dans le milieu du showbiz un petit peu.
[00:52:08] Speaker B: Ça tu vois, je sais pas.
[00:52:09] Speaker A: Bon ben voilà. Il y a Charles qui est Steve Martin, qui est une ancienne vedette de séries d'action, genre d'il y a 30 ans, mettons. Oliver Martin Short, qui lui est un metteur en scène de théâtre. Puis Mabel, qui est Sélena Gomez, qui est juste une millenial. Ils habitent tous dans un building, et tout un. Pour vrai, ça a l'air de coûter les yeux de la tête d'habiter là. C'est de la décoration dark academia, comme j'adore. Fait qu'ils habitent tous là, pis il y a des meurtres dans cet immeuble-là, fait que ça part comme ça, dans le fond. Ça joue depuis 2021, donc c'est ça, on vient de finir la cinquième saison, pis ils ont fait un teaser sur la sixième. Fait que, t'sais, les thématiques de cette série-là, ça se passe beaucoup dans les voisins, parce que c'est beaucoup dans le building, mais on en sort un petit peu des fois. Ils respectent pas toujours leur titre. Dans les saisons, au début ou à la fin, il y a toujours un teaser sur le prochain meurtre qui s'en vient. Il n'y a jamais une saison qui se termine pour de vrai. C'est comme ça depuis la saison 1. Même la saison 1 commence par le dernier épisode. On a l'autre meurtre. avant, ben après, dans le fond. Pis là, moi je pensais qu'on allait reconstituer celui-là, mais finalement c'est celui de la saison 2. Fait qu'on commençait ça fort en 2021. Fait que je suis tombée là-dedans il y a une couple d'années. résumé des cinq saisons rapides. Donc, saison 1, les trois se rencontrent, puis deviennent amis, qui est une amitié un peu improbable, mais deviennent amis grâce à leur passion commune pour le true crime. Donc, ils écoutent un podcast de Tina Fey, dans le fond, de Cinda Canning, puis décident de se partir un podcast rival pour en faire eux autres aussi. Puis là, ben, coudonc, il y a un meurtre dans l'immeuble, on va enquêter là-dessus. Fait que c'est des... des podcasts où chaque épisode et saison de podcast est un épisode et une saison de la série. Chaque générique, c'est vraiment ça. Ça fait intéressant. Quand ils font des calls de « si on faisait ça autrement, on n'aurait pas de saison », c'est toujours drôle, mais ils parlent. C'est intéressant comme petite mise en abyme. La saison 1, Il y a un gars qui est retrouvé mort dans le building, qui est un ancien ami de Mabel, et ils essaient de reconstituer ça. Après ça, il y a détective William, qui est joué par David Joy Randolph, qui va les accompagner là-dedans, mais être un peu en désaccord avec leur démarche. Après ça, ça va devenir une alliée dans les autres saisons. Elle est tout le temps là, finalement. Fait que la saison 1, c'est ça. Ça se termine sur le meurtre d'une autre voisine. Fait que la saison 2 se concentre là-dessus. Donc, il y a une de leurs voisines qui est retrouvée morte, puis eux... En fait, c'est dans un appartement d'un des trois. Je pense que le corps est, fait que les autres sont là. Fait qu'ils deviennent automatiquement les suspects de ce meurtre-là. Fait qu'ils vont essayer de reconstituer. Mais c'est toujours de reconstituer un peu les relations cachées qu'il y avait entre voisins, parce que ça reste dans le building. Fait que t'sais, un peu ça, Il y a le podcast de Cynda Canning qui est vraiment au centre de cette deuxième saison, fait qu'on se ramasse un peu là-dedans. Il y a un officier de police qui est un peu un agent double, t'sais, dangereux pis tout ça, fait qu'on est dans cette dynamique-là pour la deuxième. Après ça, il y a aussi un prochain meurtre. Ensuite, on arrive à la saison 3.
Saison 3, ça débute à la fin de la saison, comme la 1, dans le fond. La saison 3 se concentre sur la mise en scène d'une pièce de théâtre, Deliver, puis il y a l'acteur principal qui est joué par Paul Rudd, qui se fait tuer sur scène, dans le fond. Fait que là, on reconstitue, puis la saison 3 sort complètement du building, mais là, on est plus en huis clos, ce qui n'est pas le cas d'habitude, mais là, on est vraiment au théâtre toute la saison, puis c'est pas une saison qui est excellente, mais... Il y a un bon épisode où il y a Steve Martin qui fait un numéro musical pas possible, qui est super difficile, puis c'était comme le fun à suivre, mais on perd un peu l'identité de la série à ce moment-là.
Un autre meurtre, saison 4, on s'en va à L.A., donc on n'est plus du tout dans le building. On s'en va dans l'univers un peu plus de Charles, dans le fond, de Steve Martin, qui avait sa série. Puis tout ça, on rencontre des acteurs, des cascadeurs, puis tout. Il y a quelqu'un de l'entourage de Charles qui se fait tuer, dans le fond, fait qu'ils s'en vont à L.A. pour essayer de reconstituer ça. En parallèle, il y a leur podcast qui est adapté au cinéma, donc ils vont suivre ces trois acteurs-là pour le film et tout. Ça fait qu'on est vraiment dans une production cinématographique dans cette saison-là.
et la saison 5 qui vient de se terminer. Dans le fond, la saison 4 se termine sur un mariage. Pendant la cérémonie, il y a quelqu'un du building, encore une fois, qui meurt. C'est un personnage quand même aimé des dernières saisons. Donc, on va faire l'enquête de la saison 5 là-dessus, qui nous amène un peu plus dans les dessous du building, de tout ce qui se passe underground, c'est le cas de le dire, de la mafia là-dedans, du casino.
[00:57:24] Speaker B: C'est un gros building.
[00:57:25] Speaker A: C'est vraiment un gros building, mais là ils se sont réinventés en trouvant une pièce secrète où il y avait des jeux illégaux qui se passaient dans le sous-sol. C'est ça, une pièce secrète qui est dure à trouver la première fois, puis après, il me semble que ça a l'air facile.
C'est ça la saison 5, il y a Logan Lerman, Christophe Waltz et René Zellweger qui viennent jouer des milliardaires qui vont un peu leur mettre des bâtons dans les roues pour ne pas salir leur réputation. Ils achètent leur podcast et ils n'ont plus le droit de parler d'eux. Il y a plein de magouilles de milliardaires qui se passent.
[00:57:58] Speaker B: C'est bon ça.
[00:57:59] Speaker A: Ça se termine sur un cliffhanger encore, mais qui promet d'être intéressant pour vrai.
Avec les dernières saisons, je trouvais qu'il y avait un déclin en qualité, mais j'ai espoir quand même que ça se passe bien. Fait que t'sais, outre les trois acteurs principaux, puis deux ou trois voisins qui reviennent dans le fond, la série a beaucoup de guest stars qui sont là comme quelques épisodes d'une saison, puis après ça, on les voit plus. Ce qui est un peu dommage parce que je sais que les milliardaires ne seront pas là, probablement l'année prochaine. Les trois acteurs qui faisaient le trio dans leurs films sont là pour une saison et après ça, ils disparaissent. C'est beaucoup ça. J'ai l'impression qu'ils teasent énormément le public avec des guest stars. C'est correct, mais c'est le fun d'avoir de la régularité aussi. Il y en a comme quatre qui sont vraiment au centre de tout ça. C'est ça. C'est un peu bof pour ça. Faque, teaser saison 6, j'ai vraiment hâte, mais ça se passe à Londres, la saison 6, ce qui m'amène des craintes quand même, parce que je veux pas qu'on recrée L.A. parce que c'était pas bon, cette saison-là, pour vrai, puis je pense que c'est celle que j'ai mise en cinquième position, parce que t'sais, on perd l'essence du show, on n'est plus dans le building, le personnage qui est mort, c'est pas quelqu'un que j'appréciais tant que ça, puis ça a pas rapport, puis il y a moins d'enjeux, Tu sais, le reveal était correct, mais je trouvais qu'on allait un peu ailleurs, puis c'était peut-être trop. J'ai trouvé. Ensuite, en quatrième position, je mettrais La Troie, donc le spectacle de Oliver. Encore là, pas full dans le building, puis un peu intéressant, mais le reveal, pas beaucoup de sens, puis pas quelque chose que je peux tenir tant que ça. Je trouve qu'on a un peu exagéré là-dessus. Cela dit, on a Meryl Streep qui devient récurrente dans cette saison-là, fait qu'elle est là dans La Troie, trois, quatre, cinq. Fait qu'à suivre pour le reste, mais c'est pas mal la chose la plus intéressante là-dedans. Troisième position, la saison 5. Elle est bonne. Le reveal était un peu décevant. Je pense, par contre, que ça a eu un effet. Je les ai écoutées comme à chaque semaine. T'sais, j'ai pas pu faire un visionnement massif, puis je pense que ça joue beaucoup, parce que j'ai l'impression que la saison était super cool, puis qu'après ça, j'ai été vraiment déçue de comment ça s'est terminé. Puis je trouve que c'était paresseux, c'était comme convenu. Je sais pas, il y avait quelque chose de... Fait quelque chose d'autre.
[01:00:22] Speaker B: C'est pour les assurances.
[01:00:23] Speaker A: Non mais tu sais, c'était pas excellent. Le reveal, la saison, je l'ai beaucoup aimé. Avec justement le passé, la mafia, le casino, puis tout ça, c'était super cool. Mais voilà, un petit punch moins le fun. En deuxième position, ça te surprendra pas, je mets la saison 1. Donc c'est elle qui commence tout, ça donne le ton, le meurtre en tant que tel, la révélation finale, pis ça, correct, mais rien d'extraordinaire, sauf qu'il y a un excellent épisode dans cette série-là, je t'en avais déjà parlé, l'épisode se nomme « The Boy from Sixby », C'est un épisode qui a gagné un Emmy parce que c'est un épisode muet. Tout au long, il y a juste de la musique puis ça. Puis parce que le personnage qu'on suit, Sixby, est muet aussi, dans la vraie vie aussi. Il joue T.O., je pense, dans la série, qui est le fils de Nathan Lane dans la série. Fait que c'était vraiment un épisode qui fait changement, comme on voit pas ça souvent, des concepts comme ça. Donc voilà, en deuxième position la 1, et en première position la saison 2, ce qui est complètement fidèle à mes habitudes cinématographiques de préférer les suites. Une saison vraiment intéressante, un punch super le fun qui m'a vraiment marquée, qui allait dans l'esprit des Murder Mysteries avec beaucoup de couches de mystère, puis de reveals, puis de petits morceaux qui se plaçaient tranquillement. Puis j'ai vraiment aimé cette saison-là. Ça me donne espoir pour la 6 parce que là, il y a des affaires de la 2 qui vont revenir dans cette saison-là. J'ai quand même vraiment hâte de suivre la prochaine. Je parle du podcast avec le Rival et tout ça. C'est peut-être cette dynamique-là qui va revenir la prochaine fois.
J'ai hâte, j'ai-tu réussi à te faire ça?
[01:02:10] Speaker B: Oui, on est dans les temps. Ça c'est disponible sur Disney.
[01:02:13] Speaker A: C'est sur Disney+, oui. C'est une série qui se visionne mieux, je pense, en condensé. De ne pas le faire goutte à goutte une fois par semaine. C'est une excellente série, des bons murder mysteries. C'est drôle comme ça devrait l'être aussi. Tu sais, c'est ça. Il y a des petites affaires qui gossent de temps en temps, mais somme toute, c'est vraiment le fun à regarder. Puis j'ai hâte, même si j'ai un peu de crainte quand même aussi pour la saison 6.
[01:02:40] Speaker B: Donc voilà, ce sera sûrement Sherlock Holmes ou je sais pas quoi, du niaisage de même à Londres.
[01:02:45] Speaker A: Ah non, je pense pas, non.
[01:02:46] Speaker B: Tu penses pas?
[01:02:47] Speaker A: Non, non, non.
[01:02:47] Speaker B: C'est sûr qu'ils vont en parler.
[01:02:49] Speaker A: Peut-être là.
[01:02:50] Speaker B: Ben voilà, merci beaucoup Jade, donc la saison 5 est disponible en intégralité donc sur Disney+, dès maintenant. Merci beaucoup, on s'en va en pause publicitaire et au retour on vous parle encore de notre Spooktober, restez des nôtres.
[01:03:02] Speaker A: Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son Vous.
[01:03:17] Speaker B: Êtes de retour à Ciné-Histoire. On a un peu de temps encore pour parler de la fin de notre Spooktober. Évidemment, il va se terminer ce soir après les deux Scream. Mais on en a regardé un petit peu. C'est sûr qu'on a ralenti un peu parce qu'on avait Rocky Horror Picture Show. Je pense qu'on a vu également The Hills Have Eyes. On n'en a pas parlé à l'émission, je pense.
[01:03:38] Speaker A: Non, non, non.
[01:03:39] Speaker B: Fait qu'on a vu celui-là. On a vu également Friday the 13th Part II. Et moi, j'ai vu Weapons, qui était quand même un gros film d'horreur de cette année.
[01:03:51] Speaker A: C'est au cinéma, il y a pas longtemps.
[01:03:52] Speaker B: Oui, ça, il vient d'arriver sur Crave. Et on a vu ensemble, bon, est-ce qu'on peut appeler ça de l'horreur? Je sais pas trop. Moi, j'ai fini The Hands of Baskerville. J'en parlerai pas parce que ça, c'était un petit peu moyen.
[01:04:00] Speaker A: C'était pas tant qu'à faire.
[01:04:01] Speaker B: Mais on a regardé The Lodger, je veux juste faire un petit parallèle avec ce fameux prochain projet que j'ai en tête, c'est de regarder les films d'Adfred et Tchikok. J'ai constaté qu'il m'en manquait pas beaucoup à posséder en format physique, et puis j'ai décidé de donner une go et d'acheter ceux qui me manquaient. Bon, il m'en manque deux parce qu'ils sont discontinués, mais j'ai donc, là je suis plus sûr du compte exact, mais j'ai 53 de ces 57 films, quelque chose comme ça. Puis je me suis dit pourquoi pas tous les regarder dans l'ordre qu'ils sont sortis. Les fameux projets de même. On est rendu à deux.
[01:04:39] Speaker A: Vous trouvez ça cute, mais c'est sur mes épaules que ça retombe tous ces projets-là.
[01:04:44] Speaker B: Non, ça ne te retombe pas. C'est parce que tu me retardes. C'est plus ça l'affaire. C'est que j'attends de les regarder avec toi.
On verra, je sais que c'est un projet qui t'intéresse quand même. Évidemment, Hitchcock, on l'apprécie beaucoup, on aime bien Rebecca, on aime bien Rear Window, Psycho, bref.
[01:05:01] Speaker A: On aime bien Rear Window, mon dieu. C'est un des meilleurs films que j'ai vus de ma vie.
[01:05:05] Speaker B: Ben oui, mais c'est ça. Bref, on va essayer de faire ça. Puis là, on a regardé The Lodger, A Story of the London Fog, qui finalement est... Ben, moins de l'horreur, peut-être un peu plus de thriller. Puis d'ailleurs, quand je mets le tag horreur dans la filmographie d'Alfred Hitchcock, il y a juste trois films, je pense, qui ressortent sur ces 50 cakes, dont Psycho, évidemment. Je pense que c'est The Birds l'autre, puis un de ses derniers, je me souviens plus si c'est Frenzy ou quelque chose comme ça. Fait que les autres sont tous en théorie considérés de l'horreur, ou autre genre, parce qu'il a pas juste fait ça non plus. Donc, c'est ça, c'est... On a regardé donc The Lodger, je sais pas à quel point ça vaut la peine qu'on en parle ou pas, je le compte dans mon spooktober quand même, parce que veut veut pas ça parle. de Jack l'Éventreur, même s'il est jamais mentionné comme ça. En fait, c'est adapté sur le livre qui aurait dévoilé qui était Jack l'Éventreur. Donc, c'est juste qu'on le mentionne pas comme tel. Je sais pas si on en parle ou pas, ou si on focus sur les films d'horreur à la place.
[01:06:07] Speaker A: On peut en parler un petit peu. Essentiellement, dans une maison de chambre, la tenancière soupçonne que son nouveau lodger serait peut-être ce meurtrier qui s'attaque à des femmes blondes la nuit. Les mercredis, je pense, ou les mardis. C'est super précis.
[01:06:23] Speaker B: C'est pas Taco Tuesday, eux autres. C'est Murder Tuesday.
[01:06:26] Speaker A: Ça fait que c'est ça. Puis là, bien en parallèle, il y a sa fille à elle qui a peut-être un début de relation amoureuse avec ce gars-là. Ça fait que là, les parents sont vraiment inquiets. Et il y a le prétendant de sa fille qui est un inspecteur de police qui enquête aussi sur le cas. Ça fait que là, grosse méfiance mutuelle entre les deux hommes. Puis bien, on suit un peu ça, t'sais, d'autres meurtres, puis qu'est-ce que ce gars-là fait, puis tout. Puis t'sais, c'était bien, j'ai trouvé.
[01:06:51] Speaker B: Ça a fait muet aussi, il faut le dire, 1927. Donc il y en a fait, je pense, peut-être 6 ou 7 films muets avant d'arriver. Évidemment, il y a Body of War qui est très impressionnant à Hitchcock, mais c'est pas mal le seul qui est réputé des films muets qu'il a fait.
[01:07:06] Speaker A: Bon, c'est ça. Puis, on a aimé ça les deux, sauf qu'on dirait qu'avec l'expérience de visionnement qu'on a, j'aurais voulu d'autres affaires pour le dénouement. Puis, c'est correct, c'est un des premiers à le faire. J'aurais aimé que ça aille ailleurs, finalement c'était assez flat comme fin. J'aurais aimé que ce soit vraiment lui, ou que ce soit le chum policier, ou qu'on nous dise que ce n'est pas lui jusqu'à la toute toute fin et que finalement c'est lui, ou qu'il y ait un petit revirement de situation à la dernière seconde, ce qu'on n'a pas dans le film, ça se finit bien et c'est tout.
[01:07:43] Speaker B: En tout cas, ils voulaient que ça se finisse mal, mais c'est les producteurs qui n'ont pas voulu parce que...
[01:07:48] Speaker A: C'était pas une bonne liste.
[01:07:49] Speaker B: Celui qui joue le lodger, justement. C'est quoi en français un lodger? Chambreur, j'imagine. Oui, un chambreur. C'est Ivar Novello, qui était très connu à l'époque pour être une espèce de matinee idol. Il faisait des films pour enfants. On ne voulait pas nécessairement qu'il soit associé à un tueur en série. Mais le roman duquel il est basé et ce qu'Hitchcock voulait faire, c'était Finalement, là, Roger était bel et bien le meurtrier, ce qui n'est pas le cas dans ce film-là. Moi, j'ai beaucoup aimé. Ça encapsule bien, je pense, ce que va être le cinéma de Tchikok par la suite, que ce soit des gimmicks techniques. À un certain moment, c'est un film humain, on se rappelle, donc on ne peut pas entendre que la personne au-dessus de nous fait les 100 pas. Ce qu'ils vont faire, c'est que les gens vont regarder le plafond, transformer en une espèce de plate-fond de verre, puis on va le voir se promener, justement faire les 100 pas comme ça. Je sais qu'on donne le crédit à Hitchcock d'avoir inventé le vertigo, ce mouvement de caméra-là. Bon, est-ce que c'est vraiment lui qui l'a fait? Je ne sais pas à 100% encore, mais... Il a beaucoup été réputé dans sa vie, que ce soit la scène de la douche dans Psycho, des gammiques techniques qu'on voit ici. L'espèce de thématique aussi du wrong man qui est accusé de quelque chose. Sa crainte de la police aussi, apparemment Hitchcock avait une phobie des policiers. Donc à chaque fois qu'il y a des policiers dans ses films, ils sont les méchants. Donc, c'est ça, sa fixation pour les femmes blondes également. Normalement, chacun de ses films ou presque, que ce soit Grace Kelly, que ce soit... Je pense Marilyn Monroe a jamais fait. Janet Leigh. Bref, c'est ça. Il y a toujours la Hitchcock.
Girl ou peu importe, comme une bonne girl, peu importe. Fait que, c'est ça. On voit plusieurs des caractéristiques qui vont revenir après dans son cinéma, mais ultimement, c'est que... C'est ça, ça m'a vraiment plu. Juste avant ce film-là, il avait travaillé beaucoup en Allemagne, fait qu'il y a des petites touches d'expressionnisme allemand. Même les intertitres sont plus... créatifs que d'autres qu'on a vus de l'époque. Fait qu'il y a vraiment beaucoup de... Il coche beaucoup de bonnes cases, même si ultimement, effectivement, le reveal est un peu bof. Mais c'est ça, t'sais. Puis là, je sais que les prochains films qu'il va faire jusqu'en... Je pense son prochain bon film, réputé par la communauté, c'est son premier film parlant, qui est Blackmail. C'est quand même juste deux ans après, mais c'est comme dans cette film-là. Fait qu'on va y arriver un jour. Mais c'est ça, t'sais.
Il a quand même beaucoup fait de films avant d'aller aux États-Unis en 1940, puis il y en a quelques-uns qui ont été populaires, que ce soit The 39 Steps, que ce soit The Man Who Knew Too Much, Lady Vanishes, qui est pas mal un de ses derniers qui est fait avant d'aller aux États-Unis, mais c'est ça, il a aussi fait beaucoup de films oubliables, ça fait que c'est là-dedans qu'on va naviguer dans les prochaines... des années, probablement, à la vitesse à laquelle on avance. Mais non, peut-être les prochains mois. On va essayer de vous faire des petites capsules ici et là sur les films de Tchikok. J'ai regardé son premier qui est disponible. Son deuxième, il est introuvable. En fait, il n'existe aucune copie. Personne ne l'a vu. Bref, c'est ça. Mais son premier, c'était The Pleasure Garden. C'est assez oubliable, même s'il y a eu un meurtre, finalement, à la fin.
C'était pas particulièrement engageant. Puis le prochain, c'est dur parce qu'il y en a sorti trois la même année, mais ce serait probablement Downhill. Encore avec Ivor Novello, donc ça promet. Puis qu'il y ait aussi un bonus dans l'édition Criterion de The Lodger. On va probablement regarder ça puis vous en parler éventuellement. Mais il y a aussi un film sur la boxe qui s'appelle The Ring qui est sorti la même année. On va vous en parler éventuellement dans d'autres épisodes à venir. Parlons peut-être de... Est-ce qu'on veut parler de Hill of Eyes parce qu'ultimement on a eu un peu déçu? On peut en parler un petit peu?
[01:11:56] Speaker A: Je veux en parler un petit peu parce que c'est un film qui est quand même vraiment connu. Puis c'est moi qui l'avais choisi parce que je ne l'ai jamais vu. Puis ça fait partie de plein de palmarès. Puis ça demeure important de le voir. Je l'ai vu. Je ne suis pas déçue de l'avoir vu. Est-ce que je suis déçue du film? Oui. parce qu'on nous présente ça comme une famille qui tombe en panne à Winnebago, dans un désert quelconque, et qui se fait attaquer par une famille qui habite dans les roches. Ils nous disent famille de cannibales, mais qui parlent, qui n'ont pas tant des silets de dents.
[01:12:34] Speaker B: Non mais... Ça c'est les dents, t'as fixé sur les dents.
[01:12:37] Speaker A: Oui, mais ils ont des guns, ils ont un système de radio pour se parler et ils parlent. C'est comme si t'es là et que t'habites en sauvage et que t'as pas accès à tout le reste. À part qu'il y en a un qui mange de la viande crue de la famille dans le VR, OK, là, mais comme il y a... Je sais pas, il y avait quelque chose de... Oui, mais il y avait quelque chose entre ce que tu me dis que c'est, puis comment tu me le montres, qui concorde pas nécessairement ensemble. Puis, tu sais, je sais pas quel titre on a donné à Wes Craven, là, si c'est le maître de quelque chose, là, mais à date, ça fait trois, quatre que je vois, puis je suis pas tant impressionnée, pour vrai. Tu sais, comme, bon, Scream, c'est différent, mais c'est différent aussi comme projet, tu sais, mais... Je sais pas, je suis contente de l'avoir vu, mais c'était pas à la hauteur de ce que je m'attendais. Ça fait pas tant peur, c'est pas tant un film d'horreur non plus. Quand tu m'amènes un gun dans un film avec un tueur en série ou peu importe, il me semble que ça perd tout le charme que ça pouvait avoir parce que ça devient trop facile. Je m'attendais à un espèce de slasher où tout le monde s'en sort pas sauf une personne qui parle le lendemain matin. Mais c'est pas tant ça. Il y a plein de petites affaires qui m'ont irritée dans le film. J'ai trouvé ça vraiment moyen.
[01:13:58] Speaker B: On regardera le 2. Ben en fait...
J'avais pas vraiment d'attente envers ce film-là. J'avais regardé son premier un peu plus tôt ce mois-ci, qui est The Last House on the Left, pis ça m'avait... J'avais vraiment beaucoup aimé, parce que c'était très cru comme film. On dirait que dans les premières minutes du film, on dirait que je m'attendais à un film comme Mad Max. T'sais, une espèce de société qui vit dans le désert, très steampunk, ils vont vendre des boulons pis ils sont comme « Ah oui, ça vaut cher ! » Pis là, ils se donnent... une canne d'une affaire passée date depuis 40 ans. T'sais, ça avait l'air de commencer de même, mais finalement, non, parce qu'il y a le VR qui arrive, pis là, OK, finalement, on est dans le vrai monde, mais il y a juste trois weirdos d'une colline. Fait que...
C'est ça, t'sais, un peu les mêmes critiques que t'as à y faire, mais je... t'sais, c'est ça. Je pense qu'il est peut-être devenu culte à cause du physique particulier de l'un de ces trois gars-là, qu'il est brandé aussi partout dans les pochettes pis ces affaires-là. On l'a vu d'ailleurs, il jouait ce rôle-là, entre grands guillemets. Là, je suis plus certain de quel film, mais je pense que c'est Weird Science. Il jouait dans Weird Science, mais je.
[01:15:02] Speaker A: Sais pas qu'est-ce qu'il jouait.
[01:15:03] Speaker B: Avant la fin, c'est comme Shit's Going Down, il y a plein d'affaires, pis là, il y a des gens en moto qui rentrent dans la maison pis qui... Sème le chaos pendant que le robot... Je sais pas trop qu'est-ce qu'il fait là, le robot, mais en tout cas. Bref, c'est ça, tu sais, il reprenait le personnage de The Hills Have Eyes dans Weird Science, mais c'est ça, j'ai vu Weird Science avant. Mais c'est ça, je pense qu'on a brandé cette personne-là, puis, tu sais, qui a une tête un peu disproportionnée. Puis, des fois, c'est tout ce que ça prend pour faire un film d'horreur. Là, effectivement, il manquait peut-être un peu de chair autour de l'os, d'où pourquoi je veux regarder le 2. Toi, t'aimes mieux les suites d'habitude, fait que peut-être tu vas mieux aimer ça. Mais je me dis, le 2 a été fait, je pense, en 1981. En tout cas, c'était un moment où Wes Craven avait un peu plus de moyens pour faire ses films. The Hills Have Eyes, c'est son deuxième. Le premier avait eu un succès d'estime, mais ultimement, il n'avait pas de budget, il n'avait pas fait une tonne au box-office.
C'est ça, je serais curieux de voir le 2, mais le 1, somme toute, j'en garderai pas vraiment de souvenirs remarquables. On peut parler peut-être d'une autre suite, donc Friday the 13th Part 2, qu'on a regardé également ensemble. Je t'avoue que ça me donne le goût de regarder les 8, je sais pas, autant le 1er, ben à cause du 1er et pas à cause du 2, tu me l'as proposé un moment donné, on peut regarder le 2, puis là j'étais comme ah ben oui, on pourrait, le 1er, J'ai beaucoup aimé, on en a parlé la semaine dernière à l'émission, mais y'a l'aspect nostalgie qui parle, objectivement, je sais pas à quel point c'est vraiment un bon film, mais c'est comme...
On a une distance avec le film, je sais pas, t'sais, on s'en fait tellement parler, c'est un peu mythique, c'est comme, ah ok, pis t'sais les histoires sont très simples, à la limite c'est quasiment comme du junk food cinématographique. Pis là arrive le 2, qui est pas mal plus bâclé, un peu moins crédible, un peu moins... un peu moins tout, pis un peu plus de ce qu'on aime pas dans l'horreur en général. Des jumpscares, des affaires qui se peuvent pas, pis... Encore l'incertitude sur le ton, là. Est-ce que ça se veut sérieux ou est-ce que ça se veut comique? Ça se veut con, assurément. Les situations se peuvent pas. Mais c'est ça, est-ce qu'il y a le but? Est-ce que les gens s'en rendent compte que les situations se peuvent pas? Bref, on sait pas trop. Mais de quoi ça parle, cette partie 2, là?
[01:17:24] Speaker A: Ben, t'sais, c'est la même affaire que le premier, là, mais pas au même camp.
[01:17:27] Speaker B: À côté.
[01:17:27] Speaker A: Oui, à côté, mais au même lac. Fait que Crystal Lake, mais pas le camp Crystal Lake. Fait que là, ben, il y a une nouvelle batch, c'est cinq ans après, je pense, aussi, parce que ça tombait un autre vendredi 13, ils ont fait ça.
[01:17:37] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[01:17:39] Speaker A: C'est 5 ans après les événements du 1er, c'est une nouvelle batch d'animateurs qui s'en vont préparer le camp avant que les autres enfants arrivent. Donc nouveau camp, mais au même lac. Bon. Personne méchante du 1 n'est plus, mais il y a un nouveau vilain dans le 2 qui est assez prévisible. La première fois que Jason est là. Je n'aime jamais ça, spoiler des affaires, mais c'est la première fois que Jason est là, ce qui fait pop-en-toute avec ce qu'on avait dans le 1, mais bon, il est là et tue tout le monde pour les mêmes raisons qui ont déjà été, et je pense que ça va être ça tout le temps, les mêmes raisons du 1, il est mort dans le lac et il n'est pas content.
[01:18:24] Speaker B: Niveau inculte aussi, à sa mère.
[01:18:26] Speaker A: On a encore des éléments de psycho aussi, qui reviennent comme dans le premier.
[01:18:32] Speaker B: La fée me sauve en fait.
[01:18:34] Speaker A: Je m'en allais le dire. Ça sauve avec la fille survivante du premier qui fait un long cauchemar.
[01:18:41] Speaker B: Elle se remémore tous les événements du premier film dans son rêve. Elle se réveille.
[01:18:47] Speaker A: Ça dure 12 minutes. Puis c'est juste des flashs de elle qui crie dans son lit. Elle ameure au début du film.
[01:18:54] Speaker B: C'est des scènes intégrales. C'est pas juste des images d'affaires. C'est des scènes intégrales.
[01:18:58] Speaker A: Fait qu'on recomprend, Jason est mort dans le lac, mais il est peut-être pas vraiment mort, on n'a jamais retrouvé le corps, puis sa maman est décédée. Fait qu'on part là, la fille meurt parce que Jason l'attaque pour quelconque raison, puis après ça il s'en va à l'autre camp. Fait que là t'as cette nouvelle batch d'animateurs qui s'en viennent, puis c'est la même chose essentiellement.
[01:19:19] Speaker B: C'est ça. C'est un peu plus créatif dans les morts. Mais tu sais, c'est ça, c'est... Il y a de quoi d'un peu bizarre de nous présenter plein de personnages qu'on sait qui vont mourir anyway, fait qu'on peut pas tant s'y attacher. Bon, ils meurent jamais vraiment tous.
[01:19:33] Speaker A: Bien, créatif, je sais pas, pour vrai. Parce que dans le premier, on avait quand même, tu sais, la cible avec les flèches. On avait plein de choses.
[01:19:40] Speaker B: Ben, tu sais, mettons, il y a quelques scènes ridicules, mais un peu plus créatives. Tu sais, le gars qui est à l'envers et qui se fait couper la tête. Ben, la gorge. C'est quoi donc? Ben t'as les scènes là, y'a comme un couple qui est en haut, dans le chalet pis... J'sais pas trop, Jason il se couche dans le lit pis là il sort du lit plein de sang pis il attaque l'autre. Pendant que l'autre il est comme pendu en arrière, en arrière de la porte, j'sais pas trop. C'est créatif, ridicule, on s'entend.
[01:20:16] Speaker A: Le groupe va comme se séparer, y'en a qui vont profiter de leur dernière soirée dans le bar de la ville pis les autres qui restent au chalet pour essentiellement fumer pis faire l'amour. Fait que Jason les tue tous, y'en a pas un qui s'en sort. C'était un peu ambigu pour les deux derniers.
[01:20:30] Speaker B: Fait que t'sais, Mais c'est ça, c'est que tous les clichés de l'horreur sont là, que ce soit tu vois une fenêtre dans un plan, ben tu sais qu'il y a quelqu'un qui va sortir de cette fenêtre-là. Il y a des jumpscares. La première demi-heure, c'est essentiellement des faux jumpscares. Il y a toujours de la musique menaçante, tu tournes les coins, pis là c'est un show ou je sais pas quoi. Du liaisage de même. Pis t'sais, tous les autres clichés aussi de quand on vient de poursuivre dans la forêt pis évidemment la fille à demi-nue qui court à un kilomètre heure pis t'as Jason qui marche en arrière mais qui arrive avant à l'autre classe.
[01:21:06] Speaker A: Je tiens à dire le moment qui nous a vraiment fait rire dans le film, parce que là, c'est beau, on rit, mais moi je suis un excellent public, vous le savez, j'ai quand même eu peur, j'ai quand même pas regardé ce qui se passait. En rétrospective, ça va, mais vers la fin, confrontation entre les deux derniers vivants puis Jason, il fait super clair dans le chalet, tu sais, pis que la fille arrête pas de juste répéter « Paul? Paul? » « T'es où? Qu'est-ce qui se passe? » Pis qu'elle voit rien, pis qu'on est comme « Mais voyons, comment ça tu vois? » Comme, tu sais, tu peux pas me faire croire que c'est à ce point invisible, tu sais, je sais pas, il y avait...
[01:21:39] Speaker B: On voit bien, pis tu sais, souvent, ça aussi c'est une affaire jaillie, tu sais, c'est comme... Pour les acteurs, pour les personnages, on dirait que tout ce qui existe c'est dans le frame. C'est comme tu vois Jason qui se lève, il est éclatement à terre et il fait juste se lever dans le frame. Il était à terre penché en avant de toi.
[01:21:59] Speaker A: C'était en tant que telle, tant mieux.
[01:22:03] Speaker B: Si ça te donnait envie de regarder les gens. Un peu comme les Terrifier, c'est pas des bons films, mais c'est tellement con que ça en est divertissant, puis j'ai le goût de voir... Quelle autre affaire stupide on va me proposer? Je sais qu'il s'en va dans l'espace dans le 10, je le sais. Mais comment est-ce qu'on passe justement de cette petite ville du New Jersey jusqu'à l'espace? Pis t'sais, j'espère que les 8 premiers c'est pas juste toujours la même affaire. J'espère que demain on change un petit peu de settings pis tout ça. Mais c'est ça, c'est des films courts, 85 minutes. C'est jamais bien, bien long. Pis là tu y as 10 minutes de flashback.
[01:22:39] Speaker A: Je voyais en trivia certaines versions 18 minutes. Je pense pas qu'on a une version à 18, mais autour de 12.
[01:22:46] Speaker B: J'y ai à peine sorti un an après l'autre.
[01:22:48] Speaker A: Pis nous on l'a regardé une semaine avant.
[01:22:49] Speaker B: C'est pas comme 15 ans après. Ah non, c'est ça. Mais ça me fait rire. J'ai juste pensé, ben oui, si je le regarde en tant que comédie, j'y trouve un bon passe-temps. Puis tu sais, je pense qu'il y a quand même beaucoup de gens qui regardent ça en tant que comédie. Je pense qu'il y a personne qui prend ça au sérieux. Fait que oui, ça là, c'est du grand cinéma.
[01:23:08] Speaker A: C'est sûr que le Shrine de sa mère, ça l'aide pas non plus.
[01:23:11] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais c'est ça, j'ai le goût de regarder les autres parce qu'ils ont tous des pires scores que les deux qu'on a vus. Puis c'est ça, j'ai hâte de voir à quel point on peut rivaliser avec la stupidité de film en film. Fait que voilà. Puis là, j'insulte pas ceux qui aiment ça, honnêtement.
Moi je suis déjà pas un fan des films d'horreur, ça fait que c'est sûr que ça m'emprunte pas beaucoup pour les critiquer. Mais ça reste très divertissant. Peut-être faire une petite parenthèse sur Weapons, que j'ai eu le temps de regarder cette semaine. Le film peut-être d'horreur de l'année là, dépendamment avec Sinners là, je sais pas si Sinners c'est de l'horreur, ça dépend. Mais, donc, Weapons, que j'ai trouvé, ben, je suis un peu moins enthousiaste que beaucoup de gens, là, je crois. C'est un très bon film. On disait, là, je me souviens plus du comparable, mais je me souviens qu'on parlait de Magnolia. Bon, ça, je suis pas d'accord, là. C'est pas...
[01:24:03] Speaker A: Tu peux pas t'attaquer à Magnolia, puis...
[01:24:05] Speaker B: Non, ben, c'est parce que, tu sais, je comprends, là, c'est comme un film un peu plus choral avec des personnages. Tu revis les mêmes scènes, mais pas du même point de vue. Bon, OK, ça va. Mais, c'est ça, là, c'est pas... Bon, Mangelia ne l'a même pas inventé, là. Ça c'est pas pour qu'on le compare à ça. Mais bon, c'est l'histoire en fait de... Là je me souviens plus, je pense que c'est 17 étudiants élèves dans une classe de 18, de genre 3e, 4e année primaire. Puis les 17 sur 18 se sont tous levés à 2h17 un matin, puis ont couru vers le vide et sont disparus. Et ben là, on essaie de trouver qui... ben de retrouver les enfants, mais d'essayer de comprendre qu'est-ce qui s'est passé parce que là, c'est ça, tout le monde en même temps pis qui court d'une façon un peu weird vers un endroit qu'on ne sait pas c'est quoi. Dans une petite ville aussi là, fait que ça paraît, 17 enfants de moins. Ça impacte beaucoup de familles. Fait qu'on suit plusieurs points de vue, que ce soit le point de vue de la professeure qui est jouée par Julie... pas Julie Greer, voyons... Gardner, Julie Gardner. C'est ça son nom?
[01:25:10] Speaker A: La blonde? La petite, jeune?
[01:25:13] Speaker B: J'imagine.
[01:25:14] Speaker A: Jennifer Garner est vieille.
[01:25:15] Speaker B: Non, pas Jennifer Garner. Julia Garner. Julia Garner, qui est le professeur de cette classe-là et qui évidemment, qu'on vise parce que c'est les seuls enfants qui sont disparus.
Les enfants qui sont disparus étaient tous dans sa classe et il n'y en a pas d'autres qui sont disparus. On suit ensuite Josh Brolin qui est un des parents d'un des enfants qui est disparu. On suit Alden Ehrenreich, je ne sais pas si je le prononce bien à chaque fois.
Il joue un policier, donc un policier qui est chargé de l'enquête, mais qui on comprend aussi qu'il a déjà eu une relation avec la professeure. Puis, on suit également Bénédicte Wong qui joue le...
le... voyons... le directeur d'école, le terme était loin là, le directeur d'école, puis c'est ça qui éventuellement va être aussi une victime de ce qui se passe d'étrange là-bas. Vous avez peut-être vu les memes aussi sur la fameuse Gladys, donc ce personnage-là qui pop à un certain moment du film. Et donc, ben c'est ça, j'ai eu le même feeling en regardant Weapons qu'en regardant Hereditary, c'est-à-dire...
Les gens ont salué ces films-là, mais selon moi, les reveals... En tout cas, c'est des films qui sont divertissants, mais qui ne... ajoutent pas d'eau au moulin, nécessairement. T'sais, j'ai rien vu de nouveau dans Weapons, comme j'ai rien vu de nouveau dans Hereditary. Ça se finit un peu tout avec des affaires un peu, t'sais, de culte ou des trucs comme ça.
Les performances sont bonnes, t'sais, c'est ça, au niveau technique c'est vraiment sympathique là, le réalisateur c'est lui qui avait fait également Barbarians, qui avait été quand même bien apprécié du public, mais c'est ça, t'sais, on dirait que c'est pas une histoire qui m'a tant surpris, oui tu veux aller au bout du mystère, c'est comme pourquoi est-ce que tout le monde partirait en même temps à telle heure, c'est quoi l'importance de cette heure-là, peu importe, mais c'est ça, t'sais, C'est très linéaire. Je m'en ai l'air de dire que c'est très linéaire. On revit les mêmes scènes de cinq points de vue différents. Par définition, ce n'est pas vraiment linéaire. Toute l'histoire avance en même temps.
C'est ça, on voit rapidement vers où ça culmine, puis la deuxième heure est pas mal juste de... eux qui nous expliquent un peu pourquoi c'est arrivé, puis cette affaire-là. En tout cas, c'est ça, t'sais, j'ai aimé le visuel, mais t'sais, il y avait beaucoup trop de lieux communs pour... que je fasse, ah oui, c'est un film révolutionnaire ou c'est un excellent film. Je suis pas encore à ce niveau-là, mais c'était divertissant, c'était bien filmé, c'était bien exécuté. C'est juste assez catchy pour qu'on ait le goût de le voir, mais... qu'est-ce que j'en retiens? Je sais pas, honnêtement.
C'est dommage parce que, c'est ça, la presse était quand même assez bonne, les critiques étaient bonnes envers ce film-là, je pense qu'il a bien plu à des gens, mais c'est souvent mon cas maintenant, je le remarque, quand il y a un hype sur quelque chose, ben j'embarque. J'ai aimé ça, honnêtement. J'ai aimé ça. Je pense que j'y mettrais un espèce de 7 sur 10. C'est bien correct. Mais c'est ça, c'est pas révolutionnaire non plus comme ton Silence of the Lambs l'a été ou bref, d'autres films. C'est ça, comme ça. Donc voilà, Weapons, c'est arrivé sur Crave. Fait que si vous la possédez, si vous êtes abonné à cette plateforme-là, allez regarder. C'est quand même un bon petit moment que vous pouvez passer. C'est le 31 octobre, c'est l'Halloween, donc gâtez-vous. On s'en va au post-publicitaire, puis au retour, c'est déjà l'heure de clore cette belle émission. On va vous parler de ce qui nous attend, parce que la semaine prochaine, on a un programme spécial à vous... Ben, je sais pas à quel point il va être spécial, mais en tout cas, il sonnera pas pareil, parce qu'on sera pas dans notre studio habituel. On vous en parle dans quelques instants.
[01:29:24] Speaker A: Un jour, je vais faire un film Je ferai la prise de son La.
[01:29:31] Speaker B: Réalisation Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et puis maintenant, c'est l'heure de fermer le show.
[01:29:44] Speaker A: Bye!
[01:29:44] Speaker B: Non, c'est ça, la semaine prochaine, en fait, c'est la semaine de la radio ici à SÉFAC. Et puis, on va participer au Radiothon, donc 24 heures de radio. L'an dernier, ce qu'on avait fait, c'est une espèce de quiz bizarre avec un jeu de cinéma.
[01:29:59] Speaker A: On avait joué à notre jeu Blockbuster dans le Non, film.
[01:30:03] Speaker B: On avait joué avec des cartes, puis des acteurs, puis des affaires de même.
[01:30:06] Speaker A: On n'avait pas joué à Blockbuster.
[01:30:07] Speaker B: Non, parce que ça ne se prête pas vraiment. Non, c'est moi qui l'avais acheté. Mais bref, en tout cas, allez réécouter, il est en ligne. Mais c'est ça, donc je ne sais pas si on va faire une émission régulière. On a la même plage horaire, en fait, donc vendredi prochain, midi à 13h cette fois, ce sera seulement une heure.
C'est ça. Soit ce sera une émission normale, mais en même temps on n'aura probablement pas vu les films qui vont prendre l'affiche parce que la semaine prochaine, c'est dommage, on manque un peu l'avant-première du film On sera heureux de Léa Poole, l'équipe est de passage le jeudi. Mais c'est ça, je suis assez occupé, j'ai pas le temps. Il y avait le visionnement de presse un peu plus tôt la semaine prochaine. Ça aussi, je pourrais pas y aller malheureusement, mais en tout cas, si jamais on réussit à le voir, on pourra vous en parler. Mais sinon, il y a Predator Badlands qui sort. C'est le deuxième film Predator à sortir cette année. Mais le premier était sorti seulement sur Disney+, mais c'est le même réalisateur. Il est fait de Prey, Predators, l'autre sorti plus tôt cette année. Le nom m'échappe, mais bref. Et c'est lui-là, Badlands.
C'est comme des prequels à ceux de Arnold Schwarzenegger. Donc, celui-là prend l'affiche officiellement. Il y a un Nuremberg également. Nuremberg. Donc, qui est... Avec... Ah, je me souviens plus c'est qui le réalisateur, là, mais c'est avec Russell Crowe et... Rami Malek, il me semble, là. Bon. Avec un nom de même, on sait que ça va sûrement parler du jugement de Nuremberg. Mais c'est le nouveau film de... Je suis en train de l'ouvrir tranquillement.
Ah bon, c'était pas quelqu'un que tu as connu, dommage. Je sais pas avec qui je me mélangeais. Mais bon, c'est James Vanderbilt, qui est quand même... C'est un producteur plus qu'un réalisateur. C'est lui qui avait produit Zodiac, notamment, qui avait produit Murder Mystery 2. Mais c'est ça, en tant que réalisateur, c'est son premier long-métrage. Donc voilà. Mais c'est ça, donc Rémi Malek et Russell Crowe. Et sinon, bien, il y avait...
Le film « L'étranger » de François Ozone, basé sur Marcel Camus. Il y a Christy également, j'imagine le biopic, avec Sydney Sweeney qui joue une boxeuse. Vous en avez sûrement entendu parler depuis 3-4 mois. Elle est donc méconnaissable. Oui, c'est ça.
[01:32:22] Speaker A: C'est juste ça qu'on entend, qui est comme lettre dans le film.
[01:32:26] Speaker B: Voilà, c'est les nouveautés qui prennent l'affiche la semaine prochaine.
[01:32:29] Speaker A: Elle va être chaude dans la ferme de ménage, attelez-vous.
[01:32:32] Speaker B: Dans un mois, ouais c'est ça, ça s'en vient là, ben deux mois, 19 décembre. Bref, c'est ça, puis...
On verra ce qu'on a le temps de parler, mais ça risque probablement d'être une émission un peu plus spéciale, donc peut-être un autre quiz, peut-être un autre...
[01:32:45] Speaker A: Je sais pas. Tu me regardes parce que... Ben, tu.
[01:32:47] Speaker B: Participes à cette émission-là, tu vas clairement avoir plus d'heures de sommeil que moi, là, fait que on verra ce que ça va donner. Mais voilà, donc la semaine prochaine, on sera en direct sur YouTube, même également, là, vous pouvez aller sur le site, la chaîne YouTube de CFAQ pour regarder ce vidéo, ce radiothon, là. Et sinon, on sera à notre plage horaire habituelle. Jade, merci beaucoup d'avoir été des nôtres.
[01:33:09] Speaker A: Un grand plaisir.
[01:33:10] Speaker B: On va se trouver une thématique pour le mois de novembre. Essayer de regarder quelques films. Et puis d'ici là, bon cinéma, bonne Halloween. J'espère que les masques vont tenir bon avec tout le vent qu'il y a à l'extérieur. On va se souhaiter pas trop de pluie. Même si on annonce quand même pas mal. Donc voilà. Cette année, on ne la déplace pas l'Halloween. Il n'y a pas assez d'intempéries. Voilà, merci beaucoup. On se retrouve la semaine prochaine. Ciao.
[01:33:33] Speaker A: Bye.