Ciné-histoire - 6 Juin 2025

Episode 153 June 11, 2025 01:40:45
Ciné-histoire - 6 Juin 2025
Ciné-Histoire
Ciné-histoire - 6 Juin 2025

Jun 11 2025 | 01:40:45

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[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. [00:00:03] Speaker B: C'est une exclusivité. [00:00:05] Speaker A: 88.3, c'est fuck. Ça part ici. Un jour, je vais faire un film. Il sera très très bon. [00:00:30] Speaker B: Salut tout le monde! J'essaie de varier mes intros, je sais pas comment varier ça. Mais non, je voulais te prendre par surprise. Vous avez entendu la douce voix de Jade. Comment ça va Jade? [00:00:48] Speaker A: Douce, je ne sais pas. Rigueuse. Ben oui, je suis comme toujours là-dedans. [00:00:54] Speaker B: Arrêt de fumer? [00:00:54] Speaker A: Oui, c'est ça mon gros problème. On le sait. Mais non, ça va. Toi? [00:01:00] Speaker B: Oui, on s'en sort. Une période un peu plus tranquille, même si on avait quand même quelques films à visionner cette semaine. Mais je sens que Il y a moins de nouvelles cinémas, je sens qu'il y a quand même des grosses sorties, mais rien d'essentiel, j'ai l'impression. [00:01:21] Speaker A: L'été commence, les grosses sorties s'en viennent, ça va être le temps des ciné-parcs. Mais des gros blockbusters... [00:01:27] Speaker B: C'est plus en juillet, les gros blockbusters. [00:01:29] Speaker A: Oui, oui, mais ça vient. [00:01:30] Speaker B: Cette semaine, il y avait Ballerina, un spin-off de la série John Wick, qui se passe apparemment en même temps que le troisième film. On est rendu au quatrième. Mais bon, c'est Ana de Armas qui... reprend le flambeau, d'une certaine façon. Je l'ai pas vu, il était disponible dès hier, la maison du cinéma. Mais je sais pas, si jamais j'ai un trou dans l'horaire, puis c'est ça, j'irais peut-être tenter l'expérience. J'ai cru voir que c'est pas un film à la hauteur, évidemment, des quatre John Wick qui sont, ben, je dirais sans faille, oui et non. Peut-être qu'on... Peut-être qu'il ne mérite pas de durer trois heures toute la gang. Mais bon, celui-là dure quand même deux heures. J'ai l'impression que je ne serais pas déçu si l'esprit de la franchise est le même, c'est-à-dire des scènes d'action. à peu près intégrale ou des chorégraphies plutôt que de l'action qui est créée par du montage, là. Fait que... À voir, à voir. [00:02:29] Speaker A: Mais j'imagine que c'est ça qu'ils ont fait parce que sinon ils taggeraient pas. [00:02:32] Speaker B: Ouais, c'est ça. Probablement. [00:02:34] Speaker A: Ça m'étonnerait qu'on sorte complètement, là. [00:02:36] Speaker B: C'est le deuxième spin-off aussi parce qu'il y avait une série... Tu sors Amazon, je sais plus, là. Une série... Comment est-ce qu'elle s'appelait, là? De... Comment est-ce qu'elle s'appelle? L'espèce de... Hub, le QG de tout ça, là. De con... [00:02:50] Speaker A: Le Continental, mais c'est l'hôtel. [00:02:52] Speaker B: Continental, c'est ça. [00:02:53] Speaker A: Mais c'est l'hôtel. [00:02:54] Speaker B: Oui, c'est ça, mais la série s'appelle The Continental. Donc peut-être. C'est ça, mais elle est déjà sortie, ça fait genre deux ans. Mais je ne l'ai pas regardée, ça non plus. [00:03:02] Speaker A: J'imagine que là-dedans, je n'ai absolument aucune référence, je ne sais pas de quoi ça parle, mais ça aurait été cool, j'imagine, qu'ils font l'origine des pièces de monnaie, puis du réseau, puis tout ça, parce que c'est des détails qu'on passe vraiment rapidement, en fait, qu'on pitche dans un univers, dans la série, C'est le fun, mais tout le monde est au courant que ça existe. Je ne suis toujours pas revenue des alertes sur texto et que tout le monde décide de le tuer en même temps. [00:03:28] Speaker B: L'impression que c'est ce genre de concept que si tu essaies d'expliquer, ça ne devient pas intéressant, que tu regardes dans le mystère. [00:03:35] Speaker A: Peut-être. [00:03:36] Speaker B: On l'écoutera. Bref, si je reviens au planning aujourd'hui de l'émission, on va vous parler des nouveautés, l'échalleux. L'échalleux, c'est un peu particulier parce que le film va seulement prendre l'affiche le 12 juin prochain, donc jeudi prochain. un documentaire sur les parties de l'opposition à l'Assemblée nationale, donc la pertinence ou peut-être le tag que les parties d'opposition ont d'être des chialeux. Fait qu'on va en parler un peu plus tard à l'émission. On va d'ailleurs avoir une entrevue avec le réalisateur Tom Chicoine, mais ce sera pas à Ciné-Histoire malheureusement, peut-être que je la ferai jouer la semaine prochaine, je sais pas, mais ce sera assez factuel notre émission de couverture généraliste, on va dire ça comme ça. Jeudi prochain, donc la journée de la projection à la Maison du cinéma. On va vous parler également du film « La pivoleuse » de Robert Guédiguian, son nouveau long métrage où il retourne filmer Marseille. Et c'est ça, je vous en parle un peu plus tard. On va également... En tout cas, je vais parler brièvement, c'est plus un filler, on s'entend, de la série de « Last of Us ». J'aurais dû en parler la semaine dernière, j'ai complètement oublié, mais qui s'est terminée... [00:04:45] Speaker A: Est-ce que tu vas chialer? [00:04:46] Speaker B: Non, moins que... Je vais chialer sur certains aspects, mais pas ceux qu'on voit en ligne. Donc c'est ça, la saison 2 qui s'est terminée. Cet épisode, quand même, je le dis un peu à la baisse. Je trouve que c'est pas beaucoup d'épisodes pour ce qui est en couvert. J'expliquerai un peu le choix. [00:05:03] Speaker A: Je vais avoir plein de questions, mais je les poserai comme toutes là, mais je vais attendre tantôt. [00:05:07] Speaker B: Oui, on va attendre tantôt parce que j'ai quelques autres petits trucs. J'ai également préparé un topo sur le numéro 818 des cahiers du cinéma. Je reviens avec ma chronique. Je ne l'avais pas mentionné la semaine dernière en introduction de mon émission, mais ça avait joué quand même. Dans le fond, j'ai parti deux nouvelles chroniques dans ma watchlist et sur les tablettes. Donc dans ma watchlist qui est essentiellement des films qui se trouvent dans ma watchlist que je remets toujours à plus tard et puis quand j'en visionne un, Là c'est ça, c'est l'été, ça fait que c'est un peu plus calme. [00:05:36] Speaker A: Y'a-tu de mes films là-dedans? Probablement pas. [00:05:37] Speaker B: Non, pas vraiment, non. C'est des watchlists que j'ai construites avec soit le top 250 YMDB, en tout cas y'a eu plein de sous-listes ici et là, pis je les ai tous rajoutés dans ma watchlist, donc ça m'a fait à peu près 5-6 000 titres. Fait qu'on va y aller un à la fois, c'est ça. [00:05:54] Speaker A: Est-ce que tu sais que tu vas starter un autre projet entre temps? [00:05:57] Speaker B: Bien, c'est sûr que je vais finir par en rajouter d'autres aussi dans cette Oasis-là. Mais bref, aujourd'hui, c'est le film Miami Blues de George Armitage, 1990. Un film complètement oublié avec Alec Baldwin et Jennifer Jason Leigh. Donc, je vous en parle un peu plus tard à l'émission également. Notre fameux dossier sur le Karate Kid va avoir lieu en deuxième heure. Donc, on a visionné le nouveau Karate Kid Legends qui est sorti la semaine dernière. On a visionné aussi les quatre Cinq? [00:06:24] Speaker A: Cinq, ouais. [00:06:25] Speaker B: Cinq autres films de la franchise. Bon, on n'est pas allé jusqu'à Cobra Kai, malheureusement, mais je ne sais pas si ça aurait changé notre vision de la franchise, mais bon. Donc, on vous prépare ça, un gros topo spécial en deuxième heure. Et puis voilà, je vais commencer avec des petites nouvelles brèves. Je vais sortir mon post-it. Il n'y a pas une tonne d'affaires, mais une restauration du film Dog 2 de Yorgos Lanthimos, film de 2009, je crois, qui va prendre l'affiche. Je ne sais pas si ça va prendre l'affiche ici. D'habitude, ce genre d'affaires, ça sort plus à Montréal, mais le 4 juillet, donc une restauration en 4K, puis une sortie physique, je pense. Je ne me souviens plus quel label va le sortir, mais un des Yorgos Lanthimos, je crois que c'est peut-être son dernier en Grèce avant qu'ils fassent la transition jusqu'aux États-Unis. Du côté anglophone. Donc, c'est ça, le 4 juillet, cette restauration-là va prendre l'affiche en salle. Il y a le Festival de Fantasia également qui a annoncé deux films qui allaient être de sa programmation, notamment le film d'ouverture qui sera Eddington, donc le nouveau film d'Harry Astor. Puis, il y a également le film... Je ne l'ai pas sous la main, mais le film québécois qui est allé à la quinzaine des réalisateurs, des cinéastes maintenant, on ne dit plus réalisateurs. Attends un petit peu, attends un petit peu. Bon, je ne le trouve plus. On le salue. Je sais pas pourquoi, tantôt j'avais l'article pis ah ok, ok, je l'ai trouvé. Donc, La mort n'existe pas, voilà, de Félix Dufour, la perrière, donc voilà. Pis y'a aussi Georges Mialka qui va recevoir un prix hommage qu'on connait pour My Bloody Valentine et au Québec pour la Florida, pour les Boy Scouts, pour ben d'autres affaires, fait que voilà. Il y a un article intéressant aussi qui présente quelques chiffres parce que l'étude n'est pas publiée encore, mais elle a été présentée dans un panel. Qui va au cinéma? Donc c'est vraiment une recension de quel tranche d'âge va au cinéma? C'est qui le public qui va dans les salles? Et étonnamment, la conclusion qu'ils ont, c'est majoritairement les jeunes. Plus tu avances dans l'âge, moins tu es propice à aller au cinéma. Donc il y a ça, il y a également... une constatation qui ont remarqué que c'est pas seulement souvent on dit que le cinéma québécois c'est plus pour public d'auteurs ou en tout cas des gens plus riches ou des trucs comme ça qui veulent regarder le cinéma québécois puis ça démontre que c'est pas le cas donc voilà plein de conclusions mais on les a pas toutes encore parce que ça sera publié seulement à l'automne mais c'est intéressant Puis Clint Eastwood aussi, il y a eu toute une controverse cette semaine alors qu'il aurait affirmé qu'il faut arrêter de faire des franchises, il faut arrêter de faire des remakes, tout ça. Puis finalement, c'est pas une vraie entrevue qu'il a donnée, c'est un quotidien. Autrichien qui a... C'est des vraies citations qui sont utilisées, mais c'est basé sur 18 entrevues qu'il a données ici et là. Mais de la façon dont l'article est rédigé, ça avait l'air d'être une seule et même entrevue. Puis il n'a jamais donné d'entrevue à ce média-là. Donc Clint Eastwood, qui vient de célébrer ses 95 ans, c'est ça, il est sorti. Il a fallu qu'il se fâche. Faites attention, il est armé. [00:09:49] Speaker A: Je t'en rajouterai une nouvelle moi, je sais pas si tu avais fini ton tour, je t'avais envoyé hier soir, tu m'as dit bon... Il y aurait un nouveau biopic en préparation éventuellement, j'imagine. Ils ont annoncé que Nick Jonas des Jonas Brothers allait jouer, là je sais pas son nom, mais un des fondateurs de Kiss. Donc petit biopic à prévoir, soit sur lui ou le groupe ou un petit peu de tout ça. Des biopics musicaux je pense que c'est... [00:10:15] Speaker B: En a-t-on vraiment besoin? [00:10:16] Speaker A: Ça pleut là, mais bon. Puis à chaque fois, je trouvais ça drôle parce que dans l'article, un très court article qui disait, bon il va le jouer, mais il va faire ses propres vocals. Oui, mais c'est un chanteur dans la vie. Puis là, il y avait des gens fâchés parce que... Est-ce qu'on voulait niquer? Mais bon, il y a même quelqu'un qui a osé dire que Justin Baldoni serait mieux physiquement pour jouer le gars de Kiss, mais là, Justin, Justin, t'as pas boy. [00:10:43] Speaker B: C'est qui lui? [00:10:44] Speaker A: C'est le gars en litige avec Blake Lively. [00:10:47] Speaker B: Je sais même pas c'était qui avant, puis je sais même pas c'est qui aujourd'hui. [00:10:49] Speaker A: C'est un réalisateur, c'est lui qui a fait le film dans lequel il joue avec elle, mais... [00:10:53] Speaker B: J'ai aucune face à mettre sur son nom. [00:10:55] Speaker A: Moi je vois que ça sur mes réseaux sociaux. [00:10:57] Speaker B: Arrête de cliquer sur l'article, c'est ça. Voilà, sinon rapidement pour les nouveautés qui prennent l'affiche aujourd'hui, j'ai mentionné Ballerina. Il y a Chienne de faïence, un film sherbrookois de Marie-Hélène Panissé qui a gagné le prix du public au Festival de cinéma du monde de Sherbrooke. Je l'ai vu, mais je ne veux pas trop en parler. J'ai pas aimé ça, mais ultimement c'est parce que je ne suis pas le public cible non plus. Mon but est pas nécessairement de faire mauvaise presse sur le film. Je pense que, mettons, si vous êtes un grand consommateur de cinéma, je pense que vous allez remarquer beaucoup ses défauts. Mais ultimement, si vous aimez juste les histoires, essentiellement c'est deux femmes, une voilée et l'autre non, qui restent prises dans un ascenseur et puis qui... apprennent à dialoguer et se comprendre mutuellement. Bon, si vous aimez plus, t'sais... À la limite, ça aurait donné un meilleur, peut-être, essai ou roman. Je crois que film, parce que je trouve qu'il y a beaucoup de maladresse, mettons. Mais c'est ça, si vous êtes pas du genre à remarquer ce genre de détails-là, ben je pense que le film peut vous plaire. C'est probablement pour ça qu'il a remporté. le prix du public, mais c'est ce genre. Je n'en parlerai pas plus que ça à l'émission, mais ça prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. Tout comme le film de Wes Anderson, The Finishing Scheme, qu'on n'a pas vu encore. S'il était sorti hier, peut-être que j'aurais fait l'effort, mais il sort seulement aujourd'hui. Le nouveau film avec 48 000 acteurs et puis le même concept que tout le temps. [00:12:28] Speaker A: Mais les mêmes aussi. [00:12:29] Speaker B: Il y a deux nouveaux, Michael Cera et la fille de Kate Winslet. Un nom que je me souviens. Je ne sais pas si je voyais. [00:12:38] Speaker A: Scarlett Johansson qui revenait, Tom Hanks qui était dans le dernier. Le reste je ne me rappelle plus mais il y a Elisabeth qui va être dedans aussi. [00:12:48] Speaker B: Puis c'est ça, il y a aussi Dangerous Animals ou Prédateurs en eau trouble, donc un film de requins. [00:12:53] Speaker A: J'ai le goût de le voir, ça. [00:12:54] Speaker B: Tire à le voir, puis tu nous en parleras la semaine prochaine. [00:12:56] Speaker A: C'est vraiment mon genre de film, mais je voyais, la pochette, vous l'avez peut-être vu passer, c'est un bateau qui est dans l'eau, en fait, puis il y a une grosse traînée de sang en arrière, puis ça a l'air d'être une dente de requin, et on comprend, mais je pense que le tagline sous-entend un peu que les vrais monstres, c'est ceux dans le bateau, Ça amène une twist intéressante. C'est un tueur qui est pitch dans l'eau essentiellement pour qu'il se fasse bouffer. [00:13:23] Speaker B: C'est un éleveur, je pense, de requins. Il pogne deux surfers, il les kidnappe. [00:13:28] Speaker A: J'ai l'impression qu'on reste pas dans le film de requins de base. Je pense qu'on est ailleurs que The Meg, mettons, puis assurément ailleurs que Sharknado. Je vais essayer de voir ça, parce. [00:13:39] Speaker B: Que c'est vraiment mon genre. Ça se veut un peu plus sérieux, un peu moins comique. [00:13:42] Speaker A: Oui, c'est ça, un peu moins une comédie d'horreur. [00:13:45] Speaker B: Mais elle joue ce soir à 21h50. [00:13:46] Speaker A: Je vais dormir à cette heure-là. Mais si je peux, je vais vraiment essayer d'aller le voir parce que ça me parle. [00:13:53] Speaker B: On te préparera un topo là-dessus. On s'en va pour pause publicitaire, et au retour, on parle du documentaire « L'échialeux » de Tom Chicoine. Tom Rodrigue, pardon. Je sais pas pourquoi j'appelle autant Tom Chicoine. [00:14:04] Speaker A: Tu l'as fait deux fois. [00:14:05] Speaker B: Ouais, c'est ça, Tom Rodrigue. On s'en va en pause, on revient. [00:14:24] Speaker A: C'est vrai que c'est pas drôle d'être obligé à chaque jour de trouver un. [00:14:28] Speaker B: Sujet sur lequel il faut chialer. [00:14:31] Speaker A: Un chef d'opposition qui chiale à 100% est un très mauvais chef d'opposition. [00:14:39] Speaker B: C'est normal que des individus pensent pas tout le temps pareil sur tout. [00:14:42] Speaker A: Chaque fois que j'ai entendu le premier ministre me parler de la majorité des Québécois, j'aimerais lui rappeler que la majorité des Québécois n'a pas voté pour lui. S'il n'y avait pas de parti d'opposition, ça s'appellerait la dictature. Oui, le pouvoir est nécessaire, le pouvoir. [00:14:58] Speaker B: Doit être exercé, mais il faut qu'il. [00:15:00] Speaker A: Y ait un contrepoids. Le Parlement, ce n'est pas le jouet du gouvernement. [00:15:08] Speaker B: Il faut remonter à 1985 pour qu'un gouvernement ait reçu l'appui de 50% de la population. [00:15:16] Speaker A: Ça va changer où le monarque élu va accepter d'aller jusqu'au bout du changement. Il n'y a pas grand-chose qu'on peut faire comme partie de l'opposition s'il n'y a pas, par exemple, un mouvement citoyen. [00:15:31] Speaker B: Derrière la proposition qu'on fait. [00:15:34] Speaker A: On a un rôle à jouer pour. [00:15:35] Speaker B: La transformation sociale, mais chacun a un rôle à jouer. Le documentaire Les Chialeux s'intéresse, comme vous l'avez sûrement entendu et deviné, avec l'abandonnance. Comme je l'ai dit, mais on sait jamais. C'est des gens qui viennent de se joindre à nous, Jade. Un documentaire qui s'intéresse aux partis de l'opposition, leur pertinence, peut-être leur, je sais pas, représentation dans la sphère publique. Puis c'est certain que même si j'ai des études en histoire, même en politique, ça date du cégep, mais je me suis toujours quand même intéressé à l'actualité, donc je connaissais évidemment le rôle d'un parti d'opposition. J'ai même fait des simulations parlementaires dans le temps du cégep qui... J'étais-tu au pouvoir ou j'étais dans l'opposition? Je me souviens même plus. Non, c'est ça, je pense que j'étais au pouvoir parce que c'est ça. Fait que j'ai pas chialé, on se faisait chialer après. Mais bref, c'est ça, t'sais, l'opposition a un rôle à jouer à l'Assemblée nationale. Pis bon, les extraits qu'on voit, je sais pas moi, à Infoman ou au bulletin de nouvelles et tout, sont souvent des condensés, peut-être des fois un peu ben pas élogieux de la période de questions, des débats et tout, on entend souvent juste des mots du niaisage, du tatawinage, des affaires de même pis que le président est comme là, vous pouvez pas dire ça, c'est un mot à l'index pis là, tu sais, en tout cas, bref. C'est ça. Je constate, du moins, depuis quelques années, on dirait que les seuls clips que je vois de ça, c'est de l'Assemblée nationale ou même de la Chambre des communes. C'est les bouts stupides et drôles, humoristiques. Ça fait que ce documentaire-là veut donc un peu réhabiliter le rôle des partis de l'opposition. La grande force du documentaire, je pense, c'est d'être allé chercher les bons intervenants. Tu sais, il y a beaucoup de gens, là, vous aviez pas l'image à vos yeux, voyons, parce qu'on mentionnait, c'est ça, qui étaient ces voix que vous avez entendues, mais il y a Jean-François Lisée, il y a Mario Dumont, il y a Christine Labrie, il y a Françoise de… – Dominique Anglade, qui est. [00:17:51] Speaker A: Présente dans le documentaire. [00:17:53] Speaker B: – Qui est moins présente à l'Assemblée nationale maintenant. Mais à l'époque où le documentaire a été filmé, je pense qu'il était le chef de l'opposition officielle. [00:18:00] Speaker A: Finalement, il n'y a pas François Legault dans les... Un petit peu, juste sur le début. Mais c'est un extrait, il n'est pas interviewé. [00:18:08] Speaker B: Non, non, non, c'est ça. Mais c'est ça, parce qu'il n'est pas à l'opposition, quoiqu'il a déjà été à l'opposition, la première ou deux premières élections de la CAQ, je ne sais plus trop. En tout cas, il est au PQ, c'est sûr. Il y a Éric Duhaime aussi. Éric Duhaime. Beaucoup de gens qui ont agi soit comme chef de l'opposition ou comme député de l'opposition. Et donc, en parallèle, on se permet aussi de montrer ce contrepoids-là. François-David, évidemment, qui dit très fort « s'il n'y a pas d'opposition, c'est de la dictature ». Ça va de l'évidence, en tout cas pour moi, peut-être pas pour quelqu'un qui ne connaît pas grand chose à la politique. C'est quasiment un film jumeau, on va dire ça comme ça, avec « Les perdants » de Jenny Cartwright qui est sorti récemment, qui est disponible gratuitement en fait sur la plateforme de l'ONF, mais qui était sorti en salle au début de l'année. C'est ça. Là, ça fait deux documentaires assez rapprochés sur à peu près la même thématique. C'est certain que pour nous, il y avait un peu de redites. Pour moi aussi, qui a eu quelques études là-dedans, je n'ai pas appris une tonne d'affaires. Par contre, au niveau artistique, premier point fort, des intervenants vraiment pertinents. Là où les perdants s'intéressait à des partis qui n'ont aucune chance de gagner. Là, c'était des élus, puis des noms qu'on connaît, des faces qu'on reconnaît et tout, qui ont joué un rôle dans la politique active, on va dire ça comme ça. Premier point, les intervenants de qualité. Deuxième point, l'espèce, vous l'avez peut-être reconnue à l'habillage sonore, mais le parallèle... [00:19:44] Speaker A: C'est la forme du documentaire. [00:19:45] Speaker B: Oui, c'est ça. Très jeu vidéo, 8 bits, NES, ou peut-être plus jeux d'arcade, où on voit... Est-ce que ça ajoute grand-chose au propos? Non. Par contre, c'est une approche assez intéressante parce que là, on... Je ne sais pas si ça serait pixelisé, on 8-bitise les députés et on les fait se battre entre eux. comme un jeu vidéo de Mortal Kombat ou n'importe quoi. [00:20:10] Speaker A: Mais ça amène du dynamisme au sujet là aussi parce qu'on s'entend que c'est pas un documentaire. Sans ça, ça aurait pas été très dynamique justement comme façon d'être présenté pis tout. Je trouve que ça amène de quoi, de le fun qu'on suit. On sélectionne vraiment avec quel intervenant on va parler. C'est un joueur, c'est un personnage dans le jeu. [00:20:31] Speaker B: Il y a comme cinq rondes je pense. [00:20:32] Speaker A: C'est ça les sujets abordés. C'est intéressant pour ça, pour quelqu'un comme moi qui n'est pas full intéressé par ça en général. Oui, mais effectivement, on venait de regarder les perdants et il y avait quand même beaucoup de choses qui revenaient d'un ou l'autre. Par contre, comme tu l'as dit au début, Le choix des intervenants dans celui-ci était vraiment, à mon avis, plus le fun que la première fois, où dans le premier, il y avait Catherine Dorion qui était plus présente, qui est celle qu'on connaît le plus, qui avait été interviewée dans le premier. Puis c'était les bouts qui étaient le plus le fun, parce qu'elle rentrait dans les coulisses de quelque chose qu'on soupçonne, mais qu'on ne sait pas, puis c'était super cool pour ça. Dans celui-ci, justement, c'était du monde qui vive ça au quotidien, puis qui présente un peu. On voit Dominique Anglade dans son bureau avec son... c'est ces gens de com, pis ouais mais là faudrait que ton intonation aille comme ça, faut pas trop que tu montes, tu vas dire tu trois fois, tu vas dire vous, pis c'est ça, pis c'est le fun de voir le rehearse de tout ça, pis après ça le résultat aussi, parce que là on entend avec ces images-là le vrai discours, qu'est-ce qui est arrivé, pis tout, pis le résultat de ces répétitions-là, ce qui est quand même un accès qu'on n'a pas normalement. Mais ce n'est pas un sujet qui m'intéresse d'emblée. C'est peut-être un défaut chez moi de ne pas m'intéresser du tout à la politique. Désolée. Je ne l'aurais pas regardé par moi-même, mais ça faisait en sorte que c'était plus le fun à suivre justement à cause de cet aspect jeu vidéo qui lui vient me chercher un petit peu plus. puis réussis à m'y intéresser le temps du documentaire. Mais j'ai-tu retenu des choses de ça? Non, mais ça c'est de ma faute, dans le sens que c'est pas mon sujet d'envie. [00:22:21] Speaker B: Ces deux documentaires-là n'ont pas, encore une fois, la même approche, même s'ils finissent par parler un peu d'une des facettes de notre mode de scrutin, c'est-à-dire le mode uninominal à un tour. En tout cas, ça fait pas mal de 1. Mais c'est ça, la distorsion électorale et tout ça qui cause des décalages entre, mettons, le nombre de votes et le nombre de députés à l'Assemblée nationale. On l'aborde dans les deux côtés, mais c'est ça. L'approche 8 bits dans le documentaire des perdants est substituée par, on va dire, le portrait de trois candidats qui se présentent. Ici, on est vraiment soit... [00:23:02] Speaker A: C'est l'inverse, t'as du perdant, mais... Non. [00:23:04] Speaker B: Non, c'est voulu et substitué. Essentiellement, il y a moins ce côté-là, on va dire, c'est très didactique comme documentaire. On veut nous informer de choses, on n'entre pas, sauf avec Dominique Anglade, on n'entre pas tant que ça dans le quotidien ou comment ces gens-là vivent. C'est plus exposer une réalité puis tout ça. [00:23:27] Speaker A: Tu vois, j'aurais aimé plus ça. [00:23:30] Speaker B: L'aspect humain est moins présent. mais l'aspect information est plus présent, ça fait que c'est avoir, si vous voulez plus, c'est ça, avoir accès à des tranches de vie où vraiment essayer de démystifier différentes facettes de l'opposition, notamment la période de question, c'est une des thématiques centrales du documentaire, donc à quoi ça sert la période de question, puis comment est-ce que la note se différencie de d'autres périodes de question dans d'autres Régime parlementaire, bref, c'est ça. Donc, je crois que ce qui peut être intéressant aussi, c'est la projection à la Maison du cinéma le 12 avril, 12 juin, pardon, juste parce que Christine Labrie se représente avec les gens de l'équipe du film, Tom Rodrigue, le co-scénariste, son nom m'échappe, mais il échappe beaucoup. Parce que je pense que c'est un documentaire qui peut être intéressant de discuter. C'est le fun de discuter des enjeux qui sont présentés. Puis là, vous aurez une des protagonistes, une des fighters, un rond de quatre, il me semble, Christine Labrie. Puis c'est ça, t'sais, d'avoir un accès un peu plus direct justement à l'aspect humain de la chose ou en tout cas approfondir d'autres thématiques. Fait que je vous invite, c'est ça cette projection-là de jeudi prochain, le 12 juin. Sinon, j'imagine que c'est un documentaire qui va être disponible sur les plateformes, ben sur les plateformes, genre sur Tout.tv ou je sais pas trop quoi, là. Assez... Je pense pas qu'il est fait par l'ONF, là, fait qu'il sera peut-être pas sur cette plateforme-là. Mais en tout cas, il devrait être rendu disponible, ou en tout cas, j'ai l'impression qu'il va jouer à la télévision dans la prochaine année aussi. Fait que, gardez ça sur votre radar, les chialeux de Tom Rodrigue. Ça prend l'affiche jeudi, en fait. C'est déjà à l'affiche. En fait, il prend l'affiche aujourd'hui à Montréal et à Québec, je crois. Mais c'est ça de nous, ce sera en projection spéciale. Donc voilà. On va aller... J'aurais dû l'ouvrir en parlant aussi. On va aller écouter un extrait, encore une fois, de la bande-annonce. Jade, t'aimes donc ça que je mette des bandes-annonces? [00:25:26] Speaker A: Tu disais que tu voulais varier tes retours, là. Mais là, tu pourrais varier ça, là. [00:25:32] Speaker B: En fait, je mets pas les bandes annonces des films en anglais. Je mets juste ceux en français, là, parce que... Fait que c'est ça. On va aller écouter la bande annonce de La Pivoleuse, et puis on en parle dans quelques instants. Une petite publicité, parce que c'est comme ça. On va remplir le temps. Et voilà, on y va. [00:25:53] Speaker A: Votre courrier. Et les bulots, ils sont où ? [00:25:58] Speaker B: Ben, ils sont là. [00:26:00] Speaker A: Vous pourriez me signer des chèques d'avance ? [00:26:02] Speaker B: Je me suis servie du dernier. J'ai fait toutes les courses. [00:26:06] Speaker A: Merci, ma belle. Je mets la monnaie dans le compotier. [00:26:10] Speaker B: Combien reste sur le compte ? Y a plus rien. [00:26:14] Speaker A: T'as recommencé à jouer ? C'est sûr, il va l'avoir, son concours. [00:26:24] Speaker B: Arrête ! [00:26:24] Speaker A: Tous les autres élèves, ils prennent en plus des cours particuliers, alors on ne pourra jamais se payer ça. J'ai appelé son professeur de piano au conservatoire. Il est d'accord pour lui donner des cours particuliers. Mais tu le payes comment ? J'ai pris du travail en plus. Oh tiens. Bonjour papa. Tu veux prendre l'apéritif ? J'ai l'habitude de m'occuper de ses affaires. Est-ce que vous pouvez me dire pour qui il loue ce piano ? [00:26:46] Speaker B: Oui bien sûr. [00:26:47] Speaker A: Madame Jourdan ? C'est moi. Ce que je veux c'est savoir pourquoi mon père loue ce piano pour vous. T'as recommencé comme avant ? C'est pour le petit. Qu'est-ce que tu lui donnes à part le piano ? Je vous demande de pas porter plainte. On remboursera tout à votre père. Cette femme, faut l'empêcher de nuire. Peut-être qu'elle fait ça chez d'autres vieux. Tu mets plus les pieds chez mon gros. Et toi, en placé, racontes n'importe quoi. J'aimerais que tu arrêtes de travailler chez des hommes qui sont seuls. C'est vraiment bête, ce que tu dis. [00:27:11] Speaker B: Mais ça me touche beaucoup. [00:27:14] Speaker A: Et votre petit-fils, le piano, il progresse ? Oui, oui. J'y prends des cours particuliers à venue du Prado. Il est jeune. Il a le temps. [00:27:31] Speaker B: La Pivoleuse, donc le nouveau long-métrage de Robert Guédiguian. On avait vu de ce réalisateur-là Twist Abamako, je pense à un des festivals cinéma du monde. D'ailleurs, je pense que le film était en compétition pour le cercle d'or, il ne l'avait pas remporté. Mais donc, c'est ça, c'est son nouveau film. On avait manqué son dernier, probablement que j'étais en congé de paternité ou je sais pas trop quoi, parce que je me souviens d'avoir reçu des communiqués de presse. Mais c'était le film, attendez que je l'ouvre... et la fête continue. Donc, c'est ça. Donc, il est surtout connu en fait pour les neiges du Kilimanjaro, qui mettait également en vedette Jean-Pierre Deroussin, qui est à l'affiche de La Pivoleuse également. Quoi dire de ce film-là? Bon, l'abandonnance, comme vous l'avez entendu, ça raconte l'histoire de Maria, qui est jouée par Ariane Ascarid, qui est la femme également de Robert Guédiguin. qui joue une femme de ménage chez des personnes âgées et puis qui décide de leur voler ici et là un petit peu d'argent, tu sais, jamais des gros montants nécessairement, mais pour payer les cours de piano et la location de piano à son petit-fils. Donc parmi les gens qu'elle croise, bien c'est ça, il y a Jean-Pierre Daroussin qui joue M. Moreau, Puis c'est son fils, donc Laurent, qui remarque des incohérences dans les chiffres de son père et puis qui se met à essayer de retracer tout ça. Il finit par remonter, non pas près de Maria, mais de sa fille, donc la mère du jeune qui a les cours de piano, donc Jennifer, qui est jouée par Marie-Lou, aussi Lou, aussi You, pardon. Donc, honnêtement, bon, drame français relativement typique, là, au sens où c'est une prémisse qui nous est familière, en tout cas qui, moi, m'était familière. On dirait que je suis pas capable de penser à un film où une femme de ménage volait des vieilles personnes, mais je sais que j'ai... en tout cas, je sais que c'est un fait, que ça existe, moi, c'est ça. On dirait que j'ai déjà vu ça quand même dans un film, mais il y en a pas nécessairement qui me vient en tête. Mais je vous dirais que dans la première moitié, honnêtement, ça marchait, même si ça réinventait pas le genre. Je trouvais les personnages attachants, je trouvais... Dans le fond, ça c'est l'histoire A, ce vol d'argent-là. L'histoire B, c'est essentiellement Maria et son mari. qui est joué par Gérard Mélan, qui a des problèmes de jeu. Puis là, on apprend un peu que du côté de Maria, ce n'est pas la première fois qu'elle commet ce type de vol-là. Puis de l'autre côté, il y a des problèmes de jeu. Donc, on comprend qu'ils vivent un peu au-dessus de leurs moyens ou qu'ils ont fait des mauvaises décisions dans leur vie qui font qu'ils ont l'air en bonne position, mais qui ultimement n'ont pas beaucoup d'argent. Ça se passe dans l'Escart, je ne me souviens plus exactement. C'est un quartier marseillais en fait, du nord-ouest de Marseille. Un quartier assez huppé, mais on comprend que c'est ça, eux ont une maison là, mais ont pas nécessairement, ou en tout cas ont vidé leur fonds de pension pour avoir une maison là, donc ils n'ont pas beaucoup d'argent. Lui se remet à jouer et à perdre de l'argent. Donc c'est ça. Problème financier allié à des gens en situation de vulnérabilité qui checkent pas trop leurs finances parce qu'ils ont ben de l'argent pis qu'ils se rendent pas compte qu'il y a un petit 1000€ qui part ici et là pis c'est ça. Mais, donc, toute la première moitié fonctionnait, pis t'sais, même au niveau de la direction artistique, direction photo, t'sais, très... des teintes très sepia, très chaude. On sait que c'est sur le bord de la mer, donc Marseille, pis il y a vraiment des beaux paysages. On voit vraiment la mer Méditerranée dans à peu près tous les plans extérieurs. T'as le goût de vivre là, t'as le goût d'aller là. Dans la deuxième moitié, par contre, il y a... Là, je veux pas trop en dévoiler nécessairement, mais il y a comme une... une résolution de l'intrigue, on va dire, que lorsque la fille de Maria constate que sa mère vole de l'argent, elle décide d'arrêter tout, d'aller voir la famille et de dire « on va vous rembourser » pis là, elle se lie comme d'une relation amoureuse avec le fils de M. Moreau, mais ça fait... en tout cas, c'est complètement... t'sais, c'est comme un... comment t'appelles ça? Pas un uppercut, pas un angle mort non plus. En tout cas, tu sais, un virage à 180 degrés du film là, où que là, ça se transforme complètement. Puis là, on s'intéresse plus à leur histoire d'amour. Mais bon, la fille de Maria, ça va en tant que personnage. Mais le fils de M. Moreau est comme le personnage le plus détestable que j'ai jamais vu au cinéma. Puis là, bien, la façon dont la relation amoureuse commence, c'est très, très... En fait, C'est de la misère. C'est comme cringe, mais je pense que c'est... C'est presque du viol. C'est ça, quand je dis que ça prend une tournure vraiment bizarre, c'est pas du viol, mais c'est... En tout cas. Il n'y a rien qui est relié, ces deux personnages-là, qui tombent pourtant follement amoureux l'un de l'autre, puis qui lâchent pratiquement toute leur vie d'avant pour se. [00:32:55] Speaker A: Concentrer sur leur amour. Oui, parce qu'ils sont en couple, c'est ça. [00:32:57] Speaker B: Oui, c'est ça, ils trompent leur mari et les femmes. Ouais, c'est ça. En tout cas, ce tournant scénaristique-là a fait comme... Honnêtement, y'a une longue scène malaisante dans le milieu du film pis là j'étais pas bien, pis elle était longue pis t'sais comme au moins trois minutes là, t'sais, qu'est comme... t'es pas bien, pis je pense que c'est pas voulu. Je pense que c'est peut-être une maladresse. Soit que ces acteurs-là étaient pas capables de rendre justice aux personnages, ou soit on aurait juste vraiment pas dû aller là, selon moi. Mais c'est ça. [00:33:36] Speaker A: Si je résume, petit problème de ton... [00:33:40] Speaker B: C'est pas le ton, le ton change pas. c'est qu'il y a une certaine résolution au milieu du film qui l'amène dans une autre direction, pis t'as pas le goût qu'elle s'en aille dans cette direction-là. En tout cas, c'est ça, c'était creepy. Pis là, après ça... On dirait que tout le monde vit bien avec ce fait-là. Bref, c'est ça. Puis, à partir de ce moment-là, j'ai complètement décroché, puis là, j'étais plus capable de rembarquer à l'histoire. D'autant plus que ces personnages-là de la fille et du fils prennent maintenant plus de place dans la deuxième moitié. Puis là, t'es comme, mais non, mais c'est pas ça qui était intéressant dans le début. Fait que non, c'est... Malheureusement, Ça a cassé vraiment mon expérience, puis je lisais la critique de la presse aussi, puis ça semblait être le même ressenti de Manon Dumais, qui fait comme « Ah non, c'est ça, c'est…. [00:34:33] Speaker A: » Ouais, c'est pas vraiment le ton qu'il fait, c'est l'orientation, comme c'est un virage. [00:34:38] Speaker B: Ouais, c'est un virage, mais tu sais, maladroit là, mais tu sais, pas maladroit, mais vraiment creepy. [00:34:44] Speaker A: Bon, mais parfait. [00:34:45] Speaker B: C'est comme, ouais, c'est ça. Gilbert Rosenstein, on dirait, mais ça ressemblait quasiment à ça. Bref, ce qui fait que j'ai pas vraiment aimé la deuxième moitié, puis ça a vraiment miné le reste de mon visionnement. Mais somme toute, c'est ça, c'est dommage parce que c'était une belle galerie de personnages, c'était de quoi qui était... qui était intéressant, j'avais hâte de voir où ça s'en allait parce qu'avec ce type d'histoire-là, c'est comme... « Ah, ben, ok, on vous a pris à voler, mais remboursez l'argent, puis là, à travailler fort, rembourse l'argent, puis le film finit. » Mais c'est pas exactement comme ça que ça se passe. Mais, t'sais, c'est ça. Ça reste très simple. C'était vraiment plus au niveau des personnages que ce film-là devenait intéressant. Puis il y en a deux personnages qui ont juste... Ruiné le reste du film. Fait que c'est la vie, c'est la vie. Mais j'avais pas détesté, même si j'avais pas non plus trippé sur Twist à Bamako. Mais me semble que c'était un peu flat. [00:35:43] Speaker A: Je m'en allais dire exactement la même chose. [00:35:45] Speaker B: Malheureusement. Peut-être que je suis pas... Je suis pas fait pour le cinéma de Robert Guédiguin, je sais pas, mais je pense quand même que ça peut rejoindre son public. Ne serait-ce que pour les beaux paysages ou pour les belles performances des deux acteurs principaux. Donc voilà, La Pivoleuse, ça prend l'affiche aujourd'hui à la maison. [00:36:06] Speaker A: Tu l'as tellement dévendu! [00:36:09] Speaker B: Le pire c'est qu'il n'y a pas grand chose à dévoiler. Je suis quand même un bon public pour des films un peu plus lents, français. qui s'adressent souvent à des films qui s'adressent souvent à du 50 ans et plus. On dirait que j'embarque quand même naturellement dans ce type d'histoire-là parce que je suis une vieille âme. Mais, t'sais, je pensais pas... Je pensais pas que ça se pouvait encore faire un film grand public aussi cringe que ça. La scène dans le milieu là, fait que c'est ça. [00:36:47] Speaker A: Ben allez voir ça, dites nous ce que vous avez pensé de la scène du milieu, que j'ai pas vu le film, fait que je peux pas commenter. [00:36:52] Speaker B: Non, c'est ça. Mais allez le voir, pis écrivez-moi, savoir comment vous avez trouvé ce plot twist, je sais pas trop quoi, ce revirement de situation. Donc, La pivoleuse de Robert Guédillan, ça prend l'affiche aujourd'hui. On s'en va à pause publicitaire, finalement on ne parlera pas de The Last of Us, parce qu'au retour on va... c'est ma chronique dans ma watchlist, dans laquelle je m'intéresse au film Miami Blues. Ensuite ce sera le topo sur les cahiers du cinéma et on revient pour notre dossier spécial Karate Kid. Restez là. Pour cette capsule, dans ma watchlist cette semaine, j'ai regardé le film Miami Blues, film de 1990, du réalisateur George Armitage. Il y a plusieurs choses qui se trouvent dans ma watchlist, et puis c'est une watchlist que j'entretiens sur Letterboxd. Dans ma watchlist, j'ai... C'est quand même compliqué, suivez-moi. Donc, quand on paie pour l'application, en fait, on a le droit d'avoir des statistiques, soit sur nos visionnements ou sur des listes populaires, desquelles on peut faire le suivi de qu'est-ce qu'on a regardé, qu'est-ce qu'on n'a pas regardé. Dans ces listes populaires-là, il y a, par exemple, le top 250 IMDB, le top 250 Letterboxx, 100 films qui ont fait le plus au box-office. Bref, il y a toutes sortes de listes. Et puis, ben, cette suggestion, en fait, ce Miami Blues, parce que là, je me suis questionné quand même un bon moment à savoir pourquoi c'était là. C'est pas un film très populaire, c'est pas un film que je connaissais non plus. Et puis finalement, c'est dans une de ces listes-là de laquelle je l'avais ajoutée et c'était dans la liste Edgar Wright, 1001 Movies to Watch Before You Die, quelque chose comme ça. Je n'ai pas le titre exact de la watchlist, mais c'est le réalisateur Edgar Wright qu'on connaît pour la Cornetto Trilogy, Shaun of the Dead et tout ça. pour Baby Driver également, donc c'est lui qui avait dans ses mille films préférés suggéré ce film-là, que plusieurs même considèrent, quand je regarde les gens que je follow sur l'application, plusieurs le considèrent comme un hidden gem, un genre de film que personne ne comprend pourquoi ça a été un flop commercial, parce qu'il ne l'a pas vraiment été critiquement. Je pense que les gens ont quand même bien apprécié. Je crois que pourquoi ce film est passé un peu sous silence, c'est vraiment peut-être au niveau du marketing. Parce que quand on regarde des images du film, ça fait dur. Tant les pochettes que le DVD. Ça fait cheap. Ça fait direct-to-DVD ou direct-to-VHS dans ce cas-là, vu que c'est un film de 90. Ce n'est pas ça, même si c'est certain que ça a quand même des codes de série B. Ça emprunte beaucoup au genre de Bonnie et Clyde, ces couples dysfonctionnels. criminels également qui ne sont pas capables de se gérer et qui prennent les mauvaises décisions. Puis là, c'est un peu bizarre parce que j'ai beaucoup d'exemples de ce type de films-là. Mais après la sortie de Miami Blues, ce qui fait que c'est peut-être un précurseur d'une certaine façon, mais pensez à Bruce Willis et le personnage d'une Française. Son nom m'échappe, mais dans Pulp Fiction, pensez à True Romance, par exemple. Un exemple d'avant, je vais mentionner Bonnie and Clyde des années 60, Peut-être un exemple précurseur serait « Married to the Mob » de Jonathan Demme, qui d'ailleurs produit le film. Il devait le réaliser à la base et puis il avait passé le melon, comme on dit, au réalisateur George Armitage, avec qui il avait beaucoup travaillé quand Demme était jeune sur des productions de Roger Corman. Donc encore une fois, on sent qu'on est issu de la série B. Est-ce que c'est un film de série B à proprement parler? Je ne sais pas. Honnêtement, ça reste un film somme toute assez sobre et assez facile à faire et low budget. Il y a quand même Alec Baldwin qui était à ses débuts, qui sortait en fait de The Hunt for Red October, qui avait été le premier Jack Ryan. Je crois que c'est le personnage de Tom Clancy, je ne suis plus certain. Mais c'est ça, il venait tout juste de tourner ça, c'était deux ans après Beetlejuice également. Il y a également Fred Ward là-dessus, donc l'acteur, le character actor si on peut dire, celui qui enchaîne les troisièmes rôles dans pas mal tout, deuxième, troisième rôle. Il avait joué dans The Right Stuff, il a joué quelques années après dans Short Cuts. Donc c'est ça, il y a beaucoup de... Un acteur quand même bien aimé de la série B, on va dire ça comme ça. Et il y a une jeune Jennifer Jason Leigh qui, elle aussi, ben je dis jeune, mais en même temps elle avait quand même eu quelques grands rôles avant, notamment Fast Time at Ridgeman High. Elle avait eu un autre rôle, bon, son nom, Backdraft, c'est après, bref, en tout cas, je sais pas trop, je pense que c'est Single White Female, c'est ça. Non, ça c'est après aussi. En tout cas, je sais pas trop, mais tout le monde est un peu à ses débuts dans ce film-là. Bon, je vais arriver, parler du film finalement. Donc, ça raconte l'histoire en fait de Junior qui est libéré de prison et qui décide un peu de refaire sa vie à Miami. Donc, malheureusement, il a une altercation avec un Hare Krishna, un espèce de religieux. qui lui casse un doigt, mais finalement Harry Krishna finit par mourir du choc que ça a causé. Et puis là, ben il s'engage, c'est ça, ben pas une poursuite policière, mais on va dire une enquête policière qui est menée par le sergeant Hawke Mosley, donc joué par Fred Ward, et un autre de ses collègues, mais qui va prendre sa retraite, qui est joué par Charles Napier. Alors, d'un côté, c'est ça, il y a cette enquête-là, de l'autre côté, il y a une relation... Lorsque Junior arrive à Miami, il s'en va dans un hôtel, il se commande une prostituée, et puis c'est Jennifer Jason Leigh, et puis ils souhaitissent une... une liaison amoureuse entre les deux, qu'on comprend peut-être que c'est pour l'escroquer, mais en même temps, les deux ont l'air de s'aimer, mais bizarrement. Le personnage de Jennifer Jason Leigh s'appelle Susie, elle est un peu tête en l'air si on veut, un peu naïve, tombe souvent dans ses plans. Et puis, de fil en aiguille, le policier finit par retracer Junior. Junior finit par tabasser le policier et lui voler son badge, son fusil, ses papiers de policier et son partiel. Pourquoi? On sait pas trop. Mais quand je dis que c'est dans l'esprit un peu de True Romance ou même de certains Tarantino qu'il a réalisés, En fait, c'est basé sur un roman de... Est-ce que j'ai... C'est Charles Wilford, je crois. Oui, Charles Wilford. Lui et Elmore Leonard sont beaucoup connus comme des auteurs de fiction pulpeuse. C'est ça, des romans un peu cheap, criminels et atypiques ou éclatés. Donc, on est exactement dans ça ici. Est-ce que j'ai trouvé mon compte? Bon, pas nécessairement. Je comprends que des gens... puisse le considérer comme une hidden gem parce qu'effectivement, ce n'est pas un film qui est dans aucune discussion. Quand on parle de comédie d'action, comédie criminelle, des fois quand on parle un peu d'Alec Baldwin, il y en a plusieurs qui disent que c'est un de ses très bons rôles. Effectivement, il est bizarre. J'imagine que ça fait de ça une bonne interprétation. C'est vraiment particulier son jeu. comme s'il était sur la coke tout le temps. Il doit l'être quand même un petit peu. Mais il est bon pour jouer cette petite... je sais pas, ce criminel de second ordre qui vole des... qui braque des restaurants, puis qui fait 42 piastres, qui va voler des sacoches. Il vole juste des petites affaires, ce qui fait qu'il essaie de se penser big shot, mais il s'achète un bon galop, puis c'est ça. C'est un peu bizarre, mais c'est peut-être un peu trop décalé pour mes goûts, parce qu'au final, le film dure un peu plus d'une heure et demie, je trouve pas qu'il se passe grand chose, pis quand je repense à des scènes, effectivement, y'a pas une tonne de péripéties, si on veut, pis ils sont pas assez... assez marquante pour qu'on s'en souvienne, je trouve. Par contre, tu sais, tu sens qu'il y a du potentiel, mais c'est juste peut-être au niveau du ton qu'on n'est pas capable de trouver le bon. Il y a une scène dans un... Puis c'est ça qui est bizarre aussi, tu sais, je vais parler de la scène en quelques instants, mais tu sais, ils volent les identités d'un policier, puis là, il se met à être un peu un policier, mais aussi à voler des gens avec ce statut-là, fait que c'est un peu bizarre, tu sais. Il y a un braquage, j'arrive à cette scène-là, il y a un braquage dans un dépanneur, Alec Baldwin va arrêter celui qui faisait le braquage. En tout cas, il va le laisser s'en aller. Il va embarquer dans sa voiture, celui qui l'a laissé partir, puis il va foncer dans le dépanneur, puis ça va le blesser. Puis en tout cas, tu sais, il y a toutes sortes d'histoires qui se font, tu sais, tout est pathétique un peu là-dedans. Puis c'est drôle, mais c'est jamais assez drôle ou assez marquant pour que que ça s'inscrive comme peut-être True Romance qui, oui, n'a pas eu si bonne presse à sa sortie, mais qui est revisitée relativement souvent. Arrow Vidéos avait ressorti une édition spéciale. Bon, c'est sûr que ça aide peut-être que ce soit Tarantino qui l'ait réalisé, mais... Il y a certains films comme ça qui, non, n'ont pas été bien réussis à leur sortie, mais qui ont réussi quand même à soulever un petit buzz. Ce film-là n'a pas réussi et je crois que c'est peut-être un peu de ça. L'humour est jamais assez drôle, les péripéties sont jamais assez marquantes, un petit peu trop décalés dans les dialogues, dans les performances. Mais c'est ça, il y a quand même du bon, notamment dans les performances. Jennifer Jason Leigh aussi est très très bonne. Fred Ward, bon, fidèle à son habitude. Il y avait toute l'équipe de Jonathan Demme derrière lui, tag Fujimoto à la direction photo. Il y a plein de producteurs avec qui va travailler Jonathan Demme sur Silence of the Lambs qui sort juste l'année d'après. Il y a plein de gens qui font des caméos, donc c'est cool si vous connaissez peut-être l'équipe de Jonathan Demme et si vous aimez ce type de récits-là. Ça faisait très Grand Theft Auto Vice City, si vous avez le référent, mais en un peu moins sanglant comme satire. Mais je vous le suggère quand même. Puis là, c'est dur de vous le suggérer un peu parce qu'il quittait la plateforme Amazon Prime sur laquelle je l'ai regardé. Il la quittait au début du mois de juin, donc je ne sais pas s'il est disponible sur une autre plateforme en ce moment, mais moi je le regarde. Je l'ai regardé là-dessus. Donc voilà, Miami Blues de George Armitage. Pour moi, c'est un 3 étoiles sur 5. Ça reste très divertissant et sympathique. Je suis content de l'avoir vu, mais est-ce que c'est dans mes films préférés? Non. Contrairement à Edgar Wright. Donc voilà, Miami Blues de George Armitage. Cette semaine, on s'intéresse au numéro 818 des Cahiers du cinéma pour mars 2025. Je sais, je sais, on a pris un peu de retard, mais que voulez-vous. Il arrive un peu au compte-gouttes, malheureusement, à la bibliothèque municipale. Donc, c'est la vie. Et donc, pour ce nouveau numéro, en fait, c'est le film d'Albert Serra, Tardes de Soledad, qui fait la page couverture. En fait, c'est un peu particulier parce qu'ils avaient déjà parlé du film, je crois que c'était peut-être dans l'édition de décembre ou de janvier. Donc on a décidé de refaire un focus sur son film qui, j'imagine, prend l'affiche. un peu partout en France au mois de mars. Avant d'entrer dans le cahier spécial sur ce film, il y a leur série d'articles qui continue 130 ans sur le cinéma. Et puis, pour cette édition, ils s'entretiennent avec Patrick Boucheron, un historien spécialiste du Moyen Âge. Et puis, il s'intéresse un peu à sa façon de s'inscrire dans la contemporanéité. depuis laquelle il travaille, tout en s'intégrant dans un monde artistique culturel d'images. Donc, il a travaillé dans certaines productions pour la chaîne Arte, et puis, il a travaillé également avec Bertrand Bonello, quelques contributions scénaristiques, même aux Jeux Olympiques. Bref, c'est ça. un article un peu sur son rapport avec le cinéma. Un peu en parallèle de ça, toujours dans l'espèce de dossier 130 ans sur le cinéma, il y a une petite critique de Marco Suzal sur Lumière, l'aventure continue de Thierry Frémaux, le directeur du festival de Cannes. C'est la suite de ces restaurations des films des frères Lumière Pas nécessairement qu'on redécouvre, mais qu'on restaure, c'est ça. On en avait déjà parlé du premier film, en fait, Lumière, l'aventure commence, il y a peut-être deux ou trois ans, je crois que c'est en 2022 que ça avait pris l'affiche au Québec. Ce film-là est supposé également prendre l'affiche en quelque part au mois de... juin ou juillet, donc on pourra peut-être en parler un peu plus tard à l'émission, mais il y a une critique justement de tout ça. Ensuite, on tombe dans le dossier spécial sur le film TARDIS de Soledad, donc un regard... Un mélange de critique et d'exploration du point de vue d'Albert Serra. Il y a Marco Sousal qui fait une critique du film. Il y a l'art comme l'arène fantôme d'Hervé Aubron. Donc, un texte très, très court, mais qui s'intéresse un peu à la carrière d'Albert Serra, de l'espagnol. Ensuite, on a un entretien avec le réalisateur, donc un article intitulé « Une morale de la trahison », où on questionne un peu tous ses choix artistiques, des questions sur le tournage concrètement, et puis sur la place controversée, évidemment, des Toreador et de la corrida en général. Pierre Eugène, ensuite, nous réserve une exploration d'autres films qui ont abordé la corrida, notamment les films « La course de taureau » de Pierre Brauberger et Myriam Borsoutsky. Également le film « Torero » de Carlos Vélos. Puis on s'intéresse aussi également à Basin. donc André Bazin et Serge Dané, donc deux anciens critiques des cahiers, et même directeur, je crois, des cahiers, et de leur critique de ces films-là. On a un entretien ensuite avec Francis Wolfe, philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure de Paris, qui est spécialiste de philosophie antique et auteur, entre autres, de Dire le monde et pourquoi la musique. Donc, il avait publié également l'ouvrage de philosophie de la Corrida, donc c'est pourquoi on le reçoit et puis on parle un peu de de l'existence un peu de la corrida, de son impact culturel et puis du traitement qu'Albacera a fait dans son film de la corrida. Ensuite, on tombe dans le cahier critique. Bon, je ne les énumérerai pas tous nécessairement, mais on a les films « Mikey Seventeen » qui sont critiqués. « Bluesun Palace » également, de Constance Tsang. Il y a même un entretien avec elle, où elle parle un peu de son traitement particulier de, je crois que c'était des Hongkongais, ou enfin, d'une communauté qui vit à New York, qu'elle explore dans son film. Une critique du film Black Dog de Guan Hu, qui avait été dans la plupart des meilleurs films de l'année 2024, parce que je pense que le film était sorti auparavant à Cannes. mais qui n'a toujours pas pris l'affiche, je crois, ici au Québec, ou si oui, c'est vraiment très restreint. Donc, voilà. Ensuite, il y a beaucoup de critiques de films français, donc que je ne sais pas s'ils vont se rendre jusqu'ici. Aimer perdre d'Arpo et l'énigüite, je le jure, de Samuel Theis. Et bon, j'en passe, là. Ensuite, dans les critiques un peu plus courtes aussi, on a une critique du plus récent Bridget Jones, du film Parthenop, on a de la Showgirl également de Giacopola, Vermiglio ou La mariée des montagnes. Mais somme toute, ce sont des critiques de films, ben c'est ça là, le printemps habituellement, ça ralentit un peu au niveau des sorties de grande envergure, donc c'est beaucoup de films français ou films internationaux qui ne sont pas, tout simplement pas ouverts, ben qui n'ont tout simplement pas pris l'affiche ici au Québec, et ce même plusieurs mois après la publication du cahier. Il y a un entretien avec Ty West également, alors qu'il y a une rétrospective de sa trilogie X, donc les cahiers en ont profité pour s'entretenir avec le réalisateur américain. C'est dans le cadre du festival Gérard Mère, un festival où c'est assuré qu'il y a un petit article qui résume les autres faits saillants de ce festival-là. On a un petit topo sur la 54e édition du festival international du film de Rotterdam, qui s'est terminé en février. Même chose, un petit topo sur la 47e édition du festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. On avait un petit article aussi sur... La 37e édition de CinéLatino, qui a un focus au cinéaste issu des peuples originaires d'Amérique latine. C'est un festival à Toulouse, mais bon. Il y a un petit topo sur Suzanne Sidelman, dont le film Desperately Seeking Susan est à la Cinémathèque française. Un petit article aussi sur Le Buffet froid, le film de Bertrand Blier, donc un peu En hommage, on a représenté son film lorsqu'il est mort en janvier dernier. Ensuite, il y a un article très intéressant, ça s'appelle une section réplique, c'est parce que c'est quatre personnes qui écrivent régulièrement pour les cahiers qui s'intéressent au processus de contextualisation des films. Un processus qui semble s'accentuer, je crois, au fil des changements de mœurs ou de sensibilité. Donc un texte qui s'appelle Contextualiser, où ça commence, où c'est fini. Donc de Claire Allouche, Romain Lefebvre, Raphaël Neuhaier et Élodie Tamayo. Donc je crois que c'est... Ça vient peut-être du débat qu'il y a eu entourant la présentation à la Cinémathèque et puis ensuite l'annulation du dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci. Donc, ces quatre-là qui sont également programmateurs de festival, ça intéresse un peu à la façon, ou en tout cas à l'importance que ça a pris. Oui, le contexte évidemment, que ce soit de point de vue féministe ou même colonial en France, ou décolonial. Donc on s'intéresse un peu à tout ça et l'importance ou pas de la contextualisation d'un film pour l'apprécier ou pour essayer de l'expliquer. Donc un article quand même assez important, six pages je crois dans le cahier, très très intéressant. Pour les ressorties DVD et livres, il y a le film de Pierre-Paolo Pasolini, Porcherie, qui est en version restaurée, qui est sorti en salle, donc on pourra s'attendre peut-être à une version physique également. Il y a l'incinérateur de cadavres de Yuray Herz. Au niveau des livres, il y a Sculpture et mémoire, quatre films de Marguerite Dura, donc de Suzanne Liandra. gig au presse Université de Rennes, donc une petite critique un peu de ce livre-là. Il y a un entretien aussi avec le réalisateur Bennett Miller qui avait proposé, je crois, depuis 2023, une exposition de photographie qu'il a créée dans les galeries Gagosian en France. Et puis, on s'intéresse un peu à l'intelligence artificielle. Je crois qu'il la questionne dans la plupart de ses photographies également. C'est le réalisateur derrière Moneyball, derrière Foxcatcher, Capote également. Donc voilà, ça fait longtemps qu'il n'a pas fait de film. J'espère qu'il va revenir éventuellement. C'est un réalisateur que j'apprécie quand même bien. Puis enfin, le nouveau numéro se termine avec une exploration de ce travail de Stephen Berkman, qui est photographe et qui est comme une niche assez particulière, en fait, spécialise en photographie ancienne. Donc, quand des films hollywoodiens ont besoin de vieilles photographies, c'est beaucoup lui, en fait, qui l'en fait. Il avait travaillé sur l'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford. Il a travaillé sur Wonder Woman, Killers of the Flower Moon, bref, c'est ça, il est quand même bien réputé dans le milieu. Et puis on en profite, en fait, Vincent Malosa en profite pour regarder un peu son travail à travers le temps, puis son approche à la photographie. Donc voilà, c'était ce nouveau numéro. Ben, en fait, nouveau. Numéro 818, mars 2025, Des Cahiers du cinéma. [00:59:18] Speaker A: Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son. [00:59:25] Speaker B: La. [00:59:26] Speaker A: Réalisation Le montage et la direction photo. [00:59:32] Speaker B: Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et puis maintenant, comme j'ai fait il y a deux semaines pour Mission Impossible, on s'est donné le défi de regarder tous les films de la franchise Karate Kid, en prévision en fait de la sortie de Karate Kid The Legend. Mes pluriels ne sont pas aux bonnes places, mais en tout cas, c'est ça. Karate Kid Legends. Donc qui fait suite, en fait, celui-là au Karate Kid de 2010 avec Jackie Chan. Donc une espèce de reboot de la franchise d'origine qui comportait quatre films, dont trois avec le fameux Daniel Russo qu'on retrouve, ben Ralph Macchio qu'on retrouve également dans Cobra Kai, la série Netflix qui a redonné un peu. [01:00:13] Speaker A: Et dans Legends. [01:00:14] Speaker B: Et dans Legends, oui, mais ouais. À petite échelle, en petite dose, on s'entend. [01:00:19] Speaker A: Oui, mais on va en parler. [01:00:20] Speaker B: Écoute Jad, on les a regardés là, quand même assez... Veux-tu qu'on arrête le show là? Veux-tu ça que tu veuilles? Qu'est-ce qui caractériserait, selon toi, la franchise? [01:00:36] Speaker A: Hé, je suis tellement contente que tu me poses cette question-là. Bon, ce sont des films qui parlent de karaté. Des films très manichéens, on va se le dire, qui mettent souvent... C'est une formule. Puis je me suis rendue compte de ça parce qu'on les a regardées toutes vraiment rapprochées aussi. C'est une formule qui est toujours la même, donc un petit héros adolescent qui vient d'arriver dans une ville, puis qui va se retrouver un peu à être bullied à l'école, puis vouloir se défendre contre ces gens-là. La plupart du temps, tout le monde dans cet univers-là fait du karaté à différentes échelles. Notre héros va se trouver un mentor pour lui apprendre l'art du combat, parce que c'est karaté kung fu aussi. il y a des tournois d'impliqués, puis là, on suit l'entraînement, puis les tournois, puis tout ça, puis c'est ça. T'as toujours comme une nette opposition entre les façons d'être entraîné, là. Il y a, t'sais, les vilains des films, ben, ils ont pas la bonne philosophie par rapport au combat, évidemment. Puis les petits héros qui sont « don't bleed », ben, eux autres, ils le voient de façon positive, et le combat, t'sais, c'est pas une... t'sais, on devrait pas s'en servir. C'est la formule Karate Kid qu'il y a dans tous les films de la franchise et dans le nouveau aussi. Ça parle de l'adolescence, de l'honneur, de se défendre, de l'intimidation, de l'acceptation par les pères. Je pense que ça résume assez bien. [01:02:19] Speaker B: C'est un beau taux d'horizon. J'avais préparé des petits trucs, des thèmes principaux qui reviennent de film en film, comme tu l'as mentionné. L'apprentissage et le mentorat. Souvent la relation maître et élève. Dans les quatre premiers, c'est avec Miyagi. Dan LaRusso ne revient pas pour le quatrième, qui m'en fait d'être. D'ailleurs, Hilary Swank, cette fois, est comme le kid de service. Puis après ça, c'est Jackie Chan qui prend le frambois en tant que M. Han. Donc il transmet, comme tu mentionnais, une philosophie de vie basée sur le respect, la patience, l'équilibre, tout ça. Puis là, je suis moins d'accord avec Legends, malheureusement, mais toute l'idée de la défense plutôt que l'agression. Le karaté est présenté comme un outil Peut-être de discipline personnelle ou d'essayer de contrôler un peu. Oui, tu es capable de te battre, mais ça ne veut pas dire que tu dois te battre. Ce n'est pas nécessairement une arme, mais bon, à un moment donné, ça prend le bord parce qu'il faut que les gentils gagnent. Surmonter l'intimidation, ça aussi tu l'as mentionné, puis l'idée de la discipline, du travail et de la résilience. La progression passe par des tâches banales ou ardues qui enseignent la patience, la rigueur et la persévérance. [01:03:35] Speaker A: Ça, je trouve que c'est le plus beau côté des films pour vrai. Puis on ne l'a pas vraiment dans le dernier. [01:03:41] Speaker B: Non. [01:03:41] Speaker A: Parce qu'ils ont fait des twists intéressantes. Il n'y avait pas le choix à un moment donné. C'est toujours la même affaire à peu près. Mais ils ont amené des nouvelles affaires qui sont le fun à suivre. On suit Joshua Jackson, Percy dans Dawson. [01:03:55] Speaker B: Je vais revenir après ça au résumé des films. Mais oui, on amène des twists intéressantes. [01:04:02] Speaker A: Il y a des twists intéressantes. Je ne sais pas ce que tu venais de dire pour que je parle là-dessus. [01:04:07] Speaker B: La progression passe par des tâches banales. [01:04:09] Speaker A: Oui, c'est ça. Je trouve que c'est le plus bel aspect des films parce que l'entraînement, ce n'est pas « voici un kata », c'est plus… C'est très cheesy comme moment. Pendant plusieurs semaines, ils font les mêmes mouvements. Les petits gars ne comprennent pas, ils veulent se battre. Ça apprend la patience, ça apprend la résilience aussi. À la fin, quand ils se battent pour de vrai, ils voient, ils constatent que c'est la suite de mouvements qu'ils n'arrêtent pas de faire depuis plusieurs jours qui va leur permettre de « se battre ». [01:04:46] Speaker B: Muscle memory. [01:04:47] Speaker A: T'as des belles scènes de combat super intenses qui te donnent des frissons, mais tu sais, c'est très facile. [01:04:54] Speaker B: Boif. [01:04:54] Speaker A: Boif. [01:04:55] Speaker B: T'as pas des frissons, là. [01:04:57] Speaker A: J'aime ça, mais c'est ça. [01:04:59] Speaker B: Sinon, il y a des figures et des archétypes qui reviennent aussi de films en films. Bon, l'élève Outsider, qu'est-ce que c'est que Daniel LaRusso, Julie, qui est… LaRussoire, qui est Jure, donc qui est Jadeve… Pas Jadeve… Comment il s'appelle? [01:05:14] Speaker A: Jaden. Jaden Smith. [01:05:16] Speaker B: Jaden Smith, ou c'est ça, le nouveau là, comment il s'appelle? Je sais que c'est Ben Chang je crois, l'acteur, mais en tout cas je me souviens plus. Lee. Lee, bon voilà. C'est ça, c'est un peu des outsiders, un peu mal dans leur peau, et comme tu mentionnais, déplacés géographiquement aussi. Donc des gens qui cherchent leur place, un maître sage, donc un Miyagi ou un M. Han, quelqu'un de calme. doté d'une grande sagesse et qui refuse la violence gratuite, sauvant le dernier film. L'antagoniste arrogant. [01:05:46] Speaker A: Par opposition à des coachs aussi, tu le dis un petit peu. [01:05:49] Speaker B: En fait, t'en as deux. Deux types. T'as toujours un antagoniste enfant. [01:05:54] Speaker A: Entre guillemets. [01:05:55] Speaker B: Donc un élève et un sensei corrompu. Donc Kryz dans la première trilogie puis Silver dans le dernier. Qui sont un peu à l'opposé de Miyagi et des jeunes enfants. Structure, c'est ça au niveau des styles, des procédés narratifs, c'est basé sur des romans également. Donc c'est une structure de récits initiatiques. Ils se font humilier quand même assez tôt dans l'histoire. Ils s'entraînent de façon non conventionnelle. Ils réussissent à avoir des premiers succès. Là, c'est la débandade pour une raison XY, souvent reliée avec le love interest des personnages. [01:06:35] Speaker A: Oui, ça aussi, il y a des triangles. [01:06:37] Speaker B: L'affrontement final et tout le monde gagne, finalement. Le triomphe final. Tout le monde, oui. [01:06:43] Speaker A: Non, mais les... [01:06:44] Speaker B: Les méchants, ils ne gagnent pas. [01:06:46] Speaker A: Non, mais notre héros s'en sort. [01:06:49] Speaker B: C'est ça, des combats aussi chorégraphiés. Je les trouvais très mous. Dans les seuls où les combats sont vraiment réussis, j'ai trouvé, c'était dans celui de 2010 et un peu le dernier. Même si au début, ça partait rough, mais vers la fin, les chorégraphies étaient peut-être plus intenses. Mais les quatre premiers, c'était mou. [01:07:08] Speaker A: Oui, les trois premiers... Ça se termine rapidement après le combat, il n'y a pas beaucoup de temps entre tout ça et c'est des combats qui nous semblent un peu faciles comparativement à ce qu'il y a déjà eu avant dans le film. Après, effectivement, je trouve que les scènes de combat sont mieux faites plus on avance dans le temps. Puis je dirais par contre que le dernier, je t'en avais parlé un petit peu, on sentait des effets spéciaux qu'on n'avait pas dans les années 80. Puis ça, ça m'a quand même déplu. Tu le sais que le mouvement n'est pas fait et ça, ça agosse un peu quand même. [01:07:48] Speaker B: Je terminerais avec la dernière caractéristique, peut-être l'utilisation de symboles, que ce soit le bonsaï, la grue, la grue de l'oiseau, je ne sais pas. Il y a des symboles qu'on associe, surtout dans le dernier aussi, la fameuse... On vient tous du même arbre, mais on est une branche différente, puis tout ça. Ah oui, mais oui, c'est ça, c'est. [01:08:11] Speaker A: Tellement simple à dire. [01:08:12] Speaker B: Ouais, ben c'est ça. Ben là, on va rentrer dans les films un peu, essayer de les résumer, puis voir nos appréciations, puis culminer avec le dernier, donc Caretta Kid Legends. Donc, ouais, ben c'est compliqué. La franchise originale de 1984 à 1994, une dizaine d'années, de Karate Kid, ça raconte l'histoire de Daniel Red Russo, un ado nouvellement arrivé en Californie, qui est harcelé par une bande de karatékas du dojo Kobra Kai. Il est pris sous l'aile de M. Miyagi, vieux maître de karaté qui lui enseigne la discipline et la défense via des méthodes peu conventionnelles. Tout ça culmine dans un tournoi où Daniel affronte son rival Johnny Lawrence, qui je crois que ce sera une opinion partagée, c'est assurément le meilleur de tous les Karaté Kids, le premier. T'es pas d'accord. [01:09:05] Speaker A: Ah non, non. Je pense que oui. Non, mais je pensais que tu voulais dire Le Meilleur Antagoniste au début. Je pensais que c'est ça que tu... Pis là, je me demandais Cobra Kai parce qu'on l'a pas regardé. Mais non, Le Meilleur Film, oui, je suis d'accord. Je suis vraiment d'accord. [01:09:17] Speaker B: C'est une construction très classique, tu sais, de... Oui, de Coming of Age, mais tu sais, d'Underdog qui réussit à atteindre la gloire. Pis c'est pas anodin, je crois, le fait que le réalisateur de la trilogie originale, ben c'est le même réalisateur que Rocky et Rocky IV, là. Mais c'est ce John J. Avelton Puis c'est ça, c'est vraiment une espèce de Rocky pour enfants, si on veut. Il y a Elisabeth Chou qui joue dedans aussi le Love Interest de notre personnage Daniel. Je l'ai trouvé, ce que j'aimais du premier en fait, c'était qu'il y ait C'est pas juste à propos du karaté, là oui le karaté occupe une part importante, mais je trouvais que c'était surtout peut-être un récit de classe, parce que là, sa blonde, tout comme John et Lawrence, ont l'air d'être assez huppés, alors que Daniel LaRusso et sa mère monoparentale qui partent de New Jersey pour aller en Californie. Elle vit dans des milieux modestes. Il y a toute cette idée-là. [01:10:14] Speaker A: Je pense que c'était Détroit. [01:10:15] Speaker B: Non, si tu trompes. Détroit, c'est quoi? Ça, c'est dans le 2010. C'est 2010 qu'elle partait de Détroit. Elle partait de New Jersey. [01:10:23] Speaker A: Je suis certaine qu'elle a dit « There's nothing for us in Detroit ». [01:10:26] Speaker B: Non, ça, c'est dans le 2010. C'est dans celui de 2010. Aïe, aïe, aïe. C'est ça. Je crois, par contre, que l'histoire aurait été un peu plus crédible si elle s'était terminée un peu comme Rocky, le film original. Là, je vais spoiler Rocky et un peu spoiler le Karaté Kid original. Dans Rocky, même si c'est le underdog, la personne de la rue qui s'est jamais battue professionnelle, qui affronte le champion du monde, Rocky perd dans le premier. Alors qu'il y a ici Daniel LaRusso, qu'on ne voit pas beaucoup faire de karaté. On le voit s'entraîner beaucoup, mais il y a peut-être un combat à peine avant le fameux tournoi. Puis là, il est vraiment badass dans le tournoi. [01:11:09] Speaker A: Mais c'est ça, oui. En effet, il manquait peut-être une petite gradation, quelque chose de plus. Puis pour quelque chose qui s'appelle Karate Kid, pas beaucoup de karaté, honnêtement. Mais quand on est arrivé à la fameuse, le petit montage accéléré où il arrête de peinturer des clôtures, puis il essaie de faire son move qu'on connaît avec ses pieds. Pis là, on arrive à ça, ils se battent pour de vrai pis tout. Moi, c'est le genre de moment, c'est très cheap comme moment, mais je me dis, le film existe pour ça. Pis c'est ça que tu retiens, parce que tout le reste, c'est du bully d'école. [01:11:44] Speaker B: J'avais peur que ce soit ça, juste une histoire d'adolescent triangle amoureux ish pis qu'ils veulent juste se battre pis c'est tout. J'avais aucune attention, je les avais jamais vus avant de commencer à les regarder. Fait que t'sais, j'étais comme, bon, 1980 c'est les grosses années de John Hughes, c'est des histoires, oui, bonnes, mais, t'sais, relativement basic, là, on s'entend. Puis, non, c'est ça, j'étais content de voir que ça avait une profondeur peut-être un peu plus, ou un regard un peu plus sociologique, peut-être, sur la lutte des classes et tout ça. Macchio aussi, je l'aimais beaucoup dans le premier. Puis, à la limite dans le deux, mais dans le trois, là, on l'échappe, là, je vous expliquerai pourquoi, mais... Il est pas très cocky, il est très, mettons, cool guy, mais pas arrogant nécessairement. J'aimais beaucoup ce qu'il dégageait comme acteur. Bon là, il joue un jeune de 16 ans qui finalement en avait 23, je pense. C'est ça, j'ai aimé sa prestance. Je peux pas l'appeler un child actor, mais c'est rare que le jeu des enfants est bon. Mais je trouvais qu'il jouait très très bien, tu sais, très sobre. Puis c'est ça, même chose pour Miyagi d'ailleurs, qui avait été... Ben c'est Pat Morano? J'ai pas son nom devant les yeux. Pat Morita, voilà. Qui avait été nommé à l'Oscar du meilleur acteur de soutien. Donc c'est quand même pas rien. Puis tu sais, Miyagi, je pense que tout le monde à peu près a le référent, là. Tu sais, reconnaît ce nom-là. Fait que c'est ça, agréablement surpris du premier. Un peu comme toi, j'imagine, Jade. Puis c'est ça, c'est vraiment... Après ça, ça part en... En couille. Malheureusement, on n'est pas des grands fans de la franchise après l'avoir visionnée. [01:13:27] Speaker A: Non, effectivement. Ça s'écoute. J'ai un collègue qui me disait qu'Enco Brocaille avait commencé il y a plusieurs années, qui me disait que pour lui, c'était son enfance et c'était dans le fun de retrouver ça. Je pense que je n'ai pas ce rapport-là. Je ne l'avais jamais regardé et c'est beaucoup plus vieux que moi aussi. Ce n'est pas mon petit 3 Ninjas. On est ailleurs. En fait, c'est parce que c'est un aspect qui revient dans chacun des films, mais je peux le dire maintenant, pardon, j'étais trop énervée, je peux le dire maintenant, le point qui me choque le plus de cette franchise-là, parce que ça revient à chaque fois et je ne peux pas croire que ça n'a jamais été pointé, les adultes dans les films. Puis j'ai lu après sur Cobraker la série, puis dans la série aussi, les adultes présents dans ces films-là, entretiennent des vannes d'État auprès d'enfants, comme, pis ça a pas rapport. Gère-toi. [01:14:26] Speaker B: Je peux pas croire... Ça vire souvent violent, mais tu sais, violent genre, tue-le. [01:14:30] Speaker A: Mais violent, violent comme Chris dans les trois films, pis l'autre, le Silver, dans le troisième. Ça n'a pas rapport. Tu ne peux pas avoir un adulte dans la vie qui veut vraiment blesser des enfants. [01:14:43] Speaker B: Je pense que le pire, c'est dans le 4 même. Là, je ne sais pas trop. L'entraîneur militaire. [01:14:49] Speaker A: Oui, aussi. Mais c'est ça, on va y revenir. À chaque fois, il y avait ça qui revenait dans les films, que les adultes veulent vraiment être violents et blesser volontairement des enfants. On parlait de philosophie de combat et on le sait, les méchants ne le voient pas de la bonne façon. Mais les entraîneurs sont comme, t'arrêtes pas tant que l'autre est pas mort à terre sur le tapis pis on s'en fout de tes points pis l'important c'est juste de blesser ton adversaire pis de le rendre invalide pis t'es comme, t'sais pour vrai, non. [01:15:16] Speaker B: Non c'est ça, c'est pas très réaliste. [01:15:18] Speaker A: Peut-être dans les années 80, mais t'sais là on a évolué en tant que société mais c'est parce que ça se poursuit cette idée-là partout dans les films pis j'ai ben de la mesure avec ça pis celui avec Julie dans le fond mais là on tombait comme plus dans dans le prédateur viol. C'était trash. En fait, c'est une fille pour la première fois, c'était super cool comme élément, mais là, il y a des embuscades par des groupes de gars qui veulent pas juste l'attraper pour le fun. Là, on tombait dans des affaires un peu sketch que ça me joue en dedans. C'est bizarre. [01:15:53] Speaker B: Et pourtant, c'est pas le pire film, malgré que c'est souvent considéré comme le pire film. [01:15:58] Speaker A: Ben non, je suis pas d'accord. En effet, c'est pas le pire. [01:16:01] Speaker B: On va passer tout de suite au deuxième film. Bon, ils s'appellent tous Parties 2, Parties 3. Là, on reprend tout de suite après les événements du premier, littéralement. Ils sortent du tournoi dans le parking. Puis Miyagi est un peu confronté entre guillemets à Chris, donc Chris qui, je sais pas trop là, engueule Johnny Lawrence d'avoir perdu pis tout ça. Fait que là, Miyagi arrive pis comme là, ça a pas de bon sens là, Chris il se fâche, Ils se pètent deux vitres de char, ils sanglent de partout. Le Miyagi, il rit un peu de lui. Mais bref, ça c'est l'intro de base. [01:16:39] Speaker A: C'est 30 secondes. [01:16:40] Speaker B: Ouais, c'est 30 secondes. Après ça, time jump. La mère de Daniel Russo est plus là. Lui, il vit chez Miyagi. Puis les deux décident de partir au Japon. [01:16:52] Speaker A: C'est parce que là, le père de Miyagi est mourant. Il décide pas de partir. [01:16:56] Speaker B: Le père de Miyagi est mourant, il. [01:16:59] Speaker A: Faut qu'il y aille. Daniel a gradué, il s'en irait à l'université éventuellement. Il décide de prendre tout son argent d'université pour aller en voyage avec Miyagi. Sa mère n'est pas là pour l'été, il fallait justifier qu'elle ne soit pas là pour qu'il puisse partir au Japon. [01:17:12] Speaker B: Comme le personnage d'Elizabeth Chou qui mystérieusement est written off. [01:17:15] Speaker A: Elle s'est trouvée un chum, c'est très facile dans le début. Elle s'est trouvée un chum en voyage et ils sont partis. Ils s'en vont au Japon et on rencontre plus les opposants de Miyagi en tant que tel et des petits bums. [01:17:29] Speaker B: Ils étaient rivaux de longue date parce qu'ils comprenaient que Miyagi voulait marier une fille qui était promis à quelqu'un d'autre. Ils n'ont jamais sorti ensemble. Miyagi s'est faite une femme de son bord. Elle n'a jamais marié finalement l'autre gars avec qui elle était premier. Depuis ce temps-là, ils sont rivaux. Ils viennent d'un petit village où l'honneur est bien important et toutes ces affaires-là. Daniel joue un rôle plus passif. C'est vraiment Miyagi qui est au centre de l'histoire ici. C'est comme bien ou pas. On dirait que je chiale souvent que les suites ça fait juste copier le premier, ça sert à rien. Là, on prend un changement de direction complet et ça ne me satisfait pas plus. Je ne sais pas ce que je veux nécessairement, mais il y a beaucoup de choses qui... qui me gossent dans ce film-là, mais qui sont pas... qui gosseront pas la majorité des gens, je crois. Et je commence en disant qu'il y a... Pour un film qui se passe au Japon, tout le monde parle en anglais pas mal. Mais ça, ça me gosse dans tous les films. C'est-à-dire, tu t'en vas au Japon. Il y a aucune raison pour que les Japonais vont se parler dans un anglais cassé entre eux. Je sais pas, si tu parles à Daniel, ça va. Si tu parles... même à la limite à Miyagi, je suis capable d'accepter, mais là c'est entre eux les thugs japonais, ça parle en anglais pis là t'es comme oh non, non, non. Pis ça c'est comme, je sais là c'est parce que ça s'adresse à des enfants ou en tout cas un public un peu plus jeune, si tu leur mets des sous-titres, peut-être qu'ils liront pas. Je comprends, mais j'embarque pas. Pis je sentais pas qu'on était au Japon non plus. [01:19:08] Speaker A: Mais on l'était pas. [01:19:09] Speaker B: Non, c'est ça, on était à Klamath et on tournait à Hawaii, mais c'est ça, je sentais pas l'aspect Japon. Je sais pas à quel point je voulais approfondir le personnage de Miyagi. Avec du recul, maintenant que j'ai regardé toute la franchise, on dirait que je l'accepte plus, le deuxième chapitre. Mais sur le coup, j'ai fait trois assez plates sur un moyen temps. Puis t'sais, les vilains sont vraiment caricaturaux, japonais. [01:19:31] Speaker A: Moins pire que dans le 3, par contre. [01:19:33] Speaker B: Moins pire que dans le 3, mais t'sais, on s'approchait du racisme, à la limite. Aïe, aïe, aïe! C'est des espèces de... C'est ça, c'est des japonais fâchés qui se battent. Fait qu'on va les... C'est ça, les faire faire comme si c'était des terroristes. Bref, faire tout comme ça, c'est... Beaucoup de maladresse dedans. Mais c'est ça, avec du recul, on dirait que Chicaque, eh bien... J'ai compris ce qu'ils ont essayé de faire, puis c'est bien qu'ils aient pas essayé de faire la même chose. Mais Daniel Russo est vraiment... au second plan, bon il se fait une blonde japonaise qu'il va pas revoir après non plus. [01:20:05] Speaker A: Oui c'était expliqué en conversation téléphonique au début du 3. [01:20:09] Speaker B: Ah là finalement elle t'a supposé le même, elle viendra pas du Japon. Mais c'est ça, toi je sais pas, toi aussi tu restes un peu sur ta fin j'ai l'impression. [01:20:19] Speaker A: Oui, c'est ça, on est moins dans le karaté kid, c'est plus, c'est correct, mais c'est ça, une petite histoire plus d'honneur comme, puis Le combat de la fin, encore une fois, super facile, dure deux minutes à port à port. On était sortis, mais il y a encore un tournoi. Oui, il y a un tournoi et en plus, il se passe de quoi avec la fille, évidemment. Puis là, tu as les deux gars qui vont se battre sur une dalle de pierre. On a voulu recréer certaines affaires qui se prêtaient peut-être moins dans le nouveau contexte. Au final, pas mauvais, mais pas aussi bon que le premier. [01:21:00] Speaker B: On mentionnait qu'il n'y avait pas autant de karaté dans le premier. Dans le deux, il y en a encore moins de karaté. Mais c'est ça. Je suis pas prêt à dire que c'est un faux-bon, c'est juste, t'es allé dans une direction que... être enfant, j'imagine t'as pas de fun à regarder ce film-là. C'est ça, moi non plus j'en ai pas eu ben ben en étant adulte. Mais j'en ai eu quand même plus qu'en regardant le 3, Karate Kid Part 3. Donc là on suit Terry Silver, ben on suit encore Daniel LaRusso là, mais c'est vraiment un copie-coller du premier en fait. Donc là, on suit Terry Silver, qui est un ami de Kreese, qui tente de se venger de Daniel et de M. Miyagi en manipulant Daniel pour qu'il rejoigne un dojo corrompu. Daniel se part dans un karaté, une forme de karaté un peu plus agressive, un peu plus axée sur le combat, mais va finir par revenir aux enseignements de M. Miyagi pour un nouveau tournoi de karaté. C'est assurément le plus con de la gang. Ou le plus burlesque. Puis on a comme trop changé d'affaires. Puis c'est drôle parce que j'ai regardé Spider-Man 3 hier. Puis c'est exactement le même concept que je fais. C'est que le personnage principal a changé bout pour bout. Dans Spider-Man, c'est Peter Parker qui devient un trou de cul sans raison apparente. Puis là aussi, Daniel LaRusso, tu sais, dans le premier, ce que j'ai dit tantôt, c'est que j'aimais le calme, j'aimais le fait qu'il soit pas coquillé et tout. Là, c'est le contraire. Il a de la gueule, il arrête pas de parler, il arrête pas de... Il est vraiment pas le fun d'avoir extraverti Daniel LaRusso. Puis là, il sait ça, il veut se battre. Bon, c'est sûr qu'en joignant cette autre forme de karaté-là, ça lui donne peut-être de la confiance, je sais pas trop. Mais tu sais, il y a une fille aussi dans celle-là qui... qui est. [01:22:46] Speaker A: Plus son amie, parce qu'à l'extérieur du film, il était rendu à 27 ans, il était marié avec la même femme qu'aujourd'hui. Puis là, elle, elle avait 16, genre. Fait qu'il voulait pas, lui, il voulait pas se rentrer son personnage là-dedans. Fait que c'est resté plus platonique cette fois-ci. [01:23:04] Speaker B: Mais t'sais on est vraiment, le vilain il est comme caricatural encore plus, t'sais un sensei. Y'a tu une queue de cheval? [01:23:11] Speaker A: Oui, oui, y'a une queue de cheval de Silver. Dans celui-là, j'ai retrouvé beaucoup de, je parlais de mon Trois Ninjas tantôt, mais j'en ai vu beaucoup là-dedans parce qu'il y a le trio des méchants dans les Trois Ninjas. Puis c'est à peu près le même genre d'affaires. On a des motivations qui n'ont pas rapport. On recommence le film drette après le douleur. [01:23:32] Speaker B: Il y a toujours un petit montage au début des films pour un montage du film d'avant pour voir on est rendu où maintenant. [01:23:39] Speaker A: Littéralement, ils sortent de l'aéroport et tu as Chris qui s'en va en voyage parce que Silver l'envoie en voyage pour se ressourcer. Ils sont fâchés que Daniel ait gagné la première fois. Ils veulent le détruire. Puis c'est ça. [01:23:59] Speaker B: Ben c'est que son dojo a fait faillite là, Chris, parce que de perdre le tournoi, ça lui a enlevé toute crédibilité ou je sais pas trop. [01:24:07] Speaker A: Puis t'sais, on comprend que Silver, il a plein d'argent. Puis il est comme... [01:24:11] Speaker B: C'est un ancien élève de Chris. [01:24:13] Speaker A: C'est étrange quand même. Puis tu fais intéressant. Déjà là, Ralph Macchio, on trouve qu'il a l'air jeune. T'sais là, il avait 27 puis je pense que c'est Silver qui avait comme 26. Quand ils ont fait le film, ça... Tu sais, c'est ça, mais dans le film, ça apparaît pas, sauf que c'est quand même étrange. Puis, tu sais, on... Les méchants sont weird, puis c'est vraiment comme... On dirait du cartoon, là. Tu sais, c'est de la caricature, mais ridicule, puis ça... On est complètement ailleurs. Il y a plus de sérieux dans les démarches, là, en fait. Puis, pour vrai, ils me faisaient peur, les deux gars, là, parce que ça avait... Tu sais, c'est comme ils ont des rires... Willem Dafoe style, là. Tu sais, puis c'est pas cool, pour vrai. En tout cas. [01:24:57] Speaker B: Voilà. Fait que ça clôt de mauvaise façon, je crois, la trilogie d'origine, ce qui a peut-être provoqué, ou peut-être c'était dans les plans aussi, de faire un... ben c'est pas un reboot, là, c'est un spin-off, si on veut. Même si, en théorie, c'est pas un spin-off vu que les mêmes personnages... Bon, en tout cas, Miyagi revient, mais The Next Karaté Kid, 5 ans après, donc 1994, pardon, nouvelle protagoniste, donc Julie Pierce, jouée par Hilary Swank, une ado rebelle. M. Miyagi devient son mentor parce qu'il s'en va visiter la femme d'un de ses amis de l'armée, puis une commémoration de l'armée, je sais pas trop, à Boston. Il s'en va là, puis là, il échange de maison, Miyagi, puis sa grand-mère. Elle s'en va vivre en Californie, puis lui, il s'occupe de Julie, qui est la petite fille. C'est ça, c'est aussi stupide que ça sonne. Puis, bref, il devient son mentor, puis pour y apprendre à canaliser sa colère. On sent qu'elle est très colérique comme jeune fille. Avec raison, elle se fait attaquer à l'école. Puis, c'est ça, affronter les intimidateurs violents dans son école. Il y a aussi, elle, un love interest avec... Comment il s'appelle donc? Bon, je sais pas son nom. Chris Conrad, Erin McGowan, probablement. je sais pas trop, mais un autre jeune qui est en théorie un peu sous les enseignements d'un prof d'éduc un peu craqué parce qu'il veut rentrer à l'école militaire. [01:26:23] Speaker A: C'est parce qu'il y a comme un groupe à l'école de discipline un peu, pis c'est juste des gros gars là-dedans. [01:26:30] Speaker B: Walter Goggins aussi joue là-dedans. [01:26:32] Speaker A: Ben oui, Walton, puis tu sais, donc tu as ce groupe-là qui fait un peu des agents de sécurité, mais de secondaire. Puis ils ont le même cours d'éducation physique avec le gars qui chapelle tout ça, dans le fond, puis qui est, t'en parlais justement, lui c'est pire. C'est lui aussi qui leur enseigne le combat, mais de la même façon que dans tous les films. Fait que tu sais, mais c'est des affaires comme si tu viens pas à mon atelier ou peu importe, Je ne te fais pas tes références pour l'université, puis tu peux oublier ta carrière. On est dans pire que du pouli. [01:27:06] Speaker B: C'est souvent considéré comme le pire film de la franchise. Je comprends pourquoi, parce qu'on change peut-être drastiquement la formule. Il y a beaucoup d'affaires que j'ai quand même plus aimé dans ce film-là que d'autres, notamment l'aspect karaté qui est plus présent. Ils s'en vont comme dans un, là c'est pas trop clair, peut-être que je me sens endormi un petit peu là-dedans, mais ils s'en vont comme dans un monastère bouddhiste à côté de Boston. Ils vont aller se ressourcer un peu. Elle va apprendre les rouages du karaté et tout ça. Ça, j'ai bien aimé cet aspect, on va dire, reclusion-là ou cette forme de mentorat-là. J'ai bien aimé aussi, t'sais, j'ai bien aimé, honnêtement, le personnage de Larry Swank. T'sais, je trouvais, oui, elle est très colérique, mais elle a des raisons de l'être. T'sais, elle a pas... Ses parents sont morts ou ils sont absents? On dirait que je me souviens plus. Probablement qu'ils sont morts. [01:28:02] Speaker A: À son bord dans un accident de taux, première minute du film. [01:28:05] Speaker B: Ah oui, c'est vrai, c'est vrai. Mais c'est ça, puis tu sais, je... Je pense que oui, ça canalise un peu les frustrations d'une adolescente ou peu importe. Mais ultimement, elle a des raisons d'être fâchée. Vraiment, le monde est méchant avec elle tout le temps. Elle essaie de prendre soin. Je pense qu'elle n'aime pas non plus sa tante ou sa grand-mère. Elle n'aime pas beaucoup. Elle a un aigle sur le toit de l'école duquel elle s'occupe. Il se fait libérer ou bully ou en tout cas, je ne sais pas trop quoi. Elle a beaucoup de raisons d'être fâchée. Ultimement, c'est le premier des trois, des quatre, que je trouve que l'apprentissage est conséquent avec les skills qu'elle apprend. Dans le premier, ça va trop vite. Dans le deux, il ne se passe à peu près rien. aussi, à la limite. Moi, je l'ai quand même bien aimé, honnêtement. Mais je comprends qu'on change de direction. Est-ce que les mauvaises critiques viennent du fait que c'est une fille et que c'est pas un gars? Je sais pas. [01:29:08] Speaker A: Peut-être. [01:29:09] Speaker B: Probablement. [01:29:10] Speaker A: Je l'ai pas trouvé mauvais du tout. Je le placerais peut-être même avant 2-3. [01:29:15] Speaker B: On va refaire notre classement. [01:29:16] Speaker A: Oui, je me suis dit ça. Mais c'était quand même vraiment bien. Je l'ai mentionné tantôt rapidement, mais justement, la partie un peu prédateur, ça m'a fait mal. [01:29:27] Speaker B: C'était pas le fun. Pas que c'était crédible, mais ça donnait un vrai enjeu. [01:29:32] Speaker A: Oui, mais comme tabarouette, c'était intense quand même. [01:29:36] Speaker B: Pour du secondaire, c'était intense. C'est ça. [01:29:38] Speaker A: Fait que c'est la seule affaire que j'ai vraiment pas aimée. Jamais dans tous les films, mais dans celui-là, c'était pire. [01:29:44] Speaker B: Mais c'est ça, je l'ai quand même bien aimé. Je le replacerai dans mon top tantôt. On va aller en pause publicitaire, puis au retour, on s'intéresse aux deux derniers films du reboot, en fait, de 2010 et le nouveau Character Kids Legends. On revient dans quelques instants. [01:29:59] Speaker A: Un jour, je vais faire un film. Je ferai la prise de son. La réalisation. Le montage et la direction. [01:30:14] Speaker B: On est de retour pour terminer ce topo sur Karate Kid et maintenant on s'attaque au reboot de 2010 de la franchise qui met en vedette le deuxième plus connu acteur de Kung Fu. On va dire ça comme ça. Après Bruce Lee, c'est Jackie Chan. Donc là, on transpose. On n'est plus dans le karaté japonais, on est dans le Kung Fu chinois. C'est vraiment un reboot du premier film. C'est les mêmes péripéties, ou à peu près, qui reviennent. Donc, on suit Dre et sa mère qui vivent à Détroit et puis qui se relocalisent à Beijing dans une compagnie d'automobiles. Donc, c'est ça. Ils sont, évidemment... une contrée étrangère. Puis, ils vont faire la connaissance, bien, Dre va faire la connaissance de Han, donc qui reste pas trop loin de l'appartement dans lequel il habite. Puis, ils vont... Bien, il y a toujours une question d'intimidation encore une fois, là. Il va comme dans une espèce d'école internationale avec d'autres personnes. Puis là, bien, il y a... Un jeune pratiquant de Kung Fu qui lui donne 2-3 volées une fois de temps en temps. Je pense que c'est quand Jackie Chan découvre où il intercepte une baston. Puis, il décide d'entraîner Jirei à participer aussi à un concours de karaté qui s'organise par le dojo. De Kung Fu. Ouais, c'est ça. Est-ce que du kung fu c'est du karaté? Est-ce que du karaté c'est du kung fu? Est-ce que comme le terme où c'est arts martiaux pis là il y a plein d'autres types, je sais pas parce qu'il y a du karaté, il y a plusieurs styles, il y a du shotokan, il y a du jujitsu, il y a plein d'affaires. Est-ce que kung fu c'est juste une autre branche? C'est ce qu'on nous laisse croire dans le legend, je sais pas trop. Et donc c'est ça, même principe que dans le premier film. Il est aussi long, on s'entend 2h20 pour un film destiné à un public un peu plus jeunesse, c'est quand même audacieux. Puis je sais pas trop ce qu'on a rajouté de plus que dans le premier. Plus d'interaction avec la mère ou la mère et l'enfant. Mais c'est vraiment la même succession d'événements que dans le premier film. Ce qui en fait mon deuxième préféré, je crois, de la franchise parce que c'est la même histoire que je connais. Mais aussi, j'ai trouvé que les scènes d'action étaient le plus réaliste de la franchise, même que du nouveau qui vient de sortir. Jackie Chan est connu pour ses scènes d'action filmées en long plan séquence, à la John Wick, ou en tout cas, des vraies chorégraphies d'action. C'est pas lui qui est au centre du film, évidemment, mais quand il se bat, on a ce sentiment un peu goofy aussi, par moments, même si le ton est un peu plus sérieux que dans d'autres de ses films. Toi, j'imagine que tu l'as bien aimé également. Tu l'avais déjà vu, je pense. [01:33:15] Speaker A: Je l'avais déjà vu, je ne me rappelais pas exactement. Puis je n'avais jamais vu les vieux. Mais oui, effectivement, c'est un copier-coller du premier. C'est vrai qu'il est long. Il n'y a pas grand-chose qu'on a changé, ajouté ou peu importe. Puis c'était bien. [01:33:30] Speaker B: Il n'y a aucun lien non plus avec la première franchise. [01:33:33] Speaker A: On ne fait pas référence. On ne fait pas référence à rien des premiers films. Je l'ai trouvé. Très bien, puis je l'ai trouvé un peu plus violent quand même. J'arrête pas de dire ça, je suis fatiguante depuis le début, mais c'est ça, c'est violent. On a moins cette partie adulte-enfant dans celui-là, un peu moins, mais là on est là-bas, on est dans de la discipline, ce n'est pas des Américains blancs qui s'entraînent On est vraiment là-bas sur leur terrain. On le sait que ce sont des pays qui sont sur l'honneur et la discipline. On rentre un peu plus là-dedans. C'est parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. Il n'y a pas grand chose à. [01:34:16] Speaker B: Dire parce que c'est la même affaire que le premier film, on s'entend. Puis c'est correct parce que ça nous laisse 5-6 minutes pour parler du dernier film, donc Legends, qui... C'est une suite, et pas non plus, de ce Karate Kid de 2010. C'est une suite parce qu'on retrouve encore le personnage de Jackie Chan, donc M. Han, mais le jeune a changé, donc c'est rendu le fameux Lee, joué par Ben Chang. Ben Wang, pardon, et qui... En fait, sa mère semble diplomate. Ah non, elle est médecin, c'est ça. Elle est médecin, puis on comprend que c'est le neveu de M. Han, donc le personnage qu'on suit. et puis c'est ça, il se relocalise à New York, ils s'en vont vivre là-bas et puis il va se lier d'amitié avec un boxeur qui est rendu propriétaire d'une pizzeria et surtout de sa fille donc c'est la pizzeria de quartier là, je pense qu'ils sont voisins ou en tout cas ils restent à peu près, ils restent proches À un certain moment, ça c'est le plus gros changement peut-être de la franchise, c'est-à-dire que le jeune connaît déjà le Kung-Fu, il n'y a pas de courbe d'apprentissage, il y en a un petit peu vers le milieu, mais ultimement il sait déjà se battre et il est déjà allé à l'école, puis il a tous les prérequis si on veut. Ce qui fait qu'en fait dans la première moitié, c'est pas mal un film en deux sections, dans la première moitié, Il va lui-même enseigner la méthode ou la discipline au propriétaire de la pizzeria pour rembourser des dettes. On le sait, c'est de l'actualité à Montréal, il y a des restaurateurs qui se font bully par la mafia pour de la sécurité. Il a des dettes envers un mafieux quelconque. Il intercepte une bataille entre ces gens-là et le propriétaire. Il décide de remonter dans le ring pour gagner un tournoi. Et c'est ça, donc ils vont s'entraîner ensemble. Le combat va avoir lieu. Il va perdre le propriétaire de la pizzeria. Il va tomber dans un coma, je ne sais pas trop quoi. Ça y ramène aussi des flashbacks parce qu'il avait promis à sa mère de ne plus nécessairement se battre. parce que son frère est mort. [01:36:44] Speaker A: Son frère s'est fait attaquer après avoir remporté un tournoi, justement. Puis c'est une twist intéressante parce que je me demandais toujours ça, les gens qui perdent. Il y avait l'air de bien l'accepter, pas dans ce cas-ci. Fait que c'est ça. Puis donc, la mère ayant perdu un de ses deux fils veut pas qu'il se batte, mais sous aucun prétexte. Puis finalement, ça se passera pas. [01:37:05] Speaker B: Non, c'est ça. Fait que la première moitié c'est ça, c'est un peu la défaite du propriétaire de la pizzeria qui est joué par Joshua Jackson, tu l'avais mentionné tout à l'heure. Et puis dans la deuxième moitié, Han décide de faire un petit voyage à New York et puis c'est là aussi qu'on casse un peu avec cette mentalité-là de ne pas, de l'utiliser en dernier recours, puis la défense c'est mieux que l'attaque et tout parce que Dès son arrivée, il constate que Lee voulait peut-être s'inscrire à un tournoi de karaté où il a froissé le pamphlet ou je ne sais pas trop quoi. Lui, il trouve ça et il est comme « on va t'inscrire au tournoi ». [01:37:44] Speaker A: Oui, mais il dit, c'est parce que le grand prix est de 50 000 $, ce qui est beaucoup pour un tournoi de karaté. [01:37:51] Speaker B: « The five boroughs ». [01:37:53] Speaker A: Le grand prix de 50 000, puis là il se dit je veux aider un de mes amis, donc Joshua Jackson, à gagner pour rembourser ses dettes, pour réaliser un peu ses rêves, se libérer et tout ça. Fait que je pense que c'est plus le crochet qu'ils font. [01:38:07] Speaker B: Ouais, mais ultimement, c'est comme, ok, on va se battre pour de l'argent. [01:38:11] Speaker A: Pour aider mon ami. [01:38:13] Speaker B: C'est ça, aider mon ami à avoir de l'argent. Fait que t'sais, on est quand même loin de l'honneur et de tout ça. En tout cas, moi j'ai trouvé. Puis t'sais, Jackie Chan a l'air contente de s'inscrire au tournoi. Puis elle a l'air contente de l'entraîner à faire tout ça. Et c'est là qu'il va aller recruter Dan LaRusso. Donc il va revenir dans le portrait. Fait qu'on lit un peu les deux storylines. Ensemble, on comprend que Jackie Chan était un... pas le mentor, mais pas l'élève de Miyagi, mais comme parallèle, si on veut, des égos, mais pas... Ça, c'est. [01:38:49] Speaker A: Un 2-3 minutes au tout début du film, puis je l'ai trouvé cheap, en tabarouette. Si vous allez le voir, vous allez comprendre ce que je veux dire. On refait la même chose, on revient sur les films précédents, mais avec des affaires qui n'ont jamais existé, parce que nous, on vient de les regarder, fait qu'on est très conscients. Puis c'est facile, parce qu'il y avait la question, j'avais vu un article là-dessus, Karaté versus Kung Fu, deux histoires complètement pareilles, un reboot, comment ils vont faire pour jumeler tout ça dans le film. Ils le font, mais ils le font pas bien. [01:39:17] Speaker B: Ils le font correct, mais c'est vraiment pour justifier comment est-ce qu'on ramène Dan LaRusso, essentiellement. On a une minute. Donc, ultimement, c'est ça la deuxième moitié, c'est ce tournoi de karaté qui ne fait aucun sens. C'est un combat, puis c'est tout. Ça se passe sur comme une semaine ou deux. Lee apprend des deux sensés, mais il est déjà bon à la base. Il y a un antagoniste, mais jamais trop méchant non plus, à part qu'il a l'air d'un méchant. Puis, c'est ça. Il va y avoir ce tournoi de karaté-là. Ça va culminer comme dans les autres films. Je spoilerai pas comment ça se finit. Mais c'est ça, il y a beaucoup d'incongruité et c'est surtout que je trouve qu'on ne respecte pas ces valeurs fondamentales que les cinq films d'avant ont mis en place. Il y a du fanservice de Cobra Kai aussi. Rapidement peut-être tes impressions? [01:40:10] Speaker A: Tu l'as toute dit, ça ne me sert à rien, donc c'était pas... [01:40:14] Speaker B: C'était décevant. [01:40:15] Speaker A: J'ai fini et j'ai fait bon ben c'est ça. Parce qu'on n'est pas allé le voir ensemble. [01:40:19] Speaker B: Non, c'est ça. Si je fais mon classement rapidement des films, en numéro 1, j'ai le premier Karate Kid. En numéro 2, j'ai le reboot, donc Karate Kid de 2010. En numéro 3, j'ai The Next Karate Kid, donc celui qui est Larry Swank. En numéro 4, j'ai Karate Kid Part 2. En numéro 5, j'ai Karate Kid Legends. Et en numéro 6, j'ai Karate Kid Part 3. Donc voilà. [01:40:42] Speaker A: Ça ressemble à ça, je mettrais par contre en...

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