Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs.
[00:00:03] Speaker B: C'est une exclusivité. 88.3, c'est fuck.
[00:00:05] Speaker A: Ça part ici. Un jour, je vais faire un film.
[00:00:06] Speaker C: Il sera.
[00:00:25] Speaker B: Très très bon.
Bon vendredi à tous et à toutes, bienvenue à un autre épisode de Ciné-Histoire. En ce vendredi 16 mai, j'ai toujours avec moi Jade. Comment ça va Jade?
[00:00:45] Speaker A: Hey, bonjour Alexandre Leclerc.
[00:00:46] Speaker B: Alexandre Leclerc, ben oui c'est ça.
[00:00:49] Speaker A: Ça va bien? C'est le printemps? On est-tu le droit d'y croire enfin? Ça va bien.
[00:00:56] Speaker B: Ben c'est ça. On se fait annoncer de la pluie à tous les jours, puis finalement on.
[00:01:01] Speaker A: A toujours du soleil. Demain, on fête la fête de notre coco, puis ils annoncent de la grosse pluie, des gros orages demain. Check ça, ça va être la seule journée de la semaine où la température va être accurate. Ça n'entend pas.
[00:01:16] Speaker B: Ben, là on rentre dans un creux de vague un peu plus dans le cinéma, un petit peu moins de sorties, même s'il y a quand même deux grosses sorties la semaine prochaine, pas cette semaine. C'est la folie furieuse, ben, avec de gros guillemets parce que l'intérêt s'est quand même terni assez rapidement, mais c'est mission impossible.
[00:01:35] Speaker A: Je me demandais juste vraiment où tu t'en allais. Qu'est-ce qui sort?
[00:01:39] Speaker B: Non, mais tu sais Mission Impossible, il y avait des gros boss. Je me souviens quand le 6 est sorti en, je sais pas quoi, 2019. Après ça, il y a eu la pandémie évidemment, mais Death Reckoning Part 1 est sorti, puis il a presque flopé au box-office. Personne n'était allé le voir.
Pis là, c'est pas la part 2 qui sort maintenant, ça va être Final Reckoning, qui est, je veux dire, t'appelles ton premier Death Reckoning Part 1. Ils ont juste changé le nom parce que je pense que ce sera peut-être le dernier, si ça serait possible.
[00:02:14] Speaker A: Je pense qu'on pourrait dire que ça a fait son temps. Ben oui. Tu penses? Oui, oui.
[00:02:19] Speaker B: C'est tous des films de qualité. Ils sont tous bons.
[00:02:21] Speaker A: Oui, mais j'ai pas souvenir. Bon, ça a l'air que je les ai tous notés. J'ai pas souvenir de tous les avoir vus.
[00:02:27] Speaker B: Tu les as tous notés à 8.
[00:02:28] Speaker A: Oui, oui, mais je les ai aimés. C'est totalement mon genre de film aussi. Mais tu sais, on peut-tu collectivement passer... Je pense qu'on est prêts à passer à autre chose.
[00:02:36] Speaker B: C'est parce qu'on passera jamais à autre chose.
[00:02:37] Speaker A: Avoir des nouvelles idées. Mais c'est parce qu'à un moment donné, il y a presque 70, clairement. Il est dans la soixantaine.
[00:02:43] Speaker B: Genre 61.
[00:02:45] Speaker A: Bon ben c'est ça, mais t'sais, il est super bon, il est très en shape aussi, mais comme, on peut-tu faire autre chose? Mais c'est parce que c'est ma position sur tout aussi là, t'sais, je t'annaye qu'on fasse des James Bond, j'ai pas le goût qu'on fasse des remakes d'affaires qui existent déjà, t'sais, je trouve qu'on manque de nouvelles idées, en fait, depuis plusieurs années.
[00:03:05] Speaker B: C'est parce qu'il y a la prochaine bonne idée, c'est de refaire une autre franchise. Ça va me retomber dans la même affaire qu'on est.
[00:03:10] Speaker A: Pourquoi pas? On est rendu à beaucoup de Final Destination aussi. Je suis comme beaucoup du cream. Ça n'a pas rapport. Il y en a un autre qui s'en vient dans pas long, je pense. Je m'essouffle là-dedans, je pense.
[00:03:25] Speaker B: Ça ne tombe pas bien. Tu ne les écoutes même pas. Tu es essoufflée, mais tu n'as même pas commencé à marcher. Mais ouais, c'est ça, j'essaie moi de regarder toutes les missions impossibles d'ici la sortie du prochain, qui j'espère sera jeudi. Une sortie préanticipée. Le film a été projeté à Cannes. Réception mitigée, je crois. Les gens disent que... Ben, IndieWire qui aime bien se foutre de la merde partout, mais qui disent... Ah, c'est bien, ils gardent le pire pour la fin. Mais...
[00:03:54] Speaker A: Le film au complet ou dans le film?
[00:03:57] Speaker B: Le pire film. Le pire film, ouais. De la franchise. Je me souviens que pour Death Reckoning Part 1, on avait vu tellement de promos, tellement d'affaires. Ils se pitchent en bas d'un canyon en moto. On n'a rien vu ou presque. Il y a des scènes un peu...
Ben, oser. C'est pas le bon terme, là, mais en tout cas, des scènes d'avion. Dangereuses, on va dire ça comme ça, mais à part ça, j'ai pas vu de behind-the-scenes, j'ai pas vu grand-chose. Ça fait que ça augure probablement pas très bien, mais c'est pas grave. Je suis quand même curieux, puis là, j'ai regardé les trois premiers pendant trois semaines.
En trois semaines, j'ai regardé les trois premiers. Ça me laissera six jours pour les quatre derniers. Le seul que j'ai pas vu, c'est Death Reckoning. Tous les autres, je les avais déjà vus. J'essaie de me remettre dans le bain.
Là, c'est peut-être pas le temps. Peut-être la semaine prochaine, je pourrais détailler un peu plus sur mon aventure impossible. Mais ça m'étonne.
À quel point les trois premiers films sont quand même vraiment différents les uns des autres. Le premier qui est vraiment plus un film d'espionnage, le Brian de Palma qui réalise, c'est la fameuse scène qu'on connaît évidemment. Le deux qui est vraiment plus de l'action, c'est John Woo qui le réalise, ça se garrotche partout, il y a des motos, des explosions, Tom Cruise avec les cheveux longs, bref, tout ce qui ne devrait pas aller ensemble, c'est dans ce film-là.
[00:05:19] Speaker A: C'est avec Tandy Newton, les deux. J'ai le goût de dire en Italie, ça n'a peut-être pas rapport. En Australie, ça rime. C'est pareil, c'est à la même place.
[00:05:26] Speaker B: Pis c'est ça, évidemment c'est le moins bon de la série là, je vous cacherais pas. Mais le 3 après ça, c'est J.J. Abrams. C'est son premier long métrage d'ailleurs. Pis il est vraiment plus sentimental. Je l'ai regardé hier, fait qu'il est un peu plus frais à ma mémoire. Mais t'sais, il y a tout un arc narratif sur sa femme qui meurt. Bon, meurs-tu vraiment? Vous regarderez le film. Mais c'est ça, il y a tout un arc là-dessus. Il y a aussi son élève qui a formé pour être agente, qui meurt dans la première demi-heure. Puis c'est ça, j'ai vu un Tom Cruise émotif, ce à quoi on ne s'attend pas dans Mission Impossible. Ça m'étonne à quel point les trois sont différents. Je sais qu'après ça, on va tomber à peu près dans le même moule, même si ce n'est pas juste les mêmes réalisateurs qui le font. Le 4, c'est Brad Bird qui le fait.
Puis après ça, on tombe avec Christopher McQuarrie, qui est encore le réalisateur pour ces deux derniers-là. Tu sais, là, après ça, on vit vraiment...
Mission Impossible, on se met à oublier l'histoire, puis là ça devient juste Tom Cruise et des scènes d'action dangereuses. Ça fait que ce shift-là, je pense qu'il a fait du bien à la franchise, mais là le concept s'épuise un peu, je crois. Ou le potentiel de tout ça s'épuise un peu. Il vieillit en âge, ça fait que les cascades, même s'ils veulent être un peu plus dangereuses, ça reste qu'il y a moins peut-être d'énergie ou moins de... En tout cas.
Tout ce que je disais tantôt, finalement. Oui, mais je trouve pas que ça s'est essoufflé autant peut-être que... Ben non, c'est que la qualité est restée là malgré tout, je crois, des films. Ce que James Bond, mettons, ça varie un peu plus en termes de qualité.
[00:07:00] Speaker A: C'est juste parce que, peut-être, puis je les ai pas vus, je suis pas super bien placée pour commenter, c'est juste que...
T'es pas d'accord avec ça? On pourrait-tu juste créer autre chose? Si ils refont un Bourne, je vais pas être contente. Comme, on peut-tu laisser ça de côté puis repartir avec d'autres affaires?
[00:07:18] Speaker B: Ben, ouais, je comprends l'effet que tu sois tanné, mais en même temps, moi, je continue à dire, si la qualité est là, ça me dérange pas. Je veux dire, Harry Potter, j'aurais pris 18 films s'il était tout bon.
[00:07:28] Speaker A: Ben, ils vont faire une série. Puis là, il y a beaucoup de scandales.
[00:07:33] Speaker B: Des gens choqués, on va se le dire. Si la qualité est au rendez-vous, ça ne me dérange pas d'avoir des suites comme The Purge ou Final Destination.
le budget drop à chaque film, fait que ça donne de quoi de moins bon, puis de moins travaillé, fait que c'est ça. Mais pour Mission Impossible, c'est pas ça qui est arrivé, mais encore une fois, j'ai pas vu le dernier Final... Death Reckoning ni Final Reckoning, mais c'est ça. Jusqu'à Fallout, c'était à la limite entre le 3 puis le 6. C'est toujours une pente un peu ascendante, fait que ça me dérange pas, mais c'est ça. C'est sûr que ce serait le fun des nouvelles franchises, mais c'est ça, moindrement, qui est... Tu sais, si The Night... Non, pas The Nice Guy. Si... Voyons, le film avec Ryan Gosling. Non, qui fait des cascades.
[00:08:20] Speaker A: Drive?
[00:08:21] Speaker B: Il est sorti l'année passée.
[00:08:22] Speaker A: Aucune idée.
[00:08:23] Speaker B: Ben oui, on l'a vu ensemble.
[00:08:24] Speaker A: Ben, le cascadeur. Fall Guy.
[00:08:26] Speaker B: Fall Guy, c'est ça. Tu sais, si Fall Guy avait connu du succès au box-office, il aurait eu Fall Guy 2, puis Fall Guy 3, puis Fall Guy The Beginning.
[00:08:33] Speaker A: Oui, mais je pense que c'est le concept en général. C'est pas tant les films que j'attaque, là. C'est juste... Ouais, ben...
[00:08:39] Speaker B: En tout cas, c'est ça. Si la qualité est là, ça ne me dérange pas.
[00:08:41] Speaker A: Parce que j'ai vu, là je ne me rappelle pas c'est quoi, ça n'a pas rapport, je ne peux pas, je vais le dire pareil. J'ai vu cette semaine une nouvelle sur Facebook qui allait faire un remake d'un film de genre 2000 quelque. Pourquoi? Pourquoi tu fais ça? Ça ne fait pas assez longtemps pour repartir quelque chose. On a-tu vraiment besoin de ça? En tout cas.
[00:09:03] Speaker B: Ça dépend.
[00:09:04] Speaker A: Je suis fâchée.
[00:09:06] Speaker B: Nos parents devaient dire la même affaire.
[00:09:08] Speaker A: C'est nous autres qui vieillis, c'est pas.
[00:09:11] Speaker B: Un film de 2000. Il va y avoir un remake du Seigneur des Anneaux bientôt. Il n'est pas annoncé, il n'y a pas rien, mais ça arrive. Il y en a déjà un d'Harry Potter. Ça c'est ça, on est rendu là. Voilà, parlant de séries comme tu mentionnais, cette semaine il y a Final Destination qui prend l'affiche. Je n'ai pas regardé c'était le combien tiens. Je dirais le 7.
[00:09:33] Speaker A: À la volée, je ne sais pas.
[00:09:36] Speaker B: Donc j'ai jamais regardé. Non c'est pas vrai, je pense que j'ai vu le 5. Mais c'est le concept de vite vite, c'est essentiellement quelqu'un qui voit la mort arriver à l'avance et qui essaie de l'empêcher.
Fait que là, lien de sang ou bloodlines en anglais, là c'est une famille qui aurait dû mourir mais qui n'est pas morte. Donc on s'attaque à tous ceux, les descendants de la personne qui avait réussi à se sauver.
[00:10:04] Speaker A: De ce que je comprenais de la bande-annonce, c'est la grand-mère, 40-50 ans, qui a réussi à les voir arriver et toutes les éviter dans le fond. Puis là, si elle était morte, la famille ne serait pas là. Puis c'est ça qui aurait dû arriver. Puis le destin n'est pas content.
[00:10:22] Speaker B: C'est ça. On va essayer de rectifier ça, mais.
[00:10:26] Speaker A: On n'ira pas le voir. Non, mais juste le... Ouais, vas-y. Juste la bande-annonce m'a tellement stressée. Je regardais, on l'a vue ensemble quand on est allé voir autre chose, mais c'était plein de mouvements de caméras qui suggéraient qu'il allait se passer des grosses affaires pendant un barbecue, avec de la vitre à terre, dans le seau de glace, la trampoline qui pète, Pis à chaque fois, j'étais comme « eh, ah » pis c'est venu me jouer en dedans là. Je peux pas regarder ça.
[00:10:56] Speaker B: Ben, tu nous feras un compte-rendu la semaine prochaine.
[00:10:59] Speaker A: Ben, je le regarderai pas.
[00:11:00] Speaker B: Tu feras un compte-rendu du trailer. Sinon, il y a le film « Hurry up, tomorrow » de Trey Edward Schultz qui je connaissais pas beaucoup, je le connais pas beaucoup en fait, je pourrais même pas Vous dire les autres films qu'il a fait, mais je sais qu'il en a fait deux qui avaient été bien appréciés de la critique. C'est un film, cette semaine, qui met en vedette The Weeknd. Donc, pourquoi pas? Et Jenna Ortega et Barry Keoghan. La critique semble désastreuse pour ce film-là. Mais bon, l'histoire, c'est un musicien emprunt à l'insomnie et est entraîné dans une odyssée avec un inconnu qui commence à démêler le cœur même de son existence. Donc voilà. C'est ça. Honnêtement, j'en ai pas entendu parler avant hier. Fait que c'est probablement pas de bon augure. Sinon, il y a Les Enfants du large, on en avait parlé il y a quand même presque un mois maintenant, mais qui prend officiellement l'affiche ici à la Maison du cinéma.
l'histoire de Virginia, Tangvald et de son père qui vit sur l'eau et puis qui a ses enfants sur l'eau et tout, mais qui ça se transforme en semi-murder mystery alors que ses femmes disparaissent subitement et puis que son fils est né, donc qui...
semble subir un peu le même sort que son père et mourir en mer. Bref, c'est un documentaire, ce qui rend le tout un peu plus troublant, mais ça prend officiellement l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma et ce sera probablement à un moment donné sur le site de l'ONF comme c'est une production avec eux.
Puis sinon, un dernier film qui prend l'affiche aujourd'hui, c'est le film « Des jours meilleurs ». On va en parler au retour de la pause, mais c'est pas mal la seule nouveauté. Mais tu veux nous parler d'une série Netflix, toi, qui est sortie il y a pas longtemps.
[00:12:47] Speaker A: Oui, je t'en avais parlé la semaine passée. Tu veux qu'on le fasse maintenant?
[00:12:50] Speaker B: Non.
[00:12:53] Speaker A: C'est The Four Seasons avec Steve Carroll et Tina Fey, entre autres, dans la cinquantaine, qui se rencontrent à chaque saison pour des vacances toutes les coupes ensemble.
[00:13:08] Speaker B: Sinon, je vous ai préparé un topo du nouveau numéro de Cinebull également. Il y a Maxence Gagné qu'on va recevoir un peu plus tard à l'émission qui nous parle du film A Talking Picture de Manuel de Oliveira.
Là, on est un peu en mode, c'est ça, c'est une petite semaine, ça sera du rattrapage en fonction du temps qu'on a. J'ai regardé la série Adolescence, donc on verra si on en parle.
Je pense que je vais peut-être garder l'émission impossible pour la semaine prochaine.
Mais j'ai regardé aussi Companion. Fait que si jamais on veut en parler. C'est le robot. Ouais, exactement. Fait que tu viens de spoiler la première demi-heure du film.
[00:13:43] Speaker A: Mais non, mais c'est ça dans le résumé.
[00:13:46] Speaker B: Ouais, peut-être là. Mais en tout cas, il travaille fort. Ça prend longtemps avant qu'on le sache.
[00:13:50] Speaker A: Ah bon, désolé.
[00:13:51] Speaker B: Fait que si c'est dans le résumé, ça casse pas mal toutes les... En tout cas, la première demi-heure. Mais bref, c'est ça. Au retour de la pause, on va parler du film Des Jours Heureux.
[00:13:59] Speaker A: Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son La.
[00:14:06] Speaker C: Réalisation Le montage et la direction F*** tout Premier vers, moi c'était à 7 ans. On jouait à Capitaine Puff avec mon père. C'est un jeu où tu bois, si.
[00:14:18] Speaker B: Tu veux je t'apprends tout à l'heure.
[00:14:23] Speaker A: J'ai lu que vous étiez en obligation.
[00:14:24] Speaker C: De soin pour récupérer la garde de vos enfants.
[00:14:26] Speaker A: Alors que mes enfants c'est tout pour moi.
C'est mon petit dernier qui me l'a offert.
[00:14:31] Speaker B: Il l'a fait à l'école. Un des sujets du jour, le déni.
[00:14:35] Speaker C: Je suis pas alcoolique, j'aime juste faire.
[00:14:36] Speaker B: La fête, donc je sais pas ce que je fous là en fait.
[00:14:38] Speaker A: Moi je crois que j'ai un petit problème de sucre dans le sang. C'est plus que d'alcool, franchement.
[00:14:44] Speaker C: Allez.
[00:14:44] Speaker A: Mais t'es malade ou quoi ?
[00:14:45] Speaker C: Tu fais quoi ?
[00:14:47] Speaker B: Ici c'est l'abstinence totale. Le sport freine les envies de consommer.
Cette année, je vous emmène faire le rallye des dunes.
[00:14:56] Speaker A: C'est toi qui a eu l'idée de mettre des alcooliques au volant dans le désert ?
[00:15:03] Speaker B: Qui a son permis ? OK. Et à qui il reste des points ? Bon, on verra ça plus tard. Si on est là aujourd'hui, c'est pour apprendre à se repérer. Tu as tout sur la carte et la boussole.
[00:15:16] Speaker A: Allez !
[00:15:17] Speaker B: Regarde bien l'écart ! Qu'est-ce que tu fais ? Tournez pas en rond ! Et les autres qui suivent, mais non, mais... C'est pas un manège ! C'est terminé pour toi, là ? Elle est un peu en biais, quand même, non ? Ben ouais, mais moi aussi, non ? Si on n'a qu'une qui arrive au bout... Ce sera gagné.
[00:15:38] Speaker A: Pourquoi tu fais tout ça pour nous ?
[00:15:40] Speaker B: Je suis admiratif de votre détermination. J'ai envie que le regard sur vous change.
Bourbon. Tête de con.
[00:15:55] Speaker C: Le Ricard, c'est là pour bébé !
[00:15:57] Speaker B: Ben non, Chantal ! Ben non, c'est l'inverse ! Des jours meilleurs, donc, ça prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. Là, je vais aller chercher parce que c'est un tandem de réalisateurs qui ont fait ça. Elsa Bennett et Hippolyte Dard, donc, qui n'ont pas fait de films, je crois, qui ont traversé l'Atlantique. Elle a fait L'École des espions l'année dernière. Puis sinon, Les disparus de Valenciennes. Mais c'est ça, donc, qui aborde, on va dire, le sujet Je pense que l'alcoolisme en général, c'est relativement tabou, mais encore plus peut-être auprès des femmes. Je sais qu'au cinéma, il y a bien des films où on voit des hommes alcooliques, mais des femmes alcooliques, il n'y en a pas une tonne. Celui-là fait juste ça. On explore le parcours d'un groupe de femmes dans une...
C'est un centre de réhabilitation. On suit principalement Suzanne, qui est jouée par Valérie Bonneton, qui perd la garde de ses trois enfants lorsque... Il y a un accident de voiture.
[00:17:03] Speaker A: Mais elle n'est pas responsable. Elle est responsable, mais elle n'était pas là.
[00:17:07] Speaker B: Elle a oublié de mettre le frein à main d'une voiture dans une pente.
[00:17:10] Speaker A: Avec ses enfants à l'intérieur, donc plus de garde d'enfants.
[00:17:14] Speaker B: Fait qu'elle s'en va là-bas. Sinon, on suit aussi une actrice qui est jouée par Michel Larocque. Elle aussi, pas de problème d'alcool, juste du sucre dans le sang, comme on l'entend dans la bande-annonce. Sinon, on suit aussi Alice, qui est une jeune barmaid, je crois. Elle travaille dans un bar. Elle est jouée par Sabrina Ouazani. Puis, c'est ça, elle aime faire la fête, un peu plus jeune que ses collègues. Et puis, l'homme qu'on a entendu dans la bande-annonce, c'est un des thérapeutes de ce centre-là, qui est joué par Clévis Korniak. Et puis, comme ça le dit, en fait, c'est ces trois femmes-là, ce groupe de femmes, qui vont dans ce centre de réhabilitation-là. Puis, Denis, joué par Clavis Korniak, leur propose d'aller faire le rallye des dunes au Maroc, qui est une course exclusivement réservée aux femmes, puis qui est une espèce de course rallye dans le désert.
Qu'est-ce que... ben t'sais c'est ça, je sais que toi t'as peut-être été un peu...
ben c'est ça.
[00:18:19] Speaker A: Ben le film est bon, c'est un typique drame français là, je voudrais quand.
[00:18:24] Speaker B: Même... Ben comédie dramatique.
[00:18:25] Speaker A: Ouais ben c'est ça, t'sais mais c'était correct, mais on dirait que tout au long du film je me disais que c'était correct. T'sais, y'a rien, y'a pas de grosses affaires dans ce film-là, c'est pas très drôle, c'est pas très dramatique. On dirait qu'on est juste comme un peu dans un terrain super plat de tous les côtés, pis t'sais, c'est divisé en deux parties, donc le centre, le rallye, là, pis à un moment donné, je me demandais si on allait y arriver au mot du rallye, parce que...
[00:18:52] Speaker B: Ouais, ça prend du temps avant d'y arriver, pis honnêtement, le bout du rallye est plus long que j'aurais cru. Ah bon? Tu sais, d'un côté, je m'étais dit, bon, OK, bien, on va faire ça en 5-10 minutes à la fin, puis ça va être tout, puis finalement, ça occupe une place un peu plus importante que je croyais, ce qui n'est pas nécessairement une mauvaise chose, mais c'est sûr qu'il y a moins...
[00:19:13] Speaker A: En tout cas. C'était comme... C'est ça, ça manquait de quelque chose, on dirait. Puis, je veux dire, c'est... J'ai ri, c'était sympathique, c'était drôle, c'était aussi dramatique. Je pense que le dosage est quand même intéressant, puis c'est super correct, c'est bien rendu, c'est bien joué.
[00:19:28] Speaker B: Les actrices, on ne les connaît pas tant que ça non plus. Ce n'était pas des visages si familiers.
[00:19:32] Speaker A: Non, même la principale, on ne la connaît pas. Je ne la connais pas du tout. Il y a l'actrice, dans le fond, qu'on avait déjà vue dans le film sur le rap.
[00:19:42] Speaker B: Ouais, Ténor.
Elle était quand même connue, mais c'est ça l'actrice principale. Je pense que ça a juste à donner qu'on n'a pas vu de ses films. Elle a joué notamment dans Les Petits Mouchoirs, dans Summer Hours aussi, ou Heures d'été je crois en français, d'Olivier Assayas. Je pense que ce sont des actrices connues, mais qu'on n'a pas vu dans les 5-6 dernières années, depuis qu'on a commencé à faire l'émission et qu'on reçoit tous les films français qui sortent presque.
[00:20:09] Speaker A: Mais c'est ça, j'ai juste trouvé que c'était un peu flat en fait. On a fini le film, j'étais comme « ok ».
[00:20:18] Speaker B: Peut-être parce que les enjeux nous concernaient peut-être un peu moins.
[00:20:22] Speaker A: Ça se peut. Je ne sais pas pourquoi en fait. Je pense que ce n'est pas important que je trouve pourquoi. Le film est bien, c'est correct, mais ce n'est pas quelque chose que je vais revisionner.
parce que ça ne me sert à rien. Il n'y a pas de moment assez marquant dans le film. Je pense qu'il n'y a pas de message assez fort, de propos vraiment à vouloir pousser par en avant.
[00:20:41] Speaker B: Les messages, oui, c'est que ça reste très simple.
[00:20:44] Speaker A: Ben l'alcool fuck ta vie, là. Non, mais stop. C'est un peu ça. Il y a une scène à la fin, c'est l'année d'après, les filles sont là et le prof veut planifier. À chaque année, il se planifie une activité sportive toujours de plus grande envergure. Spoiler à la fin. Il planifie un tour de Montgolfière l'année d'après. J'ai trouvé ça drôle, mais c'est juste ça. Je ne sais pas comment mieux l'exprimer, mais c'était correct. Mais ce n'était pas excellent.
[00:21:20] Speaker B: Ben, moi, ça m'a fait beaucoup penser au film Les Invisibles, je crois, qui était sorti en 2019, 2020, qui explorait pas nécessairement les mêmes thématiques, mais au niveau du ton, tu sais, le mélange de comédie, de drame et tout, ça suivait en fait des femmes itinérantes. Puis il était peut-être un peu plus comique, disons, que ce film-là. Moi, ce qui m'a surtout, tu sais, je me rallais à ton opinion dans le sens où y'a pas effectivement de gros moments marquants.
C'est un film qui fait les choses de façon correcte.
Ses qualités et ses défauts sont bien balancés. Il n'y a pas un gros écart entre ses qualités et ses défauts.
Puis je me rallie quasiment à ce que Clavis Cornillac a dit. Justement, il dit dans ce programme-là, si ça aide au moins une personne, ça va être réussi. Je me disais un peu la même affaire avec ce film-là. C'est comme, non, je ne suis pas le public cible parce que je ne suis pas alcoolique.
J'aime juste boire quand c'est le fun. Je ne suis pas alcoolique et je ne suis pas une femme non plus, mais si ce film-là aide à conscientiser ne serait-ce qu'une personne, le film en aura valu la peine. Je me dis un peu ça.
[00:22:35] Speaker A: Sûrement, mais c'est ça. Je pense qu'on n'est pas le target de ça.
[00:22:40] Speaker B: Mais ce que j'aimais aussi, c'est que, autant le film, des fois, tombe dans certains... Je veux pas dire clichés, mais on va dire les codes du film grand public. On va dire ça comme ça, que ce soit avec Seytoun ou que ce soit avec l'espèce de... le comic relief qui est joué par une femme qui a 11 fois qu'elle rechute, puis qu'elle retourne au centre, puis des affaires de la même. Oui, il y a les codes du film grand public, mais je trouvais aussi que c'était un film qui était...
quand même en... je vais pas dire en... en nuance, on va dire ça comme ça. Pas en subtilité, mais en nuance. C'est-à-dire que ces personnages-là, oui, ils vont au centre de réhabilitation, mais quand c'est fini, leur vie est pas changée. Dans le sens, ils vont continuer à avoir des rechutes, ce qui est le cas de la plupart des gens qui sortent de ces centres-là. Pendant le centre aussi, oui, il y a... En tout cas, c'est ça, il y avait quelque chose d'un peu plus humain, je crois, puis moins...
moins à tout prix axé sur le divertissement que ce que j'aurais pu penser. C'est ça, c'est pas une fin hollywoodienne, c'est pas... même le rallye, il gagne pas le rallye. C'est ça, c'est pas un film cliché.
Mais c'est ça, c'est un film dont la visée est un peu plus grand public. Mais c'est ça, j'ai quand même bien aimé ce mélange-là, même si effectivement ce n'est pas le meilleur film de cette année non plus.
J'étais quand même surpris, parce que j'ai vu que je pense que Médiafilms y a mis 5, là, fait qu'ils semblent pas vraiment avoir apprécié, ou en tout cas avoir trouvé ça moyen. Moi, j'y trouve pas beaucoup de défauts, mais j'y trouve pas beaucoup de qualités non plus. Ça en fait un film correct.
[00:24:23] Speaker A: Ça fait un film dans le milieu, là. Il flatte un peu, puis...
[00:24:27] Speaker B: Mais ça, le bon côté. J'en garde un souvenir positif et non pas un souvenir négatif.
[00:24:31] Speaker A: Non, moi non plus, mais c'est ça. Il y a comme rien à...
Oui.
[00:24:37] Speaker B: Dans les bons côtés aussi, Clavis Cognac était quand même bon aussi dans ce rôle-là. Il y avait pas mal de comic relief dans le film finalement, mais lui aussi il était un peu comique. Même lui aussi, il n'est pas le thérapeute exemplaire, on amène quand même C'est ça, certaines nuances à son personnage qu'un film plus cliché, mettons, n'aurait pas pensé à faire. Ça me doute, c'est ça. Je vais en garder un bon souvenir. Puis, ne serait-ce qu'une personne se sente concernée par ce film-là, puis ça va avoir atteint son objectif, je crois. Mais on n'est pas... On n'est pas encore sur Publix, c'est peut-être un jour, on ne sait pas. Mais voilà, c'était le film « Des jours meilleurs » de Elsa Bennett et Hippolyte Darre qui prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. On pourrait enchaîner tout de suite avec « Four Seasons », la série que tu as visionnée sur Netflix et qui rappelle « The Big Chill » tu me disais.
[00:25:36] Speaker A: Oui, le premier épisode, je trouvais que ça ressemblait à The Big Chill. C'est comme une analogie facile à faire, mais je ne me rappelle pas full du film non plus. Je ne peux pas te dire si ça se poursuit, mais le premier épisode donnait ce feeling-là. Donc, c'est un groupe d'amis qui sont quatre couples, donc huit adultes dans la cinquantaine. Monty Knopf et Steve Carroll qui ne sont pas ensemble dans la série, puis tant mieux parce que ça aurait été un peu inégal. Il y a Will Forté dans la série aussi. Il y a d'autres gens qu'on connaît plus de visage, je pense, que de nom. Donc c'est ça. C'est ces quatre couples d'amis-là dans la cinquantaine et leur vie personnelle, vie amoureuse, drames familiaux et tout ça. Fait que c'est une comédie dramatique bien dosée aussi, sans...
sans grands éclats non plus. Par contre, j'ai trouvé que l'humour était très fin dans la série, puis ça m'a fait du bien. Je pense que je vieillis, je deviens plus mature dans mes choix.
[00:26:37] Speaker B: On ne rajeunit pas, ça c'est ça.
[00:26:38] Speaker A: Ben non, mais c'est ça. Mais je trouvais qu'on n'était pas dans le gros humour super...
super gras, vraiment dans notre face.
Ça se passe en petites lignes, en subtilités d'écriture, que moi j'ai trouvé hilarantes à plusieurs moments dans la série, malgré les couches de drame qu'il y a à travers tout ça. Mais donc, c'est l'histoire de ces huit amis-là qui se retrouvent une fois par saison.
pour des vacances ensemble, tout ça, ce qui est quand même un exploit dans nos vies, là, on le sait comment c'est compliqué. Puis la série, c'est huit épisodes, ça fait que deux par saison, dans le fond, donc... Tu sais, ça fait que t'sais, on les suit pas à l'extérieur de ces rassemblements-là, dans le fond, et fait que là, ils se voient... Ça commence au printemps, donc ils se voient au printemps pour un renouvellement de vœux d'un couple qui est Steve Carroll et l'autre, je me rappelle pas son nom, mais on la connaît.
[00:27:36] Speaker B: Carrie quelque chose.
[00:27:38] Speaker A: Ça se peut bien. Elle est blonde. Oui, c'est ça. Mais Steve Carroll veut la divorcer. Elle veut renouveler leurs voeux et lui il veut s'en aller. On est là-dedans au début. Après ça, on est à l'été. Je l'avais mentionné, ce n'est pas une surprise, mais finalement il s'en va et il se trouve une petite jeune qui a 32 ans dans la série.
[00:27:58] Speaker B: Erika Henningsen, une autre blonde.
[00:28:02] Speaker A: Une blonde châtaigne, mais qui joue Ginny, sa nouvelle blonde de 32 ans. Ils ont une fille qui est à l'université, de 20 à peu près. L'autre couple d'amis, Tina Fey et Will Forté, ont aussi une fille du même âge à la même université.
Fait que là, c'est toutes ces dynamiques-là, fait que tu sais, printemps, ils se séparent, été, ils amènent elles. Après ça, automne, c'est une collation des grades ou je sais pas quoi, des filles, dans le fond. Puis à l'hiver, c'est leur nouvel an en chalet, toutes les amies, puis tout ça. C'est ça, c'était vraiment bien. J'ai beaucoup aimé ça, mais je comprends aussi les commentaires, parce que là, je vois beaucoup de publications là-dessus.
de gens qui disent que justement c'était flat ou que c'était pas aussi drôle qu'ils pensaient ou aussi intéressant parce que c'est vrai, parce que c'est pas, comme je le disais, c'est pas du gros writing avec des situations, tu sais, rocambolesques pis ça c'est toute de la vraie vie là pis des conversations vraiment plates de quotidien dans le fond mais je pense que c'est ça qui fait la force de la série parce qu'on n'est pas dans dans des affaires qui ne se peuvent pas. Je pense que les gens peuvent se reconnaître là-dedans parce qu'on n'est pas dans des affaires super polies et super belles. C'est le fun de voir ça aussi. Je pense que ça manque depuis un moment.
C'est cool de redescendre un peu et d'avoir quelque chose de plus sobre.
Puis ça le faisait très bien. J'ai beaucoup aimé ça. Là, j'ai vu hier soir qu'il va y avoir une deuxième saison à la série. Je ne suis pas nécessairement d'accord avec ça parce qu'il se passe quelque chose dans les huit épisodes qui fait en sorte que déjà la fin des huit épisodes était un peu...
moins le fun, puis saison 2, je sais pas qu'est-ce qu'ils vont nous faire avec ça.
[00:29:51] Speaker B: Est-ce qu'ils vont repartir avec des nouveaux couples depuis 14-16 ans?
[00:29:55] Speaker A: Ben c'est ça, je sais pas trop. Ça se passe avec un petit cliffhanger à la fin de la saison 1, mais j'ai pas envie qu'ils poursuivent ça. Puis la dynamique des personnages a changé au cours des 8 épisodes. Je veux pas qu'on poursuive certaines affaires.
avoir qu'est-ce qu'ils vont faire avec ça. Puis le fait que c'est justement sur de la vie très très régulière de cinquantenaire, je ne vois pas qu'est-ce qu'ils peuvent nous amener de plus qui va pas être redondant en fait avec ce qu'on nous a déjà présenté parce qu'il n'y a pas de grosse situation dans les épisodes.
mitigée par rapport à cette décision-là, mais l'expérience de visionnement pour la première saison qui aurait été très bien en stand-alone, j'ai beaucoup aimé ça, mais c'est ça, à voir pour la prochaine, de toute façon ça va arriver dans peut-être deux ans cette histoire-là, fait que c'est ça, c'est mon petit tour par rapport à ça, toi tu l'as pas vu.
[00:30:49] Speaker B: Non, je ne l'ai pas vu. Je vais faire un parallèle avec ce que tu as dit tantôt que tu n'aimais pas les suites. C'est ça, c'est un remake d'un film des années 1981, donc deux ans avant The Big Chill, qui est un film d'Alan Alda qu'on connaît quand même bien pour avoir joué dans MASH.
C'est ça, il est toujours vivant aujourd'hui. Puis, c'est ça, 1981, Alan Alda jouait dedans avec Carol Burnett, Rita Moreno, je pense que c'est elle qui est dans West Side Story. Donc, le film n'a pas des bonnes reviews tant que ça, 6.8, 55, ça reste somme toute assez sobre. Mais elle avait été nommée à quatre Golden Globes quand même à sa sortie.
[00:31:31] Speaker A: Mais j'imagine que c'était la trame principale.
[00:31:35] Speaker B: Du gars qui s'en va avec une petite jeune. Je pense qu'on était plus ou moins bien. Ben c'est, en anglais, c'est... études de personnages witty de trois couples en vacances à chaque saison. « After one divorces, feelings of betrayal. » Pis ça a été suivi d'une série télé après ça, en 84. Fait que, hein, c'est ça. Rien ne se crée, littéralement. Pis c'est... Ah, mais il y a certains personnages qui reviennent du film dans la série télé. Fait que... Ils ont fait une série de 13 épisodes. Il y a du matériel à l'épuisé là-dedans. Mais oui, effectivement, il y a Chris Rock aussi qui est dedans, je pense que tu n'as pas mentionné. Non, pardon, Coleman Domingo, qui a la cote depuis quelques années à Hollywood. Fort de nomination aux Oscars cette année pour Sing Sing notamment.
Puis Alan Alda, ah non, je m'en avais dit qu'il joue dedans, mais non, c'est IMDB qui a de la misère à afficher, parce que ça dit Kerry Kenney qui est la femme qui veut divorcer.
Mais c'est la face d'Alan Alda sur IMDB. Bref, c'est ça, c'est disponible sur Netflix depuis, c'est sorti quand ça?
[00:32:38] Speaker A: Depuis pas longtemps, genre deux ou trois semaines, c'est quand même récent.
[00:32:43] Speaker B: Sinon, ben merci, merci Jade.
[00:32:46] Speaker A: Fait plaisir.
[00:32:47] Speaker B: Tu nous reviendras là-dessus dans deux ans, quand ils vont sortir la saison 2. On se le note. Je pourrais peut-être parler, tant qu'à rester dans les séries Netflix, je pourrais parler d'Adolescence. Je voulais attendre que le buzz...
[00:33:00] Speaker A: Tu les as regardées toutes?
[00:33:01] Speaker B: Oui, je les ai regardées. C'est quatre épisodes d'une heure, ça suffit. Ça se fait quand même bien, entre guillemets. Je voulais attendre que le buzz soit passé parce qu'habituellement, je ne suis pas très fan. Quand il y a un engouement pour une série, rarement j'ai ce même engouement-là. La dernière fois, c'était peut-être Squid Game, mettons, que tout le monde a capoté.
[00:33:23] Speaker A: On a regardé deux épisodes puis on a arrêté.
[00:33:25] Speaker B: Exactement.
C'est ça, je voulais laisser un peu la poussière retomber.
Effectivement, j'ai un peu moins aimé ça, je crois, que la plupart des gens, mais ça reste une série de qualités, je crois, puis une série pertinente à l'heure où le radicalisme touche nos sociétés, puis toutes les questions aussi de incels, ou en tout cas des hommes qui n'aiment pas les femmes, ou en tout cas des trucs comme ça.
C'est une série qui est, je vais ouvrir ma fiche technique, mais qui a été écrite, fait un peu rare quand même, par un des acteurs principaux, qui est Stephen Graham, qu'on connaît pour avoir joué notamment Al Capone dans Boardwalk Empire, puis avoir joué dans Boiling Point je crois, qui était une série, une série ou un film? Je pense une série, quand même assez populaire.
au Royaume-Uni. Donc c'est partie de son idée à lui où il remarquait qu'au Royaume-Uni il y avait de plus en plus d'attaques au couteau dans les rues. Donc c'est un peu ça. Le film essentiellement, la série pardon, c'est essentiellement quatre plans-séquences qui s'intéressent à différentes périodes de l'histoire qu'on suit.
le jour 1, c'est-à-dire le lendemain où un crime est commis et où la police va arrêter le jeune de 13 ans qui est fautif, qui est joué par Owen Cooper, qui est à son premier rôle à vie dans ça, puis il s'en sort très très bien, honnêtement, pour un premier rôle.
Donc, c'est ça, c'est Stephen Graham, lui, il joue son père, donc Eddie Miller. Et puis, c'est ça, le premier jour, ben, c'est la police qui débarque dans la maison familiale, qui embarque le jeune, l'amène au poste, et puis, c'est ça, les débuts un peu de ça, c'est-à-dire, il y a son avocat, les parents comprennent absolument rien de ce qui se passe, puis après ça, la police qui interroge Jamie, donc le jeune.
Le deuxième épisode se concentre trois jours après, où la police va à l'école secondaire où allait Jamie, mais aussi la victime, Katie, si je ne m'abuse. Et puis, du même coup, le fils également du policier. Ça reste une petite ville, on comprend, une petite ville du Royaume-Uni. Donc, ça aussi, ça se passe là. Le troisième épisode se passe sept mois après. Donc ça, c'est essentiellement une rencontre entre le jeune, donc Jamie, et une psychologue qui doit adresser un bilan indépendant un peu de son état de santé et peut-être des motivations, peu importe, de ce cas-là. Et puis le quatrième épisode se passe treize mois après, donc c'est le jour du cinquantième anniversaire du père, puis là on suit cette famille-là un peu plus d'un an après les événements. Bien, l'arrestation, le procès n'a toujours pas eu lieu, mais puis là on apprend dans cet épisode-là que finalement le jeune veut plaider coupable et non pas non-coupable.
C'est ça, c'est 4 épisodes tournés en plan-séquence.
Moi je suis un grand amateur quand même de ce type d'approche. Les plans-séquences, si c'est justifié, évidemment c'est le fun à faire parce que c'est impressionnant qu'ils soient capables de faire ça, mais ultimement, C'est ça, je voulais que ce soit justifié. Pourquoi faire quatre longs plans-séquences de ça? Puis je te dirais que pour les deux premiers... Ben, pour deux des quatre épisodes, ça fit, effectivement. Mais pour les deux autres, je trouve que c'est plus pour « for the show ».
[00:36:46] Speaker A: Pour dire qu'ils l'ont fait puis qu'ils ont réussi.
[00:36:48] Speaker B: C'est ça, du bragging.
Essentiellement, leur approche a été on va tourner chaque épisode dix fois, puis on va prendre les meilleurs takes. Finalement, ils ont fait plus que dix takes. Ils ont fait peut-être une quinzaine, entre 15 et 20.
[00:36:59] Speaker A: Ça devait être tellement lourd à faire.
[00:37:02] Speaker B: Ouais, ben t'sais, ils voulaient le faire en fait, ils faisaient deux takes par jour. Fait qu'un le matin, un l'après-midi.
Puis, t'sais, effectivement, il y a des épisodes où c'est vraiment plus complexe.
Dans le premier épisode, puis c'est celui, je trouve, qui s'y prête le mieux, c'est vraiment en temps réel, la police qui débarque là, qui amène le jeune, ils s'en vont au poste, puis c'est ça, en temps réel, on a tous ces interrogatoires-là.
Fait que c'est pour ça, le plan séquence est moins peut-être important que le temps réel. C'est vraiment le temps écoulé. Mané, en plus, c'est... Ils font comme exprès pour nous le dire. Ils regardent leur montre et ils sont comme « Ah, ça fait 25 minutes ». Puis après ça, les personnages se font comme « Ah, mon Dieu, on dirait que ça fait plus longtemps que ça ». Mais bon, après ça, on arrête de faire ça. Je ne vais pas à l'essentiel, parce que l'essentiel c'est vraiment les thématiques, on s'entend.
[00:37:56] Speaker A: Oui, mais ça en a fait partie beaucoup aussi au niveau marketing. Il y a eu une grosse vague sur Netflix, évidemment, comme toutes les nouvelles affaires sur Netflix. Mais je pense que c'était les deux aussi importantes l'une que l'autre.
[00:38:09] Speaker B: Oui, c'est ça. On veut montrer à quel point c'était quand même ambitieux, comme moi.
[00:38:16] Speaker A: Et des thématiques très actuelles.
[00:38:17] Speaker B: D'autant plus, je pense que dans l'épisode 2, il y a quand même des plans assez complexes, où tu suis des gens marcher dans une cour d'école. Puis là, la caméra embarque sur un drone qui s'en va sur le lieu du crime, puis tout ça sans couper nécessairement. Oui, c'est intéressant à voir, mais en même temps, est-ce que ça sert le récit? Je ne crois pas. Pour deux des quatre épisodes. Pour l'autre, l'autre où c'est pertinent, c'est l'interrogatoire. L'entrevue entre le jeune et une psychologue.
Ça fait très théâtre comme approche, C'est des longues prises, pis c'est ça, faut que tu vives avec les imperfections. Mais je trouvais ça, oui, audacieux, habile, comment est-ce qu'il réussisse à tout faire, mais ultimement, est-ce que ça sert le propos? Peut-être pas. Autant que ça pourrait. Pour ce qui est du propos, ben c'est ça, je trouve ça pertinent, mais c'est ça qui est bizarre un peu parce que Autant les créateurs ne se sont jamais cachés du fait que le jeune est coupable d'avoir fait le crime.
[00:39:18] Speaker A: Ah oui, c'était une question que j'avais et je ne sais pas s'il l'adresse rapidement ou si ça reste en suspens. Je ne sais pas si c'est à interprétation.
[00:39:26] Speaker B: Oui et non. En fait, c'est que... Mettons, le premier épisode, il dit non, je ne l'ai pas fait, je ne l'ai pas fait. Non, non, je ne comprends pas qu'est-ce qui se passe. Puis le premier épisode se termine avec une vidéo qui montre clairement qu'il l'a fait. Il continue à répéter un peu qu'il ne l'a pas fait. Dans la tête des créateurs, ils étaient comme, pour nous, c'est sûr qu'il l'a fait. Puis, on ne comprend pas tant pourquoi les gens continuent à... Parce que c'est ça qu'ils disaient à la construction classique, c'est que tu essaies de montrer que ce n'est pas ça.
Ce qui joue contre eux, c'est que le jeune est relativement, on va dire, attachant, si je peux dire. On comprend peut-être que ça ressemble peut-être plus à une erreur de jeunesse ou d'un manque de maturité qu'autre chose, mais c'est ça. Ultimement, c'est que je crois que nous, on a le goût que ce soit pas vrai, alors que tout montre que c'est vrai et que c'est ça qui s'est passé. Fait que c'est peut-être là, mais l'angle n'est vraiment pas à savoir est-ce qu'il l'a fait ou pas, parce que dès le premier épisode, c'est assez clair qu'il l'a fait, même si le procès n'a pas eu lieu, même si... whatever. Puis c'est ça, je crois que ça peut susciter des discussions, puis je pense que ça l'a fait quand même pas mal. Est-ce que...
C'est toujours la fine ligne, essentiellement, c'est... Good old story, il y a du bullying, et puis c'est ça sa réaction, là. Puis on veut dénoncer, je crois, peut-être le bullying, ou la montée, on va dire, des idées de Andrew Tate, qu'on mentionne clairement aussi dans l'émission. Mais c'est ça, toutes ces idées-là de discours haineux contre les femmes ou contre peu importe quelle identité de genre, par exemple.
que je crois qu'il est de plus en plus constaté auprès de la jeunesse, mais en même temps, j'ai quand même l'impression qu'on veut à certains moments le prendre en pitié. Pas en pitié, mais en...
montrer que c'est peut-être la victime d'un système, puis tout ça, alors que comme, ben non, je me suis fait de bully à l'école puis j'suis pas allé tuer quelqu'un. Le meurtre revient à l'acte individuel, même si j'ai joué à Grand Theft Auto, ça fait pas que je frappe du monde avec mon char. En tout cas, il y a cette partie-là que peut-être mériterait un peu plus d'approfondissement parce que j'espère que c'est pas juste de montrer que, regardez donc, La société va mal, donc c'est normal qu'il y ait cette montée de la violence-là. Je veux dire, oui, ça peut être un facteur aggravant, mais ça peut pas être...
le seul facteur, selon moi. C'est comme... C'est ça, nature, nurture, toutes ces affaires-là, les discours qu'on a déjà vus ailleurs. Fait que t'sais, je suis content que le film, que la série suscite certaines discussions. Est-ce que ça a déjà été abordé dans d'autres films ou séries avant? Oui, je crois. Peut-être pas aussi bien que ça, mais c'est ça. T'sais, somme toute, j'en garde un bon souvenir, puis ça montre... Ça montre bien un peu...
C'est ça, la jeunesse d'aujourd'hui. Est-ce que c'est vraiment représentatif? Je ne sais pas, on n'a pas d'enfant de cet âge-là, de 13-15 ans.
mais toutes les réseaux sociaux et les impacts que ça peut avoir, ce qu'on n'avait pas, par exemple, à notre époque. Est-ce que, oui, ça augmente le bullying ou le risque de bullying, mais à l'inverse... bien, pas à l'inverse, mais en plus, c'est comme facile de se faire influencer par d'autres types de discours... Oui, bien, clairement. ... de droite ou de gauche ou peu importe. Ça fait que, c'est ça, cette réflexion-là envers, je crois, notre présent, notre identité virtuelle peut être intéressante.
Mais c'est ça, tu sais, c'était vraiment une bonne série, une série de qualité, tout le monde est bon. Je trouvais que le dernier épisode, même si je comprends sa pertinence, tu sais, mettons, comment est-ce que la famille vit après ça, puis qu'à quel point la vie continue, entre grands guillemets, même si ça reste une tâche à la famille. Je trouvais le point intéressant, mais peut-être... Je veux pas dire superflu, mais c'était peut-être le moins bon des quatre épisodes, puis c'était le dernier aussi, là, fait que ça finit un peu pouet-pouet. Mais c'est ça. C'est une série grandement pertinente, puis je suis content qu'elle ait eu le buzz qu'elle a. J'embarque plus dans ce buzz-là que dans Squid Game ou dans d'autres types de buzz. Mais reste que je suis resté sur ma faim à quelques reprises. Ou en tout cas, juste...
C'est ça. Je me questionne toujours dans le plan séquence ou dans les aspects techniques, à quel point c'est ça. Qu'est-ce qui vous intéressait plus dans ce projet-là? Est-ce que c'était de parler d'intimidation ou c'était de faire un trip? Il y a ça à quoi je pensais. Mais c'était très habile au niveau technique. C'était impressionnant. Pis en tout cas, c'est ça. Fait que Adolescence, je pense pas qu'on ait besoin nécessairement de notre opinion à nous plusieurs mois après sa sortie, mais c'est ça, je chantais le boss pis je voulais l'explorer un peu. Fait que c'est ça. Allez voir ça sur Netflix, c'est encore disponible. Quatre épisodes d'une heure, ça se plug quand même assez bien. En pause publicitaire, on s'en va. On va parler à la Yoda. Au retour, je vous fais un petit topo sur le numéro 2 du volume 43 de Cinebule qui est sorti pour ce printemps. Et puis on revient après ça pour d'autres nouveautés.
[00:45:02] Speaker A: Je vais faire un film j'ai déjà.
[00:45:15] Speaker B: Cette semaine, on vous présente un topo sur le plus récent numéro de la revue Cinebule, le cinéma d'auteur avant tout, donc le volume 43 numéro 2 pour le printemps 2025, qui est en couverture et comme focus principal, disons, le film Phoenix de Jonathan Beaulieu-Cyr, qui est prévu en salle pour à août prochain. C'est le premier numéro avec Charles-Henri Raymond comme rédacteur en chef, qui fait suite à Marie-Claude Mirandette, qui a occupé le poste depuis trois ans déjà. Comme je mentionnais, le focus est sur le film Phoenix, un film qui s'intéresse à un père et son fils, et le père est appelé à aller combattre en Afghanistan parce qu'il fait partie des forces armées canadiennes et le temps d'un été ou en tout cas avant de partir il va coacher l'équipe de soccer de son fils dans l'espoir de passer des derniers moments ensemble donc on a une entrevue Avec le réalisateur qui explique un peu la démarche, à quel point c'est un projet très personnel, lui qui a vécu essentiellement cette histoire-là, donc qui assume pleinement l'aspect autobiographique du projet. C'est le réalisateur notamment qui avait co-réalisé Matt Dogg et Labine il y a quelques années. Donc on a également une petite critique de Charles-Henri Raymond du film.
Ensuite, on a une exploration du film « Jouer avec le feu » de Delphine Émuriel-Coulin. Le texte est de Martin Gignac, donc qui est un mélange entre analyse et entrevue avec les réalisatrices, les soeurs réalisatrices qui étaient de passage à Cinémania plus tôt cette année. Donc, on fait un petit topo sur ce film-là, on en avait déjà parlé à l'émission, il est sorti il y a quelques semaines déjà.
Un très très bon film avec Vincent Lindon. Par la suite, on a une critique du film Le Plein Potentiel d'Annie St-Pierre. On se souvient que Séquence avait fait également un texte et l'avait même mis en couverture, donc c'est ce film.
sur les conduits de vie, ou en tout cas l'industrie derrière, la croissance personnelle, et c'est ça, le développement de son plein potentiel. Donc ça a l'air très intéressant. Le film est prévu pour le 23 mai 2025. Je ne sais pas ce qui va sortir à la maison du cinéma, mais à Montréal, du moins, c'est sa date de sortie prévue. Ensuite, on a un article de Charles Rousseau qui donne ses impressions du film Ville et misérable et de son adaptation cinématographique. On se rappelle que c'est basé sur une bande dessinée.
de Samuel Cantin, le charbourquois. Et ben, c'est ça, on fait un petit récapitulatif peut-être de la singularité de ce film-là et quelques parallèles entre la bande dessinée qui est un peu plus épisodique et ce film-là qui finalement a sa trame narrative bien à lui. Ensuite, on fait une critique du film « L'attachement » de Karine Tardieu. On a ensuite un texte très intéressant sur la carrière de Clint Eastwood, donc une carrière d'acteur, de réalisateur très prolifique, qui a sorti son dernier film en décembre dernier, « Juror No. 2 ». Donc c'est ça, on fait un petit parcours de toute sa carrière et une exploration de la critique Pauline Kael qui n'aimait pas beaucoup l'image et le travail de Clint Eastwood. Donc c'est ça, un parcours quand même assez exhaustif, c'est un article de 6 pages.
quand même, donc qui s'intéresse à tout ça et où on fait quand même un, je vais pas dire une drôle de comparaison parce que je comprends vraiment les similitudes entre les deux, mais un Woody Allen républicain, donc on met en parallèle un peu les parcours de Woody Allen et de Clint Eastwood, les deux qui semblent infatigables, qui sortent pratiquement un film par année depuis 40 ans et ben c'est ça, je trouvais le rapprochement quand même assez intéressant et c'est dommage que peut-être la carrière, je crois qu'il a officiellement pris sa retraite à la suite de la sortie de Juror No. 2 mais c'est ça, c'est un peu dommage, la Warner qui ne semblait peut-être plus croire dans le projet et puis s'est ramassée presque exclusivement sur les plateformes de streaming. Il y a eu quelques sorties en salle mais très très sporadiques. Donc voilà.
Ensuite, on a une critique de Charles-Henri Raymond sur La prisonnière de Bordeaux, qui est à l'affiche, encore une fois, à la Maison du cinéma. On a eu un grand entretien avec Philippe Lavalette, le directeur photo, ou le chef opérateur, lui qui est le père d'Anaïs Barbeau-Lavalette, mais qui s'est signé la direction photo de plusieurs grands films, même de ceux de sa fille et de sa femme. Donc, une entrevue assez intéressante sur le métier aussi du directeur photo, plus appliqué au documentaire. Il a fait de la fiction, mais il a aussi beaucoup fait de documentaire. Donc, une entrevue bien intéressante qui a été conduite par Michel Coulombe. On a ensuite une critique sur le film « Le Temps » de François Délille, C'était mérité la cote de 3 sur Mediafilm qui avait été projetée au Centre culturel, je crois, mais dans le cadre du Festival Cinéma du Monde de Sherbrooke. Un film sur l'éco-anxiété ou en tout cas les dérapages écologiques.
qu'on va vivre dans les prochaines années. Un film qui allie un peu photo-reportage et film dystopique futuriste. Proposition très intéressante. Et voilà, donc une critique assez élogieuse du film. On a ensuite un hommage à Bertrand Blier, le réalisateur et scénariste qui nous a quittés en janvier de cette année. On mentionne dans le mot de la rédaction qu'un hommage à David Lynch est prévu pour le prochain numéro et non pas pour celui-ci, même si je crois que les deux sont peut-être décédés à quelques jours d'intervalle. Donc voilà, on a préféré faire un hommage à Bertrand Blier pour ce numéro-là, mais un hommage à Lynch s'en vient. Ensuite, on a un regard sur Nosferatu au grand écran, donc les diverses adaptations de ce récit-là, très fortement inspiré de Bram Stoker's Dracula, donc de F. W. Murnau, la première version, Werner Herzog par la suite dans les années 70, et récemment, Roger Eggers, qui a proposé sa nouvelle version, donc voilà. On parle aussi du film de vampires en général, il y a même C'est l'ancienne rédactrice en chef, Marie-Claude Miranda, qui écrit cet article et qui fait son top également de ses films préférés, avec notamment le film Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch et le récent Vampire humaniste cherche suicidaire consentant. Puis par la suite, on tombe dans le cahier critique, donc il y a des critiques de Brutalist, de Circo, du film Companion, du film Intercepted, de I'm Still Here ou Je suis toujours là, de Walter Salles, de Manicouagan, qui n'a toujours pas pris de l'affiche je crois, je crois qu'il est prévu pour début juin.
de Marcello Mio, de Nous les enfants de Kimobo Musawin, de Vindieu, et ensuite on termine ça avec deux critiques de livres, donc le premier est de Thierry Frémaux, donc Rue du premier film, et le dernier est la biographie, enfin les mémoires de Werner Herzog, donc séquence aussi avait fait un petit topo là-dessus. Donc voilà, c'est un tour d'horizon très rapide de ce numéro 2. Printemps 2025 de Cinebull, disponible à la Bibliothèque Éver-Sénécale et à la Bibliothèque Roger-Maltais sur le campus de l'université.
Vous êtes de retour à Ciné-Histoire, et puis maintenant, je veux parler d'une semi-nouveauté, encore une fois. On fait un peu de backtracking, c'est que, nouvellement, en fait, sur les plateformes de streaming, c'est le film Companion, qui est sorti un peu plus tôt cette année. Film de Drew Hancock, qui est... C'est ça, je pense, sorti genre en janvier, quelque chose comme ça. Qui suit, en fait, puis là, c'est ça, je vais aller voir.
Je vais aller vite, vite. Non, ok, c'est pas écrit dans le résumé.
[00:53:38] Speaker A: Non, je l'ai lu tantôt. Je suis vraiment désolée, mais à ma défense, si je me suis fait spoiler, ça devait être accessible.
[00:53:46] Speaker B: Je pense que c'est moi qui te l'avais dit.
[00:53:48] Speaker A: Ben, peut-être.
[00:53:49] Speaker B: Mais, ouais, c'est ça. Je vais le spoiler. Si vous aimez pas ça, c'est ça.
C'est à vous autres d'aller voir au cinéma. Ça se fait longtemps. Ça fait trois mois maintenant. Mais c'est ça. Donc il y a le film Companion qui est... Malheureusement, il y avait quand même un petit buzz autour de ce film-là. Puis quand tu regardes sur Letterboxd, c'est quand même 3.4, ce qui est une note respectable. C'est l'équivalent d'un 7 sur 10, mettons.
Non, c'est plus que moyen. Mais c'est ça. Malheureusement, je n'ai pas adhéré à la proposition. Je sens que c'est un film compétent. Si vous n'avez pas vu beaucoup de films dans votre vie, de voir celui-là, je peux comprendre que vous allez l'aimer. Le problème, c'est que... C'est pas une attaque, en fait. C'est vraiment... Le problème de ce film-là, je crois, c'est que son concept, on l'a déjà... Tout ce qui est là-dedans, on a déjà vu ça ailleurs. Souvent, dans ce même type de film-là.
[00:54:48] Speaker A: Aussi, il y a plein d'approches. C'est comme un thriller, horreur, robot qui devient conscient, à peu près?
[00:54:56] Speaker B: Oui, c'est exactement ça. Je l'ai pas vu, moi. Je dirais que c'est un mélange de... Her, d'un épisode de Black Mirror, puis de Ex Machina.
[00:55:07] Speaker A: Oui, j'allais le nommer justement.
[00:55:09] Speaker B: Essentiellement, c'est ça, c'est l'histoire de... Je sais pas si j'ai les personnages devant moi là, attendez un petit peu. Josh, qui est joué par Jack Quaid, qui se fait une nouvelle copine, Iris, jouée par Sophie Thatcher.
Et puis c'est ça, c'est là qu'on apprend qu'après une demi-heure à peu près, on apprend que c'est pas une vraie personne, mais que c'est un robot. Un companion.
[00:55:35] Speaker A: Lui, il s'est tué.
[00:55:35] Speaker B: Qui? Lui, il s'est tué. Jack. Jack Quaid, qui joue Josh.
Oui, il sait. C'est lui qui se l'achète. Qui vient de le faire livrer à la maison. Dans le fond de l'histoire, c'est comme The Big Chill. Ils s'en vont dans un chalet. C'est à peu près ça. Ils s'en vont dans un chalet. C'est trois coupes d'amis qui s'en vont dans un chalet. Et puis là, tout est The Big Chill essentiellement.
Pis c'est ça, donc Iris va tuer le propriétaire du chalet, donc qui est Sergei, qui est joué par Rupert Friend. Et puis c'est ça, pis là tout le monde fait comme « Ah! Comment ça elle a pu le tuer? » C'est un robot pis ça tue pas les gens les robots.
[00:56:15] Speaker A: C'est la loi numéro 1 ça.
[00:56:17] Speaker B: Ah ben, ouais, c'est l'un des settings. On va dire ça de même, ça a été remplacé. Mais c'est ça. Fait que là, ils mettent du pause, puis ils font une investigation un peu plus approfondie. Puis là, on apprend que c'était un peu une manigance, parce que Jack, ben Josh, joué par Jack Quaid. Josh, donc, disait...
parle avec la blonde de Sergei, donc qui est jouée par Megan Suri. Puis là, ils se disent... Là, tu me déconcentres. Tu m'as arrêté de rire. Donc, on apprend en fait que c'était un complot, entre guillemets, pour tuer Sergei, pour voler son argent. Bon, essentiellement.
De la part de sa blonde, j'imagine. De la part de sa blonde et de Josh. Parce qu'il a hacké son companion pour jouer avec les settings et enlever la possibilité de ne pas attaquer les humains. Puis en tout cas mettre d'autres affaires. Fait que, c'est ça. Il va le m'emmener... En tout cas, avant de... Elle, elle lui demande « Reboot là au complet pour ne pas laisser de traces. » Puis là, lui, il est comme « Ok, mais je vais... » « Je vais lui dire adieu. » Fait que là, il la reboot. Puis là, elle réussit à se sauver. Puis là, bien, il peut pas lui dire adieu. Puis elle vole son self. Fait qu'elle se modifie elle-même ses settings. Fait que là, elle se met full intelligente. Puis elle enlève le voice control. Mais c'est ça. C'est ça l'affaire. C'est qu'on a tous vu ça ailleurs. Puis là, après ça, ça se transforme en espèce de chasseur à la fin. En ce cas-ci. Chasseur là. Puis là, bien, il se court un peu après. Il se repogne. En tout cas, il se bat. Il se tue. Bon. Fait que...
Ben, c'est pas grave, j'ai pas à envoyer ce segment-là de l'émission à une équipe promo, ça fait que ça me dérange pas de scraper un peu le résumé. Mais l'affaire, c'est que c'est vraiment, ben, pas que ça m'a choqué comme film, mais c'est ça, c'est que j'étais, j'ai un peu, t'sais, ça reste de la science-fiction, moi, j'en consomme beaucoup de science-fiction, fait que, t'sais, même en 2011, quand Black Mirror faisait des épisodes à peu près comme ça, c'était comme novateur, mais on avait déjà vu ça avant, là, fait que c'est ça pourquoi en 2025, Ça ne va jamais au-delà de ce concept-là. Est-ce que le 2 va avoir plus de potentiel? Je ne sais pas s'il va y avoir un 2. On ne s'y penserait pas. Ça se pourrait. Il y a un Megan 2.0 qui sort bientôt. Megan, c'est à peu près la même affaire que ça. Sauf que là, le robot, c'est un enfant et il a tué du monde. À la limite, Megan était plus horreur que ce film-là. Ça, c'était plus thriller companion que Megan. Megan, c'est comme une comédie d'horreur. Il y a un peu moins de comédie dans ce film-là. Mais c'est ça, je suis resté vraiment sur ma faim juste parce que y'a rien que j'aurais pas pu penser en 2010, mettons. C'est ça, c'est du calibre d'un moyen épisode de Black Mirror. Puis là je me fais appeler en même temps. Je vais répondre dans deux minutes quand ce sera la pub publicitaire.
Là, tu me déconcentres. Il y a trop d'action sur le campus en ce moment. Il y a plein de jeunes qui courent autour du studio et ça me déconcentre. Il y a des tracteurs partout.
[00:59:27] Speaker A: Il y a un festival de musique classique.
[00:59:29] Speaker B: Retournez chez vous, on est vendredi. Bref, c'est ça. Donc, companion. Mais laissez-ça de ma faim. Je comprends, c'est ça, peut-être les plus jeunes d'avoir embarqué dans la proposition. Mais moi, j'ai pas vraiment apprécié. Les aspects d'horreur sont jamais vraiment horreurs. Puis l'aspect sci-fi aussi reste très de surface. Fait que c'est ça, je prédis quand même qu'il y aura un 2 dans 3 ans mettons. Mais c'est ça, c'est dommage. Occasion un peu manquée, mais divertissement correct je crois quand même. Fait que c'est disponible sur Crave si vous voulez le regarder, ben compagnie. Ben c'est ça, faites-vous votre propre opinion, c'est toujours ça qu'on dit. On s'en va en pause publicitaire et au retour, c'est Maxence Gagné qui nous parle de l'excellent film A Talking Picture. Vous êtes bien assis dans l'histoire sur les zones de CFAQ. On se revoit un peu plus tard.
Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et c'est le temps d'aller rejoindre au micro Maxence Gagné. Salut Maxence, ça va bien?
[01:00:40] Speaker C: Oui, très bien et toi?
[01:00:41] Speaker B: Oui, ça va bien, merci. Aujourd'hui, écoute, tu tombes un peu dans mes cordes en parlant du film A Talking Picture de Manuel de Oliveira, un film qui aborde, ben, un certain condensé un peu de l'histoire de la civilisation. Moi-même, j'ai étudié en histoire, donc c'est sûr que ça venait chercher certaines cordes, mais c'était pas le film à l'origine que tu voulais nous présenter.
[01:01:09] Speaker C: Au début, je voulais parler d'un film qui s'appelle Voyage au début du monde, qui est aussi, en plus d'être fait d'Emmanuel de Oliveira, le dernier film de Marcello Mastroianni. Pour moi, c'était une occasion de parler de ces deux artistes-là. Mais c'est un film qui est trouvable sur YouTube, mais il faut savoir parler le portugais ou le français, parce que le film est... Le portugais et le français, plutôt.
parce que le film est disponible sur YouTube, mais pas sous-titré en français ni en anglais. Donc, il n'est pas disponible non plus sur d'autres sites de streaming plus conventionnels. Des fois, je vois des gens dire, tous les films sont disponibles en streaming, pourquoi tu as des DVD? Pourquoi tu as des Blu-ray?
Ça, c'est justement un exemple qui montre qu'il y a encore des problèmes d'accessibilité, même si on est au XXIe siècle et théoriquement, il y a plus de films disponibles qu'il n'y en a jamais eu.
Ça, c'est un exemple du contraire. Là, on parle de la Talking Picture parce que...
C'est aussi un des quatre films que j'ai vu de lui. C'est aussi un des films les plus accessibles sur le fond. Mais de manière plus pratique, c'est parce qu'il y avait des sous-titres en anglais sur YouTube.
[01:02:33] Speaker B: Oui, c'est ça. Il est disponible déjà sur YouTube, ce qui est quand même bien. On vous encourage toujours évidemment à aller regarder les films.
de façon légale. En théorie, YouTube c'est légal, mais c'est ça, personne fait de redevances. Personne de l'équipe fait de redevances. Mais ultimement, Manuel de Oliveira, réalisateur portugais qui était très peu exporté, je crois, à l'extérieur de l'Europe. Toi, je sais que t'as certaines copies physiques, réservées à l'Europe, en fait. Région B ou Région 2, c'est un DVD. Mais il n'y en a pas ici, en Amérique.
[01:03:09] Speaker C: Des fois, ils ont sorti des DVD Région 1, mais qui sont tous épuisés. Ils ont sorti, mettons... J'ai pas regardé spécifiquement, mais ils peuvent avoir sorti le DVD en 2004-2005. Mais c'est pas un gros succès commercial, fait qu'ils en impriment, je sais pas, ils peuvent en imprimer 2500, pis quand c'est en rupture de stock, c'est en rupture de stock. Ce film-là, « Talking Pictures », je l'ai vu pour la première fois en le louant.
bibliothèque de Montréal. Fait qu'il existe une version Région 1 en DVD légale du film. C'est juste que si vous cherchez sur Amazon, je pense pas qu'il est encore disponible. C'est le problème avec plein d'autres de ses films. À part peut-être Francisca et Val Abraham.
Val Abraham c'est seulement un Blu-ray Région 2 qui existe. Francisca a un Blu-ray. qui a un de ses meilleurs films, mais très long et assez exigeant. Ce film-là est disponible en Blu-ray Région 1. Je pense que c'est le seul auquel je peux penser qui est accessible en Amérique du Nord.
[01:04:09] Speaker B: C'est ça. Pourquoi tu voulais nous parler de ce réalisateur-là? Je sais qu'il a une très longue carrière aussi. On n'est pas des experts non plus de son cinéma, surtout parce qu'il est très peu accessible facilement. Pourquoi tu voulais nous parler de lui cette semaine?
[01:04:28] Speaker C: Au départ, je voulais parler de Voyage au début du monde, parce que c'est des choses qu'on retrouve aussi dans Talking Picture. Je trouve qu'avec lui, il y a comme une partie de légèreté mélangée avec...
On parle de ces deux films-là, parce que d'autres films ne sont pas aussi légers, mais il y a une partie de légèreté avec certains propos, je ne dirais pas plus philosophiques, mais c'est dans le cas de The Talking Picture, il y a un cynisme caché. En tout cas, je trouve ça intéressant.
que quand il veut être pessimiste ou aborder la nostalgie, il le fait d'une manière qui est comme un peu, je sais pas, joueuse, c'est peut-être pas le meilleur mot, mais qui est assez unique, surtout considérant les préjugés, des fois, qu'on peut avoir par rapport aux...
au cinéma des réalisateurs de son âge.
Les films qu'il fait... Ce film-là, il l'a fait à 95 ans, ce qui est quand même... Les films qu'il fait ont quand même pas une structure narrative conventionnelle, ce qui est assez... En tout cas, essaie de...
C'est ça, pas conventionnel. Il essaie de nous surprendre, puis pas de se reposer sur... Il essaie d'innover de film en film, pas de se reposer sur ce qu'il a fait précédemment dans sa carrière. Puis on sait qu'il a fait tellement... Sa carrière est tellement longue qu'il aurait juste pu, genre, s'asseoir sur son oreiller puis faire les films dont ses fans au Portugal... que ses fans au Portugal attendaient de lui, bien...
C'est ça, se renouveler tout le temps d'avoir des films qui gardent une... qui demeurent assez jeunes, qui ont l'air d'être réalisés, je sais pas, c'est difficile, c'est très subjectif tout ça, mais qui ont l'air...
Il y a des films qui gardent une jeunesse. Contrairement à d'autres réalisateurs qui se sont affaiblis ou qui tombent dans la redite, disons, plus leur carrière prend de l'âge.
[01:06:55] Speaker B: Oui, c'est ça. Ce film-là, il y a une certaine sobriété, on s'entend, mais une sobriété qui, je crois, vient avec l'âge, mais qui n'est pas un manque d'énergie, qui est seulement plus une économie, soit de plan ou d'une économie dans le... Je ne sais pas, dans le processus narratif. Moi, c'est un film qui m'a beaucoup plu, on va dire de quoi ça parle dans pas longtemps, mais c'est ça, il est mort à 106 ans, Manuel de Libera, en 2015 quand même.
[01:07:29] Speaker C: Il a fait des films jusqu'à sa mort. Je sais pas si on l'a dit, mais c'est ça. Il a fait des films de 1931 à 2015. Une carrière qui a duré 84 ans à la réalisation.
C'est assez exceptionnel. J'ai pas été capable de trouver aucun autre réalisateur qui a réalisé après 100 ans. Puis lui, il l'a fait jusqu'à 106 ans. Puis il est mort en réalisant un film aussi.
[01:07:57] Speaker B: Oui, c'est ça. Puis on est un peu dans... Ben pas dans l'art du temps, mais on peut faire un parallèle au Québec ici parce que la semaine dernière, il y a le film À la lumière du soir de Fernand Densereau qui...
qui a pris l'affiche, lui aussi, c'est un documentaire, c'est pas un film de fiction, mais il a 97 ans là, mais il l'a tourné à 95 ans. Est-ce qu'il va se rendre jusqu'à 100 ans lui aussi, puis continuer à faire des films, je sais pas trop. Mais bon, si on revient à Talking Picture, raconte-nous un peu qu'est-ce qui se passe dans ce film-là.
[01:08:29] Speaker C: Donc oui, c'est à propos d'une mère et de sa fille qui font le voyage sur la Méditerranée pour aller retrouver...
Cette femme-là veut retrouver son mari, qui est aussi le père de sa fille, qui est pilote d'avion et qui est localisé, je pense, à Bombay.
en Inde. Puis ils font le voyage en croisière sur la Méditerranée en passant par... Ça commence au Portugal, ça va en France, en Italie, en Grèce, en Turquie. J'en ai cherché, j'en ai cherché, mais j'en ai cherché peut-être en Égypte aussi.
[01:09:07] Speaker B: Non, non, non, Turquie, Égypte, puis c'est pas mal ça, ouais.
[01:09:10] Speaker C: Ouais. Puis à chaque destination, ils font comme une escale, c'est une croisière un peu touristique, disons. Puis ils visitent des monuments, puis historiques. Puis c'est cette femme-là qui est aussi professeure d'histoire en profite.
À chaque occasion, mettons, pour expliquer un peu à sa fille qui a comme 7 ans l'histoire derrière les monuments. Puis on voit aussi... C'est un film très... dans sa presque totalité, un film qui est très touristique.
Disons qu'on les voit des fois suivre des groupes de touristes, apprendre comment, mettons, une mosquée a passé des chrétiens aux musulmans, ou apprendre qu'est-ce qui est arrivé à la statue d'Athéna à l'Acropole, ou parler des pharaons d'Égypte, parler de Napoléon, ça fait que c'est vraiment...
C'est un voyage touristique dans ce qu'il y a d'à peu près plus traditionnel, en passant juste par les monuments les plus emblématiques des civilisations de ces pays-là. Et le film se...
Les dernières 20 minutes du film sont plus sur une... Non, les dernières 45 minutes en fait. Ouais, quand même. Ça a l'air plus court que ça, mais c'est sûr. Ça se passe 100% sur le bateau.
Souvent sous l'heure du dîner, où cette famille-là, la mère et la fille, se joignent à d'autres passagères et au capitaine qui est joué par Jim Malkovich. C'est tout joué par des actrices.
connue relativement.
[01:11:07] Speaker B: Connue dans leur pays.
[01:11:09] Speaker C: Connue dans leur pays, puis durant les années 60, il y a quatre ou neuf que les gens vont reconnaître. Les autres, je pourrais plus les détailler, je pourrais pas les nommer, mais c'est des actrices, toutes des actrices.
[01:11:22] Speaker B: Je pense que je l'ai ici, là, il y avait Stefania Sandrelli qui a joué beaucoup avec... Comment il s'appelle lui? Antonioni, je crois? Bertolucci. Bref, c'est une actrice italienne. Puis l'autre, c'est... Bon, j'ai plus son nom. Irène Papas. Ouais, voilà. Donc, ouais, c'est ça, tu sais, qui a joué avec Costa Gavras, notamment. Ouais, puis ce qui...
J'ai étudié en histoire, donc c'est certain qu'il y avait beaucoup de redites pour moi, mais j'ai vraiment aimé comment le film réussit à C'est un peu ça qu'ils nous apprennent étonnamment dans le bac en histoire. Il y a toujours la fameuse phrase, il faut garder son passé pour ne pas le recréer dans le futur. Apprendre du passé pour ne pas créer les erreurs du futur et c'est un peu ça que le film...
tentent de représenter, du moins dans les 45 premières minutes où c'est effectivement plus une espèce de guide touristique, puis dans les dernières, dans la dernière, je sais pas, 3-4 minutes là où, on veut pas trop le spoiler, mais il y a un accident tragique qui survient.
Puis qui fait écho un petit peu au contexte de... Bon, le film sort en 2003. On comprend qu'on est pas mal post-2001, là, avec ce qui s'est passé dans les tours jumelles et tout. Tu sais, c'est un long message sur la civilisation, à quel point elle évolue dans le temps. Puis est-ce que toi, qui a peut-être moins d'études en histoire, tu sais, je sais pas si t'as un intérêt pour l'histoire, là, mais qu'est-ce qui t'a... Qu'est-ce qui est venu plus toi te chercher dans ce film-là?
[01:13:10] Speaker C: J'ai pas les études en histoire comme tu l'as dit, mais j'avais quand même les références par rapport à l'Égypte et la Grèce, quand il parle de Napoléon et l'Acropole.
Je pense que dans la première partie, moi j'ai beaucoup aimé, mettons, apprendre... On dirait que je critique un documentaire des grands explorateurs, présentement. Mais j'ai beaucoup aimé, mettons, la partie sur le Portugal, parce que ça c'est quelque chose que, tu sais, c'est un réalisateur portugais, on aurait pas... C'est plus... On sent que c'est plus proche du...
En tout cas, dans les détails, on sent qu'il y en a plus parce que le réalisateur est davantage plus proche de ça. Donc ça, en regardant d'autres films faits ailleurs, je n'aurais pas pu l'avoir. Ce qui m'a d'ailleurs surpris, anecdotique, c'est comme la petite fille de 7 ans, elle pose des questions sur à peu près tout, tout, tout à sa mère.
Puis à part le Portugal où elle name drop genre une révolution en 1974 que j'ai dit, tu sais, la fille, elle a entendu parler d'une révolution au Portugal en 1974, donc j'avais jamais entendu parler, puis j'ai dû aller sur Wikipédia pour la trouver, en tout cas. Mais ça, je trouvais ça... Là où je veux dire, c'est comme mon... Je pense qu'il y a quand même eu plus de détails par rapport au Portugal que d'autres...
que d'autres pays. Ce qui m'a plus frappé, malgré tout, dans le film, que les détails historiques, c'est quand on met le... c'est quand on rassemble les deux parties, la discussion autour de la table, qui est vraiment sur l'état actuel, plus sur l'état actuel du monde, sur la mondialisation. Il y en a une, mettons, qui est...
Je pense qu'on va développer plus tard là-dessus. Ils réussissent tous à se comprendre malgré le fait qu'ils parlent des langues différentes. C'est de faire les liens entre toutes les décomptes des civilisations que la mère et la fille vont visiter à travers le voyage sur la Méditerranée.
Puis de comprendre que peut-être que Manuel de Oliveira, ce qu'il est en train de dire, c'est qu'éventuellement, on assiste aussi, l'époque dans laquelle on vit, un jour, elle va laisser des traces ou des décombres comme ça, on est dans une période de changement, ou en tout cas, le changement est continu là, mais que éventuellement, les décombres, peut-être dans mille ans s'il faut, New York et Washington ne seront plus les villes-centres de l'Amérique du Nord, admettons, qu'il va y exister des décombres et que là, le cycle va se répéter, puis que ça va être d'autres personnes qui vont les visiter et expliquer notre civilisation à nous, puis comment elle a réussi à chuter, puis mettre ça dans le contexte, comme un peu ils ont fait en Égypte, peut-être que...
par rapport à la ville de Napoléon, c'est peut-être que ces villes-là vont jouer un rôle dans d'autres civilisations. Les décombes, en fait, vont jouer des rôles dans d'autres civilisations qui vont suivre. C'est juste de voir que...
C'est de faire ce parallèle-là que l'époque contemporaine devient aussi de l'histoire. Quand je disais tout à l'heure que le film est une partie de cynisme caché, je pense que ça revient à dire ça. Je pense que la dernière, dernière minute du film suggère vraiment qu'on assiste à une période de changement. Mais ça, je veux pas...
[01:17:16] Speaker B: C'est trop en parler.
Rien n'est immuable, c'est ça qu'il faut comprendre. Toutes les sociétés qu'ils vont voir, surtout la Grèce antique, l'Égypte et puis Rome qui ont été... Oui, l'Empire Ottoman avec Istanbul et tout ont été une certaine puissance, mais bref...
Toutes ces empires-là, à un certain moment, ont cru en leur immortalité, puis ils sont tous, toutes disparues, ou presque. Puis c'est un message, je crois, assez fort au contexte de 2003. C'est le début de l'invasion en Irak, c'est le début, justement, de la polarisation entre le monde arabe et l'occident d'une certaine façon. On s'en sort peu à peu, même si on n'est pas complètement sortis non plus. Mais moi, c'est ce qui m'a beaucoup parlé parce que C'est ce qu'on apprend.
Il y a plusieurs types de changements. Oui, on peut complètement détruire ce qu'il y avait avant, si on parle de la Grèce antique ou de la Rome antique. Il y a un amalgame.
une fusion des styles, si on observe Istanbul avec justement les chrétiens qui étaient là, puis en 1453 la chute de l'empire romain d'Occident qui fait que, ben c'est ça, la basilique Sainte-Sophie maintenant, ben c'est rendu cette mosquée-là. Puis t'sais, les historiens aussi s'entendent pour dire qu'en ce moment, t'sais, mettons dans les, on va dire, 40 dernières années, là, on vit probablement un changement d'époque comparable à 476, qui est la chute de l'Empire romain, ou 1453, celle de l'Empire d'Occident. Fait qu'on est trop dedans pour constater ce changement-là. Est-ce que 2001 et les taux jumelles et tout vont marquer rétrospectivement ce changement-là? Est-ce que ce sera l'arrivée d'Internet? Est-ce que ce sera l'intelligence artificielle? Je ne sais pas trop, mais pas mal tout le monde s'entend pour dire qu'on a pas mal changé d'époque.
Il n'y a pas eu, après la révolution industrielle, il n'y a pas eu de tournant majeur comme toutes ces époques-là. On est en train de la vivre. Il n'y a rien de mieux qu'une personne de 95 ans pour nous le rappeler, quelqu'un qui a vécu les guerres mondiales, est-ce que c'est ça le shift entre deux époques? À son époque, les gens pourraient croire que oui, est-ce que ça l'est finalement? On sait pas trop, mais moi c'est un film, honnêtement, que je militerais pour qu'il soit plus vu dans les... peut-être pas au secondaire, parce que ça reste, je pense pas que des adolescents seraient particulièrement intéressés par ce film-là. Peut-être au niveau soit du cégep ou de l'université, les fameux cours d'histoire des civilisations.
Je trouve que ça encapsule vraiment bien le fait que la civilisation, c'est quelque chose de changeant, qu'il ne faut rien prendre pour acquis.
Moi, c'est la deuxième partie qui m'a peut-être moins intéressé. Ça et la petite fille, encore une fois, à qui on explique les simples choses comme « c'est quoi une légende? » Je trouvais que ça ralentissait peut-être un petit peu le récit, même si je comprends que souvent, en tout cas peut-être, j'essaie de me remettre au contexte de 2000, au début 2000, mais tu sais, il y a beaucoup d'actions politiques qui ont été prises sur des fondements, comme des mythes et légendes et tout, puis c'est peut-être pour ça que ça a été inséré dans le film.
[01:21:01] Speaker C: Je pense aussi que quand il faisait ça, c'est parce que beaucoup de choses, dans des scénarios de films souvent, dans les films de Christopher Nolan, quand un personnage explique un concept à un autre, c'est aussi pour l'expliquer au spectateur.
Dans ce film-là, je pense que c'était pas le cas, parce que c'est des concepts tellement simples que je pense... Je pense que c'était pour montrer l'importance de la passation de la connaissance aussi. En tout cas, je pense que c'est des scènes importantes pour ça.
[01:21:32] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. C'est juste, tu sais, il y a beaucoup de redites. Bien, pas de redites, mais tu sais, on les comprend. Mais tu sais, je pense qu'il y a une demande... Tu sais, c'est quoi une légende? Puis après ça, c'est quoi un mythe? En tout cas, tu sais, il y a comme ces deux trucs-là. En tout cas, je me souviens plus si c'est les bons termes, mais bref.
C'est certain que pour moi aussi, il y avait un peu de redites dans l'histoire, dans les concepts qu'on faisait, mais je pense que ça vulgarise bien l'histoire des civilisations. Petit fun fact comme ça, je pense qu'ils vont à Pompéi à un certain moment, et puis là, elle montre un livre avec...
tu sais, le avant et le après, j'ai exactement ce livre-là chez moi. Parce que je suis allé à Pompéi, je sais plus trop là, 2009 ou 2010, je sais plus trop quand. Puis je me souviens, je n'avais acheté un comme ça à Rome puis à Pompéi. Ça fait que c'était très, très drôle de voir que ce livre-là est immortalisé en quelque part. Mais est-ce que...
Toi, justement, c'est ça, je veux pas trop... Ce que j'aime aussi, c'est que ce film-là, maintenant, est quand même un témoin historique. À l'époque, il voulait, d'une certaine façon, parler de l'état du monde au moment de sa sortie. Maintenant, on est 22 ans après sa sortie.
Il est de l'histoire, en théorie, puis je trouve que ça...
C'est ça, c'était une période de trouble, un peu, le début des années 2000. Puis, d'une certaine façon, même s'il voulait refléter son époque, maintenant, il est rendu un peu, justement, un miroir vers cette époque-là, vers ce contexte-là d'incertitude, puis de mondialisation accentuée. Elle s'est accentuée encore plus depuis, là, mais... C'est un film qui... Tu sais, peut-être que je l'ai...
trop intellectualisé, ou en tout cas peut-être que j'ai moi-même suscité des réflexions en moi que le film essaie pas nécessairement de susciter. Mais d'habitude quand je vis ça dans un film, c'est quand même qu'il y a une...
C'est un film qui a quelque chose à dire, qui a une certaine profondeur thématique. Ça lance un peu des perches sans répondre à toutes les questions non plus. Moi, ça m'a vraiment plu et ça me donne vraiment envie d'aller fouiller l'oeuvre d'Olivera, même si je sais que ce ne sont pas tous ces films qui vont ressembler à ça nécessairement. Mais moi, je suis vraiment satisfait et content d'avoir découvert ce film-là. Je pense qu'il y a 2000 personnes sur Letterboxd qui ont vu ça au total. Je pense que c'est vraiment un hidden gem. Très peu de gens ont vu ça.
Je suis vraiment très content de l'avoir vu. Je ne sais pas si tu as d'autres trucs à rajouter sur tes impressions ou sur le film en général.
[01:24:17] Speaker C: Je vais peut-être juste parler du fait que je trouvais ça très très habile le fait qu'il y a plusieurs langues qui sont parlées à la table, comme pour symboliser que depuis le... je ne voudrais pas mettre une date très précise là-dessus, ça serait peut-être plus capable, Genre, à partir d'un certain moment, avec la mondialisation, il y a certaines cultures, bon pas toutes les cultures, je pense que le film aussi essaie de nous dire ça, mais qu'il y a encore un gros divide, mettons, entre l'Occident et l'Orient, mais que les cultures européennes et nord-américaines ont communiqué entre elles et ont réussi à atteindre une certaine harmonie. C'est drôle.
Pour le répéter, tous les personnages de cette table-là parlent une langue différente et se comprennent. C'est symbolique, disons.
[01:25:22] Speaker B: Je pense que c'était peut-être même aussi un message au début de l'Union européenne qui s'est amorcé. Le concept existait un peu avant les années 2000, mais je pense qu'officiellement c'est en 2002 qu'on a instauré l'euro et toutes ces affaires-là. Ça aussi peut-être que ça envoyait... À l'époque où l'Europe s'unit d'une certaine façon, que ce soit économiquement ou politiquement, les États-Unis se polarisent avec l'Orient, mettons.
Je pense qu'il y a une ou deux répliques qui font référence à cette union européenne-là, dans cette fameuse discussion à Carte. C'était peut-être justement une réflexion là-dessus, mais c'est certain que la mondialisation va s'accentuer un peu plus. Même au cinéma, ça m'a toujours un peu choqué, les films qui... Justement, c'est quoi que j'ai regardé il y a... Je ne sais plus trop quand.
Ah oui, j'ai écouté, bon, c'est complètement stupide, mais j'ai écouté Karate Kid 2. Pis le film se passe au Japon, mais tout le monde parle en anglais au Japon. Même de japonais à japonais, ils parlent en anglais. Pis t'sais, moi j'ai toujours trouvé ça absurde quand justement les films font exprès de parler une langue pour parler aux spectateurs.
Le premier film qui m'avait ouvert les yeux, c'est que eux, ils ont vraiment gardé les langues originales, c'était Inglourious Basterds de Tarantino, 2009. Mais là, on est quand même six ans avant, puis dans un contexte différent, évidemment.
[01:26:55] Speaker C: C'est intéressant, mais Manuel de Oliveira, je pense, il a tout le temps voulu faire ça.
Le film dont on voulait parler à la base, Voyage au début du monde, qui date de 1997, C'est à propos d'un homme, pour faire très très vite, qui s'en va visiter la famille de son père au Portugal, mais lui il était élevé en France, il parle juste français, donc pas portugais, puis sa tante ça lui plaît pas beaucoup, donc il y a toute la question de la langue qui rentre dans le film.
Puis, il y aurait pu, peut-être pour rejoindre des spectateurs plus portugais ou plus français, avoir une langue uniforme dans tout le film, mais non. Sa tante, elle parle portugais tout le film, puis lui, français tout le film. Puis, c'est ses amis qui traduisent constamment tout ce qu'il dit. Il y a comme une espèce de... Il y a des personnages qui servent littéralement d'interpr... Ben, ils font d'autres choses aussi dans le film, mais qui servent...
qui servent surtout d'interprète. Je trouve qu'en plus d'accentuer, mettons, d'accentuer la différence culturelle qui est essentielle dans ce film-là, ça rajoute une certaine lenteur, un tempo que j'haïs pas, honnêtement. Je pense qu'il y a un réalisateur qui faisait ça récemment, mais lui, c'était plus du muet. Dans Ryusuke Amaguchi, dans Drivemaker, il y avait un personnage qui était muet. C'est la même chose. Ils vont pas nous sortir Les sous-titres, quand la personne parle muet, les sous-titres, juste pour qu'on comprenne et que ça soit vite. Non, c'est comme, le personnage muet parle la langue des signes. Puis, je pense que c'est son conjoint.
Ça double le temps de la scène et en même temps ça montre les difficultés de communication. C'est un procédé que j'adore vraiment. C'est très simple, c'est pratiquement évident.
mais on le voit pas souvent parce qu'au cinéma, t'sais, l'efficacité... l'efficacité est tellement importante, surtout dans les films américains. On le voit des fois, c'est comme... c'est pas le genre de brutaliste, là, tu sais, des fois... c'est ça, t'sais, il y a pas longtemps. Puis là, les gens l'avaient critiqué avec raison, un peu, parce que c'est deux Hongrois qui, dans la chambre à coucher, ils se parlent l'anglais, genre... entre eux autres, t'sais, comme des... en tout cas.
[01:29:23] Speaker B: Donc...
Mais non, c'est ça. Encore une fois, je pense que la question de la langue, c'est peut-être plus posé du côté européen qu'américain parce que là, tout le monde parle anglais ou presque. On est les seuls qui faisons exception.
Alors qu'en Europe, ça s'est accentué quand même aujourd'hui. Si tu vas à Paris et que tu es portugais, il y a des bonnes chances que tu te fasses servir en portugais ou en espagnol. Le concept de langue est un peu plus flou, un peu plus répandu.
Les gens qui parlent plusieurs langues.
C'est une très belle représentation de tout ça. Merci de me l'avoir fait découvrir. Nos auditeurs et auditrices peuvent le découvrir parce que le film est disponible, comme on le disait, sur YouTube.
[01:30:12] Speaker C: Pas d'excuse pour ne pas le regarder parce que c'est gratuit.
[01:30:16] Speaker B: Oui, c'est gratuit. Il y a tous les sous-titres qu'il vous faut. Puis c'est vraiment un crash course sur ce qui va bien et surtout un peu moins bien de nos civilisations. Maxence, merci beaucoup de nous avoir parlé cette semaine.
[01:30:30] Speaker C: Merci à toi. Au revoir. Un jour je vais faire un film.
[01:30:36] Speaker B: Je ferai la prise de son.
[01:30:39] Speaker A: La.
[01:30:40] Speaker B: Réalisation C'est déjà tout pour cet épisode de Ciné-Histoire. J'aimerais remercier évidemment Maxence Gagné d'être venu nous parler du film Talking Picture. On vous rappelle d'aller voir également des jours meilleurs. Je me mélange toujours, je sais pas, la semaine prochaine c'est le dernier souffle, puis on dirait que je mélange toujours le dernier souffle, puis des jours meilleurs. Tu sais, des titres de films un peu génériques. C'est tough de s'en rappeler. Mais qu'à cela ne tienne, ça sort pareil, contre vents et marées. Donc c'est ça, on va pouvoir en parler la semaine prochaine. D'ici là, nous on est dans un peu Un petit parcours aussi des Karaté Kids. Je ne sais pas ce qu'on aura le temps de regarder avant les prochains. On en a regardé deux à date. Un qui était assurément meilleur que l'autre, on s'entend. Oui, bien oui, c'est ça. Donc, c'est ça. Sinon, bien...
Il n'y avait pas une série que tu voulais voir qui allait sortir?
[01:31:45] Speaker A: Pas à date.
Mais il me semble qu'il y a plusieurs mois, je t'ai envoyé beaucoup de posts de Netflix, de plein d'affaires qui sortaient cette année. Puis là, je ne me rappelle absolument pas c'était quoi, mais c'était toutes des affaires de mon genre. Fait que quand ils vont sortir des trailers, je vais les voir puis je vais dire « Ah, ça devait être ça ». Mais il y avait des séries puis des films là-dedans. Puis là, on dirait que je les attends. Mais je vais faire le tour. Si je me trouve un petit projet pour la semaine, je vous reviendrai avec ça la semaine prochaine.
[01:32:10] Speaker B: Génial. D'ici là, profitez-en. Il y a une nouvelle initiative aussi de la Maison de cinéma. C'est quoi donc le Ciné-Crochet?
[01:32:17] Speaker A: C'est du tricot. Là, il était temps qu'on en parle.
[01:32:20] Speaker B: Vas-y.
[01:32:21] Speaker A: On se fait bombarder. C'est notre ami qui gère cette page.
Il nous en parle beaucoup. Je trouve ça super cool parce que j'avais vu ça il y a quelques semaines au States essentiellement. qui commençait à faire ça. Mais je trouve ça super intéressant pour les gens qui veulent faire de quoi un peu socialiser. J'ai l'impression que c'est un genre d'initiative un peu comme les mamans bébés, les matinées tamisées. C'est plus une socialisation. Tu regardes un film en en format relax, en fond, de ce que t'es en train de faire, dans le fond. Puis, tu sais, je voyais, quand ça avait commencé, tout ça, là, que, tu sais, c'était pour, ben, pas briser l'isolement, là, mais on... J'utilise des termes de mon travail, là, mais on s'entend, là. Fait que c'est... d'être avec d'autres mondes qui font la même affaire que toi, qui aient pas juste regardé le film. Fait que t'as comme une espèce d'environnement de partage, puis tout ça. Puis je pense qu'il y avait une boutique de thé, là, qui s'associait à ça aussi.
[01:33:22] Speaker B: Fait que tu sais...
C'est le film L'Entremetteuse. Je ne sais pas si c'est en rapport ou pas avec le tricot. Je ne sais même pas c'est quoi ce film-là. Mais c'est ça, c'est une activité qui aura lieu... Est-ce qu'on a la date? Je ne sais plus si on a la date. Mais bon.
[01:33:39] Speaker A: À la Maison du cinéma. Donc si vous faites du tricot, allez-y parce que là il a vendu 50 billets en quelques temps et il était bien content de ça.
[01:33:45] Speaker B: Oui, exactement. Très belle initiative encore une fois. Parlant d'initiative, il y a aussi la semaine prochaine, en plus de Mission Impossible, il y a le film Lilo et Stitch, le live action qui prend l'affiche. Il y aura un événement familial également avec une remise de prix, un concours, il y aura des mascottes aussi, du maquillage. Bref, c'est une belle sortie familiale.
Donc ce sera le week-end de prochain. Au niveau aussi des activités, il y a le ciné-parc aussi qui a repris ses activités tranquillement. C'est le meilleur moment d'y aller parce qu'il fait noir plus tôt. Mais les films en anglais ne sont pas disponibles encore. Je pense que c'est juste quand c'est bel et bien l'été. Parce que les films en anglais, je pense qu'ils jouent la semaine et non pas la fin de semaine.
[01:34:30] Speaker A: Je trouve ça toujours le fun d'y aller, puis c'est des beaux souvenirs d'enfance que j'ai, ça, nos sorties au ciné-parc. J'ai l'impression qu'on est allés vraiment beaucoup, puis j'ai peut-être des souvenirs un peu distorsionnés de cette réalité-là.
[01:34:39] Speaker B: Je pense pas que les gens vont souvent au ciné-parc.
[01:34:41] Speaker A: Mais c'est parce qu'on y allait avec les cousins de ma mère qui ont notre âge à nous, puis on était souvent ensemble parce que c'était facile pour eux autres, les parents, j'imagine, puis on avait beaucoup de plaisir avec eux.
Tu sais, je trouve ça super cool comme activité, puis j'ai hâte de faire ça avec nos enfants aussi, mais quand.
[01:34:56] Speaker B: Même... Avec des sièges pour bébés, c'est plus compliqué.
[01:34:58] Speaker A: Mais c'est parce que ça commence si tard. Tu sais, tu veux pas. Tu sais, eux autres, à 9h, là, ils sont pas là. Fait que, il me semble, dans mon jeune temps, mon premier film, à moi, là, tu sais, je l'ai écouté à 8, puis c'est ça, après ça... Ben.
[01:35:12] Speaker B: Clairement pas, parce que le soleil, il s'y couchait pas plus tôt dans notre temps.
[01:35:15] Speaker A: Ben, je sais, mais c'était assez...
[01:35:17] Speaker B: Mais il y avait peut-être plus, peut-être que ça commençait plus tôt aussi là. Maintenant, c'est quand même plus rare les ciné-parcs, mais je sais pas, je sais pas. Mais bref, c'est disponible.
[01:35:26] Speaker A: Mais je trouve ça toujours le fun, mais c'est ça, tu ressors là, il est 3h du matin, tu t'es endormi sur le deuxième film.
[01:35:32] Speaker B: Faut que tu fasses une demi-heure de short.
C'est pas idale. Mais bon, c'est pas grave. C'est quand même cool d'avoir ce vestige-là du passé. Donc voilà, c'est ça la semaine prochaine. Un petit topo sur Mission Impossible si je réussis à les finir. Et puis, c'est ça, deux belles nouveautés. On va avoir Laurence Côté-Collins en entrevue pour le film Billy, donc son nouveau documentaire. et on aura justement le dernier souffle de Costa-Gavras à discuter. Donc voilà, merci beaucoup d'avoir été à l'écoute cette semaine. On se retrouve la semaine prochaine même en même poste pour un autre épisode de Ciné-Histoire. Bon week-end!