Ciné-histoire - 9 mai 2025

Episode 149 May 12, 2025 01:43:16
Ciné-histoire - 9 mai 2025
Ciné-Histoire
Ciné-histoire - 9 mai 2025

May 12 2025 | 01:43:16

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Show Notes

Cette semaine à l'émission, on reçoit l'équipe du film Fanny, de passage à Sherbrooke! Yan England, Stéphanie Lapointe, Milya Corbeil-Gauvreau et Adelaïde Schoofs sont en studio pour nous parler de leur nouveau projet. On discute également des nouveautés Another Simple Favor et À la lumière du soir, et Émilie Boivin nous parle du jury du prochain Festival de Cannes. Enfin, on dresse un portrait du numéro 342 de la revue Séquences!

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter. [00:00:01] Speaker B: Tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. 88.3, c'est fuck. [00:00:05] Speaker A: Ça part ici. Un jour, je vais faire un. [00:00:23] Speaker B: Film. [00:00:25] Speaker C: Il sera très très bon. [00:00:36] Speaker B: Bon vendredi midi à tous et à toutes. Bienvenue dans un autre épisode de Ciné-Histoire. J'ai avec moi en studio Jade. Comment ça va Jade? [00:00:44] Speaker A: Ça va bien. Il ne fait pas très beau, mais on est plus content que la température. Ça va, c'était une grosse semaine. [00:00:51] Speaker B: Grosse semaine de travail, pas de visionnement. [00:00:54] Speaker A: Non, pas de visionnement, ça a fait du bien, ça a équilibré le tout. Mais non, grosse semaine de travail, je suis épuisée. Vraiment. [00:01:01] Speaker B: Des choses qui arrivent. [00:01:01] Speaker A: Je suis content d'être ici. [00:01:02] Speaker B: Avec la maudite grisaille qui ne nous lâche pas. [00:01:04] Speaker A: On a un vrai printemps. On a quand même eu un petit peu de plus belles journées. Il y a eu du soleil cette semaine, il y a fait plus chaud. [00:01:11] Speaker B: Une journée. [00:01:12] Speaker A: C'est pas grave, on l'a eu pareil. [00:01:14] Speaker B: Une journée, c'est pas assez. [00:01:15] Speaker A: C'est pas assez, c'est ça. [00:01:17] Speaker B: Ben oui, c'est ça. Petites semaines. Il y a des petites semaines aussi en perspective. C'est comme un mélange de soit des grosses sorties américaines ou soit des petites sorties ou des événements et tout. En fait, cette dernière semaine, ce sera peut-être la dernière avant un petit bout, qu'il y a une grosse sortie québécoise. Peut-être même avant Manteuse qui est prévue pour l'été. Il y avait... Ben non, c'est pas vrai. C'est parce qu'on l'a déjà vue et on n'en a pas parlé encore. Mais il y a deux femmes en or qui vont sortir à la fin du mois. Je pense que dans la tournée promo du film, l'équipe ne viendra pas à Sherbrooke parce que c'était le film d'ouverture du festival. [00:01:51] Speaker A: Oui, c'est ça. Ils ont déjà présenté à des grandes. [00:01:56] Speaker B: Salles pleines au festival. Donc, c'est ça. Mais à part ça, il n'y aura pas beaucoup de sorties. Ce qui fait qu'on va peut-être finir par prendre des semaines de vacances. Je ne sais pas trop. On verra. Mais d'ici là, Il y a des films. Cette semaine, il y en avait trois qu'on a visionnés pour vous. Deux au cinéma et un en streaming seulement. En streaming, c'est la suite de A Simple Favor qui est Another Simple Favor. On est allé chercher ça très loin. Paul Feig qui, je crois, revient à la réalisation. Puis voilà, tu vas nous en parler un peu plus tard à l'émission. [00:02:27] Speaker A: Oui, parce que tu n'as pas regardé ça avec moi, toi. [00:02:29] Speaker B: Je t'ai proposé, en fait. Je t'ai dit, si tu regardes le premier, je vais le regarder et je regarderai le deuxième. [00:02:36] Speaker A: Mais, j'étais pas sûre qu'est-ce que je voulais faire avec ça. Puis finalement, je me suis dit que j'allais juste aller lire Wiki parce que c'est déjà difficile de se trouver du temps. Puis Wikipédia ont quand même des résumés assez complets. Fait que c'est ce que j'ai fait. Ça m'a rappelé tout. Je me rappelais du nerd du film mais pas des petites affaires fait que là j'ai replongé dans le résumé puis ça m'a permis de pouvoir apprécier la. [00:02:56] Speaker B: Suite je vous en parle tantôt Sinon, ben, il y a le documentaire, le nouveau documentaire du prolifique Fernand Dansereau, 95 ans, ben là, je pense qu'il est peut-être rendu à 97, là, je sais plus trop, mais qui sort... Ben, je voyais à quelque part que c'était comme la fin de sa trilogie sur la vieillesse, mais je pense qu'il a fait plus que trois films, fait qu'il est rendu là. Mais bref, c'est À la lumière du soir où il s'interroge un peu sur différentes facettes de la vieillesse. Ses autres films, c'était par exemple Le vieillage et l'espérance, c'était Le vieillage et... j'ai pas fait mes recherches là, mais le vieillage est comme le rire, puis le vieillage est de la sexualité, en tout cas quelque chose comme ça. Bref, donc il revient avec ce film là. On va en parler un peu plus tard à l'émission. J'ai également lu le nouveau numéro de la revue Séquence, donc que je vais vous présenter un peu plus tard encore une fois à l'émission. Le Festival de Cannes s'amorce mardi prochain et pour l'occasion, Émilie, dans ce qui est peut-être sa dernière chronique, parce qu'elle m'a appris qu'elle est étudiée en journalisme à Québec et donc elle quitte la région, mais donc elle va nous parler du jury en fait de cette J'ai pas fait ma recherche. 78e édition, je crois, du Festival de Cannes. Donc, Juliette Binoche est la présidente, mais on a annoncé la semaine dernière ou il y a deux semaines. le reste de la composition du jury pour La Palme d'Or, évidemment. Donc, c'est ça, on s'est interrogé un peu à quel point le jury peut avoir une incidence sur le gagnant. Je veux dire, c'est eux autres qui décident le gagnant, mais est-ce que les sensibilités des gens du jury peuvent faire pencher la balance vers un film plutôt que l'autre? L'année dernière, il y avait eu Je veux pas dire controverses, mais rapprochement entre le fait que c'était Greta Gerwig et que ça a été finalement un film indépendant américain qui a remporté. Est-ce que Anora méritait sa palme d'or? Probablement. Il a même gagné finalement le score du meilleur film. Mais c'est intéressant de savoir est-ce que ça peut influencer positivement ou négativement peut-être un film. [00:04:56] Speaker A: Mais c'est fun. Si elle a réussi à faire des rapprochements, je trouve que c'est quasiment un sujet de mémoire. [00:05:00] Speaker B: C'est ça, on est resté assez simple aussi. [00:05:04] Speaker A: Je me demande à quel point la recherche a pu être concluante à ce niveau-là, mais écoute, j'ai hâte. [00:05:10] Speaker B: Il n'y aura pas de redites, je n'entrerai pas maintenant dans le coeur du sujet, mais il y a quand même certaines histoires un peu houleuses. dans les behind-the-scenes de tel film aurait dû gagner, tous les jurys voulaient mais pas le président, c'est le film du président qui a gagné. Bref, à voir, écoutez ça plus tard à l'émission. Puis c'est Fanny, le film de Jan Englund qui prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma, qui était en avant-première mercredi, c'est toujours L'heure du dîner, je le sais. Les gens sont habitués, je pense. Le film est en avant-première avec l'équipe du film. On a eu la chance de s'entretenir avec eux lors de leur passage à Sherbrooke mercredi dernier. Vraiment très sympathique rencontre, très sympathique. On va parler du film également qu'on a vu et qui est quand même assez... je veux pas dire particulier, mais qu'on voit pas si souvent que ça. T'as quasiment plus un film, on va dire américain, mais québécois, que un vrai coming-of-age québécois, comme on est habitués de voir. Je sais pas trop, je pense que je vais en parler plus au retour de la pause, parce que je vois qu'on va avoir quand même, mettons, un 5 à 8 minutes au retour de la pause pour en parler. Peut-être qu'on en parlera du film-là, puis je vais parler des autres films qui prennent la fiche et qu'on n'a pas vus. Josh Hartnett, Reviens, encore une fois. Cette fois, Yves-Lie Chamblon pour le film Fight or Flight. Un film d'action qui n'a pas des aussi mauvaises critiques qu'on pourrait s'attendre de ce genre de film. C'est une équipe, je ne connais pas vraiment le réalisateur. Mais c'est... On suit Luca Reyes, un ancien agent des services secrets devenu paria dans le milieu du renseignement, accepte à son corps défendant d'effectuer une mission dangereuse pour une vieille connaissance. S'il réussit à identifier et à capturer un mystérieux criminel anonyme lors d'un trajet en avion, il pourra restaurer sa réputation. Toutefois, cette mission s'avère plus difficile qu'il le paraît. Pas beaucoup d'autres acteurs connus, sans grande surprise. Mais c'est ça, t'sais. Bon, Médiafilms, Yumi 5. Mais ultimement, je pense que... Ça va-tu. [00:07:15] Speaker A: Être un streaming ou c'est... Ça sort. [00:07:18] Speaker B: Pas en tant que ça? Maisons de cinéma. Ah oui, ah oui. Mais c'est ça qui est... T'sais, je le voyais pas vraiment sortir. Je l'avais vu dans les films à venir, mais je n'ai pas entendu parler, pas en tout. Puis c'est ça, j'étais bien surpris de voir qu'il va prendre l'affiche ici. Est-ce que j'aurai le temps? J'ai plus le temps d'aller au cinéma. C'est compliqué, là. [00:07:36] Speaker A: T'as le temps quand c'est des visions d'ma presse à 10h le matin. [00:07:38] Speaker B: Ouais c'est ça, 10h le matin c'est une belle heure. Mais de toute façon c'est pas ton. [00:07:44] Speaker A: Genre de film, c'est plus le mien. [00:07:45] Speaker B: Ouais mais il avait joué dans, non c'était pas lui qui avait joué dedans, c'était Gerard Butler lui aussi, il est dur à me faire aimer, mais il avait joué dans Cop Shop. je crois, qui s'annonçait pour être un film très bof, puis qui finalement était comme une espèce de... C'est pas call back le terme, mais comme... Ouais, on va dire call back, mais au cinéma d'action des années 70, un huis clos dans un poste de police avec un prisonnier qui finalement réussit à s'échapper, puis tout ça. T'sais, j'avais vraiment bien aimé ça, même si c'était clairement... Ça frôlait la série B, mettons, mais j'avais quand même bien aimé ça. La pochette, puis même comme le... pas nécessairement le résumé, mais en tout cas, ça me rappelle un peu ça, fait que peut-être que c'est bon, je sais pas, mais la critique est... C'est ça, encore une fois, pour un film d'action, c'est rare que ça rejoigne la critique, mais elle est pas juste mauvaise, ce qui fait que c'est peut-être bon à un certain niveau. Un autre film qui est sorti il y a quand même un moment à Montréal, mais qui sort finalement ici à la Maison du cinéma, c'est le film L'Attachement. Justement, j'ai lu une critique, je crois que c'était dans Cinebull, ou en tout cas, une des revues de cinéma, de ce film-là. C'est un drame français qui est Pio Marmaille, Valéria Bruni, Tedeschi, Raphaël Kenard, c'est peut-être Tedeschi, excusez-moi, dans un film de Karine Tardieu. Donc, prise de cour après avoir perdu ses os, Cécile demande à sa voisine de pallier Sandra, de ce... sa voisine de pallier, Sandra. de s'occuper de son fils Elliot le temps que son conjoint Alex et elle se rendent à l'hôpital pour donner naissance. Toutefois, des complications lors de l'accouchement causent la décès prématuré de la mère. Désormais veuve, Alex se retrouve du jour au lendemain seule avec un bébé et un jeune garçon à sa charge. Après avoir tissé des liens avec eux, Sandra, qui est cagénaire célibataire et sans enfant, fait soudainement partie de la famille. Mais pas comme conjointe, mais en tout cas comme... Prochaine danse, c'est pas trop. Mais bref, c'est ça la critique que j'avais lue. Ça disait que c'était bien parce qu'avec une prémisse comme ça, on peut peut-être s'attendre à certains clichés. Notamment que le père et cette célibataire quinquagénaire tombent amoureux. Mais c'est pas vers ça qu'on se tourne vraiment. C'est un film bien veillant. Puis c'est ça, qui évite les clichés. Il m'intéressait. J'ai pas reçu de lien de visionnement malheureusement. Ça c'était comme flou s'il sortait ou pas. Ça c'est comme décidé à la dernière seconde. Mais bref, ça a l'air intéressant. Allez voir ça. Puis est-ce qu'il y en a un autre qui sort? Non, je crois pas, à part les deux qu'on a mentionnés. Donc voilà. C'est ce qui fait le tour des nouveautés cette semaine. Au retour, on vous parle de Fanny, puis ce sera suivi de l'entrevue que j'ai réalisée plus tôt avec l'équipe du film Restez des nôtres. [00:10:26] Speaker A: Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son La réalisation. [00:10:40] Speaker B: Vous êtes de retour... Oh mon dieu! [00:10:42] Speaker A: De retour! On est de retour! [00:10:43] Speaker B: J'étais en train de monter mes écouteurs en même temps et les fils se sont touchés. Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et puis parlons quelques instants du film Fanny qui prend l'affiche officiellement aujourd'hui. Un film basé sur la série Fanny Cloutier qui a été écrite par Stéphanie Lapointe, l'académicienne qui a gagné la saison 2. qui s'est reconvertie depuis en autrice jeunesse. Peut-être pas juste jeunesse, mais en tout cas, elle a gagné de nombreux prix quand même pour ses séries jeunesse. Pas juste Fanny Cloutier, mais d'autres aussi. Puis, projet de longue haleine, là, je pense que ça a pris 7 ou 8 ans. C'est elle qui adapte donc son propre matériel pour le rendre cinématographique. J'ai cru comprendre que c'était également adapté seulement du premier livre de la série. Est-ce que je me trompe? Je sais pas, je l'ai pas lu malheureusement. Je sais pas. Mais c'est ça qui est un peu bizarre, c'est que Je ne suis évidemment pas le public cible de la série de livres, mais je crois que je suis plus le public cible du film. J'ai l'impression qu'il y avait une certaine... Ben, public cible. On s'entend, là. Public cible adjacent, là, mettons. C'est-à-dire que le film ne s'adresse pas aux young adults, ou aux adolescentes de 14-15 ans. Je pense que... Oui, il peut leur parler, mais c'est pas comme Aurélie Laflamme. J'ai des vagues souvenez du film, mais c'est entre 14 et 17, tu vas aimer, puis après ça non. Celui-là, j'ai l'impression un peu comme Stand By Me. D'ailleurs, on parle un peu dans l'entrevue, mais Stand By Me, oui, c'était enfant. Bien, enfant. Young adult, peut-être que tu vas aimer ça, mais adulte aussi, t'es capable d'aimer ça, même si les personnages, c'est des enfants. [00:12:17] Speaker A: C'est pas des enfants, c'est des adultes. Par rapport à ça, je vais peut-être avoir l'occasion de le dire plus tard, mais je vais le dire. [00:12:25] Speaker B: Vide ton sac. [00:12:25] Speaker A: Non, mais parce qu'on avait cette réflexion-là. On ne l'a pas regardé ensemble, mais on l'a regardé à la maison. Puis, je disais, j'aime ça comment ils parlent, les ados dans le film. Il y en a trois qu'on suit, des 16 ans à peu près, j'imagine. Là, on a eu cette réflexion-là ensemble où tu disais oui, mais je pense qu'ils parlent comme nous, on parlait quand on avait cet âge-là. Puis pour vrai, je ne sais pas comment ça parle un ado aujourd'hui parce qu'on n'a pas d'ado, nous. Puis ça va être différent dans 10 ans aussi avec les nôtres. Puis je n'avais pas pensé à ça comme ça. Mais clairement, des ados ne parlent pas comme ça. Puis c'est peut-être là où tu dis que ça nous rejoint, nous. Parce que je me suis posé la question à savoir qui était le publicité de ce film-là. Je n'ai pas l'impression d'avoir l'âge des gens qui veulent aller chercher. À 16, dans le temps que j'avais 16, peut-être que ça aurait été exactement mon genre de film. Aujourd'hui, je ne le sais pas. Mais je trouvais que c'était une réflexion intéressante quand même. Moi, j'aimais ça comment il parlait. Je trouvais que c'était super réaliste. [00:13:26] Speaker B: Je te donne le réalisme, effectivement. Plus réaliste que la plupart des films. [00:13:32] Speaker A: On n'a pas l'espèce de côté mélodramatique cheap, mal dit, qu'on ne parle pas comme ça dans la vraie vie. Je me suis retrouvée beaucoup, justement, quand j'étais ado dans ces ados-là. Parce qu'effectivement, Stéphanie Lapointe est un peu plus vieille que nous, mais c'est à peu près notre âge à nous. Et donc, peut-être que c'est de là. [00:13:51] Speaker B: La série de livres date quand même du milieu 2010. Je ne sais pas à quel point on a adapté les dialogues à la réalité de 2025. Mais bref, ce n'est pas tant ça le point fort. Mais résume-nous. [00:14:05] Speaker A: Je vais te faire ça rapidement. On suit Fanny, qui est la fille d'Éric Bruneau, un biologiste marin. Il fait des recherches là-dedans, sur les méduses, beaucoup. Il faisait ça avec sa femme. Sa femme, on comprend qu'elle est décédée. Et ça a comme été le status quo pendant plusieurs années. [00:14:22] Speaker B: Il a repris les recherches de sa femme. [00:14:23] Speaker A: Oui, il a repris son champ de recherche sur les méduses. Puis là, il s'en va travailler au Japon. Puis Fanny découvre une toile qu'elle s'est faite offrir par sa tante. Elle n'était pas au courant qu'elle avait une tante. Puis là, il y a une petite discussion qui n'a pas vraiment lieu avec son père. Il faut qu'il parte. puis elle a décidé de partir à la recherche de cette tente-là pour comprendre qu'est-ce qui est arrivé à sa mère. Beaucoup de mystère. On a une espèce de petite chasse au trésor pour réussir à comprendre le passé de Marianne, qui est sa mère, puis elle s'en va dans son petit village côtier dans le fond, puis elle essaye de reconstruire ce passé-là. [00:14:59] Speaker B: C'est plus une enquête qu'une chasse au trésor. Une chasse au trésor, ça ferait que Mettons Conte pour tous, puis ça on sort un peu du Conte pour tous, même si clairement, en tout cas, faut que tu ailles à un plus jeune âge pour avoir beaucoup de fun dans ce film-là. Justement, entre 15 et 20-25, mettons, je pense que c'est... [00:15:19] Speaker A: Mais je trouve que c'est un peu comme les deux. C'est chasse au trésor, enquête, mais ado. Je veux dire, il n'y a pas... mais ado, mais dramatique. Ça fait que ce n'est pas comme super exagéré, Goonies style. Mais il y a de l'inspiration, Goonies, quand même. Mais c'est ça. Et donc, on suit un trio d'ados qui essaient de reconstruire ça, puis on découvre les réponses avec eux. Voilà, puis bel environnement, justement, au bord de l'eau. Oui, au Bas-Saint-Laurent. [00:15:47] Speaker B: Je ne sais pas si c'est une vraie ville, Sainte-Laurette. Je ne sais pas si c'est une vraie ville, mais je n'ai pas fait mes recherches. Mais oui, c'est ça, c'est un film d'aventure. On n'a pas vraiment de film d'aventure au Québec, à part « Des contes pour tous », mettons. À ce sens-là, je vois un peu, je lisais une entrevue de un moment donné avec Yann Englund, où il disait, tu sais, Spielberg, tu sais, j'aime beaucoup ce qu'il fait, non, non, c'est une grande inspiration. Puis tu sais, je le vois, mettons, l'aspect, même s'il y a peut-être, peut-être Spielberg a plus, je sais pas, le coeur d'un enfant. En tout cas, tu sais, je sais pas trop, c'est peut-être des fois un peu plus... [00:16:24] Speaker A: C'est plus enfantin, c'est plus adressé aux enfants. C'est pour ça que je disais que c'était un peu ça. Puzzle, chasse, mais dramatique. [00:16:32] Speaker B: Ce que ça me faisait penser surtout, en fait, c'est le jeu Life is Strange. Où t'sais, c'est une adolescente qui essaie de retracer, je sais pas si c'est son passé ou en tout cas, t'sais, qu'elle a comme des visions d'un événement qui s'en vient. En tout cas, bref, t'sais, c'est ça, enquête, mais comme... Enquête pas... Je sais pas comment le dire. Y'a pas de la musique de John Williams dessus. C'est Enquête vraiment comme... sobre. Je sais pas comment le dire. Mature, je pense que c'est le... [00:17:02] Speaker A: C'est ça. Malgré peut-être les thématiques ou les inspirations, c'est pas un film qui est enfantin, justement, comme on disait. [00:17:10] Speaker B: Mais j'ai bien aimé. J'ai plus aimé que ce que je croyais que j'allais aimer. Parce que... T'sais, c'est ça. J'suis un coeur de pierre. Mais outre ça, même si c'est pas un film non plus qui est exempt de défauts, ce que j'ai vraiment aimé, c'est que j'ai pas d'autres comparables à faire avec un autre film au Québec. Ce qui est rarement le cas pour, mettons, des coming-of-age. On sait qu'au Québec, on en sort souvent de ça. Le plus proche, même si les thématiques sont complètement ailleurs, ce serait les gens avant qu'on explose, peut-être. C'est un film un peu plus mature. C'est clairement plus humoristique avant qu'on explose. Mais il y avait une certaine maturité ou une certaine... Une américanité, je ne sais pas comment le dire. Clairement des inspirations. hors Québec, ce qui n'en fait pas un moins bon produit québécois, je crois. [00:18:00] Speaker A: Mais non, mais ça fait le fun d'avoir ça chez nous aussi, je trouve. [00:18:04] Speaker B: Ça en prend et il n'y en a pas assez, je trouve. C'est ça, c'est juste moi qui regarde beaucoup de films, je veux avoir l'impression que je n'ai pas vu déjà ce film-là et c'est l'impression que ça m'a laissé. Fanny, c'était vraiment très bien. Toi aussi, je pense que tu as bien aimé. [00:18:19] Speaker A: Oui, j'ai vraiment aimé ça. [00:18:21] Speaker B: Allez voir ça, on s'en va. Écoutez les entrevues que j'ai réalisées. Il y avait en studio l'actrice principale, Emilia Corbeil Gauvreau. Il y avait Adelaide Scoffs qui joue Léonie. Ouais, c'est ça, Léo. Il y avait également Yann Englund, évidemment, et Stéphanie Lapointe, l'autrice du scénario et des romans. On s'en va écouter ça, puis on vous revient dans quelques instants après l'entrevue pour vous parler de Another Simple Favor. Vous êtes de retour à Cine-Histoire et puis maintenant j'ai la chance de m'entretenir avec l'équipe du film Fanny qui était de passage à Sherbrooke à l'avant-première Soldat à la Maison du cinéma de mercredi dernier. Donc j'ai avec moi Adélaïde Scoff, Stéphanie Lapointe, Yann Englund et Milia Corbeil-Gouvreau. Bonjour, vous allez bien? [00:19:11] Speaker C: Salut! [00:19:13] Speaker B: Très bien, merci. Je veux d'abord félicitations pour ce film-là que j'ai vraiment bien aimé et puis qui n'est pas le film... je veux pas dire... J'en ai pas vu beaucoup de films québécois comme ça, qui allient, mettons, aventure, qui allient sujets quand même un peu plus sérieux, plus matures. J'ai vraiment bien aimé. Puis, je vais commencer par toi, Stéphanie, parce qu'avant d'avoir un film, il y a un scénario, puis dans ce cas-ci, il y a même une série de livres. desquels ils sont basés. Parle-nous un peu du processus d'adaptation de cette histoire-là. Est-ce que ça a été un processus difficile d'adapter ça pour le grand écran? [00:19:54] Speaker D: Je pense qu'écrire un film, tous les gens qui sont passés par ce processus-là, s'il y a quelqu'un qui a trouvé déjà ça facile, ça demande beaucoup de travail. On peut penser que quand on adapte un roman, parce que la structure ou la colonne vertébrale est déjà là, que c'est plus facile, j'ai envie de dire c'est le contraire probablement, parce que tu dois vraiment, oui, garder l'essence de l'histoire, mais dans le cas du film que Yann et moi, on voulait faire avec Fanny, oui, on partait d'une série de romans que les gens connaissent, mais on voulait vraiment faire de ce film-là un film pour tous, puis qui allait plaire, comme tu l'as dit tantôt, qui allait aussi être multigenre. Et il a fallu qu'on abandonne tout pour se concentrer sur le fait de faire une bonne histoire. Ça a été sept ans d'écriture, ça a été du bonheur, mais ça a été beaucoup de remise en question, beaucoup de travail. [00:20:41] Speaker B: À quel moment, toi, Yann, t'as été attaché au projet, puis qu'est-ce qui t'intéressait dans cette histoire-là? [00:20:47] Speaker C: C'est il y a quatre ans de cela. C'est Stéphanie qu'on partage, on partage non. C'est dur de partager le même agent. On travaille avec le même agent. [00:21:00] Speaker D: Et puis, veux-tu... C'est comme s'il s'envoyait des fleurs. Il y a des années, quand j'ai commencé à avoir avec la productrice Annie Blais un scénario entre les mains, la question de à qui on va confier, à quel réalisateur, réalisatrice on va confier ce projet-là. et rapidement venu. Puis c'est tout de suite le nom de Jan England que j'ai eu en tête. [00:21:19] Speaker E: Pourquoi? [00:21:20] Speaker D: Parce que je connais son travail, je connais son amour du cinéma, mais je savais que ce que je voulais faire de Fanny, c'était un film, oui, je ne veux pas me répéter, mais un film grand public. Puis il y a ce don de travailler, oui, avec des personnages qui sont jeunes. On l'a vu faire avec Sam, avec Une 54, avec Dans les bracelets rouges. Mais jamais il l'a fait de façon moralisatrice ou complaisante. Les adultes ont toujours des quêtes. Puis c'est ce que je voulais avec Yann. Puis je sais aussi que c'était quelqu'un de très ambitieux. Fait que j'ai appelé mon agent, notre agent, puis j'ai dit là, il faut que tu convainques Yann. Je sais qu'il travaille à l'international maintenant, mais j'ai vraiment envie que ce soit lui. Je peux lui passer la parole parce qu'après, il y a eu le scénario entre les mains. [00:21:59] Speaker C: Oui, puis là, quand j'ai reçu le scénario, Marie-Pierre, notre agente, a dit « Ok, lis ça absolument. C'est Stéphanie, elle veut que tu lises ça. » J'ai dit « Parfait ! » Fait que je lis ça. Et puis, je savais que c'était une adaptation de son livre Fanny Croutier. Mais je m'étais dit « Ok, je vais juste commencer par lire le scénario. » Je voulais pas commencer par lire le livre. Je voulais vraiment juste me plonger dans ce qu'elle avait, ce qu'elle voulait raconter au cinéma. Et puis, dès la lecture, ça a été un... Tu sais, il y a une expression en anglais qui dit un « turn pager ». Puis vraiment, c'était... Je tournais les pages, je tournais les pages. Plus j'avançais dans l'histoire, plus je les tournais rapidement, et plus je me posais autant de questions que le personnage de Fanny s'en posait, parce que je me suis rendu compte que c'était, tu l'as dit, il y a une aventure, il y a un mystère, il y a une enquête aussi, il y a des moments où est-ce qu'on rit, des trucs comme ça, mais j'étais tout le temps pris avec, qu'est-ce qui va se passer, pis là j'avais des soupçons de ci de ça, pis bon, ça s'avérait pas toujours vrai, pis je me disais, mon dieu, ok, mais je me suis dit, mon dieu, je suis comme Fanny, et ça m'a beaucoup touché quand j'ai, Jusqu'à temps qu'on se rende jusqu'à la fin, puis bon, on a la grande finale. Et puis, à ce moment-là, j'ai fait, OK, il faut absolument que je parle avec Stéphanie. Ça me tente de raconter ce film-là. Je sens que je peux raconter une histoire avec Stéphanie, mais après ça, c'est une question de se dire, OK, là, je veux parler avec Steph, parce qu'il faut voir aussi, est-ce qu'on peut avoir la même vision? Parce que je connaissais pas sa vision de... Puis le truc, c'est que ça vient de ses livres, ça vient de son gut, ça vient d'elle, t'sais. Donc, pour moi, s'il y a un truc personnel. Je ne connaissais pas toute l'histoire de Fanny Cloutier dans le sens d'où la journaliste, d'où ça partait, mais je savais qu'il fallait, qu'en tout temps, il faut travailler avec la scénariste, parce que c'est sa vision, puis moi j'amène une vision aussi, puis il faut que nos deux visions s'entremêlent de belles façons. Fait qu'on s'est assis, puis elle l'a dit, on avait cette ambition-là, ce désir-là de, oui, de raconter, tu l'as dit, on en voit peu, ce genre d'aventure-là. Et quand on parle d'aventure, Ça veut dire aussi qu'il y a... Et dans le cadre, ça veut dire qu'à chaque moment que Fanny trouve un indice, il y a autre chose que ça nous mène à autre chose, puis ça nous mène à autre chose, ça nous mène à un autre truc. Et elle a parlé de travailler très fort. Puis moi, je savais, j'avais entendu parler, bien sûr, de Stéphanie. On n'avait jamais travaillé ensemble, mais j'avais entendu parler qu'elle était extrêmement travaillante. Et puis, son scénario, on s'est mis à travailler... Je me suis mis à collaborer avec elle dans le sens qu'elle était au scénario, c'était son scénario. Mais au moins, moi, j'avais le recul. des trois dernières années qu'elle avait passées sur le scénario pour dire « OK, mais il y a ça, ça, ça, ça, que je suis pas certain de. » Et le personnage de Fanny, c'est un personnage qui avance toujours. Ça veut dire que toute son histoire à Stéphanie, le travail qu'il y a derrière ça, c'est que quand tu as un personnage qui avance toujours, c'est que... Chaque indice, si tu trouves une idée, on est en milieu de scénario, ça veut dire que si cette idée-là est la bonne idée pour la suite, mais qu'elle ne colle pas nécessairement pour le début, il fallait qu'elle retourne au début du scénario pour ajuster tout ça, pour nous amener dans ce secret-là et cette énigme-là. C'est un immense travail, mais je savais que même à travers toutes ces émotions-là, Ce qui m'a aussi beaucoup touché et ce qui m'a beaucoup aussi attiré, c'est le côté relationnel. Parce que oui on a l'aventure, oui on a les secrets, oui on a les mystères, et oui il y a des moments drôles, mais il y a des moments touchants, il y a des moments qui nous font réfléchir. Puis on ne s'attend pas à ça, puis ça nous surprend. parce qu'il y a une relation, le personnage de Fanny avec son père, qui est joué par Éric Bruno, un père qui, depuis la mort dans un accident de voiture de la mère de Fanny, lorsque Fanny avait quatre ans, on le sait, on sait tout ça, le père essaie de tout faire, mais leur relation est un peu entre les deux, si l'on veut, entre deux chaises, puis le père, On découvre en début de film que Fanny découvre des vérités sur sa famille qu'elle ne savait pas, où elle se dit « Voyons, qu'est-ce qui se passe ? » Puis là, son père ne veut rien lui dire, puis là, elle fait « Excuse-moi, mon français, mais fuck off ! Moi, je vais prendre ma destinée en main, puis je m'en vais, puis je vais aller chercher. » Puis pendant que le père s'en va à Tokyo, elle, elle s'en va dans le Bas-Saint-Laurent. Et là, part cette aventure-là. [00:26:05] Speaker B: Et je me tourne vers toi, Milia. Tu interprètes le rôle de Tite. Tu as déjà aussi travaillé avec Yann dans le passé. Dites-moi, je poserai en fait à Adelaide et à toi, comment vous vous êtes préparée pour votre rôle? Puis par la suite, en fait, Yann, comment tu as assemblé cette distribution-là? Comment on se prépare? [00:26:26] Speaker F: En fait, c'est fou parce que pour moi, ce rôle-là, il était assez inné. C'était comme Stéphanie, elle était déjà en moi. La première lecture du scénario, un peu comme Yann, j'ai tourné les pages et j'ai été hyper touchée par les mots de Stéphanie. J'ai pleuré à la fin. À la fin, j'avais ce scénario-là dans les mains, puis j'ai fait « wow, quel beau personnage féminin, fort, Quelle jeune inspirante pour la jeunesse. C'était vraiment quelque chose pour moi que j'avais aussi envie de raconter, cette histoire-là. Et quand je suis arrivée en audition, honnêtement, j'ai tout donné parce que j'étais comme, je le veux, il est pour moi. [00:26:59] Speaker E: Je ne sais pas ce que je. [00:27:00] Speaker F: Vais faire si je ne l'ai pas. Puis la journée qu'on apprenait la nouvelle, si on l'avait ou pas, j'étais à côté de mon téléphone, puis je ne pouvais rien faire d'autre que regarder mon sel jusqu'à temps que je vois, genre, Jan and Glenn apparaître sur mon téléphone. [00:27:12] Speaker E: J'ai fait, yes! [00:27:15] Speaker F: Il était comme «Salut Mimi!» J'étais comme «Salut! Ça te tente d'aller dans le bas du fleuve?» J'étais comme «Oh mon dieu, oui! J'ai si hâte!» Puis Yann, tu sais ça, ça fait 5 ans qu'on… 5 ans, pardon, 5 projets qu'on travaille ensemble. On s'est rencontrés quand moi j'avais 14 ans. Fait que c'est une collaboration de longue envergure et c'était juste pour moi encore une fois un honneur de travailler avec lui parce que c'est quelqu'un que j'admire beaucoup. C'est mon mentor, c'est mon ami. Il n'y a pas un projet que je ne peux pas faire s'il est avec Anne. Il s'entoure des meilleures personnes possibles. C'est quelqu'un de très loyal et sa direction d'acteur me pousse à aller encore plus loin à chaque fois. Et c'est, je pense, ce qu'on a réussi à faire avec ce film-là. [00:27:53] Speaker G: C'est très bien dit, puis j'avais vraiment une volonté de rendre justice à Léonie, particulièrement dans tout ce processus-là d'audition et tout. Puis pour me rendre compte finalement que toutes les réponses étaient déjà bien écrites dans le texte, donc je n'avais pas besoin d'aller fouiller à des places obscures dans ma tête. Tout était là, toutes les réponses étaient là. Après, quand la nourriture est là, on danse avec. Puis c'était simple d'une certaine façon, t'sais. Puis après ça, dans le processus d'audition aussi, t'sais, tu rencontres des gens, il y a ce qu'on appelle des tests de chimie, des chemistry tests en audition, à savoir si les deux actrices, est-ce que ça clique pour Léonie, est-ce que ça clique pour Fanny. Puis moi et Milia, en fait, on a la même agente. Tu crois que nous deux, on a la même agence? On a des patchings d'agence, des pairings d'agence. En fait, après notre call back, c'était la première fois qu'on jouait ensemble pour de vrai, notre agente nous a appelés individuellement chacune. Puis moi, je me souviens, Michel m'appelle et j'ai dit, en tout cas, je ne sais pas si j'ai Léonie, mais c'est sûr que c'est Milia Kefany. [00:28:53] Speaker F: Pourquoi tu pensais ça? [00:28:54] Speaker G: Pourquoi je pensais ça? [00:28:55] Speaker D: Comment tu savais ça? [00:28:57] Speaker G: Parce que moi, j'avais dessiné avec deux personnes pour Fanny, puis Milia, il y avait quelque chose dans le don de soi. Elle se donnait, mais elle me donnait aussi. Je pense que c'est ce don-là que tu fais « Ah shit, non seulement elle est bonne, mais il y a une générosité chez cette actrice-là aussi. [00:29:14] Speaker B: » Puis qu'est-ce que t'allais dire après? [00:29:16] Speaker F: Je t'ai coupé la parole, je voulais juste savoir. J'ai appelé Michel et j'ai dit, pour de vrai, je ne sais pas si je l'ai fannie, mais pour de vrai, si une Léonie, c'est AD. [00:29:24] Speaker G: On le savait. [00:29:25] Speaker F: Moi, je relance des fleurs, mais pour moi, il y avait une spontanéité dans ton jeu, puis une étincelle tellement brillante avec notre duo, je trouve, de personnages. [00:29:35] Speaker G: Ça clashe et c'est complémentaire. [00:29:38] Speaker F: Et j'ai fait, pour de vrai, c'est elle, Léo. Ton rire, ton rire, tu l'as dit là depuis tout à l'heure. Celui-là, je l'aime d'amour, c'est Léo. [00:29:47] Speaker B: Comment, parce qu'il y a le chemistry test, mais après ça, il y a une troisième personne aussi à rajouter à ce groupe-là avec Léo-Kim. Comment est-ce qu'on l'a construit, cette chimie-là, une fois qu'on arrive le temps de tourner? [00:29:59] Speaker G: Je suis curieuse de ta réponse, Yann. Comment tu nous as vus en trio? [00:30:02] Speaker C: En fait, c'est que Stéphanie Lapointe a écrit des personnages qui, ces personnages-là, sans cette histoire-là, ne seraient jamais devenus amis. Parce qu'ils ont des personnalités complètement différentes les uns des autres. [00:30:17] Speaker F: Des parcours différents. [00:30:18] Speaker C: Des parcours différents, des maturités différentes, mais... mais il y a quelque chose qui les unit, et c'est ça qu'ils vont découvrir dans le film. Je veux rien dire, parce que vous le découvrirez, mais il y a une phrase de Fanny, à un moment donné, qui le dit, et c'est ça la beauté d'écriture de Stéphanie, c'est que vous allez voir le film, et à un moment donné, sans le savoir, vous allez faire « Ah oui, oui, parce que Stéphanie vient de nous donner des clés ». Et même, je peux te dire, avant de revenir sur le casting, hier, il y a quelqu'un qui a vu le film pour une deuxième fois. Hier, cette semaine, on était à Montréal, Et à un moment donné, on est dans une première à Montréal, et il y a quelqu'un qui vient me voir après, puis il me dit « Hey, regarde, moi ça fait deuxième fois, j'étais à Québec, je suis venu voir le film ici. » Puis il m'a dit, je sais pas, il y a peut-être dans la vingtaine, il me dit « Moi, je vais te dire que la première fois, j'étais, je savais pas où est-ce que, j'étais pris par l'histoire et tout ça, puis quand je l'ai regardé une deuxième fois, connaissant les clés, puis connaissant la fin, en le regardant une deuxième fois, j'ai tout vu les subtilités des personnages, puis de voir, ah oui, il est comme ça parce qu'il est comme ça. Mais quand, la première fois, quand je l'avais vu, je me disais, voyons, il est bien bizarre pour faire de l'affaire. Puis là, je me suis rendu compte que je comprenais pourquoi tel personnage agissait comme ça, comme ça. Fait qu'il y a eu une belle expérience. Mais cette chimie-là se crée, la chimie entre les acteurs, Tu ne peux pas la, selon moi, tu ne peux pas la fausser. Elle arrive, elle se passe et individuellement, ils arrivent chacun avec leur talent, oui, avec le travail qu'ils font et avec le, il y a quelque chose, le personnage pour lequel ils viennent auditionner connecte avec eux. Et ça a été ça avec Fanny, avec Milia, quand elle est rentrée, parce que oui, c'était mon quatrième, j'avais quatre projets déjà avec elle, mais on a le personnage de Fanny qui est dans la tête de Stéphanie depuis tellement longtemps qu'il fallait voir du monde parce qu'on le sait jamais. Et là, Emilia entre en studio, en salle d'audition, et automatiquement le côté fondeur, le côté on fonce, le côté des fois un peu comme je réfléchis pas mais j'y vais quand même, en même temps une certaine maturité et en même temps une ouverture, une sensibilité, tout ça c'était elle. Quand Adelaide est venue en audition, même chose. les personnages de Léonie complètement différents. C'est comme une lumière en soi, mais une lumière, un personnage lumineux, mais aussi avec une vérité qui peut-être qu'elle ne réalise pas et qu'elle ne connaît pas. Un secret en elle-même qu'elle ne connaît pas, qu'elle n'a pas encore réalisé. Et puis... Fait qu'Adèle Haïd est venue en audition, et justement les scènes, parce qu'on choisit aussi les scènes qu'on fait en audition, puis les scènes qu'on faisait, sans trop les révéler parce que... C'était deux scènes complètement diamétramont posées, que Stéphanie avait écrites, puis justement, c'est ça qui est intéressant, qu'on parle de la matière brute, on parle de ce que Steph a écrit, qui est excellent, puis là, on voit ça. Puis quand Adelaide est venue, j'ai fait OK, on a le personnel, on les met ensemble. Voyons voir si les deux peuvent se... si après ça, Milia et Adelaide peuvent se faire confiance. Est-ce qu'après ça, Henri, donc Léo-Kim, est-ce que les trois peuvent se faire confiance? Est-ce que les trois, cette énergie-là peut... Et puis, je peux vous le confirmer, il s'est passé quelque chose entre les trois. Il y a, dans la vraie vie, Adelaide et Henri et Léo-Kim sont devenus frères et soeurs. Des fois, tu faisais comme, my God, j'avais l'impression d'assister au vrai personnage, mais il y a qui devait être, ok, gagne un peu la mère et tout ça, ce qui est un peu le personnage aussi, c'était parfait, tout s'est placé en soi, mais ça part toujours du scénario, c'est ça la fondation, la bande, puis sans le travail de Steph, sans le travail acharné qu'elle a fait sur ces personnages-là. Puis tu sais, elle dit qu'elle a travaillé fort, puis que ça a été tough, c'est vrai, mais des personnages au cinéma puis à la télévision, quand t'écris une première version, t'as une idée du personnage. Mais après ça, plus tu travailles, plus tu vois ce que j'appelle dans les couches du personnage. Plus tu vois... On travaille avec une grande dame qui s'appelle Michelle Tuga, qui est une conseillère de la scénarisation, qui dit qu'il faut rentrer dans la mine du crayon. Cette mine-là, c'est... Tu rentres dans les personnages et plus tu rentres, à chaque nouvelle version, il y a une nouvelle couche, un nouveau secret, une nouvelle profondeur. Est-ce que cette profondeur-là, la scénariste la connaît? Est-ce qu'on veut l'utiliser? On le sait pas. Mais c'est là et c'est ce qui fait en sorte que ces personnages-là vivent entièrement chez notre trio de jeunes, mais aussi chez nos adultes. Et là, c'est Magali Pinelando, Éric Bruneau, Claude Legault. [00:34:52] Speaker B: Voilà. Je gardais cette question-là pour plus loin, mais je vais y aller ici, puis elle s'adresse un peu à vous tous et toutes. Qu'est-ce qui, ça part de toi en fait Stéphanie, qu'est-ce qui te fait croire que c'était un bon projet cinéma et pas un projet de télévision? Vous avez tous travaillé en télévision, c'est une série de livres, donc il y a beaucoup de matériel à l'épuiser. Qu'est-ce qui te fait dire que ce serait un projet plus pour le cinéma? Puis est-ce que pour la distribution, pour les rôles et tout, est-ce que c'est plus difficile d'approfondir un rôle quand tu as un temps un peu plus limité? tandis que dans une série où il. [00:35:31] Speaker D: Y a plus de situations. Il y a deux volets à ta question, donc je vais répondre en deux temps. Mais Yann m'avait appris ça, et c'est une chose que tu m'avais dit au début de notre rencontre. Il m'a dit que ton spectateur est très intelligent quand il écoute un film. Il n'oublie rien. Par rapport à une série où c'est vrai que tu écoutes un truc sur dix épisodes, forcément tu vas oublier des choses. Mais quand tu es spectateur d'un long métrage, tu dois traiter ton spectateur comme quelqu'un de très intelligent, puis effectivement, tu as moins de temps pour raconter. Est-ce que ça veut dire que tes personnages ont moins de dimensions? Vraiment, mais vraiment pas. C'est juste que tu as très peu de temps pour exposer les choses. Il faut que tout soit d'une efficacité. La question de la série s'est posée aussi rapidement parce que dès que moi j'avais envie d'adapter cette histoire-là, je le voyais, je sentais qu'on avait quelque chose qui pouvait... être portée à l'écran. Puis en format série, ça aurait été autre chose, parce que les personnages secondaires auraient dû avoir des quêtes beaucoup plus déployées, tu sais. Il aurait fallu que je plonge carrément dans la vie de Léonie, dans la vie des parents. Ça aurait été autre chose. Puis pour moi, la quête de Fanny, c'est vraiment comme un espèce de marathon dans lequel tu t'embarques quand tu commences le film, puis t'en sors pas indemne, puis t'en sors une heure cinquante-quatre plus tard. Puis je voulais que tout, oui, son histoire rejaillit. sur chacun des personnages autour d'elle, la famille, les amis, tout Sainte-Laurette, en fait. Mais c'est elle le phare, t'sais, dans la nuit. Puis en format série, ça aurait été peut-être tout aussi beau, mais ça aurait pas été la même chose. Je sais pas si t'es d'accord avec. [00:36:56] Speaker C: Moi, Yann, mais... Ben oui, puis je pense que cette histoire-là, c'était un film. C'était vraiment... Elle se devait de se raconter au cinéma, parce que, justement, la durée d'un film, t'assoies les gens, puis chaque scène te fait avancer, et je trouvais moi, à la base, que cette histoire-là, puis comment le Steph l'avait écrit, c'était assurément pour moi un film. Il fallait, cette aventure-là, ça se racontait comme ça. [00:37:21] Speaker D: Tu sais, même au niveau des effets spéciaux, on ne peut pas le raconter parce qu'on divulguerait des choses et ça serait vraiment plate, mais il y a des scènes extrêmement coûteuses. Je ne peux pas croire qu'on a fait ça ici au Québec. On est allé à Tokyo, on a tourné sur l'eau, on a fait toutes sortes de trucs qui ont coûté beaucoup, beaucoup d'effets spéciaux en forme à série. On n'aurait jamais pu aller là, en tout cas, je ne pense pas. Donc, c'est aussi ça qui a motivé mon choix. [00:37:43] Speaker F: Puis en tant qu'acteur, actrice, on a beaucoup moins de temps en série. Par exemple, oui, ça peut être sur des années, mais cependant, pour travailler ton personnage, c'est pas nécessairement par rapport au nombre de scènes, mais c'est par rapport au temps de préparation. Et chaque scène, tu les prépares mille fois plus que si t'en avais plusieurs. Et bien, pour moi, quand je suis arrivée la première journée sur le plateau, puis qu'on prenait vraiment de temps, Ah, c'est ça, on fait un film, là! [00:38:10] Speaker D: C'est incroyable. Pour les gens qui ne savent pas la différence, Yann a réalisé les deux. Écoute, tu peux passer un avant-midi à travailler une scène, c'est formidable. [00:38:21] Speaker F: Et travailler avec des acteurs comme les grandes pointures qu'on a nommées, bien là, tu peux encore plus approfondir chaque scène et donc, c'est encore mieux. T'as plus de temps, c'est pour ça qu'on aime faire du cinéma. [00:38:33] Speaker G: Puis sous la direction d'acteur de Yann aussi, qu'il y a cette perspective-là comme comédien, c'est magnifique. [00:38:40] Speaker C: Puis t'sais, on voulait aussi au cinéma, puis c'est vraiment une histoire qui a été conçue pour le cinéma, parce que même juste que dans la musique, dans les effets, dans l'action qui se passe, c'est au cinéma que ça se vit. Attendez pas qu'il sorte sur votre tablette ou téléphone, le feeling sera jamais le même. [00:39:00] Speaker D: J'espère que les gens vont se déplacer parce que c'est comme une autre expérience, c'est autre chose. [00:39:23] Speaker B: Parlant de films, tout le long, quand je disais que c'était un film qu'on voit pas souvent au Québec, ça me faisait beaucoup penser. Au départ, surtout aux Goonies. Mais après ça, j'étais comme... Il y avait ça, mais je trouvais que les Goonies, ça restait un peu plus enfantin, tandis que ça, c'est plus mature. Puis finalement, le meilleur parallèle, je pense... Mais tu sais, je pense que le meilleur parallèle finalement, c'est quelque chose comme Stand By Me, qui est un peu plus sérieux. [00:39:51] Speaker D: C'est-à-dire que c'est des projets portés par des ados, mais qui parlent à tout le monde. [00:39:57] Speaker B: Pourquoi? [00:39:57] Speaker D: Parce que c'est une vraie histoire. Et dans le troisième acte aussi, il y a beaucoup, beaucoup de choses qui se révèlent sur les personnages. Puis là, on n'est plus du tout dans un film. C'est notre combat avec ce film-là, c'est qu'on veut vraiment que les gens... Puis là, c'est drôle, on est dans une radio universitaire, donc je me dis, OK, là, on s'adresse vraiment au public qu'on veut aller chercher, mais tu sais, Ça a été notre objectif depuis le jour 1 où Yann et moi, on s'est décidé de faire un film, de se dire, on va réaliser notre fantasme de faire le film que nous, on aurait voulu voir au cinéma. [00:40:22] Speaker B: Mais est-ce que c'était des références assumées ou si c'est arrivé... Non, non, totalement. [00:40:27] Speaker C: Stand by me, même Indiana Jones par rapport à un moderne parce que l'aventure et tout ça. T'avais parlé d'E.T. [00:40:32] Speaker G: Avec ses vélos. [00:40:32] Speaker C: J'avais parlé d'E.T. parce qu'il y a quelque chose de très... Spielberg est quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré, qui a nourri mon imagination depuis que je suis kid. C'est la façon qu'il a de raconter ces histoires-là. Les Harry Potter, par exemple, tous les Harry Potter, quand tu les regardes, oubliez la magie et tout ça, mais cette union-là entre Harry, Hermione et Ron, Et à travers tous les grands personnages adultes forts, les quêtes et tout ça sont très fortes. C'était toutes des références qu'on avait pour se dire « Let's go gang, on s'en va. » On raconte cette histoire-là, on en a peu vu. On a un multi-genre, Stéphanie l'a dit, mais on va avoir du fun avec ça, puis ça donne un effet que, jusqu'à maintenant, les réactions sont vraiment comme ça. On a justement des gars et des filles, dans la vingtaine et tout ça, qui viennent nous voir, puis qui font comme « OK, je ne m'attendais pas à ça, mais yes, j'ai embarqué, j'ai dès le début, puis je suis resté accroché tout le long. » Puis le « Q » pour nous autres, l'indice, c'est quand t'es au cinéma, puis nous, on se cache en arrière de la salle, puis là, les gens mangent leur popcorn et tout ça, puis tout d'un coup, ça fait…. [00:41:33] Speaker D: On. [00:41:33] Speaker C: Fait « Ok, on les a, c'est parti ! » et puis là, ils décollent avec notre film. [00:41:38] Speaker B: Qu'est-ce qu'on peut souhaiter justement au film ? On lui souhaite évidemment un bon succès au box-office, qu'il peut être porteur d'autres choses, mais vous avez déjà présenté le film devant le public. Quels sont les échos ? Et à quoi, justement, c'est quoi vos attentes envers ce film-là ? [00:41:54] Speaker D: On peut répondre, c'est parce que je voulais donner la parole à Amelia. Les échos sont magnifiques. On ne contrôle pas ça dans la vie. Tu fais le plus beau des projets avec tout ton cœur, mais après, ce que les gens ressentent quand ils l'écoutent. On a eu un visionnement de presse cette semaine. Moi, je n'avais jamais vu ça, des journalistes qui tassent leur micro et qui font... By the way, j'ai vraiment aimé ça. Puis ça, en ce moment, c'est un peu ce qui circule autour. Après, que les gens y aillent, moi je trouve qu'on a une période actuellement où c'est le temps de consommer ici. Il se passe des choses de l'autre côté de la frontière. Je pense qu'on a une identité culturelle vraiment intéressante. Que ce soit notre film ou les films de nos pères québécois, c'est vraiment le temps de s'intéresser à ce qu'on fait. On a des paysages extraordinaires, on a des auteurs de notre génération qui font des trucs vraiment cool en ce moment. Donc moi, c'est comme ça que je le vois. Je ne sais pas toi. [00:42:45] Speaker F: Moi, j'espère que les jeunes vont aller au cinéma parce que justement, c'est un film qui s'adresse à tous, mais particulièrement aux jeunes. Moi, à mon époque, pas que j'ai... J'en ai beaucoup derrière la cravate, mais que j'avais des... des films et des séries télé où est-ce que j'étais associée à mon identité québécoise. Puis je pense à ma petite soeur, par exemple, qui vit dans ce monde de réseaux sociaux et de TikTok, qui ne consomme plus de contenu québécois. Et j'espère que les jeunes vont se déplacer en grand nombre et vont aimer cette histoire-là autant que nous, on a aimé la faire. Puis c'est ce que je souhaite au film. [00:43:15] Speaker G: Particulièrement les premières semaines, c'est là que ça compte pour le box-office, etc., puis que la portée du film va prendre un certain élan. [00:43:25] Speaker C: Puis moi, Jean-Chéri, sur ce qu'Adé vient de dire, c'est que le film sort aujourd'hui. On est le 9 mai. Allez-y. [00:43:32] Speaker G: C'est à vous. [00:43:34] Speaker C: Mais c'est surtout que le premier week-end est tellement important. Le cinéma québécois vit avec son premier week-end et son deuxième. Dans le sens qu'après ça, quand ça décolle, parfait, il reste au cinéma. En ce moment, on est très chanceux parce que même partout à travers le Québec, et même au Nouveau-Brunswick, les exploitants de salles, les salles de cinéma ont regardé le film et ont fait comme « wow, ok, on le veut ». Et donc, il est partout au cinéma. On est bien sûr à Sherbrooke, mais de Matane en passant par Baie-Comeau, en passant par Chicoutimi. On est vraiment partout, partout, partout. Et je dirais aux gens, à la gang ici, allez le voir. Je vous garantis, je pense que vous allez être servis. Les échos sont positifs. Puis venez nous écrire après. Mais allez le voir dès ce premier week-end. Vous saurez nous dire. Puis après ça, si vous avez aimé ça, parlez-en. Faites du bouche-à-oreille pour le découvrir parce que les deux premiers week-ends sont les plus importants pour un film. [00:44:26] Speaker B: Bien génial. L'invitation est lancée. Adélaide, Stéphanie, Yann et Milia, merci beaucoup d'avoir pris le temps de me parler. Merci. Puis vraiment bon succès au film. Merci. Merci beaucoup. [00:44:37] Speaker C: Un jour je vais faire un film. [00:44:51] Speaker B: Vous êtes de retour à Ciné-Histoire, et puis maintenant, je veux parler du nouveau documentaire de Fernand Dansereau, 97 ans, qui pourtant n'a pas perdu la flamme et qui poursuit donc son exploration des enjeux reliés à la vieillesse. Je dis enjeux, mais ultimement, c'est plus... C'est pas très... Je sais pas comment dire, cynique ou... C'est vraiment porteur un peu d'espoir, ces films. Donc, il fait suite, comme je le mentionnais un peu en intro d'émission, au vieillage et l'espérance, Vieillage et le rire, vieillage et la sexualité, je suis pas mal sûr que c'est ça ou le désir. [00:45:26] Speaker A: T'as pas plus fait tes recherches. [00:45:27] Speaker B: Ben non, ben là c'est ça, je les ai pas faites. Mais c'est pas grave, donc celui-là ben on quitte le vieillage, il s'appelle À la lumière du soir, on comprend évidemment que ça fait référence un peu à la fin de la journée. C'est lui qui va à la rencontre d'autres personnes souvent connues qui ont comme lui un âge vénérable. Jeannette Bertrand, évidemment, qui au moment de tourner, je pense qu'elle avait 98 ans, peut-être. Donc, il y a un professeur également, son nom m'échappe, mais c'est un professeur historien qui a été interviewé. [00:46:08] Speaker A: Il y avait aussi dans la bande-annonce, parce que je ne l'ai pas regardé le film, mais dans la bande-annonce, il. [00:46:12] Speaker B: Y avait le... Et Marcel Sabourin. [00:46:13] Speaker A: Oui, c'est ça, c'est lui que je cherchais. [00:46:15] Speaker B: Marcel Sabourin, Denis Arcand. En fait, ils restagent, entre guillemets, une conversation qu'ils avaient eue à 5 avec Jean-Claude Labrecque et une autre personne qui m'écharge, je pense que c'était Jean Baudin peut-être, mais bref, qui avait eue dans un autre de ses films sur le vieillage, qui avait été tourné peut-être 10 ans. avant et puis maintenant ils ne sont plus que trois. Donc c'est ça, c'est des amis de longue date. Fernand Dansereau avait été, à ma compréhension, un espèce de patron, en tout cas, quelqu'un dans l'administration de l'ONF à l'époque où Denis Harkin faisait ses premières classes. Donc à un certain moment, Dansereau était le patron de Denis Harkin et puis c'est ça. Puis finalement, Dansereau est allé vers Il a réalisé de la fiction aussi, La Brunante, bref, c'est ça. Dans les années 70-80, il s'est mis à faire des films. Et donc, c'est ça, il explore différentes thématiques, pis je crois que le film, t'sais, sans nécessairement nous en apprendre... Ben, je veux dire beaucoup, t'sais, le focus n'est pas nécessairement la vieillesse, c'est comment... Comment vivre avec la vieillesse? On va dire ça comme ça. Puis comment est-ce que les personnes âgées conçoivent leur propre vieillesse? On va dire ça comme ça. Il y a plein de témoignages, puis Jeannette Bertrand, elle a été sur plein de plateaux aussi cette année parce qu'elle a 100 ans maintenant. Donc, j'aurais pas à dire qu'elle reste active, qu'elle continue à écrire des romans, des livres, elle continue à donner des entrevues. Puis, même chose, Fernande Ansereau continue à peindre. Elle est très, très bonne. D'ailleurs, dans le documentaire, Les moments de transition, si on veut, c'est souvent des étoiles ou des étoiles animées. Donc, c'est ça. Ce qui m'a frappé dans tous les gens qui sont interviewés, il y a même Micheline Nantô également dans le documentaire. Ce qui m'a frappé, c'est vraiment à quel point c'est ça, c'est des gens qui n'ont jamais arrêté de faire quelque chose. Je pense que souvent, tu sais, quand on tombe à la retraite, Mais en. [00:48:24] Speaker A: Acting, c'est difficile parce que ça prend de tout. [00:48:28] Speaker B: Dans le milieu des arts, c'est rare qu'on prend sa retraite. On n'a pas le goût aussi, je crois. Je pense que c'est un milieu quand même assez stimulant, oui, des fois précaire. Mais bon, tous ces gens-là qui sont interviewés ont eu des bonnes carrières, donc c'est sûr qu'il y a moins de stress financier. Mais c'est ça, justement, Marcel Sabourin, à un certain moment, l'a dit dans le documentaire. Il était comme, oui, Les rôles changent par la force des choses. C'est différent d'être derrière la caméra versus devant la caméra. Oui, il n'y a plus nécessairement de grands rôles ou de rôles principaux, mais il y a toujours besoin d'un vieux. Il y a un franc-parler aussi, là. Il est comme, ben c'est ça, je suis là pour jouer le vieux. Ça va. Je pense que ce qui ressort aussi, c'est que tout le monde est zen face à la vie. Il y a des gens qui n'aiment pas penser à la mort ou qui n'aiment pas... anticiper tout ça, puis peut-être qu'à un certain moment, bien là c'est sûr qu'ils vivent, c'est tous des gens qui ont passé 80 là, fait que à ce stade-ci, quand tu meurs à 63, mettons, c'est normal que tu aies l'impression de... pas avoir vécu tout non plus, rendu en fin de vie, mais t'es comme ben regarde, on a fait quand même un bon bout. Mais tu sais c'est ça, encore une fois c'est Marcel Sabourin qui est comme ben tu sais, à chaque soir je me couche puis je sais pas si je vais me réveiller, si je me réveille je suis content. Puis tu sais, c'est une façon de voir la vie, mais c'est la bonne façon de voir la vie. Je pense que tout le monde est conscient qu'il leur en reste pas beaucoup, mais Ça les empêche pas de continuer à faire des choses. On va se prévoir des plans pour l'année prochaine, peu importe. Au paix, ça se donnera pas. C'est pas grave. À un certain moment aussi, Fernand d'Anstrou va à la rencontre de sa famille, de ses petits-enfants. Il y a un fils aussi qui semble assez jeune, entre guillemets jeune, peut-être fin vingtaine, début trentaine. Puis ils s'interrogent à comment eux voient l'avenir. Puis tous les jeunes ont des regards pessimistes ou une vision pessimiste un peu de l'avenir, ou presque. Puis les vieux sont optimistes face à l'avenir. Fait qu'il y a un décalage. Puis on s'entend aussi que oui, il y a le clash générationnel, mais ces personnes-là âgées ont vécu beaucoup. Ils ont commencé dans les années 30. 30-40, c'est des années un peu plus sombres, on va dire, au Québec. La religion était très importante et tout. Ils ont vécu la révolution tranquille, donc de se libérer un peu de tout ça, de devenir maître de son économie, de sa politique, bref, de tout ça. Bon, quelques déceptions avec le référendum, évidemment, mais c'est ça, tu sais, ils vivent quand même avec l'espoir que les choses vont bien aller pour la jeunesse. Puis la jeunesse semble... C'est un petit peu un regard plus critique. C'est ça. Il mentionne aussi à un certain moment, Ferdinand Dantruc, il est comme « vos défis vont être probablement plus tough que nos défis qu'on a eus à nous ». Mais c'est ça, ça n'empêche pas de continuer à vivre et d'espérer surtout. Là, c'était le sujet de son documentaire « Le vieillage et l'espérance ». C'est réconfortant, je crois, de voir qu'il y a cet espoir-là de nos aînés. Ça reste des aînés, évidemment, dans le milieu culturel, donc peut-être un peu plus à gauche ou un peu plus ouvert d'esprit, mettons, que d'autres types d'aînés. [00:51:45] Speaker A: Mais ça a l'air très, excuse, très poétique, très beau comme façon de le voir. Moi, malheureusement, c'est pas un sujet que je veux voir, en fait. Fait que j'ai volontairement pas... [00:52:04] Speaker B: C'est très porteur d'espoir. Désolé, c'est pas ce que je voulais faire. Bref, c'est ça, on tombe pas dans le misérabilisme, on tombe vraiment dans... C'est très bienveillant comme documentaire. On sort pas de là d'un an. Ça fait du bien. Documentaire assez court aussi, une heure et quart, je pense. J'ai pas les chiffres devant moi. C'est ça. Les témoignages sont vraiment intéressants. Oui, il y a peut-être un peu de redites dans ces précédents documentaires ou des choses que Jeanette Bertrand a dit cette année, mettons. On n'apprend pas beaucoup de choses, je dirais, mais ce n'est pas pour apprendre, mais plus pour dresser les différentes réalités des gens qui sont questionnés, disons, de redresser les réalités. Évidemment, avec la vieillesse vient une certaine, on va dire, je veux pas dire honte, mais une dépendance d'une certaine façon. Jeannette Bertrand en avait parlé, mais tu sais, elle a de la difficulté à manger seule, donc c'est quelqu'un qu'il faut qu'il la nourrisse. Elle a toute sa tête, mais justement, tu sais, elle a pu son corps, nécessairement. Il y en a qui pourraient être déprimés de cette situation-là, puis elle a fait juste être reconnaissante des gens qui l'aident, évidemment. Mais tu sais, ça, c'est une honte un peu partagée de tout le monde qui sont comme, ben oui, tu sais, on peut plus... c'est plus difficile de se laver tout seul, peu importe, mais comme, tu sais, merci à ceux qui nous aident, parce que ça rallonge un peu notre vie, mais, notre qualité de vie plutôt, mais c'est ça, c'est pas tout le monde qui ont cette chance-là non plus, il faut en être conscient. Mais bref, moi c'est ça, j'ai bien aimé, tu sais, je crois que évidemment, malheureusement, le public CIB est un peu plus âgé, parce que c'est, ça s'adresse surtout à eux, puis à ce qui s'en vient, entre guillemets, alors que je crois que les jeunes bénéficieraient de voir ce documentaire-là aussi. On verra qui il va attirer finalement, mais moi c'est ça, j'ai quand même bien aimé. Puis si vous connaissez Fernand Dansereau, vous savez à peu près dans quoi vous vous embarquez avec ce documentaire-là. Ça fait que voilà, c'était À la lumière du soir, qui prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. Bon, là on va partir. Pas la musique, comme tantôt. Je m'excuse encore une fois. Pas une bande-annonce? Non, non, non, pas une bande-annonce. Un petit bloc de nouvelles, puis au retour on revient pour vous parler de... [00:54:25] Speaker A: Un autre simple favor? [00:54:26] Speaker B: Non, il n'y aura pas de bloc de nouvelles. Juste un petit top de l'heure comme ça, puis on revient dans quelques instants. Restez là. Vous êtes de retour à Ciné-Histoire. Jade, tu... Ben, dans mon opinion, tu t'es fait du mal, mais tu t'es fait du bien à regarder Another Simple Favor. Les critiques sont vraiment pas si bonnes que ça. Continue ton intro, puis je vais embarquer. Bref, je plaisante évidemment quand je dis ça, mais on a une nouveauté streaming cette semaine qui est le film Another Simple Favor. Tu fais ça au premier film qui était sorti quoi, il y a trois ans? [00:55:16] Speaker A: Non, parce que je pense que c'est genre 2017. Ça fait longtemps, mais je peux faire. [00:55:21] Speaker B: La recherche à l'instant. C'est-tu l'ellipse de la pandémie qui m'a aveuglée? J'avais l'impression que c'était genre 2023. [00:55:28] Speaker A: Non, ça fait vraiment plus longtemps que ça, mais c'était pas 2017, mais bref, ça fait quelques années. [00:55:33] Speaker B: De Paul Feig, qui est sorti cette fois directement en streaming. Je crois que le premier était sorti au cinéma. Je ne me souviens pas. [00:55:41] Speaker A: Je ne sais pas, je l'avais regardé en streaming, le premier, puis le deuxième aussi. Avec de quoi ça parle? [00:55:50] Speaker B: C'est la base. [00:55:51] Speaker A: Non, non, mais A Simple Favor, le premier, c'était vraiment un espèce de drame, thriller, action, un peu comme Gone Girl, mettons. On la cherche, elle a disparu, pis là, évidemment, c'est pas plein de mensonges. C'était une comédie noire, thriller, drame. C'était quand même lourd, mettons, mais dans l'enquête, dans le suspense et tout ça, Émilie, qui est Blake Lively, disparaît dans le premier. Puis là, Anna Kendrick part à sa recherche un peu, mais bon, évidemment, plein de mensonges, plein la vie de Jet Set, puis tout ça, puis plein de drames familiaux, puis plein d'affaires. Le 2. À la fin du premier, Anna Kendrick filme une confession quelconque, comme quoi Émilie aurait commis certains crimes, puis ça fait qu'elle s'en va en prison. Donc là, le 2 commence et là on a... Anna Kendrick, qui est à une lecture, parce qu'elle a écrit un livre là-dessus, évidemment, c'est une thématique assez populaire. Elle a écrit un livre là-dessus, elle est en train de faire son reading, puis Émilie arrive en lui disant « Je suis sortie de prison parce qu'elle avait des bons avocats, ça a l'air. [00:56:59] Speaker B: » Ça marche. [00:57:00] Speaker A: Oui, c'est ça, quand tu as été condamnée pour la vie, puis après ça tu sors cinq ans plus tard. Très bons avocats. Donc, soeur de prison, elle dit « Je me marie en Italie à Capri, soit ma demoiselle d'honneur. » Puis là, elle est comme « C'est parce que c'est bizarre un peu, tu sais. » Puis là, elle est comme « Quoi, penses-tu que je vais essayer de te tuer en Italie? Haha! » Puis c'est un peu ça, dans le fond. Donc là, Anna Kendrick, dans le premier, avait un blog filmé de mom dans lequel elle faisait des recettes. Puis là, elle a comme transformé ça en true crime, évidemment. Puis elle a commencé à faire des résolutions d'enquête et tout ça. Fait que là, pour ses followers, elle s'est dit, ben pourquoi pas aller à Capri. Fait qu'elle s'en va à Capri pour... [00:57:42] Speaker B: Ce qu'on ne ferait pas pour des followers. [00:57:44] Speaker A: Ben c'est ça, pour le mariage et tout ça. Puis là, évidemment, au cours de la cérémonie, il y a un drame qui se produit. Puis après ça, on va enquêter là-dessus. Et c'est ça. On retrouve, tu sais... [00:57:59] Speaker B: C'était quoi la simple favour? C'était d'être dame d'honneur? C'était quoi la simple favour? [00:58:05] Speaker A: Dans le premier, c'était de s'occuper de son fils pendant qu'elle part, genre deux jours pour faire whatever, puis finalement qu'elle revient pas. Donc, dans ce nouveau film-là, je pense que... comme on peut s'attendre de la plupart des suites en général, on reprend à peu près les mêmes affaires, on pousse plus loin, des fois on va trop loin, mais je pense qu'ils essayent d'établir une série, parce qu'il y avait des petits clins d'oeil pour un 3 éventuellement vers la fin, on essaye de mettre sur pied une série de justement suspens, thriller, tout ça, avec beaucoup de codes de ce genre de film-là. Cela dit, j'ai trouvé que ça manquait de plein de choses qui auraient pu nous intéresser beaucoup plus à ce que ça proposait. En fait, j'ai trouvé que dans ce genre de film-là, ça commence avec un meurtre. Après ça, il y en a comme un deuxième. Puis là, tout le monde commence à tomber un après l'autre. Puis là, ça se rétrécit. Puis c'est difficile de trouver. Puis là, on a plein de fausses pistes. Mais il n'y en a pas dans ce cas-ci. Il n'y a pas de fausses pistes nécessairement. Il y a des petits... des petits drames, des petits « je vois quelqu'un sur une caméra de surveillance » mais finalement on ne poursuit pas vraiment cette piste-là. Puis on dirait que chaque mystère qui nous amène ne sont pas bien faits, ne sont pas assez intéressants pour qu'on s'investisse là-dedans de mon point de vue. C'est totalement mon genre de film habituellement, de réfléchir, des enquêtes, essayer de trouver tout ça. Mais je trouve que là, ça manquait d'engagement peut-être. Il y a plein de moments, il y a des gens qu'on voit se faire tuer dans le film, mais qu'on ne voit pas évidemment ce qui se passe. Et je me disais oui, mais je m'en fous. Il n'y a pas le... le frisson y'a pas, ça m'intéresse pas au point de vraiment pousser à trouver qu'est-ce qui se passe pis tout ça pis y'en a beaucoup, tu sais, après le premier y'en a comme 5-6 par rapport, vraiment gratuitement pis, Colline, qu'est-ce que vous faites là? Pis on est encore une fois dans les drames familiaux dans celui-là, bon la petite twist qui a absolument aucun sens, je pense qu'elle peut être prévisible avec certains éléments du premier, j'ai trouvé par contre que Le jeu de Blake Lively n'était pas pareil comme dans le premier film. J'avais remarqué qu'il y avait des différences quand même assez subtiles dans sa façon d'être. La prison, ça te change la vie. Il y avait peut-être finalement une raison dans le film. Donc, c'est comme un point positif que je lui donne, mais je trouve qu'ils ont trop voulu en mettre, en fait, puis je pense que ça aurait bénéficié d'être un petit peu plus sobre, dans le fond, puis plus... Mais c'est vraiment une comédie, thriller, tu sais, il y a des calls, Anna Kendrick, puis les deux, en fait... [01:00:58] Speaker B: C'est pour ça que je te demandais, tu sais, j'ai vu 8 secondes du film, puis j'étais comme, OK, bien, Ben, je pensais que c'était une comédie, ça venait confirmer le fait que c'était une comédie, mais là tu me dis que le premier c'était pas tant une comédie finalement. [01:01:13] Speaker A: De mes souvenirs et du wiki, comme je disais que je l'ai lu parce que je ne l'ai pas revu récemment. Mais il me semble que dans mon souvenir, c'était plus sombre. Il y avait des moments où on vit d'une pièce de la maison, le plan de caméra suivant, la pièce est complètement refournie. Et là, tu es comme, OK, il se passe quelque chose. Il y a quelqu'un qui vient pendant qu'on n'est pas là. Et là, il y a vraiment une aura de mystère qui s'installe qui est plus captivante la première fois que la deuxième. C'est-tu le genre? la deuxième fois. Puis ça avérait un petit peu plus en quasiment Murder Mystery, Adam Sandler. Puis même là, je pense que je ne l'ai pas préféré, mais il y a plus de quoi que tu te poses vraiment des questions. Dans ce cas-ci, moi, en fait, pas tant. Puis je ne sais pas. Puis aussi, tu disais, les critiques, tout ça, mais je pense que les drames avec Blake Lively en ce moment, dans sa vie personnelle, viennent Ça a probablement grandement affecté les notes et tout ça. [01:02:12] Speaker B: Les notes des users peut-être, mais des critiques, je pense pas. [01:02:16] Speaker A: Non, peut-être pas les critiques, mais les notes des users, c'est sûr et certain. [01:02:21] Speaker B: Mais là, c'est-tu le genre de mystère ou d'enquête, comme j'aime pas, à l'Orient Express, c'est-à-dire que tu peux pas te deviner, là tu disais que t'essayais plus vraiment de chercher, donc c'est pas une enquête qu'on cache des pistes ici et là, puis finalement il y a un reveal, c'est plus de quoi de linéaire. [01:02:41] Speaker A: C'est ça, on ne retourne pas vraiment. Les 2-3 petits moments où on essaye de nous enligner quelque part ne se passent pas, ne vont pas au bout de ça. Et à la fin, il n'y a pas de grandes surprises. Je pense que c'est tout cohérent dans l'univers qui est créé depuis le premier. Ce n'est pas quelque chose vers quoi je serais allée si je l'avais écrit ce film-là, mais ça a du sens dans son monde. Peut-être moins mon genre. Cela dit, j'ai quand même aimé l'expérience. Je pense y avoir mis un 6, un bon finalement. Mais c'est ça, il me manquait quelque chose pour y arriver complètement et peut-être un petit cliffhanger vers un 3 éventuellement. [01:03:23] Speaker B: T'as regardé le 2 parce que t'as aimé le premier, là t'as moins aimé le 2. Est-ce que tu vas regarder le 3? [01:03:28] Speaker A: Probablement, oui quand même. C'est pas assez pour te décourager. Non, parce que c'est le genre de film passe-partout que tu peux juste insérer dans une soirée et que t'es content. C'est un petit low-brainer. Ça ne devrait pas être un low-brainer, mais c'est ça. C'est une grosse comédie, ridicule, thriller. C'est ça, c'était spécial. [01:03:53] Speaker B: Bon ben voilà, merci, vous l'aurez apprécié. Le film est disponible depuis, je pense, le 2 mai. Donc ça fait un petit peu plus d'une semaine. Allez regarder ça, c'est sur Amazon Prime. Au retour de la pause, on va rejoindre Émilie Boivin qui nous parle du jury du Festival de Cannes. Par la suite, on vous fait un petit topo sur la revue Séquence numéro 342 et on revient pour conclure cette belle émission. Restez des nôtres. [01:04:23] Speaker A: La prise de son la réalisation le. [01:04:30] Speaker B: Montage et la direction photo Vous êtes de retour à Ciné-Histoire, maintenant c'est le temps de rejoindre Émilie Boivin. Salut Émilie, ça va bien? [01:04:39] Speaker E: Ça va super bien, Alex, et toi? [01:04:41] Speaker B: Oui, ça va bien, merci. Aujourd'hui, tu nous parles d'un festival de cinéma qui va s'amorcer la semaine prochaine. [01:04:48] Speaker E: La semaine prochaine, le 12 mai, je pense que ça débute, n'est-ce pas? Donc, le Festival de Cannes et... Au cours d'une de nos conversations, j'ai été piquée de regarder à ça et j'ai trouvé ça très intéressant. Donc, le 12 mai, ça va commencer et ce qui m'a intéressée, c'est le choix des jurés. À quel point le juré assemblé peut avoir une influence sur les films choisis? Pourquoi, rapidement en faisant mes recherches, j'ai vu, très brièvement, mentionner que Greta Gerwig était la présidente du jury en 2024 et on sait qu'un film hebdomadaire a gagné à Nora, qui est un très bon film, mais quand même, ceux qui connaissent Greta Gerwig, évidemment, vous la connaissez peut-être un peu plus pour être la cinéaste derrière le film Barbie. C'est aussi la cinéaste derrière le film Les petites femmes. Mais Greta Gerwig a eu son début de carrière, notamment avec Léphare Duplass, un grand début de carrière dans les films indépendants. C'était la queen du indie. J'ai dit, ah, il y a peut-être quelque chose là-dessus. Donc, je me suis attardée sur le jury et voir si ça peut influencer. Donc, si vous me permettez, je vais commencer avec le choix des jurys, la sélection qui est sortie il y a trois semaines à peu près. de 2025. Donc, à la tête de tout ça, on a Juliette Binoche, grande actrice française, évidemment, à l'international, a été connue en 2000 pour avoir joué avec Johnny Depp dans le film Chocolat, qui a d'ailleurs gagné des Oscars. Elle a une carrière illustre de plus de 60 films, je pense, ou une soixantaine de films. [01:06:26] Speaker B: Elle a joué aussi du côté anglophone. Passion anglais, je pense. Elle a eu une bonne carrière, c'est autant en France qu'en… Maintenant, elle est plus en France. On la voit moins souvent dans les productions américaines. [01:06:39] Speaker E: Et fait intéressante anecdote, elle retournait en France parce qu'après Chocolat, elle se retrouvait un peu à faire le même rôle, un peu le film d'époque, avec l'héroïne forte qui abat tous les obstacles. Puis elle a dit, moi, je me retourne en France. Et puis elle a recommencé à faire d'autres films. Elle a joué d'ailleurs un film dont le titre m'échappe, mais c'était... Elle jouait une... je vais dire, une genre de hair head qui était un peu décoratrice. Puis c'est un film qui a gagné quand même une bonne critique. Et elle a joué aussi dans des films internationaux avec des réalisateurs. Je pense qu'elle a joué avec Samuel L. Jackson avec un film pour... Avec... Qu'est-ce que c'est de passer en Autriche du Sud? En tout cas, elle a vraiment une panoplie variée. Donc, Juliette Binot à la tête de tout ça. Vraiment intéressant. Pas de crédit comme productrice ou quoi que ce soit. En dessous de ça, on a Halle Berry. J'ai trois sons intéressants. [01:07:43] Speaker B: Oui, bien c'est ça, le jury est assez disparate un peu. C'est de coutume. Mais c'est ça, on va chercher toujours ici et là, en espérant être le plus représentatif possible, je crois. Oui, Allie Berry, qu'on voit moins, disons. Elle a gagné, c'est la plus jeune, c'est la seule afro-américaine, je crois, à avoir gagné l'Oscar. [01:08:04] Speaker E: Qui a gagné un Oscar pour Monster Ball. Je ne me rappelle plus en quelle année, mais quand même, Elle a réalisé un film que j'ai vu d'ailleurs, qui s'appelle « Bruised » et qui était très bon. Elle l'a réalisé en 2020 à propos d'une combattante ou d'une athlète de MMA qui était un peu sur le retour. et puis qui fait un retour à O-Ring. Ça présente vraiment toute l'historique ou toutes les réalités moins glorieuses d'être un fighter. Mais ils ne sont pas tous les manards. Comment s'appelle notre illustre? Georges Xavier. Alors voilà, donc il y a aussi Dieudo Amady, qui est un producteur de films congolais. Il est congolais, producteur de films. Et ce qui est intéressant pour lui, ce que j'ai trouvé, c'est qu'il a fait un film en deux villes mains, sur qu'est-ce qui se passe à Kinshasa, puis il a été sélectionné pour son film, donc sélection officielle, mais comme le festival a été cancelé, il n'y a pas... Il a juste été distribué. Donc, voilà. Alors aussi, on a Payal Kapadia, qui, elle, est une réalisatrice indienne et qui a... elle a gagné le prix... le grand prix en 2024. [01:09:22] Speaker B: Qui est l'équivalent du deuxième prix. C'est le deuxième prix le plus prestigieux après la Palme d'or, là, pour son film indien, All We Imagine as Light. [01:09:31] Speaker E: All We... et ça a l'air d'être un film très intéressant sur deux travailleuses migrantes qui vont... qui déménagent à Mumbai et la réalité des migrants à Mumbai. qui poursuivent un peu leur version du rêve américain et c'est pas tout ce. [01:09:44] Speaker B: Qui... Du rêve indien, peut-être. [01:09:46] Speaker E: Ouais, du rêve indien, et voilà, et voilà, et voilà. OK, on poursuit avec Carlos Regadas. C'est un film... Donc, il y a beaucoup de cinéastes. Carlos Regadas, je ne le connais pas très bien, mais c'est quelqu'un qui est de plus en plus influence... qui a beaucoup d'influence, pardon, sur la scène du cinéma mexicain. Alba... C'est un nom italien et allemand, excusez-moi, Roe Watcher. [01:10:11] Speaker B: Il y a quand même trois actrices sur ce jury-là. Je ne sais pas si le choix de Juliette Binoche a été influencé par ça. Je sais qu'on essaie de piger un peu partout aussi. C'est pas rare qu'il y ait des acteurs ou des actrices qui sont présidents de jury, mais souvent aussi c'est beaucoup des réalisateurs, Ruben Ostlund, Spike Lee dans les dernières années, Greta Gerwig qui a les deux chapeaux un peu. [01:10:43] Speaker E: Elle a les deux chapeaux, exactement. Mais c'est intéressant, il y avait aussi en 2024 Omar Sy qui était le seul, je pense, acteur simplement. Alors là, c'est vrai que Julielle Binoche, elle aussi, elle est actrice, elle a fait beaucoup de films, elle a beaucoup de contacts, mais en effet, elle n'a pas d'autres chapeaux. Donc oui, j'aime cette remarque-là, en effet, parce que cette fille-là, cette dame-là, cette actrice italienne, Sa sœur, par exemple, a gagné l'œil d'or. Sa sœur qui est une cinéaste. [01:11:16] Speaker B: Oui, une réalisatrice, je pense. J'ai vu certains de ses films. Elle a un nom assez reconnaissable aussi. Roquevarca. Je ne sais pas comment le prononcer. Soit italienne avec un nom allemand. [01:11:27] Speaker E: Avec un nom allemand, oui. C'est ça de leurs deux parents. Donc, Hong Seng-Soo. un réalisateur coréen, et je réalise que l'année dernière, il y avait un réalisateur japonais. Donc, il y a quelqu'un qui représente l'Asie, là, c'est celui-ci. Je n'ai pas vu, c'est le film, mais il y a quand même une carrière assez illustre, «The Day of the Pig Fell Into a Well», «Woman is the Future of Men», en 2004, qui a gagné... qui a été... sélectionné et montré dans la compétition, la compétition principale à Cannes. Donc, il y a beaucoup de choses. Il y a galé des prix du film international de Berlin. Donc, c'est quand même quelqu'un... [01:12:04] Speaker B: Je pense que ces films sont bien appréciés en France. Ici, c'est moins... Ces films s'exportent un peu moins bien peut-être, mais je sais qu'en France, dans les cahiers du cinéma, ils parlent souvent de ces films. [01:12:15] Speaker E: Intéressant. Donc, est-ce que tu vois une petite connexion avec notre amie Mme Villeneuve? [01:12:21] Speaker B: Peut-être. J'avoue, je n'ai pas fait de recherches croisées. Peut-être qu'ils ont déjà travaillé ensemble aussi, je ne sais pas. Mais c'est ça. Je sais qu'il est un peu plus populaire. Il y a certains réalisateurs cinéastes asiatiques, disons, qui ont la cote en Europe. [01:12:39] Speaker E: Ça serait un, deux jeux. [01:12:40] Speaker B: Oui, peut-être. [01:12:41] Speaker E: Parfait. On poursuit avec Leila Slimani. Ce sont des noms que, évidemment, je lance, qu'on ne connaît pas. Ce que je trouve intéressant, elle, c'est une écrivaine. Aucun lien apparent, d'après moi, à part qu'elle a gagné beaucoup de prix, qu'elle a choisi beaucoup de prix, mais c'est qu'une... comment je peux dire? Une... elle est très engagée. Donc très engagée, elle a beaucoup de gueule, elle est très engagée au niveau de politique, apparemment, ce que j'ai trouvé sur elle. Et seul fait intéressant, c'est qu'Halle Berry, de plus en plus, s'est tournée vers l'engagement, surtout au niveau de la ménopause. Donc, il y a certaines plateformes, Est-ce que ça a un gros lien? Peut-être pas, mais j'ai pas vu beaucoup d'écrivaines. [01:13:23] Speaker B: Non, bien, elle va amener un point de vue peut-être un peu plus externe au cinéma. C'est sûr que quand t'es dans un petit milieu où t'as des amis dans le milieu, c'est peut-être dur d'avoir un recul. Elle, probablement, qui a le moins de liens forts avec des gens. Tu sais, je sais qu'en 2019, il y avait un bédéiste aussi qui était... Mais lui aussi, il a fait des films. En tout cas, il n'a pas fait beaucoup. Il en a fait un ou deux, mais il est principalement un bédéiste. Il s'appelle Enki Bilal. Mais c'est ça, peut-être qu'il y a toujours... Je sais pas, j'ai pas regardé les autres compositions de jury, mais peut-être qu'il y a toujours quelqu'un d'un peu externe qui... qui permet de, je sais pas, relativiser un peu, ou qui a le point de vue cinéphile. J'imagine qu'un artisan du cinéma, ça décortique un peu plus, ou ça voit plus les ficelles dépassées. Je sais pas, peut-être que ça, ça va amener un point de vue un peu externe. [01:14:12] Speaker E: Elle est très retenue pour son habileté, ce que j'ai lu sur elle, d'être capable de raconter des histoires. C'est vraiment une écrivaine prolifique. Et j'aime ça, qu'est-ce que t'as apporté. Peut-être qu'en effet, elle, elle va être capable d'apporter le regard cinéphile et d'apprécier un bon script. [01:14:28] Speaker B: Il y a un prix meilleurs scénarios à Cannes, donc peut-être qu'elle sera bonne pour en juger. [01:14:33] Speaker E: Ben écoute, ça pourrait être intéressant. Et voilà, j'arrive au bout. Et là, le dernier choix. Ça, je ne le connais pas, cet acteur. En fait, je le connais, oui. Donc, Jeremy Strong. Le nom est peut-être... Moi, il m'était pas commun, mais il joue dans la série Succession, que je n'ai pas vue, et un film que j'ai beaucoup aimé, qui est le film, évidemment, de Big Short. Je ne me rappelle plus c'était quoi son rôle, donc il a joué à ça. [01:15:02] Speaker B: Il a eu beaucoup Cette année, je pense qu'il est en nomination aux Oscars pour, c'était-tu The Apprentice, le film sur Donald Trump? Oui, exactement. Il était surtout connu pour la télévision récemment. [01:15:17] Speaker E: Parce que j'ai vu que The Apprentice a été nominé, a eu des nominations aux Oscars, et que lui, Jeremy Strong, c'est quelqu'un d'influent, qu'on a dit. Donc, c'est ce que j'ai trouvé dans mes recherches. Donc, je trouve ça intéressant. On a des beaux films qui vont sortir cette année, un que je trouve très intéressant, que j'ai hâte de voir. Et on va voir, je vais vous nommer les films, puis peut-être qu'on pourra discuter, bien, est-ce que ça va avoir une influence, justement? Donc j'en ai juste relevé quelques-uns, il y en a plusieurs qui vont sortir. Mais un que j'aimerais voir, ça s'appelle Eddington. C'est un film de Harry Astor. Et c'est son premier film qui est choisi à Cannes. Et ça évidemment met en vedette Joe Hyken-Phoenix dans le rôle d'un shérif qui a un grand débat, un grand stand-off avec le maire du Nouveau-Mexique qui est joué par Pedro. [01:16:14] Speaker B: Pedro Pascal, je crois. [01:16:15] Speaker E: Pedro Pascal, exactement. Et que comment toute la ville, donc eux, évidemment, Joaquin finit son rôle, il décide de se lancer aussi, parce qu'il n'est pas d'accord avec le maire, et là, ça divise toute la population et ça devient un peu toute l'atmosphère cauchemardesque, si vous vous rappelez, on se rappelle de COVID, c'était pas... [01:16:35] Speaker A: C'était pas rose. [01:16:36] Speaker B: Ça va sûrement être un peu horreur, je ne sais pas. La pochette ne laisse pas trop présager, mais il a fait trois films d'horreur avant, Harry Hester. Je ne sais pas s'il va continuer cette exploration-là, mais j'avais bien aimé. Je ne sais pas si tu es une fan d'horreur non plus. [01:16:51] Speaker E: Je ne suis pas une fan d'horreur du tout. mais j'ai vu le trailer et c'est très intéressant parce qu'il y a beaucoup, il y a mis beaucoup évidemment de vidéos, il a utilisé internet, il a utilisé Instagram, puis les gens qui mettent les posts, donc ça va probablement faire beaucoup partie du film. Je trouve que ça va être intéressant. Et il y a un autre film que j'ai voulu absolument voir qui va être, qui semble super drôle, qui met en vedette Bénédicte Del Toro. qui est de Finishing Scheme, qui est un film comédie sur un homme d'affaires dans les années 20 qui, je ne sais pas lui, est arrivé à un accident et il essaye de faire un coup. Je n'ai pas trop compris, mais c'est à penser The Italian Job. avec Ocean's Eleven, puis ça a l'air, ma foi, tout à fait loufoque. J'ai vu le trailer, je veux le voir. Scarlett Johansson est là-dedans. [01:17:43] Speaker B: J'ai hâte de voir ça. Il y a une très grosse distribution, c'est ça. C'est le nouveau film de Wes Anderson, là, qui on connaît pour être très extravagant. À voir. À voir. Je pense son dernier film, d'ailleurs, l'année passée, il a sorti Asteroid City, qui avait été aussi en compétition officielle. Il avait rien gagné, mais c'est ça. Je pense que Cannes aime bien le travail de l'Américain Wes Anderson. Ses films sont quand même toujours attendus. Je pense que c'est un des rares films, des fois, qui sortent à Cannes et au grand public. Quasiment un an après ou six mois après. Celui-là, je pense qu'il sort à peu près en même temps dans les salles. [01:18:21] Speaker E: Il va sortir à la fin du mois, le 30 mai. Donc, ça devrait être assez intéressant. Et aussi à la fin du festival, je pense que Mission Impossible va sortir. Alors, on a le choix des jurys. C'est anodin, évidemment. Il y a beaucoup de contenu là-dessus avec toute leur carrière et tout ça. Mais c'est sûr qu'évidemment, ils ont tous ce côté-là en commun. Il y a beaucoup plus de cinéastes que d'acteurs ou de gens à l'extérieur. Donc, est-ce que ça va influencer leur choix? Je le pense. Je ne sais pas si... [01:18:52] Speaker B: C'est sauvage. Tous les festivals de cinéma, c'est tout concentré dans le même lieu. Tu vois beaucoup de films en peu de temps. Puis, par la force des choses, c'est pour ça qu'il y a peut-être les Oscars Des fois, c'est un peu plus représentatif. T'as beaucoup de temps pour regarder tous les films qu'il faut regarder, pour ceux qui regardent. [01:19:13] Speaker E: C'est pas tout le monde qui a regardé. [01:19:15] Speaker B: Mais alors que la force des shows au Festival de Cannes ou dans tous les autres festivals, c'est que tu vas inévitablement comparer les films entre eux. J'ai plus aimé celui-là ou j'ai moins aimé celui-là aussi. Je pense que des fois, et souvent il y a des critiques, les critiques vont écrire sur ces films-là qui vont sortir. soit ils vont beaucoup les aimer ou moins les aimer. Puis des fois, ils réécrivent des critiques à la sortie officielle du film parce que là, l'appréciation n'est pas la même. Peut-être qu'on aime moins ça. On avait l'effervescence du festival ou la salle peut-être, le public qui est un peu plus favorable puis ça peut teinter un peu l'appréciation qu'on a d'un film. [01:19:55] Speaker E: Dis-moi, tu m'inspires une question que je vais te poser à toi, Alex. Tu connais beaucoup de choses. [01:20:02] Speaker B: Je suis prêt. [01:20:03] Speaker E: Alors voilà. Est-ce que tu penses que, aussi, bon, on a toutes ces jurées-là qui ont une carrière illustre, qui ont des plateformes, beaucoup, comme Ali Berry, et puis l'autre dame, l'écrivaine, Leila Slemani, sont aussi activistes. Est-ce que c'est la machine derrière, c'est les points de presse, c'est tout ce qu'ils vont dire? Parce que quand tu as parlé des critiques, qui pèse dans la balance de choisir les jurys pour faire en sorte d'amener un plus gros regard médiatique et rapprocher ce lien-là avec les Oscars, parce que ça pèse si c'est ça. Est-ce que c'est une bonne réflexion? Est-ce que le but dans le fond, oui il y aura les activités des Oscars, les jurés vont choisir les films, ils vont les regarder, ils vont probablement avoir beaucoup de points de presse, beaucoup de conférences après chaque film ou à la fin. [01:21:06] Speaker B: La plupart des jurys, en fait, essaient de se couper du reste du monde. Ils ont leurs projections à eux. D'accord. Comment ça se passe? Ils ont vraiment des projections organisées pour eux seulement. Ils ont des discussions. Ils ne font pas d'entrevues pendant le festival, sauf vers la fin. Bon, est-ce qu'ils sont vraiment hermétiques du monde ou des critiques, je ne pense pas. Mais je pense quand même qu'ils essaient de se tenir loin du... des échos de salles ou de foules ou des critiques et tout, dans le but de rendre la meilleure décision possible. Mais c'est ça, est-ce que ça arrive vraiment dans les faits, je ne sais pas trop. Mais c'est certain qu'ils ont quand même un pouvoir assez grand. Le Festival de Cannes, c'est pas mal le plus gros des gros festivals, avec la Mostra, la Berlinale et tout. Tu sais, le gagnant de la Palme d'Or va rentrer un peu dans l'histoire du cinéma d'une certaine façon. Puis des fois, ça va faire comme à Nora, puis ils vont se ramasser jusqu'aux Oscars. C'est pas toujours le cas, surtout quand c'est des films un peu plus nichés qui remportent la Palme d'Or. Un film iranien ou un film, je sais pas moi, il y a... En tout cas, un film d'Asie, tu sais, sauf Parasite qui a été un peu l'exception à tout ça. Mais tu sais, c'est rare que le gagnant de la Palme d'Or va se rendre nécessairement jusqu'aux Oscars, mais ça arrive quand même. Puis c'est ça, c'est des films qui vont inévitablement attirer l'attention. Un film iranien qui gagne la Palme d'Or, c'est sûr qu'il va sortir ici à Sherbrooke. Alors que le Grand Prix, par exemple, bien là, c'est pas sûr non plus. Ou même juste un film de la compétition. La semaine passée, il y a eu un film de la compétition de l'année passée qui prenait l'affiche finalement au Québec. Ça fait presque un an que le film est sorti, alors qu'Anna Robb, est sorti dans la course. Ça, c'est un film américain aussi, donc on les reçoit plus facilement, ces films-là. Mais il y a beaucoup de films français. Mais c'est un grand pouvoir, puis ce pouvoir-là, des fois, n'est pas utilisé à bon escient. Il y a des histoires de coulisses qui racontent de présidents, de jurys qui... C'est ça Francis Ford Coppola qui aime bien, qui a des opinions très très fortes sur le cinéma puis qui, je pense en 96-97, contre son jury avait décidé de donner la palme d'or à un autre film que celui qui était favori des autres. Je pense que c'était le film «Crash» de David Cronenberg, qui ressemble un peu à «Titan». C'est un homme qui tire du plaisir sexuel de créer des accidents de voiture. C'est une proposition un peu étrange aussi, qui avait plu, j'imagine, par son originalité, mais Coppola ne semblait pas très friand à l'idée de donner un prix à ça. Il y a toujours des histoires de coulisses comme ça, puis il y en a dans tous les festivals, je pense, mais ça fait un petit moment qu'il n'y a pas eu de polémique, si on veut, au niveau du jury. Mais c'est sûr que c'est ça, c'est un vase clos. Il faut en prendre et en laisser, comme les Oscars aussi. Là, cette année, c'est la première année où les gens vont être forcés de regarder les films avant de voter, ce qui n'était pas le cas des 95 autres cérémonies d'avant. Ça va peut-être changer un peu le visage. Mais il n'y a aucune formule qui est parfaite, mais c'est sûr que ça permet, surtout à Cannes, de mettre en lumière des films indiens, des films qui ont moins de tribunes habituellement. Tu sais, Anaura aurait pris l'affiche au Québec ici, même s'il n'avait pas été à Cannes. Est-ce qu'il y aurait eu un buzz? Je ne sais pas. Mais il serait probablement sorti aussi. Ça va être très intéressant. Le Festival de Cannes, c'est ça. Pendant deux semaines, ça va être une éclipse dans le monde du cinéma. On n'entendra parler que de Cannes. Puis après ça, ça va se dissiper. [01:24:54] Speaker E: Alors voilà, vous avez le choix des jurys que je voulais vous parler. Pour moi, j'ai trouvé ça quand même assez intéressant. Il y a une belle sélection qui s'en vient, donc je vous souhaite un bon Festival de Cannes. Mon film qu'on pourra visionner soit en ligne ou je ne sais pas. [01:25:06] Speaker B: Oui, puis si vous aimez suivre un peu le glamour du cinéma, toutes les tapis rouges, tout ça, c'est disponible sur YouTube, sur la page du Festival de Cannes aussi. Donc, vous pourrez suivre un petit peu le Festival de Cannes à distance, malgré le décalage horaire. Émilie, merci beaucoup. On se reparle la semaine prochaine. [01:25:27] Speaker E: Merci. [01:25:29] Speaker A: Allez, bye bye. [01:25:43] Speaker B: C'est le moment de parler du nouveau numéro de la revue Séquence, la revue de cinéma numéro 342 pour le printemps 2025, qui a en couverture une image du film Le plein potentiel d'Annie St-Pierre, un nouveau documentaire qu'elle nous présente après avoir notamment sorti un court métrage qui a tourné dans plusieurs festivals, Les grandes claques, donc un film sur les coachs de vie, enfin ceux qui veulent améliorer un peu notre performance individuelle, si on peut l'appeler ainsi. Il y a d'ailleurs justement un article de la rédactrice en chef Catherine Bergeron qui présente le film ainsi qu'une critique du film et une entrevue avec Annie St-Pierre. Le film n'est pas sorti je crois encore, ou en tout cas n'a seulement tourné qu'en festival, mais il va sûrement prendre l'affiche prochainement. Après donc un éditorial, un mot de la rédaction plutôt, où on parle de l'importance de la télévision dans le développement du divertissement, si on veut. Donc c'est ça, comme je mentionnais, ce focus sur le film Le Plein Potentiel, puis après on tombe dans un cahier critique en fait, où on fait une revue des derniers films. Je rappelle, la séquence s'est publiée quatre fois par année. Donc il y a un mélange de rattrapage de quelques films qui n'ont pas encore pris l'affiche et qui vont le prendre. Donc il y a une critique de Nosferatu de Jean-Pierre Siroit-Trahan, il y a une critique des graines du figuier sauvage d'Alain Péjacque, Au-delà de la lumière également, All We Imagine As Light, qui était la soumission indienne aux derniers Oscars de Rachel Goulet, de The Brutalist, donc ce film qui finalement n'aura pas rafflé tous les honneurs aux Oscars, mais qui a été dans la course jusqu'à la toute fin. Donc c'est Daniel Racine qui signe ce texte-là. Ensuite, on parle du film Intercepté, un film sur l'Ukraine, un documentaire qui s'intéresse à l'Ukraine et à la Russie. C'est un documentaire qui prend des extraits interceptés de communications russes. Il y a même une entrevue avec le directeur photo du film, Christopher Nunn, On a par la suite des critiques les plus courtes des films Bird, de Andrea Arnold, de The Room Next Door d'Almodovar, de Hard Truth, de Mike Lee, de Miséricorde d'Alain Giraudy, qui n'est toujours pas sorti mais qui devrait sortir prochainement, je pense fin mai, début juin. de l'histoire de Souleymane, de Ville et Misérable, de Ninan Haussat, Nous les enfants, Émilie Boivin nous en avait parlé à l'émission un peu plus tôt ce mois-ci, en fait. Une critique d'archéologie de la lumière. Et puis après on a le slam critique sur le film Le goût des autres de Daniel Racine. Il nous en avait parlé un peu là. Au moment où vous écoutez cet extrait-là, je crois que l'extrait n'est peut-être pas disponible, mais on a tourné au Ciné-Club avec Daniel Racine, qui est aussi sur le comité de rédaction de la revue Séquence, donc on a parlé notamment de l'idée de ces slams critiques-là, donc c'est vraiment... créé à travers une création vraiment très intéressante. Il y aura un ciné-club qui sera disponible très prochainement sur le channel YouTube de Ciné-Histoire, donc vous irez regarder ça avec Daniel Racine. Ensuite, plusieurs partenariats, il y en a un avec Tank, il y en a un avec, évidemment, Mooby, donc comme à chaque numéro, je crois. Il y a un mois gratuit qui est disponible aux abonnés de la revue Séquence pour visionner. les 6 ou 7 films, 7 films dans ce cas-ci, qui ont été sélectionnés justement, qui s'intéressent un peu à la psychologie, si on veut. Donc il y a des 7 films que vous pouvez visionner. Il y a The Practice de Martin Reitman, Il y a « The Hypnosis » de Ernst De Geer, « Reality Plus », un court-métrage de Coralie Farjat, « The Neon Demon » de Nicolas Wyndham-Riffen, « The Element of Crime » de Lars von Trier, « The Hereafter » de Magnus Von Horn et « We Need to Talk About Kevin » de Lynn Ramsey. Donc, quand même une très bonne, très solide programmation dans un article aussi de Caroline Chatelard qui met en parallèle un peu ces différentes expériences de visionnement. On a aussi un récapitulatif sur l'exposition. Mixtape, j'aurais voulu être une rockstar. Donc qui s'intéresse en fait à la création sonore des films ou en tout cas l'amour pour la musique de Jean-Marc Vallée, le regretté réalisateur québécois. Donc il y a plusieurs extraits. L'exposition est maintenant malheureusement terminée. Je crois qu'elle va se promener quand même un petit peu. Elle a duré quand même du 13 février au 4 mai. Donc il ne se fait pas trop longtemps que c'est terminé. On parle un peu de son processus créatif, de comment il envoyait des playlists à ses acteurs et ses actrices pour comprendre leur personnage, comprendre un peu l'ambiance du film. Apparemment que même à la fin de l'exposition, il y avait un code QR qui permettait d'aller chercher des playlists créées par Jean-Marc Vallée. Donc très intéressant, j'ai pas eu la chance d'y aller malheureusement, j'espère que ça va se promener. J'ose espérer que oui, c'était le centre-fille qui offrait ça gratuitement, sous réservation quand même, mais c'est ça. Vraiment très intéressante exposition sur le régretté Jean-Marc Vallée. Ensuite, on a un article sur la santé mentale de l'industrie du cinéma et de ses artisans et artisanes, donc une entrevue avec Jean-Pascal Lafrance du Centre psychologique pour artistes, donc un regroupement qui s'intéresse vraiment à du soutien psychologique propre au milieu du cinéma, donc à l'industrie du cinéma, que ce soit au niveau des boîtes de production, que ce soit du 1 à 1, si on veut, de l'accompagnement. Donc on sait que c'est un milieu assez précaire qui amène quand même une grande source de charge mentale et puis de détresse même psychologique. Donc c'est ça maintenant, il y aura un accompagnement personnalisé à cette industrie-là du cinéma. Ensuite, on a un article de Jean-Pascal Lafrance qui s'intéresse aux rêves dans le cinéma. Il commence son article en disant que c'est le... je n'ai pas le nom devant moi, mais bref, un professeur de scénarisation, je crois que c'est Robert McKee, en scénarisation, qui disait que c'est une paresse scénaristique de donner de l'information par les rêves et tout. Et puis lui, à travers plusieurs films, près d'une dizaine je crois, il va s'intéresser un peu aux possibles du rêve. Comment est-ce qu'on peut permettre de sortir d'un cadre réaliste pour proposer quelque chose de nouveau, mais dans le rêve. Des films qui abordent notamment le cabinet du Dr Calgary, The Shining, Apocalypse Now, Twin Peaks, 8 et demi de Fellini, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Fear and Loathing in Las Vegas, Inception, on peut pas passer à côté, Le charme discret de la bourgeoisie. Bref, un article très intéressant, j'ai trouvé, qui met en parallèle un peu tous ces films et les différentes façons de représenter le rêve au grand écran. Ensuite, on a Les 50 ans d'une comédie iconique, un texte de Virginie Pronovo, qui s'intéresse au film Monty Python and the Holy Grail, donc le premier vrai long-métrage, si on oublie And Now for Something Completely Different, qui était l'amalgame des meilleurs moments de la série Flying Circus. Donc Holy Grail, qui a vraiment été un phénomène qui a changé, je crois, la comédie absurdiste et qui l'a influencé partout, tant au Royaume-Uni qu'aux États-Unis et même au Québec, ici, d'une certaine façon, le clone Meunier. C'est un peu du Monty Python qui fait. Donc on s'intéresse un peu à ce buzz-là. À cette époque, comment le film a pu... vivre, tout simplement, comment elle a pu être faite, et justement, petite critique ici et là, et quelques influences, donc très intéressant encore une fois. Ensuite, ben, c'était, je crois que c'est le premier numéro depuis la mort de Julien Poulin, donc oui, il y a évidemment un In Memoriam, mais il y a également un texte qui s'appelle Julien Poulin, Pierre Falardeau et le phénomène Elvis Graton, une analyse sociopolitique, pardon, mon dieu, sociopolitique, donc de Yves Laberge, qui s'intéresse justement au personnage d'Elvis Gratton et comment souvent il est peut-être un peu mal compris ou mal analysé. Il y a évidemment de ceux qui prennent Elvis Gratton au premier degré, ce qu'il nous faut, oui. pas faire, mais il s'intéresse surtout aussi à qui est-ce qu'on critique à travers ce personnage-là. Non, ce n'est pas seulement les gens, on va dire le Québécois moyen, ben pas moyen, mais le Québécois acculturé qui ne prêche que par les États-Unis ou par le Canada anglais. C'est pas vraiment au niveau de la population qu'on caricature, mais plus au niveau des élites politiques. Et du camp du non. Évidemment, le premier film, du moins, sort tout de suite après le premier référendum. Donc, c'est ça. Il y avait beaucoup, oui, de frustration, mais aussi d'incompréhension face à l'objectif de cette souveraineté-association. Donc, voilà. On remet un peu en perspective qui est-ce qu'on attaque avec ce personnage-là. Très intéressant texte, encore une fois. Il y a également un, je vais dire un in memoriam, mais c'est pas exactement ça, mais bref, il y a un texte qui s'appelle Souvenir de David Lynch, la vérité sous la surface. Donc, évidemment, on retrace un petit peu les grands films de sa carrière et comment chacun sont devenus un peu iconiques ou ce qu'ils représentent peut-être dans le contexte américain. Le cinéma de David Lynch est très singulier, donc qu'est-ce que ça représente tant l'année de la sortie pour le cinéma indépendant américain, donc très intéressant encore une fois. Il y a également aussi, pour faire une petite suite à ça, une critique du livre, le retour de Twin Peaks, ou ce que Lynch veut dire, qui n'a pas été beaucoup apprécié, je crois, de l'auteur Guillaume Potvin, l'auteur de la critique en fait. L'auteur du livre, c'est Stéphane Girard, donc professeur. à l'université de Hearst, si je ne m'abuse. Donc, on n'aime pas trop les conclusions de tout ça, mais de ce roman, ben pas roman pardon, de ce TC, mais c'est ça, il y a quand même... lieu à réflexion, en tout cas pour ceux qui ne connaissent pas beaucoup l'oeuvre de David Lynch, ça peut être un bon point de départ, si on veut. Il y a également une critique de mémoire de Werner Herzog qui s'intitule « Chacun pour soi et Dieu contre tous ». Donc apparemment qu'il y a beaucoup de redites dans ces mémoires-là parce qu'il y a eu d'autres livres, notamment Conquête de l'inutile et Werner Herzog, A Guide to the Perplexed. Donc, beaucoup de reddit, mais si vous ne connaissez pas beaucoup ce réalisateur allemand, ça peut être une bonne option de lecture pour vous. Ensuite, dans le cadre du Festival Regards, il y a un focus sur 6 courts-métrages qui ont été présentés. Donc, vous irez voir ça. et le festival de rigueur est malheureusement terminé, mais on devrait être capable de les trouver éventuellement sur YouTube, qui sait. Quand je parlais d'une mémoriam, il y a évidemment celui sur Julien Poulin, mais aussi sur Geneviève Grade, qui est l'interprète en fait de « Do you, do you, do you » Saint-Tropez, qui provient du film « Les gendarmes » de Saint-Tropez. Notamment Louis de Funès, un des films iconiques de sa carrière, de leur carrière respective en fait, donc Geneviève Grade, qui nous a quitté en novembre dernier. Et puis on termine avec, comme c'est de coutume en fait, Pour séquence, on termine avec l'observation d'une scène ou de certains plans d'une scène. Et puis là, c'est la scène du Verdo dans Caro Diario de Nonni Moretti. Donc, un film très, très bon que j'ai regardé récemment, divisé en trois actes qui est un peu une réflexion sur l'Italie des années 90. Et puis, ce dernier acte, en fait, s'intéresse un peu à une... au système de santé, puis à l'épreuve qu'a dû surmonter le réalisateur lorsqu'il a été diagnostiqué d'un cancer des poumons. Donc, voilà. C'est une très belle édition, encore une fois, de séquence pour printemps, qui est disponible évidemment à la Bibliothèque Ivoire-Sénécale et à la Bibliothèque Roger-Maltais sur le campus ici. [01:38:28] Speaker A: Un jour je vais faire un film. [01:38:31] Speaker B: Je ferai la prise de son La. [01:38:35] Speaker A: Réalisation. [01:38:42] Speaker B: Et voilà, c'est fini. [01:38:44] Speaker A: C'est un beau message de revoir. [01:38:47] Speaker B: Ben oui, c'est ça. Non, mais je tiens à remercier Émilie Boivin. Si jamais on n'a fait plus de chronique ensemble, merci pour ses nombreuses chroniques quand même. Trois, quatre mois de chronique à chaque semaine. Je pense qu'elle a apprécié son expérience. Moi, j'ai bien aimé également l'avoir dans l'équipe. On a eu cette bonne chance du côté de Québec. Sinon, merci également à toi. J'adore. [01:39:10] Speaker A: Ben, ça me fait grandement plaisir. [01:39:13] Speaker B: La semaine prochaine, on a encore une semaine un peu plus... mollo, on va dire ça comme ça. Pis là, tiens, c'est ça, je sais pas quelle orientation on va donner à l'émission cet été, peut-être quelques semaines de vacances. Je sais pas si on va vouloir en profiter pour approfondir d'autres films, t'sais, moins d'actualité. Je sais qu'il y a Mission Impossible qui s'en vient. J'avais comme plan de tous les regarder. Est-ce que ce sera réaliste et réalisable? Je sais pas. parce qu'on a une vie bien chargée, puis un hygiène, un niveau de fatigue assez élevé. Mais c'est ça, il y a Karate Kid également. On avait commencé le premier parce que tu ne l'avais jamais vu. Moi, je pensais que tu l'avais vu. Non, j'ai jamais vu. T'aimais les 3 Ninjas, je me suis dit, les Karate Kid. [01:39:49] Speaker A: Pas pareil. [01:39:50] Speaker B: C'est la version Wish de Karate Kid, les 3 Ninjas. Fait que je me suis dit, tu dois être allé au OG, puis finalement, non. [01:39:56] Speaker A: Mais j'ai bien plus un souvenir vivide des 3 Ninjas que de Karate Kid que j'avais jamais vu. [01:40:03] Speaker B: Non, effectivement. Fait qu'on va essayer de les regarder le prochain Legends qui va sortir à la fin du mois de mai. Sinon la semaine prochaine, bien c'est ça, il y a Final Destination, je sais plus combien tu aimes. On n'en a vu aucun. [01:40:14] Speaker A: C'est Bloodline, je pense. [01:40:15] Speaker B: Ouais, c'est Bloodline, mais je pense qu'ils sont rendus à 6, puis est-ce qu'il y a eu d'autres spinoffs, je sais pas. Mais ouais, c'est une série d'horreur assez... [01:40:23] Speaker A: On les a pas regardés, mais je veux quand même dire que je trouve que la prémisse a l'air le fun. Puis c'est absolument pas mon genre des films d'horreur, j'en regarde pas normalement. Mais là, de dire que c'est la grand-mère dans le passé qui a empêché que ça arrive, puis tout ça, puis là, elle a tout noté les événements. Mais je trouve que c'est une twist intéressante. À un moment donné, il faut se renouveler dans ce genre de truc-là. Puis là, ça a l'air qu'on va peut-être revoir les faits saillants des premiers, comme le camion avec les billots de bois. Ça me donne le goût, mais je ne le regarderai pas, ce film-là. Je vous en rejoins jamais, mais voilà. [01:40:59] Speaker B: À voir, à voir. Mais c'est ça, la semaine prochaine à passer, il y a les films des jours meilleurs qu'on va aborder. Donc, qui m'envait d'être notamment Clavis Korniak. Mais sinon, c'est à peu près tout. Après ça, c'est le Blockbuster Fest, si on veut. Il va y avoir consécutivement Mission Impossible 8, Lilo et Stitch, le live action, des films d'horreur, Karate Kid, Deux femmes en or. Bon, ça sera notre blockbuster ici québécois probablement, Prédateur. C'est ça, il y a beaucoup de... Il y a beaucoup de ballerinas aussi, le spin-off de John Wick. Il va y avoir beaucoup de grosses sorties et très peu de sorties québécoises et même françaises. À voir où ça nous prendra. Moi je vais faire une chronique sur les... Je sais pas quoi là. Au clip vidéo ou je sais pas dans le... On garde ou on passe, je sais pas trop là je suis en train de... Ben je suis en train, ça fait longtemps que je l'ai pas faite parce que j'avais ben des projets cet hiver mais de regarder les films de ma collection dont je veux peut-être me départir donc de les regarder puis de voir est-ce que je les garde ou pas. Fait que je sais pas si j'en ferai une chronique à part entière, présenter ce film-là une dernière fois avant de lui dire au revoir ou de le garder. Je sais pas, on verra. [01:42:10] Speaker A: Il y a une petite série sur Netflix qui m'intéresse, Four Seasons, avec Steve Carroll et Tina Fey. J'ai regardé le premier épisode il y a peut-être un petit peu plus qu'une semaine. Ça me faisait quand même beaucoup penser à The Big Chill. Vraiment, c'est le même genre d'ambiance, mais on parle d'un couple qui se sépare et qui sont amis depuis super longtemps avec tout le monde. Puis là, je pense que lui, il se ramène une petite jeune après. Mais tu sais, ça peut être super intéressant. [01:42:36] Speaker B: Il y a de Last of Us aussi. On n'en a pas parlé vraiment à l'émission ici. Je suis à peu près à jour. Peut-être qu'au terme de la saison, on fera un petit récapitulatif de cette saison 2. Qui sait? Un gros punch dans le deuxième épisode. [01:42:51] Speaker A: C'est sûr, ceux qui le regardent le savent déjà. [01:42:53] Speaker B: Ceux qui ont joué aux jeux vidéo le savent depuis 2015, 2018, je ne sais pas trop. Mais bref, c'est ça, on verra ce sera quoi les plans à moyen et long terme pour cet été. Mais merci d'être à l'écoute encore une fois. Allez voir du cinéma, il annonce un peu de pluie ce week-end donc c'est une bonne occasion d'y aller. Et puis on se retrouve la semaine prochaine pour un autre épisode de Ciné Soir. Merci Jade. [01:43:13] Speaker A: Bienvenue, bonne fin de semaine.

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