Episode Transcript
[00:00:18] Speaker A: Bon vendredi midi, bienvenue à l'émission Ciné-Histoire.
Donc, en ce vendredi 28 novembre, déjà dernière émission de novembre.
Ça passe vite, ça passe vite. Il nous reste trois ou quatre émissions d'ici la fin de la session.
C'est ça, aujourd'hui je suis seul au micro, Jade a un empêchement, donc elle a quand même visionné quelques films pour nous, mais bon, elle nous reviendra la semaine prochaine avec possiblement ses critiques de Wake Up Dead Man, le nouveau film de la... Ouais, bon, pas de la saga là, parce que j'ai appris qu'il y a une saga, il faut que ça... Un lien avec une famille, un lien familial. Donc la saga Star Wars, ça se peut, mais la saga Harry Potter, pas vraiment. Mais bref, un nouveau film de la franchise Knives Out, Wake Up Dead Man, qui prend l'affiche aujourd'hui.
On a reçu l'appel d'une auditrice ici, à la station, qui voulait donner des bons mots à Jade pour sa critique. et ses impressions du film Frankenstein, donc les mots lui ont été envoyés. Merci beaucoup à cette auditrice ici. Continuez de nous appeler ou de nous écrire sur la page Facebook, n'hésitez pas à le faire. Si vous êtes d'accord, pas d'accord, pour insultes et ben pourquoi pas aussi des... des... ouais, c'est quoi le contraire d'insulte? On dirait que... des bons mots, on va dire ça comme ça. Bref, voilà, donc je serai seul aujourd'hui à l'émission et on va faire beaucoup de rattrapage parce que j'ai... à part quelques nouveautés, évidemment, qu'on va voir qu'on a vu cette semaine.
J'ai fait un petit peu de rattrapage, je suis dans mon dernier droit pour essayer de former quelconque top des films de 2025.
Habituellement, j'essaie de le faire en janvier parce que ça me laisse plus de temps pour soit faire du rattrapage, soit regarder quelques films considérés 2025. mais qui sortent souvent en janvier 2026, un peu pour les Oscars. Ce qui sera peut-être le cas d'une sortie à Montréal, mais qu'ici à la Maison du cinéma, on aura probablement en 2026, soit le film « Amnette », donc le film qui a gagné prix du public au TIFF, donc le Audience Award, qu'on appelle, et pressenti pour peut-être gagner l'Oscar du meilleur film. C'est le nouveau long-métrage de Chloé Zhao, qui avait gagné pour... Nomadland, là, en 2020, 21, je me souviens plus exactement de l'année. Donc, Chloé Jarre qui revient avec cette histoire sur Shakespeare et non pas tirée de Shakespeare.
Donc, c'est ça, ça prend l'affiche à quelques endroits à Montréal, mais ici à Sherbrooke, on l'aura un peu plus tard. Bref, j'aimerais bien le voir, ce film-là, avant de former mon top. Parce qu'il y a les critiques, l'encens depuis, qui est projeté dans la plupart des festivals, donc voilà.
Mais donc, j'ai fait un petit peu de rattrapage, mais aujourd'hui, à l'émission, on va parler de quelques nouveautés qui prennent l'affiche aujourd'hui, notamment le film Le Répondeur.
On aura également Alex Bayerjon. La semaine dernière, il est venu nous voir pour parler un peu de Zootopia 1. Il a vu le 2, donc il va venir nous en parler. Je ne l'ai pas vu encore, c'est mon plan de fin de semaine avec mon plus vieux, donc d'aller voir ça.
Les critiques sont aussi bonnes que pour le premier, même des fois un peu plus, donc c'est encourageant.
Sinon, on vous parle aussi d'un film qui sort pas ici finalement, mais qui sort à Montréal qui s'appelle Calories.
Un film anglo-canadien, donc voilà. Et sinon, au niveau du rattrapage, je vais vous parler des films Un Simple Accident, donc le plus récent gagnant de la Palme d'Or. Je vais vous parler du film Train Dreams qui est sorti sur Netflix. Je vais vous parler du film Rental Family qui sortait la semaine dernière et que j'ai vu vendredi soir dernier. Et on va vous parler également, pardon j'ai oublié de le mentionner, mais du film Les Furies. qui prend l'affiche encore une fois aujourd'hui.
Puis sur notre table, j'ai encore d'autres petits films que j'ai rattrapés, notamment House of Dynamite et Final Destination Bloodlines. Donc voilà, ce sera pas mal un autre plan à l'émission aujourd'hui. J'en profite parce que c'est ça, le temps des fêtes arrive et puis il y a de plus en plus de projections spéciales qui vont se dérouler. Ce soir, il y a une projection du film Fargo des frères Cowen à la Maison du cinéma à 22h. C'est dans le cadre de la programmation. Claire de Lune, qui diffuse des films un peu plus edgy, si on veut, tard le soir. Donc, il y a deux salles, parce que la première salle était complète. On a ouvert une deuxième salle.
Pour Fargo, ça promet, pour vrai, c'est un excellent film. Est-ce que c'est leur meilleur? Peut-être. Il y en a beaucoup qui parlent de No Country for Old Men, qui parlent même d'Inside Llewyn Davis, Barton Fink. C'est dur à dire, ils ont tellement un bagage imposant de films marquants, les frères Cowen, le Big Lebowski, bref, c'est ça, il y en a quand même pas mal. Fargo...
C'est un film avec une ambiance très particulière. Si vous ne l'avez jamais vu, c'est comme un film néo-noir qui se passe dans le nord du Minnesota.
à la ville de Fargo. Et puis, un crime, des personnages un peu atypiques à la Frère Cowen.
L'hiver, qui est évidemment mis de l'avant, puis... C'est ça, ça a fait en fait une série télé, sortie en 2014, je crois.
Une excellente série télé, pour vrai. Chaque saison, on suit des différents personnages. J'avoue que j'ai arrêté, je crois, après la troisième saison. On est peut-être rendus autour de la cinquième en ce moment.
C'est un univers qui est très, très particulier, très, très Cohen-esque et vraiment, ça recapsule bien le style des frères. Donc, allez voir ça si vous n'avez pas vos billets, là. Donc, voilà. Sinon, il y a une projection spéciale également.
Je crois que c'est... Est-ce que c'est demain? Je crois que c'est demain, deux autopies, là. Une projection familiale. Je n'en parle pas trop parce que l'événement est déjà complet, mais bon, il y aura du maquillage, il y aura de l'animation pour les enfants et tout ça. Le 30. Donc, ce dimanche également, il y a une...
Attendez que je retrouve, je veux pas dire n'importe quoi, mais une projection au profit de Moisson Estrie.
Donc, c'est ça, le 30 novembre à 10h. Vous venez visionner un film gratuitement en échange de Denrée non périssable à remettre à Moisson Estrie.
Il y a le film Olafrida, film d'animation, écrit par Sophie...
J'ai oublié son nom, pardonnez-moi, mais donc c'est tiré d'une bande dessinée pour enfants également. Et puis, il y a également le film «Dragons», donc...
«How to train your dragon» en version vraie. Celui qui est sorti un peu plus tôt cette année, pas la version animée. Vous pouvez assister à une ou deux de ces projections-là gratuitement en amenant des denrées à la Maison du cinéma.
Donc voilà.
Faites-le. Faites-le et donnez généreusement. Nous, on aura notre guignolée des médias ici à SÉFAC jeudi prochain aux arrêts d'autobus. Donc si vous débarquez du bus, vous avez des denrées, vous avez de l'argent, on vous invite à donner. Vraiment, chaque don compte.
Sinon, d'autres films qu'on n'abordera pas mais qui sortent aujourd'hui, j'ai mentionné Wake Up Dead Men, mais également le film Trois Amis.
J'en ai entendu parler parce qu'il était de passage à Cinémania, je crois qu'il était de passage à la Mostra également, mais...
Je n'ai pas reçu vraiment de communiqués ou d'informations sur ce film-là. C'est le nouveau long-métrage d'Emmanuel Mouret.
C'est comme le Woody Allen français, si on veut.
Sont issus trois sœurs, évidemment. Je voulais le synopsiste parce que je ne l'ai pas vu, mais Joanne n'est plus amoureuse de Victor et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice, sa meilleure amie, la rassure. Elle-même n'éprouve aucune passion pour Eric et pourtant leur couple se porte à merveille. Elle ignore qu'il a une liaison avec Rebecca, leur amie commune. quand Johan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois amis, et leurs histoires s'en trouvent bouleversées. C'est avec Camille Cotin, avec Sarah Forestier, avec Damien Bonnard également, India R, donc, film, c'est ça qui avait été très très bien reçu, je pense que c'est un 3 MediaFilm également, donc... C'est un très, très bon film.
Souvent, les dialogues sont mis de l'avant dans les films d'Emmanuel Mouret, un peu comme le style de Woody Allen. Allez voir ça. Ça prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma.
Il n'y a pas une tonne de nouvelles cinématographiques. Je vous avoue, on est pas mal dans les sorties ou les annonces et tout ça. Aujourd'hui, on a sorti la... Est-ce que c'était la bande-annonce? Je ne sais pas si c'est la bande-annonce ou l'affiche seulement de francois.e ou francoise. Donc, film avec Louis Morissette, écrit par Gabrielle Boulian-Tremblay, un acteur qui se fait passer pour une femme trans.
Donc, c'est ça, produit par Louis Morissette.
Film coproduction aussi avec La France, je crois. Donc, voilà.
Il y a Trump qui est revenu encore à l'actualité en disant qu'il voulait absolument un Rush Hour 4.
Donc ça a l'air que le film maintenant est rendu en production avec Chris Tucker et Jackie Chan qui retrouveraient leur rôle de policier et Brett Radner qui retournerait à la réalisation.
Moi j'ai un coffret des trois premiers films, ça serait maudit qu'ils sortent un quatrième parce qu'il va falloir que je me le procure peut-être.
Mais un film commandé par Trump, est-ce que c'est une bonne chose? Je sais pas trop. On a également un film-concert co-réalisé par James Cameron d'un concert de Billie Eilish.
Donc pourquoi pas.
Ça l'occupe un peu quand il est pas en train de faire des Bonhommes Bleus.
des films-concerts, donc est-ce que ça va avoir le succès que d'autres films-concerts, qu'on a vus récemment, notamment du côté Taylor Swift, est-ce que ça va avoir le même succès? Je ne sais pas, mais bon, ça fait un projet un peu pour un rince-palais, comme on dit, pour James Cameron, changer un peu de registre, ça ne fait pas de mal. L'acteur Udo Kyr est mort également à l'âge de 81 ans, Il était bien connu pour des rôles atypiques. Il a travaillé beaucoup avec Andy Warhol. Il avait travaillé avec Gus Van Sant.
Il a vraiment un character actor, un visage très reconnaissable.
C'est ça. Un physique particulier, acteur queer également.
Il a joué dans pas loin de 200 films, je crois, et dont plus de la moitié, selon ses dires, c'est pas très bon. Mais c'est ça, il aimait participer à plein de types de films, que ce soit des gros films ou des petits films indépendants. Donc, un acteur, évidemment, qui sera regretté. Donc, voilà pour un petit tour de l'actualité cinématographique. Au retour, Alex B. vient nous parler du film Zootopia. Qui l'a vu? Zootopia 2, évidemment. Et on vous parle des autres nouveautés de la semaine un peu plus tard. Un jour, je vais faire un film Je ferai la prise de son La réalisation Le montage et la direction Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et on a un invité de marque en studio, notre expert Disney local, donc Alex Bayergeon. Comment ça.
[00:11:46] Speaker B: Va Alex? Ça.
[00:11:47] Speaker A: Va bien. Ouais.
T'es allé voir Zootopia 2, parce que c'est ça que tu mentionnais, la cause du week-end du Thanksgiving, il y a bien des affaires un peu weird qui se passent en ce moment. Il y a une game du Canadien à 4h tantôt.
Là c'est ça, rien ne.
[00:12:00] Speaker B: Va plus.
[00:12:00] Speaker A: C'est ça. Fait que le film est déjà projeté depuis mercredi je crois. C'était même mardi à certains endroits.
Puis Wake Up Dead Man aussi, je pense qu'il y a eu une petite sortie anticipée. Bref, c'est ça, on va essayer de gonfler un peu les chiffres de ce box-office-là. Ça s'annonce énorme d'ailleurs pour Zootopia. Je pense qu'il a fait 200 millions juste en Chine depuis le début de la semaine. Ça va être un énorme succès encore une fois pour Disney.
Donc, tu l'as vu.
[00:12:27] Speaker B: Quand hier?
Je l'ai vu avant hier, je l'ai.
[00:12:30] Speaker A: Vu mercredi.
Projection en 9h pour être sûr qu'il n'y a.
[00:12:33] Speaker B: Pas d'enfant.
Non, oui, oui, c'était ça la plus tard.
[00:12:40] Speaker A: C'Est ça. 7h, je pense que.
[00:12:42] Speaker B: C'Est 7h. Il y avait quand même.
[00:12:43] Speaker A: Des enfants.
Allez vous coucher, vous.
[00:12:45] Speaker B: Êtes l'école. Ben oui, puis il y en avait un qui voulait s'en aller à peu près à moitié du film, puis il l'a dit vraiment très fort dans la salle. On peut-tu aller à la maison?
Ça a fait rire le monde en arrière de moi, mais c'est ça.
C'est les risques d'amener des enfants peut-être un petit peu trop jeunes au cinéma. L'autre film avait fait 1 milliard 25 millions. Je sais pas si on va réatteindre le même chiffre, mais on risque de frôler le milliard.
[00:13:07] Speaker A: Si jamais. Je pense qu'on va le dépasser. Pour vrai, je pense qu'il y a 3 milliardaires qui s'en viennent prochainement. Il y a Wicked qui a eu un bon départ. Il y a Zootopia puis Avatar.
C'est une grosse fin d'année. Mais oui, donc Zootopia, neuf ans après le film d'origine.
Disney est quand même connu pour faire des suites assez tardives. C'est pas une production hell, ou en tout cas c'est pas mauvais signe de voir une suite arriver si tard. Est-ce que, toi qui es grand fan du premier, est-ce que le deux était à.
[00:13:37] Speaker B: La hauteur?
Oui, j'ai envie de dire que c'est une bonne continuité au sens où on va pas déjà réinventer le genre. Ça fait neuf ans le dernier film. C'est sûr qu'il y a peut-être un petit peu moins l'effet de surprise que dans le premier parce que c'est ça, on connaît cet univers-là. Puis techniquement, les événements se passent la semaine suivante. Donc c'est techniquement passé seulement une semaine entre les deux films. Mais t'as un peu plus l'impression qu'il y a eu beaucoup plus de temps que ça entre les deux. Ça, c'est le seul gros point d'interrogation que j'ai eu dans ce film-là, la chronologie des événements, parce qu'il y a également les mini-épisodes de Zootopia Plus qui sont techniquement canons, qui ont des liens entre les deux films. Est-ce que tous ces événements-là aussi dans les mini-épisodes se sont passés dans la semaine entre les deux enquêtes? Je ne.
[00:14:32] Speaker A: Sais pas.
Déjà que l'essentiel du premier film se passe en 48 heures ou en.
[00:14:37] Speaker B: 36 heures. Oui, à peu près. Le deuxième aussi se passe à peu près sur 3-4 jours, gros top. La chronologie des événements est assez rapide, mais ça fonctionne énormément. C'est une enquête policière traditionnelle, au sens où on ne réinvente pas la roue. Il arrive un personnage qui normalement ne devrait pas être là.
du serpent dans celui-ci. Je cherche son nom.
[00:15:06] Speaker A: Super rapidement. C'est ça, on a ajouté les reptiles comme tu mentionnais. Puis il faut rappeler à la fin du premier film, évidemment on suit dans le premier film un lapin qui veut devenir policière. Puis c'est ça, mais à la fin du premier, les méchants, les méchants renards. Le personnage qui est joué par David Bateman. Je ne me souviens plus, Jason Bateman, pardon. Je ne me souviens même plus comment.
[00:15:29] Speaker B: Il s'appelle.
[00:15:30] Speaker A: Nick Wilde. Nick Wilde. Il devient lui aussi policier. On les retrouve, comme tu mentionnes, une semaine plus tard. Ils sont.
[00:15:37] Speaker B: Maintenant partenaires. C'est ça. Dans le teaser, on le voyait. Il allait en thérapie d'animaux. en thérapie d'animaux de soutien, je ne sais plus trop comment ils l'appellent, parce que justement c'est un lapin et un renard, techniquement sont des ennemis dans la vie, mais c'est un peu ça la morale du premier film, c'est qu'on peut s'entendre malgré tout, malgré nos différences, on peut s'entendre. Puis c'est ça, donc dans ce deuxième film-là, ça commence avec le fait que justement ils sont Ils s'entendent, mais ils sont comme chats et chiens. C'est pas nécessairement voulu, mais en voulant dire, ils ont quand même la friction naturelle d'animaux qui existe. C'est pour ça qu'ils essayent de bien s'entendre, mais il arrive que, bon, la mission entre les deux fait en sorte qu'ils détruisent des éléments de la ville avec la nomination du nouveau maire. Puis c'est pour ça que je trouve ça étrange que ça se passe en une semaine, parce qu'ils ont déjà, en une semaine, trouvé un nouveau maire en le personnage du cheval, qui est un acteur de cinéma, de film d'action. Ça fait que c'est un genre de Arnold Schwarzenegger, mais avec des cheveux longs. Pour le personnage du cheval.
Mais c'est pour ça, c'est qu'il y a tellement de beaux clins d'oeil, puis il y a tellement de petits gags cachés, visuels, de justement des animaux qui font leurs affaires d'animaux dans le background, mais que si t'es attentif, tu le vois passer, tu le ris, mais sinon, c'est pas plus grave. Il y avait beaucoup de tout ça dans le premier film aussi.
Ne serait-ce que Nick Wilde chez eux, qui regarde Zulu, La plateforme de streaming avec beaucoup de parodies de Star Wars aussi à l'écran avec des rhinocéros à la place des.
[00:17:17] Speaker A: Personnages principaux. La maudite plug gratuite.
[00:17:21] Speaker B: De Disney. Ben oui, mais en même temps.
[00:17:24] Speaker A: Ça fonctionne. J'avais fait ça dans Wreck-it Ralph et à la fois c'était cool et à la fois ça.
[00:17:28] Speaker B: Me gossait. Ben c'est qu'il y avait aussi, dans le premier film, t'avais les DVD, les DVD parodiés également, que c'était, mettons, un cochon qui faisait Baymax pis des affaires.
[00:17:37] Speaker A: De même. Ben ça, c'était quand même drôle parce que ça annonçait, t'sais, j'ai vu que je l'ai, c'était en 2016 pis on a le contexte, t'sais, ça annonçait des films qui étaient même pas annoncés.
[00:17:45] Speaker B: Encore, là. Ah oui.
[00:17:46] Speaker A: C'Est vrai. Il y avait Moana, là, qui était pas sorti, mais t'sais, c'est la même année, fait que.
[00:17:49] Speaker B: C'Est ça. Ben il faudrait que.
[00:17:50] Speaker A: J'En revoie. Mais il y avait, comment il s'appelle? C'était pas Soul, mais il y.
[00:17:53] Speaker B: Avait un... Il y avait Réponse, il y avait Big Hero 6, Oui, c'est ça. Il y en avait quelques-uns. Il y avait l'Arène des.
[00:18:00] Speaker A: Neiges aussi. Oui.
[00:18:01] Speaker B: C'Est ça. Fait que t'sais, ils refont ce gag-là aussi d'avoir encore des DVD piratés puis qu'ils font un gag de « ça marche encore les DVD physiques ! » Mais c'est ça. Mais ça passe super rapide. C'est peut-être le seul point que je vais lui reprocher. C'est qu'il y avait beaucoup de personnages dans le premier qu'on rentre un peu crowbar dans le deuxième. On leur fait faire un caméo juste pour dire qu'on les a remis dans le film.
mais qui, essentiellement, ça aide pas à l'intrigue plus.
[00:18:28] Speaker A: Qu'Il passe dans le décor et dans le titre. On ajoute-tu des personnages? Tu parles du maire qui a un.
[00:18:32] Speaker B: Cheval, on parle des reptiles. Ben les reptiles, oui. Ben c'est ça, Jake the Snake. Ben c'est pas Jake, mais en tout cas c'est quelque chose de Snake parce que c'est Wéquan, celui du... Ké Wéquan. Ké Wéquan qui joue le serpent dans la version originale. Il y a certains nouveaux personnages, notamment on s'engouffre davantage dans la ville enneigée, dans Toondraville. On rencontre également le maire de Toondraville qui est un léopard des neiges ou un lynx, je ne sais pas trop lequel des deux, mais on est vraiment dans les animaux d'hiver dans ce cas-ci parce que l'action principale se passe là.
Et essentiellement, c'est que Toondraville veut agrandir son territoire.
mais c'est que d'agrandir un territoire dans l'univers de Zootopia, ça se fait pas extrêmement facilement parce que... Faut mettre de la neige. Ouais, la neige entre autres, puis étonnamment, la neige est collée sur l'événement du désert, sur la ville du désert, mais c'est que dans le livre de la construction de Zootopia, En tout cas, au début du film, on dit que c'est les gens de Toundraville qui ont créé les barrières climatiques, donc l'espèce de division qu'il y a entre les villes, qu'on voit un peu dans le premier film, quand elles passent dans le métro qui traverse justement les principales villes, il y a une espèce de gros mur où il y a le changement de climat. Et c'est un peu ça l'idée, c'est quand Zootopia a été créée, T'avais les animaux de sang chaud qui avaient de la misère à vivre avec ceux de sang froid. T'avais les os polaires qui crevaient de chaud, mais en même temps les dromadaires qui eux autres demandaient du chaud. C'est pour ça.
[00:20:13] Speaker A: Qu'Ils ont créé ces barrières-là.
Ça divise les.
[00:20:17] Speaker B: Gens, ça les unit pas. C'est un peu ça l'idée aussi. Malgré nos différences, on peut s'entendre, malgré les divisions. C'est pas vrai qu'il y a une ville plus forte qu'une autre.
Et il y a une raison justement pourquoi il y a... Pourquoi Thunderville et la ville du safari sont les unes à côté des autres. Ce qui explique qu'est-ce qu'il y a entre les deux un peu dans ce film-là. Et pourquoi c'est important, cet entre-deux-là. pour pas voler de punch à rien.
Mais c'est pour ça, donc, l'intrigue est peut-être un petit peu compliquée pour les jeunes dans ce cas-là. Peut-être que c'est pour le but plus adulte qui va comprendre un peu plus cette idée-là de climat, de température, de la division entre les espèces et tout ça. Mais on y trouve son compte aussi dans le gag niaiseux de gens qui se donnent des coups de poing dans la face puis que c'est drôle, qu'ils vont se cohérer après. On exploite aussi davantage la ville tropicale. Ça fait qu'on le voyait très rapidement quand on passait, encore une fois, entre à moi et dans le premier film, les hippopotames et tout ça. On va beaucoup plus dans cet univers-là, où justement, il y a des reptiles qui peuvent un peu plus vivre, tout en étant un peu reclus aussi, mais on explique pourquoi ils sont un peu mis à part. Et c'est un peu ça la intrigue, c'est pourquoi les reptiles sont si à part que ça. Et sinon, la scène d'après générique, parce qu'à la fin, fin, fin du générique, il reste une scène bonus qui ouvre évidemment sur un troisième film et sur une autre espèce qu'on va répondre à la question de pourquoi on ne les a pas encore vus.
Il y a du matériel pour un troisième film. Évidemment, le deuxième va fonctionner. Le troisième est probablement déjà en chantier, mais on ne devra pas attendre probablement 10 ans avant le troisième volet. Est-ce qu'il va se passer juste une semaine encore entre le 1 et le 2? On le sait pas. Mais pour vrai.
[00:22:08] Speaker A: On y trouve son compte. Mais au niveau de l'histoire, l'histoire c'est qu'ils se font comme... C'est quoi « frame » en français? Ils.
[00:22:17] Speaker B: Se font... accusé de faire quelque chose. C'est ça, c'est que dans le fond, pour brûler un peu du talk, c'est ça, c'est que le serpent s'invite à ce parquet-là à Toundraville pour justement récupérer le livre en question, pour répondre aux questions justement de pourquoi la ville est divisée comme ça. Puis dans le processus, évidemment, Nick et Judy veulent arrêter le serpent parce qu'ils suivent une piste de on sait peut-être où skier, mais qu'ils vont se faire confondre à vouloir aider le serpent.
Donc.
[00:22:49] Speaker A: C'Est de.
[00:22:50] Speaker B: Même qu'ils deviennent un peu... Un quiproquo. C'est ça, un quiproquo classique de... On voit.
[00:22:54] Speaker A: Bien qu'ils veulent... Vous êtes des.
[00:22:56] Speaker B: Traîtres. Non, non, on veut vous aider. C'est ça. Fait que là, le serpent est au centre de tout ça. Puis, évidemment, Nick et Judy doivent essayer de s'enfuir parce qu'ils n'ont pas vraiment voulu aider le serpent plus que de l'arrêter ou de comprendre qu'est-ce qu'il venait faire à Zootopia.
Fait que c'est ça, c'est le quiproquo habituel. Puis eux vont essayer d'enquêter de leur bord pendant que la police essaie d'arrêter Nick et Judy qui essaient d'enquêter en parallèle. Fait que c'est ça. Fait que t'sais, Ce bout-là, c'est assez classique, le bout policier. Il y a un revirement de situation comme dans le premier.
Il y a un clin d'œil d'ailleurs au personnage de Bellwether dans le premier.
Je pense qu'il est dans la bande-annonce.
Il y a ce petit retournement.
Dorénavant classique de personnages qu'on pensait gentils, mais que finalement ils étaient peut-être pas si gentils que ça. Ou qu'ils avaient d'autres intentions cachées, mais sinon, c'est ça.
L'univers fonctionne, ne serait-ce que pour le visuel, évidemment c'est un beau film, il fonctionne très bien. On aime ce personnage-là, puis il y a des clins d'oeil à des trucs qui se peuvent dans la vraie vie, ne serait-ce que Burning Animals qui font dans le désert. Dans le safari, justement, aux frontières avec le monde hivernal, mais tu sais, essentiellement, c'est juste pour faire des gags d'animaux habillés funky et colorés.
[00:24:24] Speaker A: Mais c'est ça, fait que tu sais... Fait qu'un univers qui prend de l'expansion, une histoire classique un peu comme dans le premier film.
Puis, ben c'est ça. À l'image.
[00:24:35] Speaker B: Du premier film, mais en plus gros. C'est ça, on agrandit cet univers-là tout en ne retournant pas nécessairement non plus exactement où on était. On ne retourne pas nécessairement dans la petite... la petite Rotunda. On ne retourne pas nécessairement dans les trucs qu'on a déjà vus. On quitte vraiment Zootopia pour aller dans les autres villes dans celui-là. Parce que Thunderville, on allait voir Mister Big et c'était tout dans le premier. Là, on est vraiment à Thunderville. On est vraiment dans la ville désertique.
Puis c'est la beauté peut-être de Zootopia, c'est que justement, on n'a pas besoin de se répéter, on n'a pas besoin de retourner dans la jungle, comme avec la panthère noire, on n'a pas besoin de retourner passer énormément de temps au poste de police, ce qui fait en sorte qu'on sacrifie beaucoup Clauser, qu'on sacrifie Bogo, qu'on sacrifie beaucoup de personnages du premier, même s'ils ont certains liens, mais on est moins... bureau de police qu'enquête sur le terrain dans ce cas-ci.
Ça fonctionne. Le casting aussi est à peu près tout le même entre les deux univers, autant en français qu'en anglais. Il n'y a pas de crainte, on n'a pas la contrainte de Disney+, de perdre des voix parce qu'on ne double pas tout au Québec sur Disney+. Tout le monde retrouve à peu près le rôle, même Martin Emmatt et Julie LeBreton. Parce que dans le premier film, c'était les beaux malaises qui venaient de sortir. Fait qu'on avait donné le rôle du père et de la mère de Julie Hopps à Martin et Julie. Là, ils sont même de retour dans le deuxième film. Fait que ça, ils ont respecté le contrat. Donc ça veut dire que François Belfort, il risque de reprendre fourchette dans Histoire de Jouets 5. Et peut-être Mike Patterson va revenir également dans le rôle de Doug Kaboom.
qui reprenait le rôle de Ken Reeves dans l'original. Ils n'ont pas le même casting dans la vraie vie? Pas tout à fait, c'est vraiment deux personnages très différents d'un univers à l'autre. Mais voilà, donc ça marche, ne serait-ce que pour les clins d'oeil au travers du film. Les petits gags un peu cachés aussi que moi j'ai particulièrement apprécié parce que c'est vraiment des clins d'oeil que tu le vois, tu vas le rire, tu le rates, c'est pas grave, en le réécoutant un moment donné, tu vas les revoir, ces petits gags-là visuels. Fait qu'il y en a vraiment pour tous les goûts, j'ai envie de dire, puis c'est ça l'histoire.
Peut-être un petit peu complexe pour les enfants, là, tu sais, la deuxième, ben c'est ça que je disais d'une critique aussi, c'est la deuxième partie, c'est vraiment...
Pas politique, mais quasiment. Fait que t'sais, pour les adultes, eux, ça va bien aller. Pour les jeunes, je peux comprendre.
À la fin, je comprenais peut-être le jeune que là, on peut-tu aller à la maison? Je comprends que lui, peut-être au début, c'était drôle parce que c'était les animaux pis les lamentants qui font des faces drôles pis qu'on rit de ce visuel-là pour les enfants, mais que ça devient un peu politique sur la fin, mais sans être non plus la grosse dénonciation parce qu'on rentre... Ce qui a été reproché à certains des aînés, c'était de rentrer de l'inclusivité et des affaires de force un peu, mais dans ce cas-ci, ce n'est pas vrai. C'est assez naturel. On ne force pas les gens dans des valeurs qu'ils ne veulent pas entendre. On essaie de jouer safe aussi.
[00:27:32] Speaker A: Dans le réel climat politique aux États-Unis. S'ils veulent le sortir.
[00:27:37] Speaker B: En Chine, ils n'ont pas le choix. Ça aussi, puis je pense qu'on respecte également la règle des présentateurs journalistiques, parce que pour la version canadienne et nord-américaine, c'est un orignal qui est le journaliste. Mais pour le marché asiatique, c'est un panda. Pour le marché européen, je pense que c'est une girafe.
Tu peux regarder les Easter Eggs sur YouTube et tu vois les différences de version. C'est un peu comme les brocolis en Amérique posent ça sans dessus dessous que Riley a laï, mais que c'est genre d'haricots pas clairs. Pour le marché asiatique, parce qu'eux autres, ils aiment ça le brocoli. On adapte évidemment. Puis comme tu l'as dit, si le marché chinois est déjà... 200 millions dans le budget, c'est sûr. On risque de faire le milliard au Sex Utopia 2. Ça vaut la peine d'être sur le grand écran. Il.
[00:28:26] Speaker A: Sort juste à temps pour Noël, justement. Il n'y a aucune autre option jeunesse qui va sortir jusqu'en d'ici janvier ou février. Je pense qu'il y a un film de Bob l'éponge. Je ne sais pas si les gens vont encore le voir.
Il n'y a aucune autre option en ce moment. Les films d'Halloween sont finis. Il n'y a pas d'autres films d'animation qui s'en viennent.
[00:28:44] Speaker B: Ça.
[00:28:45] Speaker A: Va être jusqu'à mi-janvier, d'après moi.
Facilement.
Peut-être un peu moins qu'Inside Out 2, qui a été le plus gros succès, je crois, de l'histoire de Pixar.
[00:28:54] Speaker B: Qui était 1,6 milliard, il.
[00:28:55] Speaker A: Me semble. Ben, Zootopia, c'est un Disney. Ouais, je sais.
[00:28:58] Speaker B: Mais c'est toutes à la même place.
[00:28:59] Speaker A: Au final, oui, mais c'est un... Disney va empocher l'argent de Avatar puis de Zootopia.
[00:29:06] Speaker B: Je sais que c'est pas un Pixar, mais... Ben.
[00:29:07] Speaker A: Ils vont repayer Blanche-Neige avec Zootopia 2. Mais je prédis à une espèce de 1,2 milliard, 1,3 milliard. Je pense que c'est ça, ce genre de film qui est... Les grands-parents vont amener voir les petits-fils dans le temps des petits-enfants, dans le temps des fêtes. Un film facile.
C'est en.
[00:29:24] Speaker B: Bonhomme, ça doit être pour les enfants. C'est ça, mais au final, il reste quand même une partie qui va être intéressante pour les adultes. On s'ennuie pas dans, probablement, comme un Bob l'éponge, que les adultes trouveront pas leur compte dans celui-là, à moins d'avoir écouté Bob l'éponge quand eux-mêmes étaient jeunes. Sinon, les grands-parents triperont peut-être pas à Bob l'éponge, comme.
[00:29:41] Speaker A: Ils vont probablement plus aimer mieux ça. Exact.
Génial. Merci beaucoup Alex.
Tu reviendras dans une autre sortie majeure éventuellement.
Je sais que t'es le friand des.
[00:29:54] Speaker B: Projections du jeudi aussi, du jeudi.
[00:29:56] Speaker A: Soir. Oui, souvent pour le lendemain vendredi. Merci beaucoup.
On s'en va.
Écoutez la bande-annonce du prochain film que je vous parle.
Les furies et puis.
[00:30:08] Speaker B: Je vous en parle dans quelques instants.
Bagarre à.
[00:30:13] Speaker A: L'Aréna, voie de fée contre une policière. C'est un programme de réinsertion des femmes agressives parrainé par le cercle de fermières de Waterloo. On.
[00:30:23] Speaker B: A du fun en soda ici, là.
[00:30:25] Speaker A: Je vais pas faire du tricot qui va me calmer l'air, certain.
On dirait que c'est juste les clubs féminins qui ont été sacrés.
[00:30:31] Speaker B: Dehors de l'aréna à cause des.
[00:30:32] Speaker A: Napoléons. C'est moins populaire l'élite de femmes.
On va rassembler.
[00:30:37] Speaker B: Des femmes pour faire du roller derby.
[00:30:40] Speaker A: Ça va être ça, tes travaux communautaires. Puis c'est moi qui vais.
[00:30:42] Speaker B: Vous coacher.
C'est important de savoir.
[00:30:52] Speaker A: Tomber.
On vous a trouvé une ligne.
Dans un mois seulement.
Il y a des filles de Montréal qui viennent pour approuver notre candidature. Montréal, la ville?
C'est quoi l'autre option, Maton?
On serait jamais capables. Moi, je suis fier de vous. Je donnerais n'importe quoi pour être dans vos patins. On remet notre casque.
On repart se battre.
Il faut que la ville soit de lui.
Faudrait qu'on se trouve.
[00:31:47] Speaker B: Un.
[00:31:47] Speaker A: Nom d'équipe. Je sais.
Les girls.
Moi. Moi.
[00:31:50] Speaker B: Je pense qu'on est dans le.
[00:31:51] Speaker A: Fureur. Qu'est-ce que t'as contre la fureur? Je l'ai furée.
Donc, les furies, c'est la nouvelle... ben en fait, c'est la première. On met beaucoup d'accent là-dessus aussi dans soit l'attention médiatique qu'on y donne, les entrevues ou la promo. La première comédie de filles, sportive de filles. Donc, c'est réalisé par Mélanie Charbonneau qui sort deux films cet automne. Elle avait sorti Outstanding. On en avait parlé à l'émission ici sur la commandante de l'armée, Sandra Perron. Et les inconduites qu'a eues l'armée à son égard. Et c'est ça, c'est son troisième long-métrage également à Charbonneau, après « Fabuleuse » aussi, qui avait été nommé pour quelques prix Iris. Je sais pas combien, mais à mon souvenir, c'était au moins 3-4. Donc, c'est également écrit par Gabrielle Côté, qui joue le rôle principal également de Mélissa dans ce film-là. Ça raconte l'histoire, comme vous l'avez un peu entendu, d'une équipe de hockey féminine qui se fait enlever leur accès à la patinoire, ou en tout cas leur match, au profit d'une équipe de gars. Et puis, pour se venger, ben après...
Après toute démêlée judiciaire qui fait que Mélissa doit aller faire des travaux communautaires, elle décide de partir une équipe de roller derby et de faire compétition au hockey.
C'est certain qu'il n'y a pas eu une tonne de films sur le roller derby non plus. Le comparable, je sais qu'ici on le compare beaucoup à les Boys, évidemment, parce que C'est une gang de personnages qui se veulent représentatifs du Québec et puis qui, c'est ça, évolue. En tout cas, une comédie classique sportive. Mais je pense que le comparable le plus fidèle serait peut-être Whip It de Drew Barrymore avec Elliot Page, à l'époque Ellen Page. Un très, très bon film de Derby. Il y en a eu beaucoup dans les années 80 aussi. C'était peut-être un sport dont on parle peut-être un peu moins aujourd'hui. Puis je trouve ça bien qu'un film qui se veut, justement, brandé comme la première comédie sportive 100% féminine, qui n'aborde pas nécessairement le sport ou qui aborde un sport, justement, un peu plus méconnu. J'ai trouvé ça bien.
L'équipe du film était de passage à la Mansion du cinéma lundi dernier.
Je devais avoir des entrevues avec l'équipe du film. Finalement, des raisons personnelles ont fait que je n'ai pas pu réaliser ces entrevues-là, mais la projection était sale comble pour vrai. Puis le public a beaucoup apprécié les échos des gens qui l'ont vu et très, très positif. Puis c'est bien parce que je pense que À l'approche des fêtes, je ne sais pas si je serais prêt à dire que ça a été une année difficile pour le cinéma québécois, mais il y a eu peut-être un peu moins de grosses sorties ou ça a été des films peut-être un peu plus nichés ou des films qui ont peut-être moins rencontré leur public. Puis celui-là, je pense qu'il va pouvoir le rencontrer. Je crois qu'il ne rivalisera pas évidemment avec les grosses sorties du Temps des Fêtes, mais je pense qu'il peut avoir peut-être une vie un peu plus longue en salle à cause du Temps des Fêtes, à cause de ce qu'il représente aussi.
C'est ça, une espèce de comédie légère, une comédie sportive.
qui attire un public au cinéma qui n'y va pas nécessairement.
Donc, voilà.
Il y a plusieurs choses que j'ai aimées dans ce film-là. Tu sais, vraiment, la chimie de groupe est très, très bonne. Dans ce groupe-là, on a Aurelia Arandi-Lomprey, on a Sandrine Bisson, Anne-Elisabeth Bossé, Florence Boulay-Moineau, on a France Castel, on a Gabriel Côté, évidemment, Liraël Dauphin. Bref, c'est ça.
une très grosse, je ne l'ai pas mentionné, Debbie Lynch-White aussi qui est là. Donc il y a vraiment une très grosse distribution.
Est-ce que c'est... Là, je ne veux pas le comparer trop aux Boys parce que ce n'est pas la seule comédie sportive qu'on a faite, mais c'est sûr que c'est le comparatif facile à faire, mais selon moi, ça n'a rien à voir vraiment avec les Boys, même si, clairement, je veux dire, soit c'est d'inspiration ou on ne peut pas... On peut pas ne pas avoir vu les boys et faire une comédie sportive, là on s'entend. Mais c'est ça, t'sais, c'est vraiment son truc à part, t'sais, je crois que... Il y a... C'est ça, cette chimie de groupe était importante, là. Je dois avouer quand même que j'ai... Je sais pas si c'est une critique valable à faire ou pas, mais j'ai trouvé que...
Ça envoyait un drôle de message peut-être, puis je serais curieux de voir quelqu'un de Montréal qui voit ce film-là. On dirait que... J'ai eu un peu de difficultés avec la représentation des régions qui sont faites. Là, ça se passe à Waterloo, donc pas très très loin d'ici, mais j'avais l'impression que peut-être ça... Ça... Tu sais...
Je ne sais pas. Il y avait quelque chose dans la représentation des personnages qui était bizarre. Est-ce que c'est peut-être juste une maladresse pour essayer d'avoir créé un petit côté comique? Mais tous les personnages sont comiques, mais ne sont pas nécessairement sérieux. Sauf peut-être le personnage de Gabriel Côté, qui est vraiment un arc narratif un peu plus intense, si on veut.
Celui de France Castel qui, vous comprendrez quand vous verrez le film, mais c'est un peu elle qui est à l'origine de cet engouement-là pour le roller derby dans le film. Une ancienne vedette de roller qui s'était illustrée à l'international. Mais je sais pas, t'sais, on dirait qu'il y avait quelque chose que... Pas qu'on rit des régions nécessairement, mais t'sais que le fait que... tout le monde parle un peu en joual. Il y avait quelque chose qui m'a quand même un peu agacé là-dedans.
On stigmatise peut-être un peu les sportifs comme étant des gens qui... Je sais pas trop, là, qui ont des gros bras et pas de cerveau. Je me serais attendu peut-être à ce qu'on se soit plus nuancé, et ce sera pas le film pour cette nuance-là, malheureusement, mais encore une fois, est-ce qu'on a troqué ça pour du timing comique? Peut-être, puis c'est ça. Tu sais, je pense notamment au personnage d'Anne-Élisabeth Bossé, qui joue... C'est ça. Quelqu'un qui a eu un accident de hockey, et donc c'est pour ça qu'on dit qu'elle est un peu perdue, puis qu'elle est un peu... C'est ça.
stupide, on va l'appeler comme ça.
Donc, en tout cas, j'ai moins aimé l'interprétation, bien, pas l'interprétation, mais le personnage, en fait. Par exemple, Dan-Elisabeth Bossé, qui, je trouve, est une excellente actrice comique, mais qui, ici, n'avait peut-être pas un rôle à la hauteur de son talent, je crois.
Mais c'est ça, je... C'est ma critique principale du film, c'est que j'ai trouvé peut-être que ça...
C'est ça. Ça a envoyé un message particulier de ceux qui font le sport, qui font du sport, comme étant des gens, c'est ça, qui sacrent, qui... C'est ça. Des gens de région. J'imagine les gens de Montréal vont comprendre ce que je veux dire par les gens de région.
Mais en tout cas, c'est ça l'élément qui m'a un peu agacé. Après ça, au niveau de la direction photo, pour vrai, c'était vraiment très très beau. Je voyais que... Le but était de donner un look un peu vintage, on sait que le roller derby est à son pic de popularité en ce moment.
Donc on a voulu donner un petit look rétro des années 90 peut-être, puis ça fonctionne très très bien.
Quelques invraisemblances du scénario évidemment.
Comme dans beaucoup de comédies sportives, d'ailleurs.
Honnêtement, je pense que c'est un bon film qui fait passer un bon moment. C'est un bon feel-good.
Juste pour aller là, rire, mettre la switch off un petit peu.
Ça fait réfléchir, oui. Pas au-delà de mes espérances non plus.
un message de féministe fort, mais qui est peut-être déjà vu également.
Est-ce qu'on l'avait déjà vu au Québec? Je ne sais pas, mais je sais qu'on l'avait déjà vu dans d'autres films, on va dire, où c'est des groupes de filles, justement, qui... des films qui sont un peu plus empowering. Peut-être que celui-là, il y a un peu de reddit, mais en même temps, comme je disais, ça va attirer, je crois, un public qui va moins souvent au cinéma, donc pour eux, ça va avoir peut-être, justement, l'effet d'un vent de fraîcheur que cette proposition-là.
Moi, c'est ça. J'ai trouvé qu'on était dans beaucoup de liens communs, mais ultimement, c'est un film qui est pertinent, qui est utile, puis qui est divertissant. Donc, allez voir ça, Les Furies. Ça prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. Puis, c'est ça, il y a eu plusieurs projections avec public aussi. Donc, le film a très bonne presse. Il y a même un cinétrico, je pense, la semaine prochaine. Je n'ai plus la date devant moi, mais... C'est une activité qui a commencé à Montréal puis il y en a eu à l'occasion ici à la Maison du cinéma, notamment avec le film de Materialist un peu plus tôt cette année. Une projection où vous êtes invité à tricoter puis à aller regarder le film en même temps. Renseignez-vous sur le site de la Maison du cinéma pour connaître la date exacte. Il y a vraiment une très belle campagne promotionnelle sur le film. Allez voir ça si vous aimez les comédies sportives, les furies. de Mélanie Charbonneau. Donc, on s'en va pour ce publicitaire.
[00:41:49] Speaker B: Au retour, je.
[00:41:50] Speaker A: Vous parle du film Le Répondeur.
Je veux disparaître. C'est pour ça que j'ai besoin de quelqu'un comme vous.
[00:42:22] Speaker B: Qui se.
[00:42:23] Speaker A: Fasse passer pour moi, qui me remplace.
[00:42:25] Speaker B: Un imitateur.
Il est dingue quand même, ce.
[00:42:28] Speaker A: Mec, non ? Ce que vous proposez est complètement pervers.
[00:42:31] Speaker B: Tu te vois, toi, faire un truc pareil ? Votre réputation. Ma réputation ? Personne peut tromper ses.
[00:42:36] Speaker A: Proches.
Ce sera tellement énorme que personne.
[00:42:39] Speaker B: Ne se posera la question. Quoi, papa ? Je suis désolé de ne.
[00:42:42] Speaker A: Pas t'avoir répondu tout à l'heure, ma chérie, mais je travaillais.
[00:42:52] Speaker B: C'est incroyable. Allô ? Je suis désolé, mais ça ne va plus être possible. Comment ça, ça ne va plus être possible ? À quoi vous.
[00:43:03] Speaker A: Jouez, Baptiste ? Vous m'avez demandé d'improviser. J'ai improvisé.
Tout va bien ? Vous vous êtes bien foutu de ma gueule, Clara et toi.
C'est juste une question. Si je veux joindre Pierre, j'appelle Baptiste.
Donc, Le Répondeur, c'est le nouveau film de, attendez, Fabienne Godet. C'est le nouveau film de Fabienne Godet avec Salif Sissé et Denis Podalides, qui jouent respectivement un imitateur et un...
un auteur, donc vous l'avez entendu un peu dans la bande-annonce, l'auteur veut se concentrer sur terminer son roman et dit qu'il se fait souvent déranger au téléphone et donc décide d'engager un imitateur pour répondre à sa place au téléphone.
C'est vraiment particulier, tu sais, je raconte le scénario ici, puis évidemment vous vous dites que ça a moyennement de bon sens, et c'est vrai, mais Le film n'est pas à la hauteur de son résumé, je ne sais pas comment le dire. C'est vraiment moins une comédie un peu stupide et vraiment plus une dramedie...
Quand même bien. Honnêtement, j'ai été surpris de la proposition parce que c'est ça, on dirait qu'en regardant soit l'affiche ou même en écoutant la bande-annonce, on dirait que ça rend pas justice à ce qu'on vit dans ce film-là. Oui, il y a des comédies...
des situations vaudevillesques, des affaires qui ne se peuvent pas vraiment.
Mais, outre ça, ça reste l'histoire de problèmes de communication. Oui, c'est un message qui est peut-être un peu réchauffé, mais il ne reste que... Il n'y a rien de mieux des fois que d'avoir quelqu'un d'autre avec un regard un peu externe pour comprendre et nous aider dans nos situations de vie. Fait que, t'sais, évidemment, à travers ce film-là, on va se rendre compte que, ben, cet auteur-là a de quelconques problèmes avec sa fille et le personnage de Salif Sissé va essayer, évidemment, de rectifier un peu la situation, va peut-être trop s'en mêler par moment, mais c'est ça, on reste que... Malgré l'invraisemblance de la proposition, j'ai trouvé que c'est un film qui... qui a les valeurs aux bonnes places, tu sais, qui veut... c'est ça, ça veut un plaidoyer justement pour... pour le vivre ensemble et puis pour essayer de se comprendre, donc voilà.
C'est vraiment un outil, je crois, mais... je sais pas comment le dire, mais un rôle pour...
Pour Salif Sissé, c'est lui qui brille là-dedans, Denis Podaldès, et là, pas tant que ça non plus.
Je me suis demandé un certain moment, est-ce que c'est vraiment lui qui imite ou non. Apparemment, c'est un travail de son, donc c'est du trucage et tout ça, mais les imitations, pour vrai, sont très très bonnes et très fluides, j'ai trouvé. Je ne sais pas exactement comment on a réussi.
à atteindre ça, mais c'est vraiment bien fichu, pour vrai. Puis, c'est ça, j'ai senti que c'était des... Malgré, comme j'ai dit, l'invraisemblance, j'ai senti que c'était des vrais personnages avec des vraies émotions, ce qui est rare dans ce type de proposition-là, je trouve. Donc... C'est ça, j'ai pas une tonne de choses à dire sur ce film-là, outre que ça a été une belle découverte, que ça m'a surpris. C'est pas du tout le type de film qui est annoncé, je crois, beaucoup plus dramatique, surtout dans la deuxième moitié aussi. C'est pas mauvais du drame, mais c'est pas non plus la comédie... C'est ça, la comédie très très drôle avec des gags aux 30 secondes. Il y a du bon humour qui fonctionne, il y a des bonnes répliques ici et là, mais ultimement ça reste un film qui est quand même plus low-key, plus low-energy, vraiment très très... C'est ça. Calme, on se laisse un peu bercer dans cette histoire-là, puis surtout par Salif Sissé qui, je trouve, qui a une prestance quand même à la fois charismatique et douce à l'écran, donc c'est vraiment lui qui brille dans cette histoire-là, mais je vous le conseille. Honnêtement, là, si vous vous attendez pas à une comédie à la Franck Dubosc et tout ça, t'sais, on est quand même loin de ça. Un film beaucoup plus en nuances, beaucoup plus... tendre et doux que je l'aurais cru. Fait que, allez voir ça, Le Répondeur de Fabienne Godet. Ça prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. On s'en va en musique quelques instants, puis au retour, on va vous parler du... je vais vous parler du film Calorie, un film anglo-canadien qui se passe en grande partie en Inde. Donc voilà, je reviens dans quelques minutes.
Vous êtes de retour à Ciné-Histoire pour cette deuxième heure en ma compagnie. Je veux vous parler du film Calories, qui prend l'affiche à Montréal. Je ne sais pas s'il va prendre l'affiche à Sherbrooke finalement, peut-être dans les prochaines semaines, je ne sais pas trop. Mais pour l'instant, il n'est qu'à Montréal.
C'est le nouveau long-métrage d'Aisha Marjara, la canado-indienne qui avait été connue notamment pour le documentaire Desperately Seeking Helen.
Une histoire très personnelle pour la réalisatrice, c'est essentiellement sa propre histoire.
son propre drame en fait. Je ne sais pas à quel point il faut le dévoiler ou pas parce que c'est quand même le punch du film mais je pense qu'on met de l'accent aussi là-dedans dans la promo si jamais vous en voyez de ce film-là. On suit essentiellement trois générations d'une famille indienne. Donc, on suit principalement la mère qui travaille, on comprend, à Toronto, je crois.
Elle travaille, elle a deux filles, elle est monoparentale.
Et les trois sont supposés aller dans un voyage. Ils sont supposés aller chez la tante de la mère. donc dans un voyage qui est prévu en Inde et puis pour le travail elle doit rester à Toronto et puis demande, ben envoie en fait ses deux filles en Inde pour justement qu'elles essaient de se ressourcer. Ce qu'il faut comprendre c'est que ses deux filles lui posent quelques difficultés par moi-même, une qui est très rebelle dans l'esprit et puis l'autre qui est très on va dire très très droite, mais très fixée en fait sur les calories, donc sur l'activité physique, sur être mince, donc voilà. Et elle espère, je crois, avec ce voyage-là, que ça va leur permettre de se rapprocher peut-être des valeurs traditionnelles indiennes que ces filles n'ont pas ou ont à peu près pas, ayant vécu toute leur vie au Canada. Donc c'est ça, ben finalement leurs filles vont y aller, vont faire connaissance avec la tante et l'oncle et vont apprendre un peu une espèce de passé familial qu'ils ignoraient et qui explique peut-être certaines choses dans le comportement de leur mère et voilà. C'est un film vraiment très bien, tu sais, ça fait très téléfilm, par moments on va se le dire.
que ce soit au niveau des décadrages ou peut-être la direction artistique. Par moment, on sentait que ça n'avait peut-être pas tout le budget nécessaire.
Mais ultimement, l'objectif est atteint quand même dans cette réflexion-là des immigrants de deuxième génération, des valeurs culturelle qui... Ben, t'sais, je veux pas dire qu'il s'effrite, mais t'sais, qu'il se remplace un peu par les valeurs ou le mode de vie du pays d'accueil. Puis on a cette mère-là qui est un peu à cheval entre les deux, c'est-à-dire qu'elle a déjà vécu en Inde, mais qu'elle habite au Canada.
Et... c'est ça. Tout ce drame-là, ben ça, c'est le premier temps, c'est un portrait, c'est ça, de ces générations-là, puis de comment est-ce que... Il y a du bien et du mauvais dans toutes les cultures, dans tous les modes de vie, si on veut.
D'un côté, pour les deux filles qui vont en Inde, au début, évidemment, elles sont très dépaysées par tout ça. La tante est un peu déçue, je crois, que les filles n'entretiennent pas cette culture indienne forte. mais vont finir par, c'est ça, faire une espèce de culture hybride, si on veut, au terme du film, tu sais, de prendre des éléments peut-être de ce qui est peut-être un peu plus traditionnellement indien, puis de ce qui est canadien. Donc, on voit une petite évolution de personnages. Il y en a eu une également du côté de la mère, quand elle est forcée, d'une quelconque façon, à révéler un peu le drame qui a touché sa propre mère, donc la grand-mère des deux enfants. qui est donc cette situation-là qui est arrivée à la réalisatrice. Je vais le mentionner quand même parce que ça c'est pas non plus... un si gros punch que ça, mais ça fait référence en fait au vol 182 d'Air India qui s'est écrasé le 23, ben qui a explosé en fait en plein vol en juin 1985.
C'est un vol qui était en partance de Montréal et qui... c'est ça, ne s'est pas rendu finalement, et dans lequel la mère de la réalisatrice était et la réalisatrice elle-même devait prendre l'avion mais finalement elle avait décidé de rester à Montréal et puis voilà.
Elle a perdu sa mère ainsi et donc on explore un peu ce traumatisme-là au sein des familles, pourquoi est-ce qu'on a caché tout ça.
les craintes peut-être de...
En tout cas, les questionnements qu'on a en tant que parent quand on éduque nos enfants et tout ça, puis des conséquences que ça peut avoir eues, ce traumatisme-là, sur justement cette éducation-là qui a été donnée. Je dirais le point fort du film, c'est... Peut-être que c'est ça, ce regard un peu touchant sur sa famille, même si on sent que les situations sont un peu convenues. « Ah, vous n'avez jamais été manger tel plat. Mais voyons, comment ça? Vous ne vous préparez pas telle affaire? Pourquoi vous ne vous habillez pas de telle façon? » C'est des choses qu'on a déjà vu dans ce type de récits-là où il y a un clash culturel, disons. Ce qui est les points forts du film, par contre, c'est cette... Je sais pas si c'est une métaphore, je pense que oui, qui donne le nom au titre. En fait, Calorie, qui fait référence évidemment aux calories, mais à autre chose aussi, dont ça je vais le taire. mais qui fait référence à autre chose aussi dans le film. Et puis, c'est ça, cette métaphore-là était très, très habile, je crois.
On connaît pas beaucoup la distribution. C'est des acteurs, actrices qu'on voit pas souvent à l'écran, sauf peut-être celui qui joue l'oncle. Puis là, juste pour dire, je trouve pas son nom. Anupam Kher, qu'on avait vu dans quelques films de Wes Anderson, si je me souviens bien. qu'on avait vu dans... Bon, évidemment, je ne l'ai pas ici non plus. L'Internet est toujours bien compliqué en studio. Mais c'est un acteur qui a vraiment travaillé beaucoup au cinéma hollywoodien aussi, souvent dans des rôles, malheureusement, d'Indien de service, mais pas toujours non plus. Bon, je ne le retrouve pas. le film que je voulais vous présenter.
Mais il a joué, bon, il a joué ici dans du Woody Allen, dans le... bref, c'est ça. Je finis par le retrouver, il a tellement joué dans... dans beaucoup de trucs, là, je regarde sa filmographie, là, je pense qu'il y a comme 300 films dedans. Mais, c'est ça, donc il y a un acteur quand même, un visage qu'on reconnaît quand même assez facilement. Donc voilà, mais pour le reste, une fresque familiale quand même bien réussie, qui est très canadienne-anglaise aussi, si on peut dire, qui montre un peu ses limites, tant scénaristiques que techniques, mais ultimement qui est pertinente, je crois, d'autant plus pour un public justement d'immigrants de deuxième génération, ou pour nous en fait, pour les « purlaines » entre guillemets, qui veulent avoir justement une espèce d'aperçu sur les dynamiques familiales de ces familles-là qui ont des qui ont des parents ou des oncles à l'étranger et tout ça. Donc, il y avait un film documentaire, « Couper le cordon », qui est sorti un peu plus tôt cette année, qui faisait un peu ça, nous rentrer, c'était plus dans le style documentaire, mais qui nous rentrait dans une famille comme ça, qui doit souvent retourner en Algérie, puis c'est ça, qui l'ont pas eu nécessairement facile, mais surtout, l'accent sur ce traumatisme-là et sur peut-être la culturation, ou en tout cas le shift de culture qui passe de la culture traditionnelle à la culture du pays d'adoption. Mais c'est ça, je l'ai trouvé très très bien, puis même au niveau des interprétations aussi, toutes les actrices font un très très bon travail.
Si jamais vous êtes dans le coin de Montréal, allez voir ça. Sinon peut-être qu'il va sortir éventuellement à Sherbrooke, qui sait, mais c'est le film Calorie d'Aisha Marjara, qui prend l'affiche aujourd'hui. Voilà pour ce publicitaire, au retour, on va embarquer un peu sur notre rattrapage de la dernière semaine, que ce soit Train Dreams, que ce soit Rental Family, et on verra quel autre film on a le temps d'aborder, mais on en parle un peu plus tard, tout de suite après ce bloc publicitaire.
faire un film j'ai déjà Vous êtes de retour à Ciné-Histoire.
Je veux mettre sur votre radar un film. Ben là, Netflix, quand même, pousse ses films de ce temps-ci. Il fait un bon travail d'algorithme, donc c'est possible que vous l'ayez vu passer sur votre plateforme Netflix, mais c'est le film Train Dreams de Clint Bentley qui...
sort un peu de nulle part et s'impose, ben, pas malgré moi, mais à ma surprise, comme mon film préféré de cette année, donc à voir, il en reste encore des bons à sortir, mais c'est vraiment surprenant parce que, tu sais, Oui, il y a des acteurs connus, mais ultimement, il n'y a pas eu une tonne de promos, il est à peine sorti en salle ici et là. Il avait été présenté au TIFF, puis là aussi, les critiques ont toutes été surprises et ont toutes aimé ça, mais malgré tout, on dirait que le film a de la misère à avoir un petit buzz autour de lui. Je peux comprendre parce que c'est une proposition qui n'est pas pour tout le monde, mais... Si vous lui donnez sa chance, je pense qu'il va savoir vous plaire. Ça raconte quoi? Ça raconte l'histoire d'un bûcheron, Robert Grainier, qui, bûcheron, mais aussi travailleur pour le chemin de fer dans le début du 20e siècle dans l'Ouest américain. On est en quelque part en Idaho. Et on le suit à travers pas mal toute sa vie, je dirais, de quand il a 25-30 ans, à sa mort, essentiellement.
Il n'y a pas grand chose dans ce film-là, mais ultimement, ça raconte tout. Le message de ce film-là, ultimement, c'est... La vie est belle et mérite d'être vécue, même dans ses moments durs et ses moments plates, ou même quand on pense qu'il n'y a pas de beauté dans le monde, ou la beauté est dans les petites choses. Ça converge tout vers ça, mais ultimement, j'ai trouvé ça très... C'est un film qui se vit, qui est difficile à transmettre en mots, je crois.
Pensez à un film de Terrence Malick.
Je ne sais pas si vous en avez déjà vu de lui.
Le Tree of Life, il a fait Days of Heaven dans les années 70, donc Tin Red Line aussi, film de guerre fin 90.
Dans le style visuel, il s'en approche vraiment beaucoup effectivement, mais là où je trouve que Clint Bentley fait un travail qui, moi, me parle le plus, est-ce que c'est meilleur que du Terrence Malick? Je ne suis pas placé pour le dire.
Moi, Terrence Malick, je le trouve peut-être un peu trop...
Je ne vais pas dire prétentieux, mais on va dire poétique ou philosophique pour mes goûts.
Moi, c'est des réflexions métaphysiques en regardant des images. C'est peut-être un peu moins mondada, mais ici, c'est qu'on enlève un peu une grosse partie de cette poésie-là pour la transposer en de la poésie visuelle, je pense.
On tire nos propres conclusions des images qu'on voit ou du rythme qui est imposé. alors que Terrence Malick essaie de te faire réfléchir à des choses pendant que tu regardes les images. Je sais pas si c'est clair, mais dans les films de Terrence Malick, il y a beaucoup de narration. Il y en a ici, encore une fois, mais c'est plus pour, on va dire, guider un peu le récit à travers les différentes phases de la vie du personnage.
Il y a un drame qui va survenir.
Il va perdre sa fille, sa jeune fille et sa femme dans un incendie de forêt. Sa maison est... est en forêt puis il va avoir un énorme incendie et puis il va passer le reste de sa vie à les attendre slash les chercher dans sa forêt jusqu'à sa mort dans les années 60.
C'est basé également sur un roman de Dennis Johnson. C'est Greg Quédart qui l'écrit, qui l'a co-écrit avec Clint Bentley. Greg Quédart, c'est lui qui a écrit Sing Sing récemment. Un film avec Coleman Domingo qui est en prison. Donc un film très touchant qui avait gagné l'Oscar du meilleur scénario. Et je prédis encore une fois une autre nomination pour meilleur scénario adapté. et Meilleure Direction Photo, peut-être même qu'il gagnera l'Oscar de Meilleure Direction Photo à voir, je sais pas qui, peut-être le Frankenstein aussi, qui pourrait s'immiscer là-dedans, mais c'est ça, il y aura quelques nominations. Joel Edgerton joue justement le rôle principal.
C'est pas mal son meilleur rôle, tu sais, il joue souvent des rôles d'hommes bourrus, d'hommes un peu... introvertie, c'est encore ça qu'il nous offre ici, mais dans une performance qui est peut-être un peu plus touchante, je crois, que ce qu'il nous a offert jusqu'à présent. Quand je dis qu'il y a d'autres acteurs là-dedans, bien, sa femme est jouée par Felicity Jones. On la voit pas beaucoup, mais à chaque fois, tu sais, la chimie est très, très bonne entre eux. Il y a également William H. Macy qui, mon Dieu, avec un... Je pense qu'il y a cinq minutes de screen time tout au long du film, mais réussit à...
affaire d'un personnage secondaire, de prime abord, un peu inintéressant. Une composition vraiment très très forte et très intensée. Juste vous dire William H. Macy, c'est un acteur, tu sais, qu'on reconnaît, oui, qu'il a un physique particulier, tu sais, on le reconnaît quand il est dans une scène, puis il a une énergie un peu de loser qui transpose de film en film souvent.
Sa petite voix un peu nasillarde aussi. Ici, il est vraiment Il est vraiment différent. Je l'ai jamais vu dans un type de rôle comme ça. Sa voix, je l'ai à peine reconnue, même physiquement aussi.
Il ressemble plus à un vieux sage qu'à un loser un peu pathétique.
Je sais pas à quel point il pourrait être en nomination pour un Oscar. Peut-être, mais en même temps, c'est ça. Il y a vraiment pas plus que 5 minutes de temps à l'écran.
C'est peut-être ça qui va jouer un peu contre lui. En même temps, le record c'est Jody Dench là. Je pense qu'elle avait eu 8 minutes de temps à l'écran dans Shakespeare in Love. Fait que tout est possible, on sait jamais. Mais c'est ça, il est vraiment...
Très, très bon. Il y a Kerry Condon également qui arrive dans la deuxième moitié, puis qui livre deux des phrases les plus puissantes, je crois, dans le film.
C'est une, puis c'est elle qui circule aussi beaucoup dans la quelque couverture médiatique que le film a. C'est «The dead tree is as important as the living one». Donc, c'est ça, l'arbre mort est aussi important que l'arbre vivant dans l'écosystème de la vie.
Puis, c'est vraiment ce qui résume, je crois, ce film-là. Même quand on sent qu'on perd le contrôle ou qu'on ne sait plus où on s'en va, on est à la croisée des chemins, quand ça ne va pas bien, il y a une raison.
pourquoi on est là et pourquoi on est encore là et pourquoi il faut continuer à aller de l'avant. Puis c'est un film qui est très en douceur. Malgré la tragédie qui survient, malgré les situations un peu difficiles, c'est un film qui m'a beaucoup apaisé, qui m'a calmé. Un film très court aussi.
C'est rare que je dis ça, mais peut-être que j'en aurais pris plus long.
Je sais pas, on dirait que j'étais tellement bien, j'étais quasiment surpris quand ça s'est terminé. C'est 1h42, je crois, quelque chose comme ça. Vraiment très très court ce genre de film-là. D'habitude, ça dure 2h30 du côté de Malik et tout. Peut-être un entre-deux autour de 2h, ça aurait pu fitter. Mais pour vrai, 1h40, je pense que je le réécouterais à n'importe quand, ce film-là.
Même si je n'y ai pas beaucoup pensé depuis que je l'ai vu, ça fait à peu près une semaine que je l'ai vu, j'en garde vraiment un bon souvenir.
J'ai le goût d'y retourner éventuellement. Je n'y pense pas si souvent que ça, mais pour le niveau de... de, je sais pas, d'apaisement, de quiétude qui m'a apporté. Je pense que je vais en garder quand même un bon souvenir longtemps.
Quoi dire d'autre sur ce film-là?
Honnêtement, c'est ce que je reproche à Terrence Malick ou même à Dutarkowski, qui sont capables de faire des compositions à l'écran vraiment très, très bonnes, mais qui, une fois au scénario, on dirait que ça se transmet pas. Ici, c'est vraiment un drame humain, un drame très terre-à-terre, très cartésien, avec des vrais enjeux qu'on comprend, qu'on est capable d'extrapoler avec ce qui nous arrive dans la vie au quotidien. Mais...
C'est ça, la poésie, elle vient de nous.
Dans ce type de film-là où il n'y a pas beaucoup de dialogues, où il n'y a pas beaucoup de situations, souvent tu tombes un peu dans ta tête et tu te mets à réfléchir à des affaires. Je trouve que c'est les films qui sont les plus efficaces que ceux qui essaient de te lancer plein d'informations.
Terrence Malick ou Anne Tarkovski, on cite des passages de quelque chose ou en tout cas des réflexions philosophiques et tout ça. Je trouve que ça détourne un peu notre attention de ce qu'on est en train de regarder à l'écran parce que là on essaie de décrypter un peu la phrase qui nous est dite. Je trouve vraiment ici d'avoir d'avoir opté pour cette approche minimaliste-là, c'est vraiment ce qui fait que le film pourrait rejoindre un plus grand public. Est-ce qu'il va le faire? Je ne sais pas, mais il pourrait rejoindre un plus grand public. Puis moi, je le recommanderais à tout le monde, juste parce que... C'est ça, il faut quand même être un petit peu dans le mood là, tu sais, de vouloir une histoire un peu plus calme, un peu plus lente, mais je vous le recommande vraiment là, donc si vous venez de vous joindre, vous savez pas de quel film je parle, donc je parle du film Train Dreams, qui est disponible exclusivement sur Netflix depuis vendredi dernier. Allez voir ça vraiment, ça va peut-être pas changer votre vie, mais j'y prédis quelques nominations aux Oscars, puis je prédis qu'il va réussir à se bâtir sa petite communauté d'adeptes. Pour vrai, moi c'est jusqu'à présent mon film préféré de cette année. Il va assurément être dans mon top 10 de cette année. On verra, il y a encore des très bons films qui s'en viennent, mais pour vrai, moi, c'est le film qui m'a à la fois plus surpris et qui est sans rien... ben pas réinventer le genre, mais tu sais, il marche vraiment dans les traces de Terrence Malick, visuellement parlant. Donc même s'il offre peut-être moins de nouveautés visuelles, il n'empêche que je trouve son approche plus terre-à-terre. C'est vraiment ce qui, pour moi, vient plus toucher mes cordes sensibles. Donc allez voir ça, Train Dreams, sur Netflix, de Clint Bentley.
Donc c'est très très bon. On met un p'tit jingle et au retour ben je vous parle d'une autre nouveauté. Donc attendez un p'tit peu, je sais plus, on dirait je sais plus laquelle prendre là. On va parler tiens de la, les gagnants de la palme d'or, un simple accident tout de suite après ce p'tit jingle.
Donc, j'ai profité de quelques journées de congé pour aller voir quelques films au cinéma, faire un petit peu de rattrapage. Je n'ai pas eu la chance d'aller voir le Bugonia d'Yorgos Lanthimos, mais je suis allé voir le plus récent gagnant de la Palme d'Or. C'est un simple accident de Jaffar Panahi.
cinéaste iranien, qui est le seul à avoir gagné la Palme d'Or, le Lion d'Or et l'Ours d'Or dans sa carrière, en plus de, je pense qu'il avait gagné aussi, c'était-tu Tribeca, ou en tout cas un autre, l'Ocarno, je crois. Donc, les quatre festivals majeurs de cinéma en Europe. Et, ben, c'est ça, qui est historiquement aussi beaucoup opprimé dans son pays. Ça fait 15 ans, je pense, qu'on l'empêche de faire des films, puis je pense qu'il a sorti 7 films depuis. Il fait des films vraiment très clandestins, très... Ben, je veux pas dire amateurs, là, parce que ça reste des films qui sont... qui sont quand même bien faits, techniquement. Mais ça reste qu'il est beaucoup dans la clandestinité d'envoyer des fichiers et tout ça. Jusqu'à tout récemment, il ne pouvait pas quitter le pays. On lui a redonné son passeport, là, je crois, il y a un an. Et ce qui a fait qu'il a pu aller accepter son prix à Cannes.
Un simple accident, c'est assurément pas son meilleur film. Je comprends qu'on lui ait donné aussi peut-être plus pour l'ensemble de l'oeuvre et du symbole qu'il représente plus qu'autre chose. Mais ça en reste quand même un très très bon film. Donc on suit en fait l'histoire d'un... d'un mécanicien qui a déjà été emprisonné par le gouvernement iranien, puis qui s'était fait torturer également. Il n'était pas le seul. Plusieurs de ses amis s'étaient fait torturer pendant ça. Et puis un jour, il retrouve la personne qu'ils l'ont torturée, puis décide de le kidnapper et de voir qu'est-ce qu'ils font avec. Est-ce qu'ils se vengent?
Est-ce qu'il le libère? Est-ce qu'il essaie de se faire peur? Bref, c'est ça. Mais, tout le film, en fait, la grande majorité du film sert à juste s'assurer que c'est bien la bonne personne parce que le problème, c'est que la torture se passait toujours quand il y avait les yeux bandés. Donc, il faut essayer de trouver cette personne-là un peu à l'aveugle.
C'est ça, mais à travers tout ça, donc il va aller voir Shiva, donc qui est une de ses amies qui s'était fait torturer illégalement, est semi-capable de l'identifier, ils vont aller voir Ali, je crois, ou en tout cas Hamid. Ils vont aller voir une autre personne pour essayer de l'identifier, mais ce faisant, Shiva qui est devenu maintenant photographe, était comme en milieu d'un photoshoot d'un couple qui va se marier. Et donc, le couple qui se marie, qui est la sœur également de Shiva, vont embarquer dans la vanne et se promener un peu partout dans une ville qu'on suppose être Téhéran, j'imagine.
pour essayer d'identifier ça puis de décider qu'est-ce qu'on fait avec finalement, est-ce qu'on se venge ou pas. Pensez un peu à une comédie, un peu à la frère Coen, tu sais, humour noir, comédie politique aussi, surtout dans la deuxième moitié vers un peu plus politique. Là où je dis où c'est peut-être...
pas son meilleur film à Jaffar Panahi, c'est que je crois... Tu sais, c'est ça qui fait pas le même type de film aujourd'hui qu'il faisait quand il était un peu plus clandestin. Les films qu'il a fait à partir de « This is not a film » en 2011, je crois, c'est souvent lui-même qui se mettait en scène, puis dans des réflexions un peu métal, mais toujours un peu humoristiques et politiques.
Là, ben, on est vraiment à fond dans la fiction, même s'il y a, évidemment, encore de l'humour, encore de la satire politique. Ben, pas de la satire, un message politique.
Je pense que ça fait à la fois du bien de le voir faire un autre style de cinéma, mais en même temps, je trouve qu'ils sont peut-être un peu moins puissants que les autres films que j'ai vus. En même temps, je les ai pas tous vus, les films de Jaffar Panahi, mais j'avais beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé No Bears, qui était sorti, qui avait gagné Il n'a pas gagné le Lyon d'or, je pense, mais il a gagné le deuxième prix à la Mostra il y a deux ans.
Il avait fait Taxi aussi, en français c'était Taxi Téhéran, où il jouait un chauffeur de taxi.
Ça aussi c'était excellent. J'avais vu trois visages, Three Faces, où c'est lui qui essaye de... Il voyage en fait dans des villages pour aller voir Il est avec une actrice pis en tout cas, il retourne dans le lieu de sa jeunesse pis tout ça. En tout cas, c'est une espèce de road trip iranien vraiment bien fichu, mais encore une fois, un peu plus méta.
Pis, c'est ça, j'ai pas vu ses plus vieux films d'avant son emprisonnement, que ce soit The Circle ou The Mirror et tout ça. Mais, tout ce que j'ai vu de lui, c'est... c'est vraiment exceptionnel, puis ce film-là semble plus grand public, plus... je sais pas, plus... je veux pas dire simple, parce que la plupart des films qu'il a faits étaient quand même assez simples, mais c'est ça, plus convenu peut-être, mais est-ce que c'est parce que à l'époque où j'ai vu les films, il était encore emprisonné, est-ce que c'est parce que je sentais de la sympathie envers ce personnage-là, ce réalisateur-là qui doit...
C'est ça, faire un film un peu tout seul, puis pas avoir vraiment de contrôle sur comment on fait le montage, comment on fait tout ça, parce qu'il envoyait ça à des...
collaborateur en France, un peu partout en Europe aussi.
C'est ça, t'sais, est-ce que... Je sais pas vers où il va s'en aller après, Jafar Panayi. Il reste que... Ça reste un vent de fraîcheur, je crois, dans sa filmographie d'être retourné à de la fiction un peu plus pure et dure.
C'est la soumission également de la France pour les prochains Oscars. Je crois qu'il va avoir au moins une nomination. Je ne pense pas qu'il va l'emporter, mais on sait jamais. Mais c'est ça, je l'ai trouvé peut-être...
C'est ça, un peu plus classique dans son approche, mais tout aussi efficace, l'humour fonctionne aussi très bien, il joue des acteurs, évidemment on ne les connait pas vraiment les acteurs, mais il est très très bon aussi. Je vous le conseille, je pense qu'il est peut-être encore à la maison du cinéma, je ne sais pas s'il l'a quitté, je vais aller voir parce que là... C'est sûr que les sorties commencent à s'accélérer un petit peu.
Mais si jamais il va être sur des plateformes de streaming très prochainement, ça c'est pas mal certain, probablement Crave ou quelque chose comme ça. Non, il n'est plus, il vient de quitter l'affiche malheureusement. Mais je vous le conseille quand même, un simple accident de Jafar Panahi, c'était vraiment bien. Donc, au retour, je vais vous... Ben, au retour, on fait pas vraiment de pause. Je vais vous parler du film Rental Family que je suis allé voir vendredi soir dernier. Un film avec Brendan Fraser. Je vous en parle dans quelques secondes.
Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son La réalisation Le montage et la direction Donc, Rental Family, c'est le nouveau long métrage de Ikari, qui est la réalisatrice derrière la série Beef, notamment, qui avait quand même connu un bon succès sur Netflix avec Steven Yeun et Amy Wong, je crois, la comédienne. Donc là, on nous transpose en fait dans le Japon moderne, dans la famille japonaise, et on suit en fait un acteur américain qui a de la difficulté à trouver des contrats.
Surtout après que son seul gros hit au Japon a été dans sa première année où il est arrivé là-bas, commercial, une publicité de dentifrice, quelque chose comme ça. Et depuis 7 ans, il a eu beaucoup de difficultés et il décide en fait de... d'aller dans une agence atypique qu'on appelle les Rental Families. C'est un concept qui existe, bel et bien, où des familles ou des gens vont engager des acteurs pour jouer des rôles quelconques dans différents buts. On va dire ça comme ça.
Son premier contrat va être d'être le mari canadien d'une fille qui veut quitter sa famille, qui veut aller s'établir à l'étranger. Donc, ils vont faire un faux mariage, puis vont... C'est ça qui va les permettre d'aller habiter au Canada par la suite. On comprend, au terme du mariage également, que cette fille-là, elle est lesbienne également. Donc, un sujet qui est tabou, évidemment, au Japon. Et donc, c'est ça. Donc, ils voient Brandon Fraser... Ils voient qu'il a... Je peux faire du bien dans ce métier-là. Les demandes sont quand même élevées.
À ce que je voyais, je ne connais pas beaucoup la société japonaise. Je crois que c'en est une qui est très... Comment dire?
où la santé mentale est peut-être encore tabou, puis on trouve d'autres... d'autres alternatives, d'une certaine façon.
Je sais qu'il y a beaucoup de recours, par exemple, à la prostitution. Je sais qu'il y a ce qu'on appelle les... Je sais pas si... C'est pas Otaku, là, parce que ça, c'est dans le domaine du gaming, là, mais c'est des célibataires, des éternels célibataires qui vivent tout seuls et tout ça. Ce concept-là de Rental Family, c'est ça. Il y en a qui s'engagent des gens, des membres de la famille. Dans ce cas-ci, son deuxième contrat est celui qui va le plus marquer, c'est qu'il va jouer le père d'une petite fille qui est née d'origine différente, sa mère japonaise et son père qui est blanc. on sait pas trop de où mais il va jouer donc son père et évidemment ben ça va pas bien se passer c'est à dire que là ben il va s'attacher un peu trop pis quand viendra le moment de couper les ponts ben ça va être difficile pour tout le monde mais c'est ça c'est vraiment c'est je sais pas si c'est le premier film sur ce sujet là probablement pas mais c'est ça c'est une réalité qui existe au Japon aujourd'hui et qui est amenée ici avec beaucoup de on va dire de tendresse malgré tout.
C'est un film, oui, qui peut être comique, mais qui est très feel-good. Brendan Fraser incarne un peu sa persona qu'il a en dehors des caméras, c'est-à-dire d'être une présence un peu rassurante, un peu charismatique, mais c'est ça, calme. physique imposant lui aussi quand même, puis c'est ça, il incarne à peu près son personnage, son casting dans ce personnage-là, mais c'est ça, ça en fait un film touchant, un film qui est très lent, puis j'ai trouvé qu'on exploitait bien aussi visuellement le Japon, tu sais, par exemple, un film japonais récent qui avait un peu le même objectif, ça parlait pas du Rental Family, mais on suivait un concierge des toilettes publiques au Japon, puis Le gros plaisir de ce film-là, c'était quasiment un peu hypnotisant. C'était de le regarder laver des salles de bain, puis écouter de la musique quand il se promène en voiture entre ces lavages de salles de bain-là. C'est le film «Perfect Days» de Wim Wenders. Mais ici, l'approche est un peu différente. On voyage un peu plus. Je sens plus qu'on est au Japon et que le clash culturel se fait ressentir, d'autant plus qu'on suit cet acteur-là qui est américain. Reste que... Il y a peut-être des situations un peu plus grandes qu'une nature qui vont survenir, surtout vers le 2 tiers du film.
On vire un peu plus dans le drame. Sans que ce soit nécessairement une mauvaise chose, mais on dirait que ça... que ça...
c'était moins pour ça qu'on allait voir le film, là, t'sais, on y allait plus pour, justement, cette espèce de feel-good-là entre... parce que l'histoire principale, c'est pas mal, lui qui joue le faux-père de cette petite fille. On y va plus pour ça, puis finalement, bien, il y a d'autres... missions annexes ou histoires annexes qui viennent s'imposer, puis qui... changent un peu le rythme. Ça le ralentit pas, ça l'accélère pas, mais ça fait juste casser le rythme un petit peu. Donc...
Mais sinon, pour vrai, j'ai vraiment bien aimé.
Ça passe très bien. Puis, Brendan Fraser, c'est ça, je ne sais pas ce que l'avenir lui réserve. Je sais qu'il était supposé être dans le fameux Batgirl qui a été annulé finalement.
Mais c'est ça, je ne sais pas s'il va être typecasté dans ce type de rôle-là. Mais il n'empêche qu'il est très bon là-dedans.
C'est un changement de casting par rapport aux films d'action qu'il faisait au début des années 2000. Mais allez voir ça, il est encore à l'affiche je crois.
C'est ça, un bon p'tit feel good, dramédie, puis c'est ça. Vraiment très sympathique. Donc Rental Family, c'est encore à l'affiche à la maison du cinéma. On s'en va en pause publicitaire de notre côté, puis au retour on va pouvoir clore cette belle émission. Restez des... Oh pardon, le chien le fait des siennes. Bon, on y va. Merci et restez des nôtres. Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son La réalisation Le montage et la direction photo C'est déjà tout pour Ciné-Histoire cette semaine. On finit un peu plus tôt qu'à notre habitude parce que j'aurais voulu vous parler de House of Dynamite, mais je vais attendre la semaine prochaine le retour de Jade pour en parler parce qu'on l'a vu ensemble.
Elle a beaucoup aimé. Moi aussi j'ai bien aimé, donc tant qu'à faire, on va en parler la semaine prochaine.
Peut-être que je vous parlerai également de K-Pop Demon Hunter ou de Final Destination Bloodlines qu'on a regardé également à voir, mais n'empêche qu'on vous elle va vous donner ses impressions de Wake Up Dead Men, assurément, la semaine prochaine. Et puis, le 5 décembre, la semaine prochaine, il y a le programme double de Kill Bill, aussi. Ben, programme double, en fait, c'est Kill Bill, The Whole Bloody Affair, donc les deux films en un seul film, qui prend l'affiche aussi, donc on ne l'aura pas vu pour l'émission de la semaine prochaine, mais ça va être très cool et ça va être à mettre à nos.
[01:24:06] Speaker B: Agendas.
[01:24:06] Speaker A: Il y a également le film L'Agence Secrète, là, avec Wagner Moura, qui a gagné le prix d'interprétation à Cannes, donc qui prend l'affiche.
Voilà. On va surtout mettre l'accent, je pense, sur Wake Up Dead Men et sur d'autres films qu'on rattrape pour terminer notre top de fin d'année. Mais voilà, merci beaucoup. Merci beaucoup à Alex Baillargeon d'être venu nous parler de Zootopia 2. On se retrouve de notre côté la semaine prochaine pour une autre émission de Ciné-Histoire. Bon week-end! Salut!