Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité.
[00:00:05] Speaker B: 88.3, c'est fuck.
[00:00:06] Speaker A: Ça part ici.
Un.
[00:00:22] Speaker B: Jour, je vais faire un film. Il sera très très bon.
Bon.
[00:00:37] Speaker A: Vendredi est aussi à toutes. Bon, 4 juillet. Je pense pas qu'il y a grand monde qui va fêter ça. Aujourd'hui, au Canada.
[00:00:45] Speaker B: Pas cette année, mais j'ai une bonne façon de le faire. Si vous voulez le faire, tu le sais ce que je veux.
[00:00:49] Speaker A: Non, je sais pas ce que tu veux. Non.
[00:00:50] Speaker B: Colline, 4 juillet. Qu'est-ce que le 4 juillet, chère?
[00:00:54] Speaker A: La fête des États-Unis.
[00:00:55] Speaker B: Voilà.
[00:00:55] Speaker A: Regarde un film.
[00:00:56] Speaker B: Qu'est-ce qui parle de l'indépendance des États-Unis, Alexandre?
[00:01:00] Speaker A: Qu'est-ce qui... Je sais pas. Dis-moi.
[00:01:04] Speaker B: Je suis vraiment déçue de ta performance.
[00:01:06] Speaker A: Qu'est-ce que tu veux dire? Indépendance Day?
[00:01:07] Speaker B: Vous pouvez regarder Hamilton pour célébrer l'indépendance des États-Unis.
[00:01:13] Speaker A: Pourquoi on regarderait ça?
[00:01:13] Speaker B: Parce que c'est la plus...
[00:01:14] Speaker A: Mais c'est même pas sur l'indépendance des États-Unis.
[00:01:15] Speaker B: Ben oui, c'est sur l'indépendance des États-Unis.
[00:01:17] Speaker A: Ben non, ils sont déjà indépendants quand ils font ça, me semble-t-il.
[00:01:20] Speaker B: Non, ça commence en 1779 à New York City.
[00:01:25] Speaker A: 1779? L'indépendance c'était en 77, 76.
[00:01:30] Speaker B: C'était en 99.
[00:01:32] Speaker A: Puis je pense que dans ta... Aïe là là, gars. Je vais pas t'expliquer ta comédie musicale préférée, mais ça commence... Premièrement dans la toune, je pense qu'il dit 1776, qui est l'année de l'indépendance. Fait que bon, je vais te donner, mettons, cet aspect-là.
[00:01:46] Speaker B: Ben voilà.
[00:01:47] Speaker A: On regardera pas ça. On peut regarder une dépête d'identité, un ou deux aussi.
[00:01:52] Speaker B: On pourrait.
[00:01:53] Speaker A: Je les ai même pas vues, je pense.
[00:01:54] Speaker B: Moi j'ai vu le premier, mais en cours de cinéma au Cégep.
[00:01:57] Speaker A: En cours de cinéma?
[00:01:58] Speaker B: Ouais, parce que...
[00:01:59] Speaker A: J'espère que c'était pour rire du film?
[00:02:00] Speaker B: Non! Ben non, c'est... Tu sais, parce qu'il y a beaucoup de films, surtout américains, on en reparlera plus tard, mais qui jouent sur le principe du manichéen, pour savoir qui survit et qui meurt. Puis c'est un peu le cas en Jurassic World.
[00:02:13] Speaker A: Ben c'est sûr que c'est pour rire du film.
[00:02:14] Speaker B: Non! C'est parce que... Ça m'a marqué. Puis non, parce que le héros du film s'appelle David. Et ce n'est non négligeable parce que David contre Goliath. Puis c'est un peu ça.
[00:02:27] Speaker A: Les aliens s'appellent-tu Goliath?
[00:02:28] Speaker B: Colin. C'est un peu l'histoire du film pareil. Puis c'est ça.
[00:02:33] Speaker A: On a vu ce que ça a fait ta carrière de Will Smith.
[00:02:35] Speaker B: Mais c'est ce que j'avais retenu de ce cours de cinéma.
[00:02:39] Speaker A: Bon! Ok, bon 4 juillet tout le monde. J'espère que ça vous donne le goût de brosser.
[00:02:44] Speaker B: C'était aussi, 7i6, je me suis perdue là-dedans.
[00:02:47] Speaker A: Aujourd'hui à l'émission, tu en as glissé un petit mot, ça va être une deuxième heure toute jurassique. Parce qu'au cours des dernières semaines, on s'est tapé un marathon de Jurassic Park et Jurassic World. Films qu'on n'avait pas vraiment vus. On avait tous les deux vu, évidemment, le premier. Toi, t'avais vu Jurassic World et Fallen Kingdom.
[00:03:13] Speaker B: J'avais regardé le premier et le deuxième de la deuxième trilogie. Quand ils sortaient là. Ça fait quand même plusieurs années. J'avais jamais vu le dernier. Dominion. On a tous regardé ça ensemble.
[00:03:23] Speaker A: Ouais, c'est ça. Et incluant le nouvel opus qui est sorti en fait mercredi parce que le 4 juillet est l'indépendance américaine. C'est un long week-end en fait aux États-Unis, c'est férié donc les films sortent un petit peu à l'avance pour espérer un peu bonifier le box-office. Il va probablement d'ailleurs être au sommet du box-office, si je me fie même à quand on est allé le voir, qui était un mercredi un peu random, puis il y avait quand même des gens dans la salle. Pour un mercredi que personne n'est en congé, c'était quand même non négligeable. Mais c'est pas mal le film événement de l'heure, entre gros guillemets, parce que la réception critique n'est pas excellente non plus, mais Quel film de la franchise peut se dire qui a eu un succès critique? À part le premier, là, on s'entend. Fait que c'est ça. On va, en fait, dans la deuxième heure, on va vraiment, un peu comme on avait fait avec l'émission Impossible, avec le Karate Kid, faire le tour de toute la franchise, parler des caractéristiques qui reviennent de film en film, faire nos propres classements et évidemment, donc, parler du nouveau Rebirth, voilà. Donc, Renaissance en français. Sinon, ben, je vais en profiter là, je crois, pour dire que vendredi dernier, je suis allé à la première projection, en fait, de Claire de Lune, la programmation Claire de Lune de la Maison du cinéma. C'était le film Train Spotting de Danny Boyle, le film que... Ben, j'avais pas peur de le revoir, mais tu sais, ça faisait longtemps que je l'avais pas vu, on l'avait vu. Ça fait quoi ça? Ça doit faire presque dix ans maintenant qu'on l'a vu. Fait un petit moment.
[00:04:58] Speaker B: Je pars la notion du temps, là. COVID, ça fait cinq ans quand même.
[00:05:01] Speaker A: On dirait que ça a rouillé les.
[00:05:03] Speaker B: Cartes, mais c'était avant la COVID, mais je suis pas prête à te dire dix ans.
[00:05:07] Speaker A: Entre cinq et dix ans, si on veut. Puis, ça avait été quand même… J'en gardais une bonne impression, mais je ne l'ai pas revu depuis. Même à sa sortie aussi, il était quand même devenu culte assez rapidement. Depuis, il fait partie maintenant de la collection Critérion. Puis c'est ça, je ne l'avais évidemment jamais vu sur grand écran. Et j'étais bien content de le découvrir et de ne pas perdre non plus mon appréciation de l'époque. C'est vraiment un film très efficace, très très...
Difficile, très trash un peu, peut-être un peu trop sans justification par moment. Je pense qu'on vise beaucoup le choc, vraiment choquer les spectateurs, que ce soit avec la drogue ou avec des bébés morts ou avec n'importe quoi, bref. Mais c'est un film expérience qui est quand même un peu viscéral. Évidemment, je pense que ce qui est devenu un peu culte depuis le temps, c'est la fameuse scène où il rentre dans la toilette pour aller chercher un suppositoire d'héroïne ou de je sais pas trop quoi qui est sorti pis là physiquement il rentre dans la toilette on le voit dans une piscine pis après ça il ressort de la toilette victorieux d'avoir retrouvé sa drogue dans tout ça mais c'est ça t'sais c'est beaucoup plus c'est évidemment une des premières performances remarquée de Juan McGregor, qui après ça a été casté dans les Star Wars, puis sa carrière va bien depuis. Mais excellent film pour vrai sur les déboires d'utilisation de la drogue, combiné un peu à l'épidémie de VIH qu'il y avait avec le les aiguilles et tout ça. Le film, on nous fait comprendre qu'il se passe pas mal au milieu des années 90, même si, on va dire, le VIH s'est plus apparu dans les années 80, mais c'est qu'après ça, la transmission s'est plus faite au niveau des aiguilles ou du manque d'hygiène de ces milieux-là, donc un peu plus... C'est ça. de droguer, si on veut. À tes souhaits. De l'Écosse, voilà. Je cherchais la région de l'Angleterre. Bref, honnêtement, si vous n'avez pas vu ce film-là, je vous invite à le voir. Il ne sera plus présenté, malheureusement, à la Maison du cinéma. Qu'est-ce l'en tienne? Il y a quand même une autre projection du prochain film de la programmation Claire de Lune, qui sera Natural Born Killers. Ça aussi, je l'attends. J'imagine l'expérience va être différente en salle aussi, un film très psychédélique un peu, des jeux de couleurs, des plans, des montages bizarres, des dutch angles, bref. La fantaisie qu'on connaît à Oliver Stone combinée à un scénario de Tarantino, ça donne de quoi d'un peu fucké. Ça sera le 25 juillet, je crois. Dernier vendredi de chaque mois.
Sinon, au niveau des nouvelles cinématographiques, il n'y en a pas beaucoup. C'est une petite semaine en termes de nouvelles, mais il y a quand même eu hier, malheureusement, le décès de Michael Madsen, donc qui est, évidemment, que je crois qu'a été surtout connu à travers les films de Tarantino, donc Des réservoirs d'ogues. Il s'est fait remarquer après ça. Il n'y a pas de rôle, je crois, dans Pulp Fiction, mais dans Les Killbills, il est là. dans Dead Proof également. Donc c'est ça, une carrière, un character actor si on veut, une espèce de d'homme imposant physiquement ou très bad boy. Je n'imagine jamais pas de manteau de cuir ce personnage-là, mais c'est ça, tu sais, des rôles très très difficiles, très machos si on veut. Puis c'était pas mal, on va dire, l'équivalent de John Carpenter. Carpenter avait son Kurt Russell, bien Tarantino avait Michael Madsen. Donc c'est ça, regretté. Il est mort à 67 ans quand même, assez jeune, d'une crise cardiaque. Donc voilà, je sais pas si il était prévu pour jouer dans le prochain film de Tarantino, qui va peut-être même être son dernier, mais je sais pas. Probablement pas, parce qu'on en aurait peut-être entendu parler. Mais c'est ça, je pense la dernière collaboration, ben... Ouais, c'est ça, c'était pour Once Upon a Time in Hollywood. Il jouait... dans la scène avec... Ah mais c'est peut-être Kurt Russell, c'est ça, je les mélange les deux un peu, mais c'était soit Kurt Russell ou Michael Maslin qui jouait l'espèce de... celui qui engage Cliff Booth, donc Booth, donc Brad Pitt. En tout cas, il jouait aussi dans Eight for Eight. Bref, il a joué dans à peu près tous ses films de Tarantino, donc voilà, le regretté. Aujourd'hui à l'émission, donc à part Jurassic World, il y a une autre nouveauté qui prend l'affiche et il y en a seulement deux en fait qui prennent l'affiche aujourd'hui, c'est Lumière, l'aventure continue. On va en parler après la pause. Mais je suis bien content que la Maison du cinéma maintenant commence, ben recommence en fait les projections à 9h le soir, ce qui fait que je peux aller voir plus de films qu'avant au cinéma. Fait que je vais parler de... ben on va parler en fait de quelques films qu'on a vus la semaine dernière qui sont des... des vieilles nouveautés si on veut. Il y a le film F1 qui est sorti vendredi dernier. Il y a le film Materialist que j'ai pu voir. Et puis voilà, on verra où ça nous mène avec tout ça. J'ai également un topo sur le numéro 819 des cahiers du cinéma, qui est pour avril, je crois, 2025. Ça date un peu, mais il arrive comme un peu à retardement ici à la bibliothèque.
Je les prends comme ils viennent. Donc voilà, ce sera notre plan de match aujourd'hui à l'émission. Je remplis du temps, le temps de mettre le bloc publicitaire, mais au retour de la pause, on va parler du film de Thierry Frémaux, Lumière, l'aventure continue.
[00:10:39] Speaker B: Un jour, je vais faire un film. Je ferai la prise de son. La réalisation.
[00:10:49] Speaker A: Le montage et la direction.
On est back, comme dirait Antoine Bertrand dans son nouveau rôle dans Menteuse. On va en parler la semaine prochaine de Menteuse, mais hier matin j'ai vu le film, c'est ça, lors d'un visionnement de presse, donc je sais pas si on recevra l'équipe du film ou pas parce qu'ils vont être de passage le 8, donc mardi, mais j'ai pas eu... de communiquer de presse, j'ai pas eu de demandes médias ou rien donc c'est ça, je sais pas trop. Ce sera une surprise. C'est ça, et voilà. J'espère le savoir quand même avec un peu de préavis parce que j'ai une grosse journée mardi prochain. Mais bon, on verra bien. Mais on garde ça pour la semaine prochaine. J'ai d'ailleurs regardé Menteur pour l'occasion. me mettre au parfum. Puis je pense que j'ai bien fait parce qu'en tout cas, il y a quelques éléments que j'aurais pas compris si je l'avais pas vu. Mais bon. On va parler en fait d'un film qui en est plusieurs, film soit Lumière, l'aventure continue. On avait déjà parlé de Lumière, l'aventure commence dans une de nos premières émissions de Ciné-Histoire parce que c'est ça qui est bizarre un peu.
Le film « Lumière, l'aventure commence » est daté de 2016. Je me souviens très bien d'en avoir parlé. Puis l'émission, elle existe juste depuis 2019. Comment c'est arrivé? En fait, je pense que c'est un des rares films qui sont sortis pendant ou un peu après la pandémie. Il est sorti au Québec en 2020. Mais pourquoi quatre ans après? Je n'ai aucune idée.
C'est un peu intemporel comme film parce que le concept, à la base, c'est de la restauration de films des Frères Lumière. Donc là, je ne me souviens plus des noms. Auguste, Louis, puis un troisième que je salue. Mais au moins, je ne l'aimerais pas, mais je le salue pareil. Donc, c'est Thierry Frémaux qui est directeur de l'Institut Lumière à Lyon et qui est aussi programmateur du Festival de Cannes. C'est ses deux seules réalisations, donc ses deux films d'anthologie. Donc il prend comme une cinquantaine, centaine de courts-métrages des Frères Lumière, les restaure, puis il essaie pas nécessairement de trouver du sens, mais d'explorer un petit peu quelles étaient les curiosités des Frères Lumière à l'époque, à une époque aussi où les films durent 50 secondes. On n'avait pas... la caméra pouvait seulement capter 50 secondes. Donc, justement, on a accès à plein de tranches de vie avant même le 20e siècle, donc 1895, je crois, les plus tôt, 1895-1996. Puis là, en version 4K, c'est quand même impressionnant de voir Paris de 1896. Je dis au grand écran, vous allez le découvrir au grand écran si vous allez voir le film. Nous, on le découvre en visionnement de presse. Avec un lien de visionnement, exactement. Mais tu sais, 1896, c'est 7 ans après la construction de la Tour Eiffel.
[00:13:40] Speaker B: Ça fait un bout.
[00:13:40] Speaker A: C'est drôle parce que tu disais ça.
[00:13:42] Speaker B: Puis je pensais exactement au film, en fait, puis je ne me rappelais pas des années.
[00:13:46] Speaker A: 89, la Tour Eiffel.
[00:13:49] Speaker B: Mais je pensais exactement au film de ça.
[00:13:53] Speaker A: Tu pensais à 1789? Ça je pense que c'est l'indépendance française.
[00:13:57] Speaker B: Ben, coudonc.
[00:13:58] Speaker A: C'est le 14 juillet et non pas le 4 juillet.
[00:14:01] Speaker B: Je sais que c'est le 14.
[00:14:01] Speaker A: Je ne te mêlerai pas plus avec d'autres affaires.
[00:14:03] Speaker B: Non, je le savais que c'était le 14.
[00:14:05] Speaker A: Mais, donc pour revenir à celle-là, Lumière de l'aventure continue. Elle continue effectivement. Elle se répète un peu j'ai l'impression. Puis là, je ne sais pas si cette répétition-là vient du fait que je me souviens ou en tout cas qu'on réutilise Certains films des Frères Lumière, qui étaient présents dans le premier film, qu'on réutilise pour le deuxième. Notamment, tu sais, le plus connu, c'est L'arroseur arrosé. Il y a deux hommes qui jouent aux cartes. Il y a plein de...
[00:14:32] Speaker B: Tu le diras pas, là. Les Follies bergères.
[00:14:34] Speaker A: Ouais, mais ça, il n'est pas dans le nouveau, si on veut. Il est dans le premier. C'est ça, il est dans le premier, les Folies Bergère, mais c'est ça, donc je me demande, tu sais, soit je l'ai vu là ou soit je l'ai regardé depuis parce que des fois je m'amuse à regarder des vieux films, ils sont pas mal tous sur YouTube, en qualité pas mal plus médiocre, mais des fois je m'amuse à regarder des vieux films parce que je les ai vus entre les deux, peut-être, peut-être. Mais j'avais quand même au début du mois une impression un peu de reddit. Après ça, ça s'estompe un peu parce que comment est-ce qu'on fait sens de tous ces films-là? Je me souviens plus combien y en a au total, mais c'est, me semble, plus de 2000, là, qui ont fait les trois ensemble. C'est vraiment par thématique. Donc, on y va évidemment... C'est peut-être là que la reddit se passe, c'est que dans le premier arc du nouveau film, ben, on s'intéresse à quels films ont été utilisés pour faire la promotion. Parce que, oui, il y a l'aspect de faire des films, mais il y a aussi le fait qu'eux ont inventé une caméra. Donc ils voulaient montrer un peu l'étendue, le potentiel de cette caméra-là en faisant des projections. Donc c'était 7 ou 8 films. Donc au début de Lumière, l'aventure continue, on a justement cette succession-là de 7 ou 8 films. Puis c'était ce que les gens ont vu en 1895 quand ils ont présenté le tout à Paris. Donc, c'est ça. Après ça, on l'explore un peu par thématique. Il y a, par exemple, des films qui ont été tournés à l'international. On voit des films en Asie, on voit des films en Afrique, Algérie, tout ça. Parce que dès les débuts de tout ça, oui, il y a l'aspect commercialisation, mais les Frères Lumière vont embaucher des chefs opérateurs, qu'on appelle, puis ils vont les envoyer un peu partout dans le but de créer, justement, des films pour... Faire des archives, mais aussi en même temps vendre leurs machines. Il y a des parades, il y a des cérémonies, il y a des expos universelles qui vont être filmées, des moments de la vie quotidienne. On plante une caméra dans un coin de rue où il y a des gens qui passent, puis là il y a des chevaux qui passent, puis tout ça. Il y a également la fameuse sortie des employés de l'usine.
[00:16:36] Speaker B: C'est l'entremise.
[00:16:37] Speaker A: C'était dans le premier, c'est encore une fois là. Et comme dans le premier, je crois, le film se terminait avec Martin Scorsese qui refilmait cette sortie-là, ben, on le fait encore une fois ici, c'est avec Francis Ford Coppola. Donc, il a fait ça, je pense, en 2023, je crois. Je ne suis plus certain, là. Ou 2019, en tout cas. Je ne sais plus trop. Mais c'est ça. Donc, on retrouve, si vous aviez vu le film d'origine, on retrouve un peu la même chose. Mais sinon, c'est ça, on voit plein de successions de petits courts métrages qui passent de l'anecdotique à quelque chose de vraiment intéressant. Les buildings, évidemment, si vous êtes déjà allé à Paris ou si vous connaissez un peu la géographie de Paris, vous allez en reconnaître quand même plusieurs. Il y a d'autres villes européennes. Il y a un petit peu de New York, mais pas tant que ça non plus. Puis, c'est ça.
Thierry Frémaux, par-dessus tout ça, fait une narration, des fois attire notre attention sur un détail du court-métrage. Voyez l'enfant là-bas qui fait tel objet, peu importe. Il va faire des parallèles des fois avec des cinéastes que j'oserais pas dire contemporains, mais un peu plus connus. Surtout dans l'approche des fois un peu réaliste. qui est la base un peu du cinéma, mais que d'autres cinéastes après se sont appropriés, comme Chantal Ackerman pour Jeanne Dielman, filmer des personnages qui vivent leur quotidien, c'est exactement ce que les Frères Lumière faisaient. Puis, c'est ça, donc tirer des parallèles un peu. Sur la composition de l'image aussi, il y a un segment sur des films militaires qui est vraiment intéressant, il y a comme un long, tout par définition est un plan-séquence, parce que mais il y a vraiment de la profondeur de champs, ils sont comme à flanc de montagne, t'as des choses qui se passent dans le background, t'as des chevaux qui descendent, t'as des canons qui tirent proches, t'as vraiment le jeu de perspective qui est très dès bien les tout fait. débuts du cinéma, qui est intéressant de voir pis qui était pas mal mon film préféré aussi. Il y avait plein d'autres... J'essaie de repenser à un autre truc militaire, mais en tout cas il me revient pas en tête. Mais c'est ça, donc on a pendant 1h40 à peu près une succession de plein de courts-métrages, je pense qu'au total ça y dit plus d'une centaine, je les ai pas comptés là, mais faites le calcul en secondes pis vous allez savoir combien qu'il y a de films au final, mais c'est ça, c'est vraiment... On n'a plus vraiment l'occasion, je crois, de voir des films muets ou des vieux films au cinéma. Là, c'est peut-être l'occasion ou jamais de vivre comme les gens à l'époque l'ont vécu. Évidemment, il y a la narration qui nous sort un peu de tout ça, mais autres que ça, il y a aussi même dans les... Les films sont muets, c'est avant même l'arrivée du son, mais même de la musique au cinéma. La musique au cinéma synchronisée à l'image, arrive pas mal à la fin des années 20, même au début des années 30. Avant ça, c'était les musiciens in-house un peu des théâtres qui créaient leurs propres trames sonores en même temps que le film se déroule. Donc là, en fait, on utilise Georges Fauré, je crois, je sais pas si c'est son bon nom de famille, son bon prénom, pardon, mais en tout cas Fauré, qui était un contemporain des Frères Lumière puis qui faisait de façon fréquente un peu des adaptations musicales de leurs films. Donc on utilise ces trames sonores-là juxtaposées aux images. Le tout est vraiment très cool. Je pense qu'il était peut-être un peu plus marquant le premier opus parce qu'il y avait soit l'aspect de nouveauté ou... c'est ça, vraiment plus... on entrait un peu plus en détail sur les débuts du cinéma. alors que là, on est plus dans qu'est-ce qu'on fait maintenant avec ce potentiel infini qu'est le cinéma. Mais vraiment très divertissant, je vous le suggère si vous n'êtes pas l'été, c'est souvent plus les blockbusters qui prennent l'affiche. Si vous n'êtes pas mordu de blockbusters, c'est l'option un peu plus intello qui pourrait vous parler et qui doit être magnifique sur grand écran encore une fois. Thierry Frémaux aussi est bon pour Soit pour vulgariser ou pour narrer, je trouve qu'il y a une voix, pas ASMR, mais une voix très calme et rassurante. Ça nous berce à travers tout ça, même s'il n'y a pas d'autres habillages sonores que lui. C'est ça, c'est sympathique à regarder. Allez voir ça. Lumière, l'aventure continue. Ça prend l'affiche aujourd'hui à la Maison du cinéma. Jade, est-ce qu'on parle d'une vieille nouveauté? On pourrait commencer par F1. Tu l'as vu, celui-là?
[00:21:08] Speaker B: Oui, parce que là, je n'ai pas beaucoup interagi.
Je ne l'ai pas regardé, mon film. La semaine a passé, je ne l'ai pas vu passer.
[00:21:16] Speaker A: Quand il y a des fériés, c'est compliqué.
[00:21:18] Speaker B: Ça vient jouer dans la routine. Je ne l'ai pas regardé, j'ai regardé des petits extraits avec toi, mais je trouvais quand même qu'il y avait des répétitions avec le premier qu'on a regardé il y a plusieurs années qu'on ne sait plus combien.
[00:21:30] Speaker A: C'est 2020, selon mes calculs.
[00:21:32] Speaker B: Mais bon, F1, on est allé le voir au cinéma, mais pas ensemble. On est allé le voir à deux moments différents.
[00:21:38] Speaker A: Parce que le film dure 2h35 aussi, puis c'est ça, ça devient compliqué de partir les deux pendant plus de trois heures de la maison. On a réussi la même journée au moins, mais on les a regardées, toi l'après-midi qui est plus ton heure, puis moi le soir qui est plus mon heure.
[00:21:56] Speaker B: T'as-tu dit que le soir c'est ton heure, mais c'est plus... Ah mais là.
[00:21:58] Speaker A: Je suis sur une bonne séquence là, je tiens à vous le dire. Je m'endors plus. Je m'endors plus au cinéma. Ça c'est une belle réussite là. Je sais pas si c'est parce que j'allais juste voir des films ennuyés avant, pis que là je trouve qu'ils sont bons ceux que je suis allé voir. Mais non c'est ça, je m'endors plus ou moins en tout cas. Bon ben c'est parfait. C'est ça.
[00:22:14] Speaker B: Mais oui, on est allé le voir les deux, F1, la semaine passée. Pis ben écoute, je sais pas si tu veux le résumer avant.
[00:22:22] Speaker A: Oui, je peux bien le résumer. En fait, c'est de Josef Kozinski qui avait fait Top Gun Maverick, pis qui avait fait également Oblivion. Donc des films aux approches un peu plus réalistes. Je pense que ce qu'il veut, on dirait un Tom Cruise derrière la caméra essentiellement. Il essaie de rendre justice à l'expérience cinématographique. En créant des scènes réalistes ou en utilisant le moins d'effets spéciaux possibles, ou en tout cas des effets spéciaux qui ne paraissent pas trop, il avait fait pour Top Gun faire des vraies courses d'avion et des affaires de la même. Là, c'est vraiment des vraies Formule 1. On l'a vu, moi j'ai vu quelques behind-the-scenes parce que je suis un peu la Formule 1 ici et là. J'avais vu des images de Brad Pitt qui tournait des choses pendant des vraies courses de Formule 1. Évidemment, c'était plus des courses où il marchait dans un paddock ou des affaires de même. Il n'était pas en train de courser avec les autres. Mais c'est ça. Donc, cette approche, encore une fois, réaliste. Puis là, on suit le personnage de Brad Pitt. Je n'ai pas ouvert mon document. Sonny Hayes. Sonny Hayes, bon voilà. Les noms de personnages, ça m'échappe. Je regarde trop de films pour me souvenir des noms de personnages.
[00:23:24] Speaker B: Je ne me rappelais pas de l'autre, par contre.
[00:23:25] Speaker A: Bref, qui est un ancien futur espoir, c'est dur à dire. Dans les années 90, il était pressenti comme étant le prochain Michael Schumacher, avec un grain de sel, parce que c'est la même époque que Michael Schumacher. Tu sais, le prochain prodige de la Formule 1, un accident de la route, ben un accident de la R1, va miner ses chances à avoir... Il pourra plus... On lui dit qu'il pourra plus courser vraiment. Il ne course plus en Formule 1, mais il va courser dans plein d'autres compétitions. Le film s'ouvre d'ailleurs sur une scène où il est au détour de 500.
[00:24:02] Speaker B: Toute une scène aussi, hein. C'est... En tout cas, on en reparlera.
[00:24:05] Speaker A: Oui, c'était toute une scène. T'es là du début à la fin. C'est ça, donc il gagne le Daytona 500. C'est le Daytona 500, mais ça dure 24 heures aussi. Ce n'est pas les 24 heures du Mans, mais ça aussi, il a déjà coursé là-dedans, il a fait le rallye des gazelles, ou en tout cas une affaire dans le rallye des sables. Je ne me souviens plus comment ça s'appelle, mais dans le désert en Afrique. On voit qu'il se promène d'une ligue à une autre, mais qu'il n'a jamais retouché à la F1 jusqu'à ce que Javier Bardem, son ancien partner ou rival.
[00:24:45] Speaker B: Oh, je ne pensais pas que c'était des rivaux.
[00:24:47] Speaker A: Ils sont rivaux même quand ils sont partners.
[00:24:49] Speaker B: Oui, mais son ami de course.
[00:24:51] Speaker A: Oui, c'est ça. Donc, il vient le recruter parce que dans l'écurie qu'il gère, une écurie qui est nouvelle et qui a de la difficulté à faire ses classes. Je pense que ça fait 5-6 ans qu'on nous fait comprendre que l'écurie existe.
[00:25:04] Speaker B: Il ne gagne pas de points.
[00:25:04] Speaker A: Il ne gagne pas de points. Puis là, les propriétaires songent à vendre l'écurie.
L'un des deux pilotes, je ne sais pas s'il se fait blesser ou s'il se fait renvoyer tout simplement, mais il y a un siège, il faut que je rentre un peu dans le sport qui est la F1 aussi, les écuries ont deux pilotes, pilotes 1 et pilotes 2, puis c'est ça, en fonction du classement de ces pilotes-là, de première à la dixième position, d'habitude il y a comme 18 ou 22 pilotes sur une course, de 1 à 10 ils font des points, puis après ça ils ne font pas de points. Donc, là, il y a un des deux sièges de cette écurie-là qui se libère et on demande à Sony de reprendre du service pour mentorer, d'une certaine façon, leur jeune prodige dans l'écurie, dont on n'a pas le nom, mais qu'on salue. Lui aussi, on le salue. D'ailleurs, son parcours fait un petit peu penser à celui de Lewis Hamilton, qui est producteur du film et qui apparaît dans le film également, donc un Britannique noir qui Et c'est ça, il est depuis longtemps pressenti pour être le prochain grand pilote de Formule 1, mais qui ne réussit jamais à avoir les succès, soit par sa propre faute ou soit par l'écurie qui n'est pas assez performante.
[00:26:16] Speaker B: C'est Joshua Pierce.
[00:26:18] Speaker A: On le salue une fois de plus.
[00:26:19] Speaker B: J.P. dans le film, c'est moi.
[00:26:22] Speaker A: Donc c'est ça, il est recruté, puis les deux vont essayer. Le mandat est quand même assez... Ben, pas nécessairement simple, il est comme dur, mais en même temps réaliste. C'est-à-dire, ils veulent juste gagner une course. Puis, au-delà de ça aussi, essayer d'accumuler des points pour...
[00:26:42] Speaker B: C'est pour convaincre les actionnaires pour que ça ne ferme pas.
[00:26:45] Speaker A: Oui, c'est ça, de ne pas fermer.
[00:26:47] Speaker B: Ils recrutent pour une espèce d'événement sur plusieurs semaines de neuf courses.
[00:26:53] Speaker A: Ce n'est pas un événement en fait, c'est la mi-saison. Essentiellement, il y a 18 courses dans une saison de F1, donc on est à la moitié. Pour répondre à vos questions, non, le Grand Prix de Montréal ne fait pas partie de ce film-là parce que c'est dans les 9 premières courses. Mais si ça reste 9 courses à la saison, il n'y a rien qui va... et Brad Pitt arrive et rapidement va pas nécessairement imposer mais en tout cas changer un peu soit les philosophies ou l'approche un peu plus traditionnelle si on veut de l'écurie. Il faut comprendre qu'il y a une réputation d'être casse-cou Brad Pitt, ben en tout cas son personnage c'est pas pour rien qu'il y a eu son accident mais aussi c'est ça il prend des décisions qui sont parfois douteuses comme essayer de sortir des gens de la piste, ou en tout cas, jouer toujours un peu sur la ligne.
[00:27:39] Speaker B: À la limite de la légalité des courses, il y a des règlements.
[00:27:42] Speaker A: Oui, oui, il y a des règlements.
[00:27:43] Speaker B: J'ai quand même appris des petites choses dans ce film-là, mais il va jouer avec les pénalités.
[00:27:49] Speaker A: Des accidents, ça arrive, mais si c'est toi qui causes l'accident, t'es pénalisé que ce soit avec des positions au classement, que ce soit avec des points, que ce soit... En tout cas, bref, c'est très codifié.
[00:27:59] Speaker B: C'est ça pis comme on apprend dans le film, ben moi j'apprends dans le film, il y a des temps à respecter pour les arrêts au pit aussi.
[00:28:06] Speaker A: Pis t'sais... Ben c'est pas des temps à respecter plus que tu veux que ça prenne le moins de temps possible parce que sinon tu perds.
[00:28:12] Speaker B: Non mais comme si ils dépassent tant de temps mais ils ont des pénalités aussi à cause de ça, de ce qu'on entendait des commentaires il me semble.
[00:28:20] Speaker A: Non, non, non, il n'y a pas de pénalité, mais en fait, c'est parce que, oui, c'est une technicalité, mais c'est que quand la voiture de sécurité est sur le circuit, donc la voiture de sécurité, c'est quand il y a un accident ou des débris sur la piste, ils sortent ça, ça fait que ça ralentit un peu tout le monde. Tout le monde devrait garder un peu le même gap, mais ça rapproche un peu tout le monde de la course. Puis là, effectivement, les arrêts au puits sont un peu plus encadrés parce que tu ne veux pas sortir d'un arrêt au puits dernier ou en tout cas premier parce que, c'est ça. Il y a quelques petits codes comme ça, puis il y en a beaucoup de voitures de sécurité parce que ça fait un peu partie de la stratégie de Brad Pitt d'attaquer. En fait, il dit, on ne gagnera pas avec ce que vous faites toujours de pareil depuis cinq ans, c'est-à-dire pas gagner. On va y aller avec ma stratégie. Il va faire modifier la Formule 1 par l'ingénieur qu'on comprenait qui était dans l'aérospatiale avant, mais qui a décidé de... vivre le thrill un peu de la Formule 1. C'est Kerry Condon qui joue ce rôle-là. Et puis, on va faire modifier un peu les ailes ronds, en tout cas pour le rendre plus agressif, mais aussi...
perdre un peu de contrôle dans la voiture. Puis c'est ça, on le suit à travers ces neuf courses-là. Est-ce qu'ils vont gagner des points? Est-ce qu'ils vont réussir à gagner cette dite course-là? Est-ce que l'écurie va fermer ou pas? Bref, c'est ça. On navigue un peu à travers tout ça. Puis à travers évidemment des courses, je veux pas dire en temps réel, mais en tout cas beaucoup de scènes de course. Très réaliste d'ailleurs, t'sais moi j'ai joué aussi aux jeux de Formule 1 au PlayStation, puis Les prises de vue sont assez similaires. D'ailleurs, c'est comme un film officiel, l'AF1. Il y a les vrais logos, il y a Lewis Hamilton qui produit, mais je pense qu'on en fait un peu un événement pour mousser peut-être la popularité du sport, je sais pas trop. Mais c'est ça, donc les prises de vue, c'est souvent juste un peu au-dessus du cockpit. Donc on voit les roues quasiment comme une date mobile. En tout cas, tu vois les roues un peu vers l'avant. Il y a, c'est ça, Il y a vraiment des beaux plans de caméra, puis voilà. Qu'est-ce que tu as pensé, toi, Jade, du film? Tu m'as dit que tu en as appris beaucoup, quand même.
[00:30:19] Speaker B: Beaucoup de non, parce que ça reste un film qui a un vocabulaire, vous pouvez vous y attendre, assez technique. Nous, on regarde nos films en version originale, ce qui m'aurait peut-être un peu nuie dans mon visionnement, parce qu'en français, au moins, j'aurais pu un peu mieux suivre.
[00:30:36] Speaker A: En français, d'ailleurs, c'est la voix de Pierre Rood, qui est le commentateur de l'AF1 depuis plusieurs années déjà. Il y a aussi Bertrand quelque chose. Je ne sais pas s'il est dans le film, lui. En tout cas, ils sont deux à RDS. Mais il y a au moins Pierre Rood avec son fameux « Les rouges s'éteignent et on roule » à Monza.
[00:30:52] Speaker B: Je ne sais pas où.
[00:30:53] Speaker A: À Spa-Francorchamps.
[00:30:56] Speaker B: Mais donc, vocabulaire très technique dans le film. Puis tu sais, ce qui est le fun de ce genre de film-là, puis aujourd'hui aussi, je pense pas qu'on faisait des films de ce genre-là avant. Maintenant, on a accès à...
[00:31:08] Speaker A: Il y en a eu un petit peu. Tu sais, il y avait... Ouais, mais je m'excuse. Mais en tout cas, je peux le présenter après si tu veux.
[00:31:15] Speaker B: On est, tu l'as dit, vraiment à l'intérieur, on le suit super bien, mais on a accès à aussi leurs meetings avant les courses. Ils sont comme avec leur casque d'écoute, parce que j'imagine qu'ils ne s'entendent pas sinon. Mais toute l'équipe technique et les pilotes discutent de stratégie autour de la table avant de se lancer à la course. C'est toutes des affaires qu'on Quand tu t'intéresses dans la vie, j'imagine que t'es au courant de ça. Pour moi, c'est comme des découvertes. Puis je t'ai dit, ah ben ça marche comme ça dans la vie, cool. Mais on a beaucoup de ça dans ce film-là. Puis tu disais que c'est un film qui se rapproche vraiment de la réalité. Mais effectivement, il y a les logos, il y a les noms des compagnies, il y a... Comme on a tourné beaucoup sur les vrais lieux de ces courses-là, sur les circuits et tout ça, on a vraiment les bâtiments de chacune des marques qui sont là pour de vrai. Rendu là, ce n'est pas tant du placement de produits parce que tu fais un film là-dessus, donc fais-le pour de vrai. Même moi pas, je vais faire une analogie, mais un carton de lait qui a une pastille de lait dessus au lieu d'une marque. Puis c'est ça que le film fait, à part l'équipe qu'on suit qui est Apex, qui doit pas exister dans la vie. Mais on est en compétition contre Ferrari, on voit leurs coureurs aussi, puis leurs noms sont écrits sur les tableaux, il y avait Charles Leclerc qui était là, puis c'est ça qui fait que c'est le fun.
C'est super le fun d'avoir ce niveau de réalisme-là qui se pratique super bien au film, puis ça fait qu'on est vraiment dans cet univers-là, puis c'est quand même vraiment le fun. Puis t'sais, on sent l'influence, je vais le dire entre guillemets, Top Gun, dans le film justement à cause de ça. Le Top Gun 2 était vraiment extraordinaire, puis ça se ressemble quand même. Mais c'est un film qui est...
C'est super le fun à regarder, à suivre tout ça. Je pense que j'ai manqué des bouts techniques, mais je pense pas qu'ils sont importants, parce qu'on comprend quand même ce qui se passe.
Par contre, c'était un très bon film. J'ai beaucoup aimé justement l'action. La scène d'ouverture, elle est vraiment super le fun. Je disais, c'est toute une scène. C'est une belle scène de 5-7 minutes, mais où c'est super rapide, c'est très intense. On le suit, lui qui se fait réveiller pour aller faire son tour, il est minuit. Puis là, ça commence, il fait quelques tours, il prend de l'avance puis il quitte dans le fond. Mais c'est vraiment super bien tourné, c'est vraiment le fun à suivre, le feeling est là et c'est impressionnant pour vrai. Et c'est le même tout le long du film dans les courses. Par contre, le film est vraiment, je dirais, 50-50 course et drame.
Ce n'est pas un film, je vais dire, traditionnel. Je vais l'expliquer et on pourra en débattre. Mais on sait la formule de ce genre de film habituellement. Il arrive, il va sauver tout ça, ils vont gagner à la fin. C'est un peu ce à quoi tu t'attends. Dans celui-là, j'ai l'impression qu'on a beaucoup, beaucoup de drame en arrière, des courses, pis c'est pas facile le chemin-là, pis je veux pas vous gâcher la fin du film non plus, mais on n'a pas une petite scène d'entraînement sur un montage musical très rapide, pis que après, ça soit magique, pis que tout se place, pis tout ça, on l'a. la scène d'entraînement, il l'a. Dans le film, on suit l'espèce de rivalité entre les deux pilotes, parce que c'est un jeune et un vieux qui n'ont pas la même façon de voir le sport. On est dans l'ère médias sociaux, on parle d'engagement, de communauté, c'est important pour les sponsors. De l'autre côté, quelqu'un qui n'a même pas de smartphone, Ben oui, mais bon, on s'entend. Et il y a ça en opposition. Puis le film se concentre beaucoup trop, à mon avis, là-dessus. On a autant de courses, mais de... la relation entre les deux gars, dans le fond. Puis à ce sens-là, c'est pas un film qui est traditionnel dans son approche, parce qu'on l'a, la scène de montage, là, mais après, tu t'attends à ce que leur relation change, puis que ça soit le fun, puis que ça soit facile, puis tout. Mais on y arrive comme jamais, t'sais. Puis c'est toujours... Quand je t'en parlais, je disais qu'il y avait un peu trop de course à mon avis, juste parce que c'est de la répétition à chaque fois, c'est que ça ne va jamais bien. Je l'attendais, le déclic, que ça passe à un autre niveau, et on ne l'a pas dans le film. Je ne sais pas si ça joue en sa faveur ou non, parce que ça fait qu'il n'est pas pareil comme les autres. Mais pour moi, je pense qu'il manquait une partie plus attendue, mais ça en aurait fait quelque chose de super prévisible. Je suis entre les deux, mais je sais que tu n'en as pas pensé nécessairement la même chose. J'aurais voulu peut-être ce côté cheesy, mais c'est bien qu'il ne l'ait pas. Mais en même temps, ça déjoue un peu les attentes et je ne sais pas quoi en penser tant que ça.
[00:36:36] Speaker A: Je trouve pas que ça déjoue tant que ça des attentes. Je pense que le film finit à peu près comme on s'attend qu'il finit, selon moi. Peut-être que le chemin pour s'y rendre est moins classique, mais ultimement, on est à la même place. Le film prend... Tu sais, 2h35, c'est quand même long. Il y a clairement une baisse d'énergie ou d'intensité vers... Peut-être le deux tiers du film. Toute une relation amoureuse que je terrai. mais qui est peut-être un peu superflue selon moi ou à ce qu'on veut envoyer comme message. Mais non, c'est ça. Je trouve que ça représente bien toute la superficialité de ce sport-là. C'est des gens qui vivent dans des bulles où la seule chose importante, c'est de retrancher un centième de seconde sur quelque chose et qu'ils basent toute leur journée là-dessus. Ils vivent dans leur monde à part, et c'est souvent ce qu'on reproche au Grand Prix, outre ses déboires. On entend souvent parler à Montréal ici, que ce soit de la prostitution ou tout ça, mais outre ça, c'est un milieu très clos, très prestigieux, très glamour, auquel on n'a pas souvent accès, et qui est très hermétique également. C'est 22 pilotes, c'est 22 personnes dans le monde qui font ça. Je trouve que ça rendait bien cet esprit-là, le centre de pratique qui est à l'autre bout du monde d'un champ, on ne sait pas trop où, il vit d'une petite maison perdue nulle part. Ces gens-là ne font pas l'épicerie. Tout le monde vit un peu dans son monde et ils passent leur journée à courser ou se pratiquer pour courser. C'est un peu surréaliste et ça, ça le rendait bien, je le trouvais.
C'est ça, il y avait un petit peu trop de drame. Pas tant entre le mentor et l'élève. Je pense que c'était du drame un peu. Il y en a beaucoup, mais ce n'est pas ça qui m'a choqué vraiment. Je m'attendais à toutes ces scènes-là, ou cette rivalité-là. C'est plus les amourettes de service qu'on s'en fout.
Pour le reste, moi, je l'ai trouvé très efficace. J'ai pas vu Top Gun. Puis, pour répondre à la question à laquelle j'étais interrompu tantôt, des films sur la F1, il y en a quand même d'autres qui ont été moins bons, selon moi. Mais tu sais, le plus récent, c'est peut-être Rush, 2012, de Ron Howard. Mais avant même, Tony Scott, qui avait fait Top Gun, avait fait Days of Thunder avec Tom Cruise. Donc Kozinski qui reprend... Bien, c'est pas un remake, Days of Thunder, mais tu sais, Je ne l'ai pas vu, mais la plupart des gens disaient que c'est le fun, mais les scènes ne sont jamais top, et ce n'est pas les vraies écuries qui sont là, donc c'est un peu plus plate.
[00:39:11] Speaker B: Ce qu'on n'a vraiment pas ici.
[00:39:14] Speaker A: On est là et c'est le fun. Ça paraît que c'est chapeauté d'une certaine façon par la ligue. C'est comme le lancer-compte.
On va jouer en finale de la Coupe Stanley, Québec contre Pittsburgh, des affaires qui ne se peuvent pas. C'est calme.
[00:39:29] Speaker B: Mais en voyant Hamilton comme producteur, tu ne peux pas nécessairement aller dans quelque chose qui ne sera pas fidèle ou qui ne l'utilisera pas. C'est quasiment une pub pour le sport. C'est super le fun pour ça.
[00:39:42] Speaker A: Je pense que ça le fait bien. On peut détester aussi ce sport-là qui est très superficiel. On scrappe des affaires à 4 millions juste pour prouver un point pis des affaires la même. Fait que tu sais, c'est ça. C'est beaucoup de fuck you money. Mais ultimement, c'est ça. C'est un sport qui a jamais, selon moi, aussi bien paru que dans ce film-là. Mais c'est un film hollywoodien avec tout ce que ça implique. C'est ça. Brad Pitt était quand même efficace aussi là-dedans. Et le film a fait, je pense, 44 millions domestiques, 110-115 millions au box-office. En fait, c'est mondial. C'est le plus gros succès de Brad Pitt pour son premier week-end, là, en fait. Donc, c'est ça. Comme quoi, des aging movie stars sont quand même capables de...
[00:40:30] Speaker B: Je m'en allais dire exactement la même chose. Il n'a pas besoin d'être jeune. Il est encore très efficace.
[00:40:34] Speaker A: Il commence à être pocheux un peu, mais c'est normal. Le divorce, il finit plus avec Angelina. Donc voilà, c'était F1. Au retour de la pause, je sais pas, je vais peut-être garder Materialist pour une autre fois parce que là, je crois qu'il est plus à l'affiche dans la maison de cinéma. Il faudrait que je le revérifie. Je vais nous laisser en fait sur mon topo sur les cahiers du cinéma et puis on revient après ça pour parler de Jurassic World.
[00:41:01] Speaker B: Je vais faire un film.
[00:41:15] Speaker A: Cette semaine, on s'intéresse au numéro 819, donc pour avril 2025, des cahiers du cinéma. Un cahier qui parle principalement d'écologie, donc sous-titré Un nouvel âge du cinéma. Une édition particulièrement intéressante, j'ai trouvé. Avant d'entrer dans les articles sur l'écologie, il y a toujours cette série continuelle sur les 130 ans du cinéma. Cette fois, il y a un entretien avec Marie Dariussek, l'écrivaine de Truisme notamment, qui parle un peu de son approche du cinéma, des adaptations cinématographiques également.
a été souvent acquis mais jamais vraiment adapté. Elle parle de l'écriture des scénarios également. Elle a présidé la commission d'avance sur recettes pendant trois ans de 2019 à 2021. Ensuite, on entre dans ce cahier spécial sur l'écologie. Plusieurs articles intéressants. On commence avec court bilan écologique du cinéma français. Fernando Ganso questionne un petit peu les, par exemple, les éco-référents, les productions zéro déchet ou les réductions en fait des émissions en tout genre, que ce soit d'effet de serre ou de déchet, donc sur les productions. Puis le plan action également du CNC. Donc voilà, il y a... Vraiment des réflexions intéressantes sur la place aussi, même le devoir un peu éthique ou moral du cinéma. Qu'est-ce qu'on fait une fois qu'on a terminé les décors qu'on a construits? Il y en a plusieurs qui les détruisent, est-ce qu'on les réutilise? Comment, quand on a du tournage de l'extérieur à faire, qu'est-ce qu'on amène? Quelle empreinte on laisse? Donc un article vraiment très intéressant, quand même six pages, un article de fond très intéressant. Ensuite, on rentre dans la fabrique du déni cosmique et de quelques manières d'en sortir. On fait référence à le fait de nier les catastrophes naturelles, notamment par l'administration Trump. On parle des films, notamment Don't Look Up d'Adam McKay, qui est un peu Une parodie grotesque mais on dirait un peu plus d'actualité de cette crise écologique qui est mise de côté. Ensuite on a un petit oppos sur la 47e édition du cinéma du réel qui s'est tenue à Paris en mars dernier et puis qui ont qui avait comme focus justement les rapports entre l'humain et son environnement, donc un court texte de Mathilde Grasset qui parle des films et qui abordait ces questions-là. Ensuite, on a un entretien triple en fait, un article avec une rencontre avec Thomas Cahier, Dominique Marchais et Thomas Salvador, donc trois cinéastes qui ont des préoccupations environnementales, soit dans leur sujet, soit dans la façon dont ils tournent leurs films. Donc, c'était très intéressant. Il y avait, je pense que c'est Thomas Caillé qui a réalisé Le règne animal, qui avait gagné, je crois, si je ne m'abuse de César, du meilleur film. Donc, un triple entretien très intéressant. Ensuite, on parle de préservation des archives du cinéma. Dans quel environnement préserver le cinéma? et repenser un peu la pollution digitale. Est-ce que tout doit être conservé? Si oui, dans quel format et quel est ce coût écologique-là? Très, très intéressant encore une fois comme article. On parle notamment...
parce que mon allemand n'est pas très bon, mais on parle des archives cinématographiques en Autriche, je crois que c'est Laxenburg, qui est un centre d'archives eco-friendly. Une façon de plus de repenser un peu le rapport entre le cinéma et l'écologie. Ensuite, on a... Il y a un article par Alice Leroy qui s'intitule « Semer le trouble avec Donna Haraway » qui est une auteure et philosophe qui a publié le manifeste Cyborg aussi. Donc très intéressant un peu sur la science-fiction aussi et notre rapport avec la façon dont on envisage notre futur. Ensuite, un bref texte qui s'intitule « Guillaume Braque, terrain d'entente », donc on rencontre en fait le réalisateur Guillaume Braque qui sort deux films en salle au printemps et puis qui a clairement une conscience écologique dans la façon dont il tourne ça et il approche son récit. Donc voilà. Il y a également un texte sur l'éco-politique d'Anna Valls, donc une réalisatrice brésilienne je crois ou colombienne qui avait fait notamment Il fait nuit en Amérique et voilà Atomic Garden également. On a deux entretiens brefs avec Samy Balogi, qui a fait le film L'arbre de l'authenticité, et avec Apichatong Wirasetakul, leur façon respective d'approcher leur lien avec la nature. On a un topo plus précis sur le cinéma d'Asie du Sud-Est et l'écologie. Ce sont des thématiques qui reviennent souvent dans ce type de cinéma-là. We're Acetacool justement s'inscrit un peu dans cette mouvance-là. Et puis ensuite, on a 12 films pour le 21e siècle, donc des films qui nous amènent un peu à questionner ces notions d'écologie-là. Il y a un topo sur les lanceurs d'alerte, sur les films catastrophes, sur les films exploratoires un peu, et même des créatures de la pollution. On parle de Wally, de The Host, de Bong Joon-ho. Donc voilà, vraiment topo d'une quarantaine de pages vraiment très intéressantes sur l'écologie. Je m'attendais à trouver ça un peu ennuyant, bien honnêtement, puis les articles sont vraiment de très bonne qualité. Le film du mois, en fait, donc des cahiers du cinéma, c'est le film Deux Sœurs de Mike Lee. C'est Hard Truth, je crois, en anglais. Donc on a évidemment la critique par Marcus Ouzal et un entretien avec Mike Lee, donc le réalisateur britannique.
qui approche ce nouveau film-là. Souvent, on a tendance à le comparer un peu à Ken Loach, mais on se rend compte que c'est pas exactement le même type de cinéma qu'ils font. Oui, c'est du cinéma social, mais pas de la même chose. Vraiment plus humain du côté de Mike Lee, construire des personnages, même construire par... par improvisation ce personnage-là, donc vraiment très intéressant, puis c'est un film qui était présenté au Festival Cinéma du Monde un peu plus tôt en avril. Il n'y a pas eu de sortie en salle, je crois, outre le festival, mais il doit être sur une plateforme en quelque part. Ensuite, on a le cahier critique. Là, on s'intéresse au film «The Shrouds» de David Cronenberg. On s'intéresse au film «Harvest». On a même un entretien avec la réalisatrice Atina Rachel Tsangary, qui est grecque et qui a travaillé beaucoup avec Yurgos Lanthimos. Elle propose un nouveau film avec Caleb Landry-Jones, notamment. Ensuite, il y a Simone de la Montagna de Federico Luiz. On a Jeunesse les tourments de Wang Bing qui fait de suite à Jeunesse le printemps, je crois. Donc, une exploration des travailleurs dans une usine en Chine. Kiyuka avant la fin de l'été de Costis Charamountanis. Dimanche de Sokir Kolikov, un film ouzbek. Et à la lueur de la chandelle d'André Guilmata et j'en passe là, mais il y a Black Bag également qui a été renommé The Insider en France. Je sais pas si c'est pour faire un parallèle avec The Informant, un autre film de Soderbergh, je sais pas trop. Mais bon, on a dans le cahier critique, c'est ça, plein de petites critiques aussi. Des critiques hors salle, il y a notamment la série Netflix American Primeval de Peter Berg et Your Cordially Invited de Nicholas Stoller avec Will Smith. Sinon, dans le journal des cahiers, on fait un petit retour sur la Berlinale qui se tenait en février. C'est le cahier d'avril, encore une fois, je le rappelle. quelques petits topos sur des expositions, sur Suleyman Sissé également, le réalisateur malien qui est décédé à 84 ans en février dernier. On a la chronique Page arrachée de Pierre Eugène qui s'intéresse un peu les tours et détours, les méthodes et les fabulations de l'écriture sur les films. On revient sur certaines critiques du Cahier des cinémas, Pierre Diané notamment.
et c'est ça comment est-ce qu'on écrit sur le cinéma. Ensuite, les ressorties DVD livres, il y a Zig Zig de Laszlo Szabo, il y a Casier judiciaire de Fritz Lang, donc film de 1938 que je n'ai pas vu, qui m'intéresserait. Le joli mai de Chris Marker et Pierre Lhomme, donc qui a eu une ressortie également en salle le 30 avril en France. On a ensuite un focus sur Michael Pangratio qui fait des matte painting et des effets spéciaux, des décors et tout. Donc un article très intéressant. On voit son travail pour la Industrial Light & Magic. pour le Retour du Jedi, notamment il a travaillé sur le Hobbit, il a travaillé en tout cas dans plusieurs productions américaines, donc on s'intéresse un peu au background du cinéma, que sont-ils, comment est-ce qu'ils sont créés, et voilà. Donc un numéro très intéressant pour avril, des Cahiers du cinéma, numéro 819, toujours disponible à la bibliothèque Eva Sénécal ou sinon à la bibliothèque ici Roger Maltais de l'Université de Sherbrooke.
[00:51:06] Speaker B: Les lézards ont sauté sa mère.
[00:51:10] Speaker A: Vous êtes de retour à Ciné-Histoire et c'est le moment que vous attendiez. On commence notre topo sur les Jurassic Park et Jurassic World. Jade, fais-moi ton top 8 des meilleurs dinosaures selon toi.
[00:51:22] Speaker B: Mais moi là, j'avais un dinosaure préféré quand j'étais petite parce que j'ai possédé un livre qui m'apprenait à les dessiner. Puis c'était comme, tu sais, t'avais, je sais pas, une quinzaine de pages de dinosaures, puis là tu l'as au complet sur la page de gauche, puis après ça il te le monte en étapes. pis je me rappelle pas de son nom, par contre je sais que je l'ai cherché. Gary. Non mais ça finissait par Odon. Mais je l'ai cherché.
[00:51:45] Speaker A: Possé Odon.
[00:51:46] Speaker B: Je l'ai cherché il y a pas si longtemps, il y a quelques mois, pis j'ai fait « ah oui c'est vrai c'était ça », mais ça ressemblait mettons au ptérodactyle, mais c'était un un qui vole, pis je le trouvais vraiment cute, mais voilà.
[00:51:58] Speaker A: Guy Nadeau.
[00:51:59] Speaker B: J'ai dit Odon.
[00:52:01] Speaker A: Ben, en tout cas, c'est au proche. Ben oui, c'est ça. Dans les dernières semaines, on s'est claqué tous les Jurassic Park parce que... Et World. Et World, évidemment. Parce que, ben c'est ça, c'était... On dirait les franchises, là, c'est ça. Je suis moins... On dirait que c'est un projet pour quand t'es adolescent de regarder tous les films d'une franchise. C'est le seul moment où t'as le temps de te claquer ces films, pis d'aller voir le nouveau, mettons, au cinéma. Là, on a recommencé à le faire un peu cette année parce que C'est ça, on s'est dit pourquoi pas. On l'a fait avec Mission Impossible, et puis... Ben, je l'ai pas fait, Mission.
[00:52:36] Speaker B: Impossible, tu l'as fait tout seul. Non, c'est ça, je l'ai fait tout seul. Mais c'est quand même une expérience qui.
[00:52:39] Speaker A: Est le fun, pour vrai. Ouais, c'est ça, honnêtement.
[00:52:41] Speaker B: Je pense que ça manque de regarder des films tout courts, de regarder des franchises, c'est le fun.
on dira ce qu'on voudra des franchises, ils reprennent des éléments, ils reprennent pas, ils changent des affaires. Mais c'est le fun quand tu les as tous vus pis que là, tu vois les clins d'oeil aux autres pis que c'est toujours les mêmes compagnies qui reviennent, c'est toujours... pis ça me fait un petit... c'est cool.
[00:53:02] Speaker A: Parce que t'sais, pour Karate Kid pis pour Jurassic Park, honnêtement, on n'a pas tant aimé les films, mais on sort quand même joyeux de l'expérience quand même. Fait que c'est ça, il y a clairement quelque chose là. Pis, ben... C'est ça. La franchise à la base a quand même été marquante. Le premier film a vraiment été marquant, celui de Steven Spielberg évidemment. C'est une grosse année pour Spielberg en 93. Ça et Schindler's List, c'est quand même... C'est une grosse année, mais c'était reconnu évidemment le premier comme étant... Une des premières utilisations du CGI, mais aussi combiné à des animatronics, ce qui rendait vraiment, ça avait beaucoup marqué le public à l'époque, le réalisme des dinosaures. Réalisme qui a changé de film en film, dépendamment, on dirait que les budgets augmentent, mais pas nécessairement la qualité du film. Mais c'est ça, donc, à part pour le premier film, je dirais que la qualité, ça va?
[00:54:02] Speaker B: Oui, oui, ça va, ça chatouille un peu.
[00:54:05] Speaker A: À part pour le premier film, c'est ça le problème, c'est surtout un peu le scénario. Scénario, en fait, c'est basé sur un roman, cette histoire-là, qui s'appelait Jurassic Park, qui est fait par Michael Creighton, qui aime beaucoup les parcs d'attractions, parce que c'est aussi lui qui a écrit Westworld. Il a écrit, ici et là, soit d'autres scénarios de films ou d'autres romans. Andromeda Strange, je crois, puis d'autres affaires un peu de sci-fi. Et puis là, le nouveau Jurassic Rebirth, Jurassic World Rebirth, selon ce que j'ai lu, c'est comme le deuxième roman. C'est comme la suite au premier, si on veut. Est-ce que c'est vrai ou pas, je sais pas. Je n'y lirai pas. Mais c'est ça. Donc, il y a quand même certains traits communs Je ne sais pas si c'est le début d'une troisième trilogie, mais il y a quand même deux trilogies assez distinctes entre Jurassic Park et Jurassic World. D'ailleurs, on l'a rebrandé un petit peu. Celui-là a l'air de partir sur des nouvelles bases, mais en même temps, il parle de Jurassic World. Est-ce que c'est un quatrième opus à voir? Mais j'ai l'impression que c'est le début d'une autre trilogie.
[00:55:12] Speaker B: Probablement, en effet.
[00:55:13] Speaker A: Des caractéristiques principales de cette franchise-là, bien, il y a toujours l'idée de la science au profit du spectacle, un petit peu. C'est un parc d'attractions, on ne veut pas. Surtout dans le premier film, principalement, où c'est le personnage Hammond, je crois, qui est joué par Richard Attenborough, qui, oui, veut du progrès de la science, mais ultimement, il veut rendre la science un peu... démocratiser un peu la science, puis c'est ça, faire un parc d'attractions qui est plaisant pour... Toute la famille.
[00:55:43] Speaker B: Plaisant pour toute la famille, mais quand même à 10-15 000$ le billet.
[00:55:46] Speaker A: Oui, mais ça c'est les investisseurs.
[00:55:48] Speaker B: Le board.
[00:55:49] Speaker A: Oui, c'est ça. C'est pas nécessairement lui qui veut ça. La prémisse de tout ça, c'est qu'ils ont réussi à retrouver des maringouins de cette époque-là qui ont été pris dans de la résine ou quelque chose, puis qui a traversé le temps. On peut aller chercher justement le sang des dinosaures à travers le maringouin qui a été pris dans la résine.
[00:56:06] Speaker B: Mais pour vrai, c'est dans la sève d'arbres. C'est ce qu'ils appellent eux autres de l'ombre, de ember. Mais je trouve que la prémisse n'est pas, je pense qu'on en avait déjà parlé, mais elle n'est pas si ridicule. Comme tu me dis ça dans la vie, je trouve que ça se tient.
[00:56:21] Speaker A: Je regardais le film et j'étais comme.
[00:56:22] Speaker B: « Oh, on peut-tu vraiment ?
[00:56:24] Speaker A: » Ce qui est fair-fetch un peu, c'est d'avoir trouvé autant de maringouins que de dinosaures qui existent et d'avoir pu les extrapoler.
[00:56:31] Speaker B: Oui, c'est ça.
Ben non mais je sais pas où est-ce que tu t'en es, mais comme que donc les maringouins dans la sève d'arbres là qui seraient comme un peu cristallisés, protégés dans cette matière là, pis là ils essayent de les extraire pour enlever le sang qu'ils ont pris pis tout, pis là moi quand on l'avait regardé je sais que moi ils mettaient les odes qui est du sang de dinosaure dedans, pis là tu me rappelais quand... Il n'y avait pas d'humains à ce temps-là, donc c'est clairement possible qu'il y ait du sang de dinosaure dans l'édie maringouin.
[00:56:59] Speaker A: Oui, puis ils comblent l'ADN avec d'autres animaux aussi, donc en tout cas, on va s'en prendre puis en laisser, mais au fil des films, on va vraiment développer un peu ses capacités à altérer l'ADN pour créer des hybrides, pour créer d'autres dinosaures.
[00:57:16] Speaker B: Mais là, oui, je sais pas...
[00:57:18] Speaker A: Là, on est dans les caractéristiques récurrentes. Dans tous les films, il y a à peu près un subplot où on a tel dinosaure modifié génétiquement, soit il est méchant, soit on en a besoin, ou soit...
[00:57:29] Speaker B: C'est ça, mais t'as comme la première franchise qui est plus... En fait, je sais même pas comment la décrire. C'est parce que dans la deuxième, on a passé outre la première, on dirait, puis là, on s'est dit, maintenant, on va cloner. Puis comme ça parle beaucoup plus de ça dans les deuxièmes... Ça a ouvert.
[00:57:46] Speaker A: Les possibles en étant capable de cloner des dinosaures, bien maintenant on va cloner des humains. On va en reparler tantôt quand on va détailler chacun des films. Mais c'est ça, c'est toujours cette idée-là de la science mais au profit du spectacle et au profit des gens qui veulent faire de l'argent là-dessus. Le parc comme microcosme contrôlé, Jusqu'à ce qu'il y ait du chaos. Principalement dans le premier et le quatre qui sont les premiers de chacune des trilogies où là il y a les idées du parc. Pour les autres c'est toujours d'autres lieux de recherche ou en tout cas des endroits où on a stocké des dinosaures.
[00:58:18] Speaker B: Toujours au Costa Rica là, il a à noublage.
[00:58:20] Speaker A: Sauf le nouveau. Sauf le nouveau. Ensuite, la confrontation entre les humains et la nature ou ce qu'ils dépassent. Est-ce qu'on est capable... Oui, on est l'espèce...
[00:58:28] Speaker B: La cohabitation.
[00:58:29] Speaker A: On est l'espèce dominante, entre gros guillemets, sur la Terre, mais ultimement, on n'est pas capable de tout domestiquer non plus. Il y a toujours le même type de personnages aussi qui reviennent de film en film, que ce soit l'explorateur, le mercenaire, le scientifique, puis des enfants. La plupart du temps, pas tout le temps.
[00:58:49] Speaker B: Ben oui, il y a tout le temps des enfants.
[00:58:52] Speaker A: Peut-être pas dans le 5, il arrive plus tard l'enfant. Ah oui, mais il y a quand.
[00:58:58] Speaker B: Même un key role dans le 5, le 6. Il y a des enfants, mais... Mon Dieu, qu'est-ce que...
[00:59:05] Speaker A: Je ne sais pas où tu t'en allais.
[00:59:07] Speaker B: Je ne sais pas.
[00:59:08] Speaker A: Utile de personnage.
[00:59:09] Speaker B: Oui, mais il y a toujours des scientifiques qui vont y aller pour observer le parc, pour aller chercher des samples. Mais c'est important d'avoir un personnage scientifique dans ces films-là. C'est quelque chose qui revient à chaque fois. Des fois, mieux que d'autres.
[00:59:25] Speaker A: Oui, c'est ça. Puis souvent, ils sont méchants, ces scientifiques-là. Pas toujours, mais c'est ça. Donc, ça prend toujours le méchant qui soit est à l'embauche d'une compagnie qui veut faire de l'argent, principalement InGen dans ce cas-ci, ou soit, c'est ça. Moi, je suis quelqu'un qui aime bien le chaos. La place des dinosaures varie de film en film, je dirais. Des fois, ils sont plus souvent ennemis que amis, mais dans la nouvelle évidemment plus kid-friendly avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, les dinosaures, soudainement, sont un peu amis avec... avec les gens là, avec Blue et tout ça.
[01:00:05] Speaker B: Oui, oui, Blue, mais c'est un cas aussi.
[01:00:07] Speaker A: Dans les thèmes majeurs aussi qu'on explore tout au long de la franchise, on parle beaucoup des dérives de la science. Qu'est-ce qu'on a le droit de faire? Est-ce qu'on devrait faire ce qu'on est capable de faire même si ce n'est pas bien de le faire? C'est un thème récurrent, ça va même du Frankenstein de l'époque, de ce qu'on ramène une bête qui devrait être morte ou qui est reconstituée. Donc c'est ça, c'est le dérive de la science là. La marchandisation du vivant, si on veut, c'est-à-dire l'idée de Ben, c'est ça. Pour le divertissement, mais tu sais, c'est que soit on veut faire de l'argent avec le parc ou soit on veut faire de l'argent avec les avancées médicales qu'on pourrait faire, for some reason, avec les dinosaures. J'en reviendrai un peu plus tard là-dessus. Mais il y a toujours quelqu'un qui veut faire de l'argent. Puis, il y a toujours des gens qui ont de l'argent, qui ont des bonnes intentions, mais qui ne sont pas capables de...
[01:00:58] Speaker B: Je pense que c'est plus marchandage, là.
[01:01:01] Speaker A: Ouais.
[01:01:01] Speaker B: Non, mais marchandisation.
[01:01:03] Speaker A: Ben, c'est un mot.
[01:01:05] Speaker B: C'est-tu vraiment un mot?
[01:01:06] Speaker A: Ben oui.
[01:01:06] Speaker B: Marchandisation?
[01:01:07] Speaker A: Oui, je suis pas mal sûr que oui. Tu fais ça pendant que je fais ça. Le déséquilibre écologique également, parce que là, il y a toute cette idée, surtout dans le nouveau, mais aussi dans les plus récents, toute l'idée que les dinosaures, elles ne sont peut-être pas faites pour vivre dans notre monde. Leur monde à eux était différent du nôtre. Donc, c'est ça. une légère conscientisation écologique là-dedans. Tu as la réponse si tu n'es pas d'accord.
[01:01:33] Speaker B: Je suis un peu déçu.
[01:01:33] Speaker A: Moi c'est ça. Puis, aussi c'est ça, on mentionnait les enfants, mais il y a aussi beaucoup de thèmes de, soit de la parentalité ou soit de, c'est ça, de transmettre, je ne sais pas trop, transmettre les bonnes façons de vivre, je ne sais pas trop là, dans le premier c'est Sam Neill avec qui veut pas d'enfants, mais qui est là, il est pogné à gérer des enfants. Puis, c'est ça. Il y a toujours des enfants un peu impliqués. Dans le 2, c'est les enfants de James Goldblum.
voyons. Jeff Goldblum. Bref, c'est ça. C'est les enfants. Puis, le monstre aussi, tu sais, d'une certaine façon, ça revient au mythe du monstre qui est vieux comme King Kong, qui est vieux comme même The Lost World, qui est un des plus vieux films de monstres. Je pense que c'était sur une nouvelle de Conan Doyle. Il a fait de quoi, en tout cas, sur les dinosaures. Puis après ça, il a dit toutes ces affaires-là. Donc, dompter la bête, mais aussi l'idée... Parce que, c'est ça, au début, même si on a peur des films, même si on a peur des dinosaures, on dirait que dans certains films, on vire plus dans le film de Kaiju, de comme, OK, on veut juste voir des dinosaures se battre entre eux. Donc, c'est ça, l'angle change un petit peu. Mais c'est ça, c'est pas mal les thèmes un peu récurrents de cette franchise-là. Je sais pas si j'en oublie, je pense pas.
[01:02:44] Speaker B: Non, non, ça fait le tour pas mal.
[01:02:46] Speaker A: Au retour de la pause, on va s'intéresser à chacun des films pour finir avec Rebirth qu'on a vu mercredi. On s'en va en pause et on revient.
[01:02:55] Speaker B: Un jour je vais faire un film.
[01:02:58] Speaker A: Je ferai la prise de son La réalisation Le montage et la direction On est de retour pour parler de Jurassic Park. On va faire le tour de tous les films. D'abord, c'est ça que tu mentionnais. Tu avais vu le premier et le quatre. Le premier, quatre, cinq, c'est ça?
[01:03:22] Speaker B: Oui, exactement. On avait regardé la moitié du deux ensemble il y a plusieurs années.
[01:03:27] Speaker A: Déjà, il était plate la première moitié. Finalement, il était encore plate. Mais c'est ça, donc le premier film, 1983, je le mentionnais, Steven Spielberg, qui d'autre pour lancer une franchise que le père du blockbuster, si on veut. Dans ce film-là, on s'intéresse à plusieurs personnages, notamment à la création du parc qui est à l'état prototypère. Les infrastructures sont là, mais il n'y a pas encore de gens qui le visitent. C'est John Hammond, donc Richard Attenborough, comme je le mentionnais, qui crée un parc sur Isla Nublar, au large du Costa Rica, où il y a des dinosaures clonés qui vivent en captivité. Il va inviter, en fait, à la demande de la compagnie d'assurance, je crois, et des investisseurs. Ils vont inviter Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm, donc trois scientifiques, même si Ian Malcolm est un peu moins. qui sont joués par Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum respectivement, pour venir voir un peu ce parc-là, voir est-ce que c'est dangereux, est-ce que ça va bien, tout ça, pour vérifier la sécurité du projet. Une panne de sécurité provoquée par un employé corrompu qui voulait aller chercher des embryons pour les vendre à quelqu'un va.
[01:04:47] Speaker B: Entraîner.
[01:04:52] Speaker A: La libération des dinosaures. Leurs enclos protégés seront plus électrifiés. Il n'y a plus d'électricité.
À travers tout ça, il y a les petits enfants de Hammond qui sont là parce que ça prend un enjeu plus grand, mais aussi parce que dans la vision de Hammond, il s'adresse aux jeunes un peu avec ce parc-là. Donc le chaos s'installe, puis c'est ça. C'est assurément le meilleur. Il est plus horreur que je me souvenais. Honnêtement, il fait peur par moments. Je pense que c'est le style très Spielberg de faire des jeux de lumière. C'est de la caméra très fluide. C'est lui qui a fait Jaws.
Bon, les Diana Jones sont pas si effrayants que ça. Le 2 est un peu bizarre. Mais, tu sais, c'est ça. Il connaît bien les codes du cinéma pour faire de quoi d'assez angoissant. Il y a... Ce qui ressort du premier, à part l'aspect horreur, je pense que c'est l'aspect grandiose de la chose. On dirait qu'aucun autre des films a réussi à recréer un peu l'espèce de magie de ce film-là quand il arrive pour la première fois sur l'île. Tu sais, là, t'as la musique de John Williams qui kick in. Fait que ça, c'est sûr que ça aide, mais tu sais, l'hélicoptère qui arrive, tu vois l'île au loin. Après ça, tous les plans dans les grandes crevasses pis tout ça. La première vue des dinosaures, là, je pense que le premier plan de dinosaures qu'on voit, c'est les... Bracosa, c'est ça. Ça se ressemble beaucoup, c'est un végétarien. C'est là que les longs coups sont immenses, évidemment. Il y a Sam Neill et Laura Dern qui tournent la tête et ils voient ça au loin. Évidemment, c'est impressionnant parce que c'est quand même bien fait, même si aujourd'hui on voit un peu. les effets spéciaux dépassés. Mais à l'époque, c'est sûr que je me serais le plus laissé prendre au jeu. Mais aussi, c'est ça, il y a de quoi de... Même si c'est très textbook blockbuster, si on veut. On sait c'est qui est gentil, on sait c'est qui est méchant. On sait qu'il y a des enfants parce que Spielberg aime ça mettre des enfants dans ses histoires pour soit parler de l'enfance ou soit justement relever un peu les enjeux. Tu sais, il coche beaucoup de cases de son cinéma, mais en même temps, ça marche. Ça marche beaucoup. Pis je pense Sam Neill, c'est jamais un acteur qui me vient en tête tant que ça, mais honnêtement, il est vraiment bon dans ce rôle-là, pis je sais pas, il est comme une figure un peu paternelle, pis un peu... pas détachée, mais tu sais, c'est ça. Quelqu'un qui aime pas trop sortir de sa zone de confort, mettons, pis qu'il est forcé à le faire. Le Rudderne aussi, on la voit un peu moins dans les autres films, mais c'est ça.
Tandem, Jeff Goldblum aussi, son personnage un peu cynique, c'est un peu le comic relief du film, en théoricien du chaos.
[01:07:36] Speaker B: Oui, c'est ça. Mais dans le premier, il apparaît vraiment comme une espèce de playboy, pas sérieux, puis on comprend pas qu'est-ce qu'il fait là. À la limite, il a l'air d'un actionnaire beaucoup plus que d'un scientifique. Puis c'est dans les films d'après, je trouve, qu'il devient vraiment intéressant. Toi, je sais que ça t'a fait comme l'effet contraire, mais moi, je l'ai apprécié dans les films suivants. Dans le premier, je le trouvais pas le fun comme personnage, puis c'est après que... Là, c'est quasiment mon personnage préféré de tout ça parce qu'il est là.
[01:08:02] Speaker A: Dans le premier, c'est que je trouvais qu'il est là ultimement pour faire comme moi, malgré... Parce que c'est ça, c'est ce que j'aime du premier, c'est l'idée, je l'ai mentionné tantôt, mais tu sais... qu'est-ce qu'on a le droit de faire à la science? Je ne sais pas comment le dire, mais un peu à l'inverse d'Open Armour, c'était quasiment le même message qu'essayait de faire. C'est comme, hey, j'ai créé une bombe atomique, mais est-ce que j'ai le droit de l'utiliser ou est-ce que je devrais l'utiliser même si je suis capable de la faire? C'est le même principe avec ça. On est capable de cloner des dinosaures. Est-ce qu'on devrait cloner des dinosaures? Alan, donc Sam Neill, c'est sûr qu'il veut y explorer des dinosaures, lui. Puis on comprend aussi qu'il est un peu contre les nouvelles technologies, là, de m'emmener dans une fouille archéologique. Il y a quelqu'un qui utilise un ordinateur, puis il est au sacrilège. Lui, il est comme, « Ah, ça sert à rien, un ordinateur. Rien de mieux que des bons yeux. » Tu vois, une affaire de même. Je me souviens plus de la scène exactement. Mais c'est un peu ce principe-là. C'est comme, lui, il a étudié ça toute sa vie, là. Il a la chance de les voir en chair et en os.
Mais malgré tout, ils ne pensent pas nécessairement que c'est une bonne idée de faire ça. Et Jeff Goldblum est là pour leur rappeler qu'effectivement, ce n'est pas une bonne idée parce que malgré toutes les précautions qu'on prend, il dit toujours que le chaos ne respecte aucune loi. Faites attention. Le failsafe, c'est comme on va juste créer des dinosaures féminins. Oui, sauf que... Parce que, c'est ça, on veut pas qu'ils se reproduisent, mais en croisant avec les grenouilles...
[01:09:32] Speaker B: En croisant avec les grenouilles, c'est des amphibiens qui sont capables de changer de sexe à la demande, je vais le dire comme ça, pis ben ils le font, parce qu'il y a des oeufs qu'ils trouvent dans le film, fait qu'effectivement, Goldblum dit « Life finds a way », pis ben c'est ça, fait qu'on n'était pas supposés de les restreindre à être des femelles en fait.
[01:09:49] Speaker A: J'aime beaucoup ça et c'est le même principe pour Westworld aussi, toute la question des robots versus le vrai monde, toutes ces affaires-là. C'est de l'éthique, c'est des réflexions qui sont souvent centrale dans des romans de science-fiction ou des films de science-fiction. Des réflexions qui vont devenir un peu moins intéressantes plus les films avancent malheureusement, mais ça c'est essentiellement le premier film à la base. On finit finalement par quitter l'île puis on doit abandonner le lieu parce que les dinosaures ont take over puis on n'est pas capable de les reprendre. Le deuxième, Encore réalisé par Steven Spielberg. Je ne sais pas à quel point ça lui tentait de le faire, ce deuxième là. Il l'a fait quand même en 1997, The Lost World Jurassic Park. Donc là, le personnage principal devient Ian Malcolm, donc Jeff Goldblum, qui retourne sur une autre île qu'on nomme Site B, qui était une île où on justement.
[01:10:47] Speaker B: C'est ça, c'est là qu'ils les accouplaient, non, mais qu'ils les créaient génétiquement.
[01:10:54] Speaker A: Sur cette île-là, les dinosaures vivent à l'état sauvage. Il n'y a pas d'enclos, il n'y a pas rien. Ils tentent de sauver sa compagne Sarah, qui est jouée par Julianne Moore, et sa fille, mais une entreprise rivale, qui est InGen probablement, vu que ce n'est plus BioSyn.
veut capturer les dinosaures pour les amener à San Diego. On sait pas exactement pourquoi, ils vont finir par le faire pareil. Donc un t-rex à la fin du film justement est relâché en pleine ville qui provoque une panique, évidemment. Un peu partout. Il est un peu plus dark, je dirais, que le premier, mais c'est ça, il est plus centré cette fois-là sur l'exploitation des dinosaures plus que sur Est-ce qu'on devrait le faire ou pas?
[01:11:38] Speaker B: C'est qu'on a un peu abandonné l'idée du premier pour revirer ça vers un trope que je suis tannée de voir au cinéma, mais qu'en 97, c'était peut-être pas aussi utilisé, mais moins qu'aujourd'hui.
[01:11:51] Speaker A: Je le sais pas.
[01:11:53] Speaker B: Que finalement, c'est les humains qui sont méchants.
[01:11:57] Speaker A: C'est le plot d'Avatar, c'est le plot.
[01:12:00] Speaker B: De toutes les affaires de zombies qui existent. La fille dans le bois choisirait l'ours, mais c'est ça.
Je m'emporte, mais c'est ça, ce film-là, c'est que oui, le dinosaure est quand même là, il est quand même méchant parce qu'il est dangereux, il est non domesticable, mais là, le véritable danger, c'est l'homme qui veut exploiter, qui veut tout ça, puis qui va pas hésiter à sacrifier des siens pour arriver à ses objectifs qui sont pas louables. Fait que c'est... Ah, tabarouette, t'sais, c'est ça. Puis c'est un film qui se concentre là-dessus, puis c'est... Ça allait somme toute bien, leur expédition, t'sais, c'était... Je veux dire, ils respectaient leur... la nature, tout ça, mais ça n'allait pas super bien qu'ils se faisaient attaquer un peu.
[01:12:42] Speaker A: Parce qu'il y a deux groupes, ils vont le chercher, puis après ça, il y a les autres qui essaient de le catcher.
[01:12:47] Speaker B: Mais c'est ça que je voulais dire, c'est que ça va somme toute bien que ça reste des dinosaures, ce n'est pas une cohabitation qui se fait, mais pendant qu'ils sont en train de chiller dans la jungle, il y a tous les hélicoptères de InGen qui arrivent pour prendre d'assaut cette mission-là, qui ont comme racheté la compagnie pis que là c'est rendu leur loi pis tout ça pis c'est eux qui vont foutre la merde.
[01:13:10] Speaker A: C'est pas le fils de Hammond mais c'est son gendre, je sais plus trop, qui est à la tête un peu de ce... Le film s'ouvre là, c'est lui qui va aller le recruter justement à Ian Malcolm qui veut Je vais pas retourner là-dessus parce qu'il dit une fois c'est assez.
[01:13:25] Speaker B: Il se laisse convaincre quand il sait que c'est sa blonde.
[01:13:27] Speaker A: Ben c'est ça, il y a pas le choix. Pis c'est ça, le film marche pas sur plusieurs plans selon moi, à part qu'il est un peu plus plate pis qu'il y a un peu moins de... Il y a moins de scènes de dinosaures, mais c'est qu'ultimement il y a beaucoup de redites avec le premier. Mais c'est surtout aussi qu'on croit pas tant à la relation amoureuse entre Julianne Moore et Jeff Goldblum. Ils ont juste l'air d'être deux personnages qu'on a alliés parce que ça prenait une raison et qu'ils aillent là-bas.
[01:13:51] Speaker B: Ça prenait une femme scientifique.
[01:13:54] Speaker A: Oui, c'est ça. Ça, c'est la scientifique qui aime les dinosaures. Puis lui qui va la chercher, ça fait qu'il arrive sans le savoir un peu. Fait qu'on inclut l'enfant aussi. Fait qu'on reprend la recette du premier, moins l'émerveillement, puis avec des tropes qu'on connaît. Ça rend un peu moins intéressant. Puis la finale aussi est complètement... Tu sais, même on l'oublie quasiment un peu, la finale où il y a un dinosaure lâché dans San Diego. Dans les autres films, on n'en parle pas tant que ça. Mais c'est ça. Vraiment... Vraiment plus... Ben, pas à la hauteur du premier, ça c'est sûr. Pis t'sais, même... C'est quasiment... Je sais pas si ça serait le pire ou pas de la franchise. Je pense que oui, mais... En tout cas, c'est dur à dire. Il est juste vraiment plat.
[01:14:40] Speaker B: Ben oui, effectivement. Puis, tu sais, dans des classements qu'on voit, il y a certaines personnes qui vont le mettre avant. Tu sais, c'est vraiment un déclin. À chaque nouvelle franchise, il y a un petit regain d'énergie, mais ça décline à chaque fois. Puis là, tu vas passer au 3, mais je pense qu'on a mieux apprécié le 3.
[01:14:55] Speaker A: Nous, on a mieux apprécié le 3, mais le public, généralement, n'aime pas le 3. C'est lui, souvent, qui se fait le plus ramasser. Le 3 2001, donc on est presque 10 ans après le premier. C'est Joe Johnson cette fois qui le réalise. On ramène Alan Grant, donc Sam Neill, qui est trompé par un couple qui est formé de William H. Macy et d'une actrice qui ne me souvient pas. Pas Parker Posey, mais elle a un nom de mère. En tout cas, on la salue.
[01:15:25] Speaker B: Et puis en plus, c'est moi qui.
[01:15:26] Speaker A: Te l'avais... Non, elle a un nom de même.
[01:15:28] Speaker B: Je te l'avais nommé.
[01:15:30] Speaker A: Bon, on le cherchait. Donc, un couple qui veulent aller chercher leur enfant qui est pris sur l'île parce qu'il faisait du tourisme avec...
[01:15:38] Speaker B: Il faisait du parachute.
[01:15:38] Speaker A: Oui, c'est ça. Puis le parachute s'est coupé puis il s'est ramassé sur l'île. Donc, on ramène Alan Grant. On lui fait miroiter en fait qu'ils sont millionnaires puis qu'on va financer... Même.
[01:15:47] Speaker B: Pas besoin d'y aller. C'est Téa Leoni.
[01:15:49] Speaker A: Téa Leoni, c'est ça.
[01:15:50] Speaker B: C'est la fille de Family Man.
[01:15:51] Speaker A: On les salue. Donc c'est ça, ils vont convaincre Alan Grant de retourner sur le Side B, donc on est sur les mêmes lieux que le 2, pour aller trouver ce fils-là. Puis là, ce film-là est clairement moins réussi techniquement. Les effets spéciaux, c'est quasiment 100% CGI et 0% animatronics. Ça paraît, honnêtement. Mais à son crédit, je trouve qu'il amène des nouveautés un peu dans la franchise. Notamment, je pense que c'est le Spinosaurus. Je ne sais pas si c'est lui, mais en tout cas, c'est lui qui vole. Il y a une grande scène vers les deux tiers dans une cage d'oiseaux qui est vraiment bien foutue. Mais c'est ça. Mais à l'inverse, c'est ça, il y a plusieurs... C'est ça. Il vieillit très, très mal. Puis je pense aussi... Ben t'sais, je sais pas, t'sais, j'aime bien William H. Macy. Fait que quand je le vois dans un film, d'habitude, il rehausse un peu la qualité du film. Même, il joue toujours le personnage d'un Tikkun, essentiellement. Un wannabe. Mais t'sais, il y a plusieurs affaires qui, selon moi, elles sont tirées par les cheveux puis sont plus maladroites. Mais à cause qu'on essaie de faire quelque chose d'un peu différent, J'ai tendance à plus l'aimer que le 2, mettons, qui, techniquement, était quand même bon.
[01:17:10] Speaker B: On est revenu au dinosaure, en fait. On ne parle plus vraiment de InGen. C'est une mission humaine. C'était vraiment bon.
Le plot est pareil comme dans le premier, parce que Neil se fait amener par un millionnaire. Mais finalement, il y a des petites surprises dans le scénario. Puis ça fait du bien, pour vrai, parce qu'on se disait, bon, c'est exactement pareil. Mais non, pas top.
[01:17:35] Speaker A: Non, c'est ça, ça change un peu. C'est les p'tits Terranodons, ceux qui volent.
[01:17:38] Speaker B: Ah, mais ça ressemble.
[01:17:39] Speaker A: Mais c'est ça, donc... Moi, je l'ai quand même bien aimé, mais je comprends qu'il ait été ramassé par la critique parce que... c'est pas Spielberg qui le fait. Je peux comprendre, mais c'est ça. Moi, je l'ai trouvé correct, avec bien des bonnes qualités, mais beaucoup de défauts aussi. Fait que Jurassic Park 3, c'est souvent le mal aimé. Après ça, on attend 14 ans avant le prochain opus, qui est Jurassic World. Donc là, on rebrande essentiellement la franchise. C'est Colin Trevorrow qui va également réaliser le sixième film. Là, Miraculeusement, ils ont réussi à ouvrir un parc qui s'appelle Jurassic World, qui fait évidemment écho à Disney World. Pour attirer le public, les scientifiques vont créer un nouveau dinosaure hybride qu'ils vont appeler Lindominus Rex, qui est plus intelligent et plus dangereux. Il va s'échapper, puis il va causer justement un massacre dans le nord du parc. On va faire appel à Owen Grady, qui est joué par Chris Pratt. qui est un dresseur de Raptor, qui va essayer de le stopper avec l'aide de Claire Dayring, qui est la directrice du parc et qui est jouée par Bryce Dallas Howard.
[01:18:50] Speaker B: On ne l'a pas mentionné, mais les Raptors jouent un rôle vraiment central dans au moins la première trilogie. Par défaut, la deuxième aussi. Il y a comme tout le temps, on dirait qu'ils nous disent que c'est le plus dangereux, le Raptor, et non le T-Rex, mettons.
[01:19:08] Speaker A: C'est parce que les autres sont gros, fait qu'on prend pour qui ils sont dangereux. Le raptor est à peu près gros comme un humain, mais ils sont plus rapides.
[01:19:15] Speaker B: Ils chassent en meute, puis dans le 2, il apprend... À un moment donné, Sam Neill reparle avec... Dans le 3, dans le 2, peu importe. Il reparle avec Laura Dern, puis il dit « Ah, mais là, j'ai appris qu'ils communiquent entre eux pour s'indiquer où sont leurs proies, puis tout ça. » Il y a tout le temps des découvertes sur les raptors, puis c'est vraiment le dinosaure sur lequel on met le plus d'énergie dans les films.
[01:19:35] Speaker A: Pas pour rien qu'on a nommé l'équipe de basketball aussi, qui est née en 1993, les Raptors. Dans ce nouvel opus-là, moi d'entrée de jeu, comment est-ce qu'on ramène des enfants dans le lot, c'est que c'est le neveu et la nièce de Bryce Dallas Howard qui sont un peu invités au parc parce que leurs parents veulent se divorcer.
[01:19:57] Speaker B: C'est cette fin de semaine-là.
[01:19:58] Speaker A: Ils l'envoient en Costa Rica une fin de semaine.
[01:20:01] Speaker B: Le parc est ouvert depuis quelques années et elle les invite passer la fin de semaine là-bas.
[01:20:06] Speaker A: Pourquoi pas. Ils n'ont pas le choix de fermer le parc parce que Lindominus Rex s'est échappé et on ne veut pas tuer le monde. Finalement, c'est un peu ça qui va arriver. Ça va exploser d'un peu partout et ça va mettre fin pas mal à ce parc, à ce world. C'est la renaissance de la franchise qui allie un peu la nostalgie, parce que jusqu'à présent, on n'avait toujours pas vu de parc ouvert. Et une surenchère un peu sur l'aspect scientifique de la chose. Est-ce qu'on devrait en plus altérer, pis t'sais, toute une critique un peu du capitalisme de « Ok, mais c'est quoi la prochaine attraction? On peut pas passer deux ans sans ajouter quelque chose d'autre parce que sinon le public va se tanner, faut leur donner le goût de revenir. » C'est ça. Ça reprend essentiellement à Drew.
Disney World, ou tous les parcs d'attractions en général aussi, mais l'aspect parc est très présent dans celui-là, alors qu'il n'était pas dans les trois qui portent le nom Jurassic Park.
Toi, je sais que tu l'as bien aimé.
[01:21:03] Speaker B: Oui, mais parce qu'on dirait que ce film-là, c'est exactement ce à quoi je m'attendais du premier de la série. Puis tu sais, tu disais tantôt que c'était plus horreur que dans tes souvenirs, mais c'est parce que c'est un film qui est sorti quand j'avais comme 4 ans. Puis c'est pas un film pour enfants, le premier. Le deuxième, oui, le premier de la deuxième franchise. Oui, Jurassic World, c'est vraiment, on est beaucoup dans le parc, dans les attractions, là ça marche, il y a du monde pis tout ça, pis je le sais là qu'il y a plein de messages là-dedans. Mais c'est ça l'affaire, c'est que j'aurais voulu que le premier ça soit exactement ça, parce que quand je pense à cette franchise-là en général, c'est l'image que j'ai, mais que c'est pas ça la franchise, pis je suis comme un peu triste de ça, mais là j'ai comme tout eu ce que j'aurais voulu, fait que moi je l'aime quand même pas mal. Les gens l'aiment moins, en général, mais moi, j'ai rien de trop négatif à lui dire.
[01:21:58] Speaker A: Mais moi, j'aime pas le duo Dallas Howard pis Chris Pratt. C'est pas des acteurs que j'apprécie particulièrement. Il y a beaucoup de... T'sais, il y a des affaires de films grand public cheap qui me gossent, t'sais, de l'humour, t'sais, un peu trop connes, t'sais, des affaires qui se peuvent pas, tout le long être en talons hauts dans la forêt.
[01:22:18] Speaker B: Oui, bien là, il y a ça aussi.
[01:22:19] Speaker A: C'est ça, aucun bon sens.
C'est toujours à la dernière seconde qu'ils se font sauver. Y'a toujours tous ces codes-là qu'on retrouvait un peu chez Spielberg, mais que je sais pas, on dirait que ça passait mieux parce que c'était plus intéressant. Là, c'était vraiment... En tout cas, je le trouvais cheap, un peu malgré... Malgré que c'est probablement celui qui avait le plus de budget. Mais ça, y'en a plusieurs. Tout le long du film, j'arrêtais pas de gosser en te disant tout ce que j'aime pas de chaque réplique, puis de chaque affaire, puis chaque personnage.
[01:22:47] Speaker B: C'est une super expérience.
[01:22:48] Speaker A: J'ai vraiment pas aimé le film, mais par contre, le suivant, je l'ai quand même apprécié.
[01:22:54] Speaker B: Ouais, pis moi, pas du tout.
[01:22:56] Speaker A: Fait que qui est Jurassic World Fallen Kingdom 2018, qui est fait par G.A. Bayona, qui avait fait notamment Society of the Snow, et un des films catastrophe que j'aime le plus, The Impossible, sur l'ouragan qu'il y a eu.
[01:23:10] Speaker B: Le tsunami.
[01:23:11] Speaker A: Ouais, le tsunami.
[01:23:12] Speaker B: En Thaïlande.
[01:23:13] Speaker A: Ouais, c'est ça, dans ce coin-là, en 2004. Là, il y a une catastrophe aussi, c'est peut-être pour ça que je l'ai aimé. Fallen Kingdom, c'est que Isla Nublar, l'île du premier film, il y a un volcan qui menace d'érupter et Claire et Owen doivent retourner pour sauver les dinosaures. Ils vont découvrir évidemment un complot qui vise à aller vendre aux enchères les dinosaures aux plus riches de ce monde. L'un d'eux, le Indoraptor, s'échappe et sème la terreur dans un manoir qui est d'un ami et ancien collègue de Amen, et qui ressemble un peu à Westworld encore une fois, les deux vieux collègues qui ne s'entendent pas.
C'est James Cromwell qui le joue. Puis, il y a une jeune enfant aussi qui est sa petite fille qui... Bon, en tout cas, j'ai pas le choix vu que je vais parler de 6. En tout cas, de dévoiler certains éléments. Je m'excuse, il y aura un petit spoiler.
[01:24:10] Speaker B: Mais...
[01:24:10] Speaker A: C'est un film de plusieurs... Ben, 2018, quand même un peu récent. Mais c'est ça, qui est sa petite fille, mais qui finalement n'est pas sa petite fille. Et puis, c'est ça. Et plus... plus axé sur l'action que j'ai trouvé celui-là.
[01:24:25] Speaker B: Dans la première partie, je trouve qu'il se divise vraiment en deux actes.
[01:24:28] Speaker A: La première partie est vraiment meilleure que la deuxième, selon moi.
[01:24:31] Speaker B: Oui, vraiment.
[01:24:32] Speaker A: Mais qu'est-ce que t'aimes pas dessus?
[01:24:33] Speaker B: La première partie, je te l'avais mentionné, ils ont rajouté un volcan qui est en train de péter de partout, puis ça met vraiment une dynamique super intéressante, puis j'avais l'impression de regarder quasiment un niveau de jeu vidéo. Parce qu'en plus de faire toutes leurs affaires, il faut qu'ils fuient un volcan. Il y a vraiment de quoi de le fun avec ça. On ramène encore une fois que les humains ne sont pas le fun. Le volcan ajoute quelque chose pour de vrai. Après ça, quand ils quittent l'île et qu'on embarque dans la deuxième partie, on est dans les enchères.
C'est vraiment quasiment taken. C'est ça, c'est des multimillionnaires.
[01:25:17] Speaker A: Au lieu d'être du trafic humain, c'est.
[01:25:18] Speaker B: Du trafic de dinosaures. Ben oui, c'est du trafic de dinosaures. Ils sont dans des grosses cages. Le manoir d'ailleurs doit être assez grand pour amener toutes ces cages-là.
[01:25:26] Speaker A: Il y a genre huit sous-sols.
[01:25:27] Speaker B: Ouais, mais c'est ça.
Il y a cette partie dans ce char-là, puis je pense que c'est plus ça que j'aime pas. Encore une fois, c'est la deuxième équipe sur l'île, ben là, ils sont pas gentils. Après ça, c'est eux qui veulent vendre. Tu apprends que leurs motivations sont pas super hautes non plus. Puis après ça, t'as comme l'espèce de scène, t'sais, on en parlait dans Karate Kid, le 3, il était devenu super ridicule, t'sais, puis les personnages, il y avait juste comme aucun sens, puis on regardait quasiment des méchants de films pour enfants. Puis là, c'est un peu ça aussi, t'sais, t'as des beaux moments où le gars qui ressemble... C'est comme le boss mais l'autre, le neveu ou je sais pas quoi. Le gars qui a repris l'entreprise, qui ressemble à Sam Rockwell, je trouve. Les valises devant lui, il place les bêtes, il sourit comme un épais devant les millions qui s'accumulent sur ses écrans d'ordi. Puis t'es comme, on était-tu obligé d'y aller? Puis là, évidemment, il y en a un qui ont créé juste pour le montrer au showroom, puis ils veulent pas le vendre, celui-là. Mais là, il se fait offrir genre un 50 millions, tu sais, ça a pas rapport. Puis là, ils sont comme, oui, mais on peut pas passer à côté de cet argent-là. Puis là, c'est ça, tu sais. Puis pourquoi? Fait que c'est plus ça, je pense, que j'ai pas aimé de ce film-là.
[01:26:43] Speaker A: Et le film va altérer considérablement le dernier parce qu'on amène pour la première fois l'idée du clonage humain. Donc avec la petite fille qui finalement n'était pas la petite fille du vieux mais qui était sa fille qui est décédée. Et qu'on a guéri, mais ça on le comprend dans le 6, qu'on a guéri de la maladie qui l'a affligée. Bref, c'est ça. Donc je l'aimais effectivement mais c'est ça, on tombe vraiment dans le cartoonesque. de la chose, des situations invraisemblables. Ben, je dis ça, puis en même temps, dans le monde dans lequel on vit en ce moment, je sais même plus si c'est invraisemblable ou pas. Mais oui, effectivement, sur papier, c'est un peu con, comme concept. Mais la première partie avec le volcan, puis tout, était vraiment très engageante et très bonne. Et puis là, on arrive à Dominion, donc Trevorrow revient à la réalisation. Et puis là, ben, on a oublié que ça existait un parc. Là, on est rendu dans un James Bond cheap, un peu. On se promène un peu partout dans le monde, les dinosaures vivent partout et en coexistence instable avec les humains. Owen et Claire veulent protéger la petite fille du cinquième qui est désormais traquée par Biosyn. Et puis Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm, donc le trio du premier film, reviennent pour enquêter, eux, sur une conspiration biogénétique liée à des sauterelles géantes. Donc il y a ça en parallèle. Je sais pas qu'est-ce qui est l'histoire principale versus l'histoire secondaire.
[01:28:08] Speaker B: Il y en a vraiment deux en parallèle. Puis on suit, c'est ça. Chris Pratt et Bryce Dallas Howard dans leur mission pour retrouver leur fille. Ils l'ont adoptée pour la protéger. Puis de l'autre côté, tu as eux qui enquêtent sur les locustes, les locustes, des gros sauterelles, qui mangent toutes les récoltes, sauf des champs de biocin ou ingènes. C'est biocin. Puis là, évidemment, les deux missions vont merge dans les repères hyper secrets à la James Bond de cette entreprise pharmaceutique-là.
[01:28:41] Speaker A: Parce que là, eux, ils ont ramené beaucoup de dinosaures dans les montagnes, mais il y a une forêt dans les montagnes, en tout cas. Mais c'est ça, ils ont ramené ça dans une espèce de lair de James Bond. Puis ils font... Ian Malcolm, lui, il est comme philosophe. Il donne des conférences là-bas. Il réussit à faire inviter justement les deux autres. Puis c'est ça, Bryce Dallas Howard et Chris Pratt finissent par se ramasser là. Puis les deux veulent exposer, finalement, Biosyn et ce complot-là, qui est mené par, là, je me souviens plus de l'acteur, mais un acteur cheap de House of Cards qu'on avait vu. Je me souviens plus de son nom, mais bon. Il est vraiment pas bon, juste parce que...
[01:29:19] Speaker B: Il y a trop de volonté, j'ai l'impression.
[01:29:22] Speaker A: Ils ont deux heures et demie aussi.
[01:29:24] Speaker B: Ils ont voulu tout faire. On parlait de James Bond, mais c'est parce que ce film aurait pu être transposé à un trafic humain. Ça aurait pu être de la drogue, ça aurait pu être des diamants, ça aurait pu être toutes les affaires qu'on voit dans des films d'espionnage. mais là c'est des dinosaures, on parle même pas de dinosaures, on est dans du clonage humain, on est dans de la manipulation génétique, il y a le personnage du docteur Who qui est encore là, puis c'est tout le temps lui qui a tout fait les affaires, puis là lui il veut trouver un remède pour empêcher les dinosaures, les locustes d'arrêter de manger les récoltes.
C'est parce qu'ils ont fait tout et ils ont voulu ramener l'équipe principale, donc mettre les deux équipes ensemble, mais on s'éparpille, on va partout. Effectivement, on voyage, on n'a jamais voyagé sur les îles, mais là on va assister quasiment à des... des combats de poulets dans un sous-sol en Égypte. Puis c'est ça. C'est des affaires qui fitent dans un autre genre de film, mais là, ça aurait pu être autre chose. Je pense que ça aurait été meilleur. Le fait que ce soit rattaché à Jurassic, c'est peut-être moins cohérent dans celui-là. Puis c'est ça. Trop de volonté pas assez réussie, dans le fond.
[01:30:43] Speaker A: On aurait pu croire que ça aurait mis un terme à la franchise, mais non, il y a un septième film, donc on va parler tout de suite après la pause. Donc voilà, c'était notre petit tour d'horizon des six films qui étaient sortis jusqu'à présent. On revient dans quelques instants.
On est de retour à Ciné-Histoire pour parler de Jurassic World Rebirth, donc réalisé par Garrett Edwards, qui avait notamment fait Rogue One, Star Wars Story et The Creator il y a quelques années déjà. Un film que je pense que personne n'attendait, personne n'avait vraiment demandé, mais qui est là tout de même, un soft reboot. La franchise avec Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Marshala Ali, Jade, pendant que je digère, peux-tu nous présenter un peu ce film-là?
[01:31:41] Speaker B: On l'entendait un petit peu. Donc, dans ce film-là, on a un personnage qui possède une entreprise pharmaceutique qui ramène Scarlett Johansson, puis je pense que c'est InGen encore, mais je ne suis pas certaine.
[01:31:55] Speaker A: Je sais qu'on voit, parce que le prologue s'amorce avec 17 ans plus tôt, il y a un break-out d'un dinosaure. Là on est ailleurs aussi, il faut le préciser, on n'est plus dans les îles du Costa Rica, on est au nord de la, ça disait French Papua, mais en tout cas, essentiellement c'est au nord du Surinam et de la Guyane française, donc on reste dans l'Atlantique. En fait, au Costa Rica, ça devait être plus dans le Pacifique, mais on est comme dans le coin du Venezuela, Curacao, dans ce coin-là, les Antilles.
[01:32:26] Speaker B: Voilà. Donc, un patron d'une entreprise pharmaceutique qui va chercher Scarlett Johansson pour aller sur l'île chercher des échantillons de sang, de... bien, j'allais dire de la lingue flammée, du liquide, des oeufs, tu sais, peu importe.
[01:32:43] Speaker A: De l'AD.
[01:32:43] Speaker B: Oui.
trois sortes de dinosaures, donc un terrestre, un maritime et un aérien, pour développer des médicaments qui aideraient à freiner, ralentir les maladies graves, dans le sens cardiaque.
[01:33:03] Speaker A: Une personne sur cinq sur la terre sont touchées par ça. Combien ça représente en argent?
[01:33:09] Speaker B: On dit que ces dinosaures-là, spécifiquement, s'ils ont été créés, puis ils ont survécu, puis ils n'ont pas de maladies.
[01:33:18] Speaker A: Je pense que c'est ceux qui vivent les plus vieux, puis ils ont un gros cœur. Je pense qu'il y avait une affaire de même.
[01:33:23] Speaker B: Mais écoute, ça pourrait aider les humains. Mais là, ce qui se passe, c'est qu'on ne peut pas parler de cette mission-là à personne parce que le voyage là-bas est complètement interdit. Il y a de la surveillance et tout ça. Tu ne peux pas annoncer tes vols en bateau.
[01:33:38] Speaker A: Ce qui se passe en fait, c'est que tous les dinosaures sont dans le monde, mais ils sont en train de mourir partout ailleurs qu'à l'équateur. parce que c'est là que l'écosystème est le mieux pour eux autres. Fait qu'ils sont tous partout sur la terre, mais juste dans cette région-là, essentiellement.
[01:33:56] Speaker B: Ben voilà. Fait que là, ils s'en vont là. Mais elle, elle y va, donc. Puis elle se fait offrir comme 10 millions. Puis je me suis demandé si c'était pas son cachet du film, ça devrait être quelque chose de même. Fait qu'elle se fait offrir 10 millions pour faire ça. Ils vont chercher un scientifique, évidemment, qui travaille dans un musée sur les dinosaures. Puis là, lui, sa motivation, c'est Jonathan Bailey. Sa motivation va être, il n'y a plus personne qui vient visiter le musée, ça n'intéresse plus personne. Mais là, je veux ramener ça, là.
Fait qu'ils s'en vont là pour se faire plein d'argent aussi. Ils vont chercher Marshall Alley et puis un autre gars qui était un partner de Scarlett Johansson avant. Fait qu'ils s'en vont là. Fait que ça c'est l'équipe 1.
[01:34:35] Speaker A: Puis ils doivent récolter aussi des échantillons alors que les dinosaures sont vivants. Ils peuvent pas juste les tuer puis pogner les samples. Faut qu'ils soient vivants. Ça, c'est le side A.
[01:34:45] Speaker B: Oui, c'est ça. Tu as l'équipe 1 qui fait ça. L'équipe 2, qui n'est pas vraiment une équipe, c'est une famille. C'est un père avec ses deux filles adolescentes, peut-être 10 puis 16, qui sont en voilier sur cette étendue d'eau. Ils veulent aller en Afrique du Sud. La nouveauté de cette franchise, ils ont vraiment misé beaucoup là-dessus dans le marketing, c'est que les dinosaures nagent maintenant. Ils nagent et sont à côté. Ils se font renverser leur bateau. Il y a le chum de la fille plus vieille qui est avec eux aussi, qui agit en sorte de comic relief. On en reparle plus tard. Cette famille-là et les autres, ils sont tous ensemble, mais se retrouvent séparés sur l'île. Chacun vit leur survie de deux façons différentes.
C'est un résumé de base. Évidemment, on le sait en partant que le gars qui va la récruter, il n'est pas super clean. Fait qu'on arrive là, on va se battre un peu. Il y a des moral principles qui s'entrechoquent. Puis tu as le personnage de Jonathan Bailey qui est supposé être un scientifique, mais qui n'est pas très scientifique.
[01:35:56] Speaker A: Ça n'a pas grand-chose. On l'amène en théorie parce que c'est lui qui va reconnaître ces dinosaures-là. Je suis pas mal sûr qu'avec ton livre de dessin, il aurait pu le colorier puis il l'aurait reconnu.
[01:36:07] Speaker B: Ben peut-être, mais...
[01:36:08] Speaker A: Ils sont supposés être les plus gros, fait qu'à un moment donné, si tu le vois, tu vas le remarquer.
[01:36:11] Speaker B: Mais t'sais, c'est ça. Par contre, j'ai quand même bien aimé le fait qu'on a un but cette fois-ci, pis c'est pas juste d'y aller. Pis quand je dis un but, c'est que là t'as comme trois échantillons à aller chercher pis c'est assez clair. Pis le film passe pis là, y'en a un. Y'en a un deuxième. Pis y'a comme quelque chose à attendre pis t'sais, pis ça pèse bien.
[01:36:31] Speaker A: C'était Radio Dalphine.
[01:36:32] Speaker B: Mais non mais c'est ça, ça pèse bien ton film.
[01:36:34] Speaker A: Ouais.
[01:36:35] Speaker B: C'est ça, fait que j'ai apprécié ça. Cela dit, ils ont comme ramené vraiment beaucoup d'éléments des anciens films, mais pas tant pour des clins d'œil, plus que juste la répétition, puis ça m'a vraiment profondément irritée. On a le même genre de scène dans le premier film, il y a une... la scène de la fin dans la cuisine, qui est très iconique de ce film-là, qu'on retrouve dans un espèce de dépanneur avec beaucoup de produits placés dans le dépanneur. Il y a des Doritos, il y a des M&M's, tu sais. Puis tu sais, parce qu'on est sur les lieux de l'ancien Lab.
[01:37:11] Speaker A: Non.
[01:37:11] Speaker B: Non, mais comme on est à côté.
[01:37:14] Speaker A: De... Non, non, non. C'est complètement ailleurs, en fait.
[01:37:16] Speaker B: Le dépanneur.
[01:37:17] Speaker A: Oui, oui, oui. Ça n'a aucun rapport.
[01:37:20] Speaker B: Non, mais l'île, on est à côté des...
[01:37:22] Speaker A: On est à la même place que dans le prologue, qui est une île complètement à part.
[01:37:25] Speaker B: Oui, oui, mais c'est ça.
[01:37:26] Speaker A: Oui, oui, mais tu sais, mettons, tu fais référence au premier, la scène dans la cuisine. Ah, non, non, non, non.
[01:37:31] Speaker B: Non, non, non. Dans le film, on est sur les lieux du lab, pas du film, dans le sens de l'incident du lieu 17 ans. Mais tu sais, c'est ça. Ils ont recréé comme beaucoup d'éléments qu'ils ont déjà faits, Dans ce cas-ci, ce n'est pas tant des clins d'oeil pour le spectateur. Je trouve que c'est juste lazy, un peu, qu'on reprend les mêmes affaires. Puis, il y a tellement d'éléments dans le film qui fonctionnent juste parce qu'il faut qu'ils fonctionnent, puis ça n'a pas rapport, puis j'en parlais avec un collègue, le meilleur exemple, puis même Alex T.
On en parlait tantôt dans son show aussi. Il y a des flashlights qui sont là, juste à l'entrée des cavernes, puis qui fonctionnent quand ça fait 20 ans que le lab est abandonné. Les tuyaux qui transportent de l'eau chaude fonctionnent encore. Puis c'est ça qui fait la fumée dans le film. Puis j'étais comme, il y en a donc bien de la maudite fumée. Mais c'est ça, c'est ton tuyau qui a de la vapeur. Mais comme tout est encore opérationnel. Puis ça, c'est la chute d'eau, j'imagine.
[01:38:33] Speaker A: Pas la chute d'eau, mais la chute d'un des personnages qui tombe en bas d'un ravin assez profond, puis finalement il se fait ralentir par des feuilles, il tombe dans de l'eau, puis que tous les autres de l'équipe ont trouvé un escalier par hasard, puis ils sont descendus en même temps que le gars est tombé, puis qu'arrivent les deux en même temps, ça c'était complètement stupide.
[01:38:54] Speaker B: Mais tu sais, c'est ça. À chaque fois qu'ils ont besoin de quelque chose, ils vont le trouver, puis des flashlights qui fonctionnent. Ça n'a aucun sens dans ce contexte-là. Tout a des batteries. Très facile au niveau du scénario. On dirait qu'ils n'ont pas mis d'efforts dans leurs films. Puis c'est rare que j'ai ce feeling-là en regardant quelque chose, même si les films ne sont pas bons. mais t'as la possibilité de le faire comme il faut, tu veux le repartir, tu veux possiblement faire une nouvelle franchise, mets de l'effort dans ton mot du film. Ils ont comme juste pitché plein d'affaires, puis ça fonctionne rarement, puis c'est ça. J'étais comme quasiment insultée de regarder ça comme résultat final, en fait. Puis il y a la chute, on en parlait, mais le plan de la chute quand on la voit de haut, CGI à côté, vraiment pas réussi, que tu sens le personnage détaché comme s'il était dans une auto des années 60. Tabarouette, tu pouvais le faire autrement. Puis c'est ça, c'est un film comme ça. Puis aussi, tous les personnages sont très anonymes. Dans le film, on n'a aucune back story à part deux lignes échangées entre Marshall Alley et Scarlett Johansson. Il y a comme...
C'est ça, on n'a pas mis d'efforts, misère dans le film, il n'y a rien qui est achevé, il n'y a pas... Jonathan Bailey, il ne sert à rien. Tu vends ton marketing autour de lui parce que tout le monde tripe dessus, puis il ne sert à rien dans ce que tu es en train de faire. Je ne sais pas, je... C'était pas...
[01:40:26] Speaker A: Très bof.
[01:40:27] Speaker B: Mais c'est un film qui va pogner. Ça va être un film de ciné-parc, ça va être un film que les gens vont aller voir, ça va être un événement de l'été, mais c'était pas extraordinaire. On attend le 2.
[01:40:37] Speaker A: Ouais, c'est ça, le 8. Mais je partage la même affaire que toi. Moi, le personnage du copain aussi m'a particulièrement gossé. C'est le Comic Relief qu'on sent que pendant le tournage, tout le monde le trouvait drôle, fait qu'on lui a donné 4 scènes de plus, mais c'était 5 scènes de trop. Mais c'est ça, donc j'ai pas beaucoup aimé. Honnêtement, ça se gâte surtout quand il arrive sur l'île, parce qu'avant l'île, ça allait. On embarquait dans l'histoire, la première... première collecte. C'est dans l'eau. Puis tu sais, toutes les scènes maritimes, ça allait, là, pour vrai. C'est vraiment quand elles sont arrivées sur l'eau que là, il n'y a plus rien qui fait du sens.
[01:41:13] Speaker B: Sur l'île.
[01:41:14] Speaker A: Sur l'île, oui. Puis que tout tombe à point à qui sait regarder à côté de sa main. Mais c'est ça. Donc... Il m'a fâché plus souvent qu'autrement. Est-ce que j'ai été diverti? Bon, quand même, là, honnêtement. On l'a vu au cinéma. C'était le premier qu'on voyait au cinéma, je crois. Ça fait quand même un certain effet. Mais c'est ça, je me demande vraiment, est-ce que pour le prochain, ils vont juste repartir avec d'autres nouveaux personnages?
[01:41:41] Speaker B: Ou est-ce qu'ils vont les ramener?
[01:41:43] Speaker A: J'ai l'impression que oui, parce que... Parce.
[01:41:45] Speaker B: Que quand je t'ai parlé de l'anonymat, tu m'as dit « Ouais, mais t'sais, s'ils veulent repartir, ils vont peut-être juste prendre d'autres membres. » Ça a du sens, où ils vont pousser dans le prochain s'ils les ramènent, mais...
[01:41:54] Speaker A: Vraiment pas fameux. Vraiment pas fameux. Fait que... Aller le voir, on se dépêche de classement, on a une minute et demie. On commence de du pire ou du meilleur?
[01:42:02] Speaker B: Pire.
[01:42:03] Speaker A: Pour moi le pire c'est Dominion, le sixième. C'est de loin celui qui m'a le plus fait chier. Ensuite The Lost World, le deuxième que je placerais en avant dernier. Ensuite Jurassic World, là t'es pas d'accord. Moi, il m'a fâché aussi. Tout le monde m'a fâché. On a changé un peu la nature des personnages de Chris Pratt, Brass Dallas Howard dans le 5 et dans le 6. Ils ont l'air plus d'être des vrais gens. Mais dans le premier, dans le 4, c'était vraiment caricatural. Ensuite, je mettrais Rebirth. Donc, c'est ça, film moyen. Des bonnes qualités comme tu mentionnes, mais aussi pas mal de défauts. Ensuite, je mettrais Jurassic Park 3. suivie de Jurassic Park Fallen Kingdom. Probablement qu'on swapperait juste celui-là. Et Jurassic Park, l'original, le seul, le vrai, l'unique. Ce qui montre encore qu'il y a de la place à amélioration pour cette franchise de 7 films.
Ils seraient capables de faire un autre vrai bon film, ce qu'ils vont le faire.
[01:43:05] Speaker B: J'aimerais ajouter, on n'a peut-être pas vraiment le temps, mais dans le premier, c'était quand même le fun des animatroniques, puis c'est quelque chose qui me manque. C'est cool qu'on ait accès à cette technologie-là, mais ils sont beaux, mais ils sont pas si beaux comme... Ça serait le fun de voir un travail manuel, physique, sur ces dinosaures-là, puis on l'aura pu jamais, fait que c'est triste quand même.
[01:43:26] Speaker A: La meilleure chose de Rebirth, c'est qu'on a vu des extraits du nouveau film de Christopher Nolan qui va sortir l'année prochaine. Mais on n'a plus le temps d'en parler. Merci beaucoup Jade d'avoir été là aujourd'hui. On se retrouve la semaine prochaine.