Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter.
[00:00:01] Speaker B: Tu peux pas l'entendre ailleurs.
[00:00:03] Speaker A: C'est une exclusivité.
[00:00:05] Speaker B: 88.3, c'est fuck. Ça part ici.
[00:00:12] Speaker A: Un.
[00:00:22] Speaker B: Jour, je vais faire un film. Il sera très très bon.
[00:00:33] Speaker A: Bon vendredi tout le monde, vous êtes à l'écoute de Ciné-Histoire qui s'amorce avec, encore une fois, moi seul au micro. Jade a dû demeurer à la maison pour prendre soin de notre fils qui est malade aujourd'hui donc ça ne fait rien parce que je vous ai préparé quand même un très bon programme aujourd'hui. On aura Maxence Gagné qui vient nous présenter le film assez obscur United Red Army, film japonais de 2007 qui s'intéresse à un groupe révolutionnaire communiste né un peu dans la vague des révolutions de gauche des années, fin des années 60 et donc les débordements qui ont causé ce regroupement idéologique là, même débordements sectaires. Bref, on en a parlé quand même pas mal, ce sera en deuxième heure. Je vous ai également préparé une chronique dans ma watchlist où on s'intéresse au film Red S de 1931, film mexicain, mais réalisé par un Autrichien immigré aux États-Unis qui est Fred Zinnerman, qui est bien connu pour avoir fait quelques bons succès américains par la suite, notamment A Man for All Seasons, High Noon, The Best Years of Our Lives, je crois. Bref, c'est ça, un réalisateur bien réputé mais qui, dans ses débuts de carrière, a pris ce film de... Ben, c'est pas un film de commande, là, mais c'est un film financé par l'État mexicain et qui s'intéresse justement à un mouvement révolutionnaire. Faut croire qu'on va parler de la gauche aujourd'hui à l'émission, mais c'est ça, donc c'est un groupe de pêcheurs qui veulent se soulever un peu contre les propriétaires des entreprises parce que la population n'est pas capable de se nourrir adéquatement et de se soigner. Bref, c'est ça, un film très très court disponible sur le Criterion Channel que j'ai bien apprécié. Donc ça aussi, ce sera en deuxième heure. Sinon, il y a quelques nouveautés qui prennent l'affiche aujourd'hui, mais aucune qu'on a visionnées parce que là, l'été est bel et bien amorcé, ce qui fait qu'il y a un petit peu moins de films québécois ou même de films français. Puis là, c'est vraiment le temps des blockbusters. Puis il y en a un gros que je ne sais pas s'il va rencontrer son public, mais bref, je crois qu'il a le potentiel pour le faire. C'est le film F1. avec Brad Pitt, de Joseph Kozinski, le réalisateur derrière notamment le Top Gun de Maverick, donc le deuxième Top Gun. C'est ça. Il est connu pour ses scènes d'action très réalistes, essayer de tourner avec le moins d'effets spéciaux possible. Certaines scènes qui ont été tournées d'ailleurs à Las Vegas lors du dernier Grand Prix qui s'est déroulé là-bas. Je ne me souviens plus exactement c'est quand là, mais bref. C'est une histoire peut-être un peu classique d'un ancien pilote qui va mentorer un nouveau pilote. Mais le film a quand même des bonnes critiques. J'ai presque failli aller le voir hier soir parce qu'il ouvrait justement hier soir, mais j'ai pas réussi à libérer l'espace dans mon horaire, donc... J'ai hâté de le voir ce week-end. Je ne suis pas un grand fan de Formule 1, mais je suis un grand fan d'expériences cinématographiques et on nous le vend comme ça. Top Gun Maverick l'a été, donc j'ai confiance que ce l'est. Même si ce n'est pas parfait, reste que ça va être grandiose sur un grand écran. Voilà, c'est le film F1 qui prend l'affiche aujourd'hui. Il y a également le film Megan 2.0 qui prend l'affiche. J'avais vu, le premier film avait eu un succès de Steam, était sorti le 6 juin de ma buse en janvier 2023. C'est quand même un bon temps pour sortir des films d'horreur parce qu'au mois de janvier, c'est après la saison des cérémonies, ou en tout cas l'éligibilité de la saison des cérémonies, ce qui fait que toujours, y'a pas beaucoup de grosses sorties nécessairement en janvier, pis lui était sorti, il me semble début janvier, et avait connu vraiment un succès commercial assez considérable, je pense qu'il avait fait fureur sur TikTok et autres, parce que évidemment la petite poupée là, tueuse, meurtrière, qui fait des danses évidemment, on est rendu là je crois, Je sais pas si les producteurs en sont jusqu'à imposer dans le scénario des scènes tic-toc-ables, mais il y en avait quelques-unes là-dedans. Bref, l'effet m'a eu quand même.
un bon succès, un bon succès commercial et un étonnamment bon succès critique. Personne ne considère que c'est un chef d'oeuvre non plus, mais je crois qu'il aimait un peu la folie et la stupidité de la proposition. Donc on y va encore un peu plus stupide et un peu plus à fond dans ce Megan 2.0 que j'essaierai de voir. J'avais vu le premier Megan, ça frôlait la série B comme un peu presque Blumhouse fait tout le temps. Y'a des films pas chers d'horreur qui réussissent à doubler, tripler, quadrupler leur budget. Si tu réussis à faire 20 millions sur un budget de 6, ben t'es rentable. Tant mieux, mais c'est ça. Celui-là avait eu un peu plus de succès que d'autres, ce qui fait qu'il a généré cette suite qui... c'est ça. Est-ce qu'elle était vraiment utile? Je sais pas, mais on va brander au possible toutes les franchises d'horreur parce que le public d'horreur, il est effrayant ce type de franchise là. Bref, voilà, c'est les deux nouveautés qui prennent l'affiche et ce soir, en fait, il y a une projection spéciale, là j'en parlerai pas trop parce que le film est... ben la projection est sold out là, mais c'est le début de la programmation Claire de Lune, donc il y a des programmations qui s'apparentent aux Midnight Movies aux États-Unis, des films un peu plus alternatifs, un peu plus... Trash, et ce soir c'est la présentation de Trainspotting de Danny Boyle, réalisateur britannique qui se fait connaître pas mal avec ce film-là. C'était son deuxième long-métrage, son premier c'était Shallow Graves, qui est maintenant rendu parmi le catalogue de Critérium, mais Danny Boyle était à ses débuts, tout comme Ewan McGregor qui joue le rôle principal là-dedans. Film que moi j'avais vraiment apprécié, j'ai hâte de le découvrir dans une salle comble. Mais c'est ça, ne manquez pas les autres films de cette programmation Claire de Lune. Le prochain c'est le dernier vendredi 2 juillet, je pense que c'est peut-être le 25 juillet. C'est Natural Born Killers et en août ce sera Starship Troopers donc voilà. Je vous ferai peut-être mon petit topo sur Transpotting la semaine prochaine à l'émission. Il n'y a pas eu beaucoup de nouvelles cinématographiques cette semaine ne serait-ce que Denis Villeneuve qui va réaliser le prochain James Bond donc ça a été officialisé par MGM slash Amazon le lendemain de la Saint-Jean, on a manqué un beau coup de faire parler de lui le 24 mais bon on était peut-être tous dans le deuil de toute façon de Serge Fiori. Fait que c'est mieux comme ça que ça a été annoncé le lendemain. Reste à voir où ça va s'insérer dans ses nombreux projets à venir. Je crois que sa priorité pour l'instant, ce serait Dune 3, donc Messiah. Donc il viendrait probablement après. Est-ce qu'on parle de 2027, 2028? C'est possible. Il y avait aussi Cléopâtre qui était en chantier. Il y avait Rendez-vous with Rama, donc du même auteur de 2001 l'Odyssée de l'espace qui ça aussi ça fait un petit moment que c'est en chantier. Bref, reste à voir où ça va s'insérer. C'est sûr que là, ça vient peut-être de monter un peu au sommet de sa priorité, mais c'est ça, j'ai hâte de voir qui va sélectionner comme nouveau James Bond. Il y a un beau terrain de jeu. devant lui je m'en allais dire carte blanche mais pas tant parce que là il y a des révélations sur son contrat qui sont sorties et il n'y aura pas ce qu'on appelle le final cut au cinéma donc c'est le réalisateur qui a le dernier mot il n'a pas ça dans sa clause ce qui peut amener la friction des fois, des fois non ça dépend si le projet de base est assez bon pour ne pas justifier une final cut à voir, mais c'est ça, on sait aussi que James Bond c'est une franchise un peu particulière, c'est les producteurs souvent qui ont le plus gros bout du bâton et non pas le réalisateur, un peu comme les Marvel si on veut, donc voilà, ce sera intéressant de voir qu'est-ce qu'il va faire avec ça. Mon guess, si j'ai à me fier avec sa carrière et tout, c'est que ce sera probablement le meilleur James Bond ou l'un des meilleurs James Bond, mais qui connaîtra pas beaucoup de succès au box-office, notre Denis. Malgré tout, malgré tous les films qu'il réussit à faire et les nominations d'Oscar et tout ça, ben rarement ces films ont attiré des gens au box-office. Bon, d'une première partie, il est sorti un peu pendant la pandémie, on l'a retardé au possible, mais bon. il n'a pas rencontré le succès attendu. La partie 2 a quand même connu un peu plus de succès, je pense qu'il est fini autour de 800 millions, quelque chose comme ça, mais c'est ça, Blade Runner 2049 n'avait pas connu tant de succès que ça, Arrival non plus, donc c'est ça, mais ça donne quand même des très bons films, même des excellents films, plus que la moyenne des blockbusters. J'espère que celle-là ne va pas passer à un moment donné, mais pour l'instant il faut Il faut qu'il profite de ce moment-là et puis qu'il... C'est ça, je pense que... Pour lui, c'est un des rares qui peut se permettre de faire des... Pas nécessairement des flops, mais des films qui sont pas aussi rentables que les Christopher Nolan et Spielberg de ce monde. Il peut se permettre de... de faire des films un peu moins rentables si la qualité est au rendez-vous parce que c'est des films qui permettent de durer un peu dans le temps. Donc voilà, ce sera très intéressant à suivre. On va aller en pause publicitaire. Au retour, je vous fais un petit topo et ma critique du film 28 Years Later et je vais parler par la borne des deux premiers films de la franchise que j'ai revisités pour l'occasion. Donc voilà, on se retrouve en pause publicitaire puis je vous parle de tout ça au retour.
[00:10:32] Speaker B: Un jour, je vais faire un film La réalisation.
[00:10:44] Speaker A: Vous êtes de retour à Ciné-Histoire. Maintenant, parlons de cette franchise-là qui est un peu dure à nommer, un peu 28 quelque chose later, parce qu'il y a eu 28 days later, 28 weeks later et 28 years later maintenant, avec ce nouvel opus de Danny Boyle qui avait également réalisé le premier. En fait, c'est le retour du duo Danny Boyle et Alex Garland qui avait respectivement réaliser et scénariser le film. Alex Garland, depuis, est devenu réalisateur. Il a fait notamment Ex Machina, il a fait Annihilation, il a fait, plus récemment, Warfare, qui est sorti un peu plus tôt cette année. L'an dernier, il a fait Civil War. Bref, un auteur quand même assez établi, un scénariste assez établi et un des plus respectés réalisateurs britanniques. Danny Boyle, c'est l'homme derrière Slumdog Millionaire, qui avait gagné quand même le score du meilleur film et 5 ou 6 autres Oscars également. Il a fait 127 Heures, il a fait le bon biopic Steve Jobs, ne pas confondre avec Ashton Kutcher. C'était bien celui avec Michael Fassbender. Il a fait The Beach, il a fait Trainspotting, il a fait 28 Days Later. La raison pour laquelle il n'a pas fait le deuxième opus, c'était parce qu'il était en train de réaliser Sunshine avec Alex Garland, justement. Et puis sur le tournage de ce film-là, les deux se sont un peu... C'est ça.
J'ai pas le terme, mais bref, on a arrêté leur collaboration parce qu'ils ne s'entendaient plus très très bien. Et puis, ça a repris 15 ans, presque 20 ans avant de finalement renouer et de retravailler ensemble.
C'est une franchise que j'ai découvert sur le tord, en fait, 28 Days Later, la première fois que je l'ai vue, je crois que c'était l'année dernière, bref, ça fait au plus tard deux ans, c'est un film de 2002 quand même, donc je suis arrivé un peu en retard. À l'époque, elle avait connu quand même un gros buzz, notamment à cause de sa réalisation très gritty, puis de ses prises de vue de Londres vides, vraiment là, qui est quand même assez rare à faire. en vrai, souvent maintenant c'est plus du CGI, mais là on avait vraiment le personnage principal du film d'origine, c'était Cillian Murphy. On avait vraiment lui qui marchait à côté du Big Ben dans Soho, bref, Trufflegar Square, tous les endroits iconiques de Londres, mais y'a vraiment personne là. Et puis y'avait aucun trucage en fait, c'est à cause... du style de réalisation qu'on a pu convaincre la ville de Londres de faire ça, c'est-à-dire que c'est un tournage qui a été fait 100% en digital, donc avec une... pas midi, mais... En tout cas, une caméra comme une camcorder ou un caméscope qui était très commercialisé au début des années 2000, ce qui fait un look très home-made, si on veut, et ce qui fait que le film ne vieillit pas super bien visuellement parce que du tournage en digital, c'est très dur à, on va dire, upscaler de qualité. Tu peux faire un Blu-ray, oui, mais t'es limité dans le nombre de pixels parce que la première prise de vue que t'as faite était en mauvaise qualité, donc c'est ça. Si jamais ils sortent une édition 4K de ce film-là, ce qui m'étonnerait, ben le film risque d'être laid, mais... laid, mais le menu va être beau. On va dire ça comme ça. Mais c'est ça, donc c'était... À l'époque aussi, c'était pas mal au début de la résurgence des films de zombies. Il y a eu pas mal deux phases de films de zombies. Il y a eu celle des années 60-70, George R. Romero, qui avait fait beaucoup de films, Night of the Living Dead, Day of the Living Dead, je crois. Bref, il avait fait une trilogie. Il a toujours exploré un peu ce style-là. C'est tombé un peu calme dans les années 90. Les années 80-90, c'était plus du body horror. Oui, il y avait du zombie, mais c'était pas toujours le centre principal. Puis, en début 2000, c'est recommencé ce genre-là. 28 Days Later, qui est pas mal un des premiers de cette nouvelle vague-là. Il y a eu un remake de Night of the Living Dead par Zack Snyder, qui s'appelait justement Night of the Living Dead, en 2004, je crois. Il y a même eu, au niveau des jeux vidéo surtout, des jeux comme Dead Rising au Xbox. C'était dans un centre d'achat et tu dois survivre 2-3 jours. alors qu'il y a plein de zombies qui t'attaquent. Après ça, bien évidemment, il y a eu Walking Dead et on ne regarde plus en arrière. Depuis, il y a eu The Last of Us, il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu sur les zombies. Et c'est ça. Donc, pour bien apprécier le premier film, je pense qu'il faut se remettre dans un contexte un peu particulier.
Les films de zombies, il n'y en avait pas tant et voici ce qu'on propose. Parce qu'au niveau du scénario, ça ne proposait pas grand chose de nouveau. Puis même, à la limite, si vous avez vu des films comme Walking Dead, ben ça c'est une série là, mais si vous avez vu du contenu de zombies comme Walking Dead, vous allez trouver que ça se répète, 28 Days Later, mais c'est quand même sorti près de 10 ans avant. Par exemple, le personnage de Cillian Murphy se réveille dans un hôpital vide, il vient de se faire opérer, mais il ne se souvient pas de rien, puis là il n'y a plus personne dans les rues, il déambule un peu. C'est vraiment la scène d'ouverture du premier épisode de Walking Dead. Et c'est ça, donc là il va rencontrer des gens ici et là, un groupe de mercenaires. Puis après ça, je pense qu'il va retourner dans sa maison d'origine. Il va finir par rencontrer un père et sa fille, qui est jouée par Brandon Gleeson. Ils vont essayer de fuir dans la campagne. Ils vont rencontrer d'autres groupes révolutionnaires. Bref, c'est ça. C'est très... très... on va dire... classique comme proposition mais en 2002 ce ne l'était pas donc c'était pas mal celui-là qui posait les jalons de ce que le film de Zombie allait devenir par la suite. Mon premier visionnement je l'ai regardé sur DVD et j'ai moins aimé mon expérience parce que c'était très laid. Un DVD en plus c'est limité au niveau de la qualité de l'image j'ai la chance d'avoir un projecteur chez moi ce qui fait que ça grossit l'image et donc que c'était d'autant plus laid. Honnêtement, j'avais l'impression que c'était filmé comme avec un flip phone. C'était pas regardable. Mais j'ai regardé, il y a deux semaines, la version sur Crave qui est en meilleure qualité et surtout je l'ai regardé sur mon téléphone donc ce qui fait que les pixels sont un peu plus concentrés. Et puis là, ça m'a moins dérangé qu'au premier visionnement. Mais bref, c'est un film que j'aime bien mais qui est un peu trop simple pour mes goûts puis moi qui n'ai pas un grand fan de films d'horreur non plus. C'est pas nécessairement le film qui me plaît plus que ça, mais c'était somme toute bien sympathique. J'ai regardé le deuxième ensuite, 28 Weeks Later, qui... Ben, là, ça fait qu'on traverse un peu, parce que moi, c'est mon préféré de la franchise, et pour certains aussi, je crois que ce l'est, mais pour d'autres, il y en a vraiment qui détestent ardemment ce film-là. Je croyais, moi, honnêtement, que c'était comme une espèce de suite cash grab. On va capitaliser sur le succès du premier, essayer de faire à peu près la même affaire, mais t'sais, avec soit un peu moins d'argent, ou en tout cas un peu moins de nouvelles idées à proposer. Puis, en tout cas, moi c'est pas ce que j'y trouve, mais il y en a qui y trouvent cet aspect-là, mais bon. Agree to disagree. Moi je l'ai bien aimé en fait, c'est le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo qui l'a réalisé. Pas fait grand-chose, il a fait le film Damsel sur Netflix l'année passée, je pense, avec Millie Bobby Brown. Bon, c'était pas un grand film. Mais 20 Weeks Later, en fait, ça m'a étonné à quel point c'est vraiment pareil comme The Last of Us, mais 6 ans avant le jeu vidéo et 15 ans avant la série, il faut le dire. Si vous aimez The Last of Us, vous allez probablement aimer 20 Weeks Later. Ça raconte, en fait, on est 6 mois à peu près après. On est littéralement 28 semaines plus tard. Et là, tout le monde est à peu près mort. Il faut dire, le virus qui attaque La population s'attaque seulement à l'Angleterre, voilà. Donc c'est contenu sur une île, ce qui fait que l'extérieur du monde continue à vivre, mais le Royaume-Uni est à peu près détruit, décimé, toute la population est morte. Donc là, on ne semble plus trouver de traces du virus. Il y a une équipe américaine en fait, l'armée et des chercheurs qui arrivent à Londres et qui essaient de reconstruire un peu Londres, faire des recherches un peu, puis ramasser tous les dépouilles des 60-80 millions de personnes qui sont décédées. Donc, étonnamment, le leader des opérations américaines est joué par un Britannique, c'est Idris Elba. Mais on suit surtout, du moins au début, Robert Carlyle, qui joue dans le prologue, en fait, où on réussit à survivre, lui, sa femme, puis un autre petit groupe, puis là, il y a des zombies qui les attaquent, puis il est le seul à survivre. Il réussit à fuir à Londres, puis là, on le retrouve, justement, alors que Londres est en train de...
de se purifier et de renaître de ses cendres. Il y a ces deux enfants qui étudiaient, je crois, en Espagne, ce qui fait qu'ils ont été épargnés de tout ça. Là, ils peuvent revenir finalement à Londres et puis ils vont se retrouver, donc le père et les enfants. Mais en parallèle, c'est ça, on a Rose Byrne qui joue une scientifique qui enquête un peu sur ce virus-là, qui essaie de trouver le remède et tout ça.
La trame principale, en fait, c'est qu'on trouve quelqu'un qui a une mutation et qui a réussi à être immunisé d'une certaine façon au virus, mais ça crée un deuxième outbreak. Donc là, il y a le code rouge, puis l'armée américaine décide de bombarder, puis tuer tout le monde qui était nouvellement revenu à Londres. Donc c'est ça, c'est une espèce d'histoire survivaliste. Il y a également Jeremy Renner qui joue un soldat de l'armée américaine, un sniper, qui va se lier d'amitié avec les enfants, qui va les protéger puis essayer de les sortir de cette zone de combat-là. Moi c'est ça, c'est vraiment, tu sais, si vous avez vu l'émission de Last of Us, c'est vraiment un peu cette trame-là. personnage de Ellie qui est immunisé au virus et qui... Pedro Pascal, je me souviens plus comment il s'appelle, son personnage, mais qui doit l'amener à des scientifiques pour créer un remède. C'est essentiellement ça, mais un peu avant l'heure. Bon, la réalisation, oui, est peut-être un peu paresseuse, mais je trouvais que c'était comme une suite crédible et normal aux événements du premier. Chaque film est un peu self-contained, si on veut. Les personnages ne reviennent pas d'un film à l'autre. C'est comme plein de petites histoires qui se passent dans ce plus gros portrait pandémique du Royaume-Uni. Et donc moi c'est ça que j'ai quand même bien aimé. Il y a des scènes d'action quand même assez intéressantes, notamment quand le groupe avec Jeremy Renner, les enfants, le scientifique, bref, doivent... s'échapper du quartier qui avait été décontaminé, si on veut. Moi, je suis un grand fan de films de fin du monde, de films survivalistes, de films où on se sauve comme au War of the Worlds, tout ça. Moi, j'ai vraiment bien aimé cette proposition-là, mais c'est ça, il y a beaucoup de gens qui l'ont détesté ardemment, ce qui fait que finalement, le film a une note moyenne. Les critiques l'avaient quand même bien aimé à sa sortie, mais c'est ça, je l'ai rarement Je ne connais pas beaucoup de gens qui l'ont vu cette suite-là. Je connais beaucoup plus de gens qui ont vu le premier film. Danny Boyle a tourné certaines scènes, mais comme plus le plateau B qu'on appelle, l'équipe B. donc soit des scènes un peu plus d'action et tout ça, mais ça a été vraiment occupé dans un autre tournage, ce qui fait qu'il a pas nécessairement discrédité le film, mais il le revendique pas tant que ça. Puis même dans 28 Years Later, on fait un peu comme s'il n'avait pas existé. Le léger spoiler, en fait, du deuxième film de 28 Weeks Later. Vers la fin du film, on voit que le virus traverse la Manche et se ramasse en Europe, notamment à Paris. Puis si on n'en fait pas allusion, dans 28 Years Later, c'est vraiment encore un seul contenu vraiment au Royaume-Uni, donc on a comme corriger peut-être cet aspect-là. C'est pas si grave que ça, là. Peut-être qu'ils ont juste réussi à éradiquer le virus dès son arrivée en Europe, je sais pas trop, mais c'est ça. Mais moi, je l'ai quand même bien aimé. Et puis là, ça nous amène au dernier film, donc 28 Years Later, qui...
se passe bien, c'est mentionné. Ben en fait, à la base, là, il voulait faire 28 Months Later, ce qui aurait été logique pour suivre un peu cette escalade-là, mais ça faisait trop longtemps, fait qu'ils l'ont appelé 28 Years Later. C'est... Danny Boyle reprend un peu sa vision, on va dire, de cet univers-là, c'est-à-dire que là, il a pas tourné avec une... une caméra digitale, mais il a tourné avec des iPhones. C'est pas le premier non plus à s'intéresser à cette technologie-là. Steven Soderbergh, depuis... plusieurs années je crois, je pense au moins ses 4 derniers films, 4-5 derniers films, peut-être en excluant Magic Mike XXL. Ils ont tous été tournés sur des iPhones, bon ça permet quand même beaucoup de flexibilité, ça fait que... l'équipe peut être réduite, on a moins besoin. En tout cas, ça réduit des coûts de budget et tout ça. Puis, je pense que je ne l'ai pas mentionné, quand je parlais de tourner dans des paysages vides, pour le premier film en fait, c'est que ça permet d'avoir un équipement un peu plus léger. Ça fait que tu n'as pas besoin de barrer telle route ou tel endroit pour la journée ou pour trois ou quatre jours parce que tu n'as pas d'éclairage à mettre. C'est une équipe un peu plus légère, ce qui fait qu'en... Dans une couple de minutes, tu es prêt à tourner. Tu peux tourner 2-3 scènes après ça. Tout se fait dans une heure, puis après ça, on rouvre la circulation. C'est ça. Donc, il renoue avec cette approche-là. Et puis là, on suit principalement un jeune qui est joué par Alfie Williams et son père, en fait, qui est joué par Aaron Taylor-Johnson. Ils sont sur une île un peu au large du Royaume-Uni. Ils ont créé leur propre communauté sur cette île-là. Ils ont comme mission d'aller chercher des ressources une fois de temps en temps sur l'île principale du Royaume-Uni. Donc, on trouve ce jeune-là il y a 12 ans. C'est sa première expédition à l'extérieur du village. Sa mère est malade, on comprend pas trop c'est quoi sa maladie. Est-ce que c'est une maladie mentale? Est-ce que c'est physique? On comprend pas trop. Elle semble plus être toute toute là. Donc, ils s'en vont faire une expédition père et fils là-bas. Évidemment, ils tombent sur des zombies. Ils réussissent à les...
aller combattre ou à s'enfuir et tout ça. Mais ça tourne au vinaigre un petit peu parce qu'on découvre lors de cette expédition-là, le jeune découvre une espèce de feu au loin. Puis là, son père dit « Ah non, je sais pas c'est quoi ce feu-là ». Finalement, il apprend que c'est un médecin. Un médecin qui apparemment vit là depuis une vingtaine d'années, qui a réussi à survivre contre toute attente. et donc Alfie Williams se donne la mission d'amener sa mère voir le médecin pour essayer de comprendre un peu c'est quoi sa maladie pis là ben c'est ça on part à C'est pas un road trip là, y'a pas de voiture là, mais on part en expédition si on veut. Murphy cette fois pour aller à la rencontre de ce médecin qui est joué par Ralph Fiennes qui apparaît juste vraiment vers la fin du film mais qui a un rôle, en tout cas selon moi c'est le meilleur rôle du film. Puis c'est ça, donc on se retrouve vraiment plus longtemps après. Encore une fois comme pour le premier, je suis pas un grand fan des choix artistiques qui ont été faits avec les iPhones. Oui, il y a le look très très gritty qu'on recherche, mais c'est comme des plans ultra larges, un focus qui est pas toujours clair, une image qu'on sent un peu sale, qui est pas de très haute qualité, si on veut, même si le film est quand même beau visuellement, c'est ça qui est un peu absurde. Mais il y a cet aspect esthétique-là aussi, mais il y a aussi d'autres choix, notamment, je sais pas comment ça s'appelle, la bullet... pas la bullet view, quelque chose comme ça, mais bref, et quand on tire sur un zombie puis que la caméra se déplace comme de gauche à droite, ça fait très jeu vidéo quand tu fais un headshot puis qu'il te monte un ralenti. En tout cas, ça faisait très jeu vidéo. Il y en a à plusieurs reprises là-dedans. En tout cas, je trouvais ça un peu quétaine. Ça faisait très, c'est ça, 2010, jeu vidéo ou adaptation de jeu vidéo. Pas un grand fan de la réalisation, mais je vous avoue quand même que, là ça fait presque une semaine je crois que j'ai vu le film, que ça m'a beaucoup agacé sur le moment, mais maintenant que je repense au film, ça ne me dérange plus tant que ça. Au du moins, il y a encore certaines scènes qui me restent en tête, ce qui fait que la forme ne m'a pas complètement sorti du film. C'est dur aussi de juger de ce film-là parce qu'il est... C'est le premier d'une nouvelle trilogie, en fait, mais les autres, je sais pas s'ils vont vraiment avoir d'autres noms, mais les trois vont se passer dans le 28 years later universe, si on veut. Donc, le deuxième opus ne sera pas réalisé par Danny Boyle. Je crois que lui, il a un titre qui s'appelle The Bone Temple. C'est Nia DaCosta qui va le réaliser. Elle avait fait Candyman, elle avait fait The Marvels aussi, il y a pas longtemps. C'est elle qui va le réaliser. Puis le troisième opus, donc le Part 3, le 28 Years Later, ben ce sera Danny Boyle encore une fois qui va le réaliser. Et là apparemment que Cillian Murphy reviendrait. Donc c'est ça, c'est dur de juger même si le film est quand même une proposition en soi. On sent qu'on n'a pas l'entièreté de l'histoire, mais on sent que ce sera une espèce de... The coming of age un peu à l'ère des zombies avec ce personnage-là d'Alfie Williams. Il joue Spike, donc son personnage. Vers la fin du film, on voit qu'il rencontre justement un autre groupe qui est dans le prologue. C'est comme la première partie d'un tout qui est un peu difficile à juger. Mais, c'est ça, j'ai quand même certains reproches à y faire, même si ultimement, c'est parmi les meilleurs films que j'ai vus cette année. Il était un peu plus... Tu sais, quand je vous disais que le premier était plus novateur, jetait les bases du genre, mais celui-là on dirait qu'il reprend un peu les codes du genre, ce qui fait que... il y a un petit sentiment de, soit de faciliter ou de réchauffer. Tu sais, quelques jumpscares ou des trucs comme ça. Tu sais, des choses qui sont comme faciles à faire ou qu'on voit dans tous les films. Par contre, il y a quand même certains moments ici et là, il y a un personnage d'un Suédois qui est vraiment quand même intéressant à suivre. Même chose pour Ralph Fiennes qui arrive un peu plus tard dans les récits. Tu sais, il y a certains trucs vraiment chouettes, je crois, qu'il a réussi à faire, mais... À l'inverse, c'est ça. La première heure était somme toute assez convenue. Est-ce qu'il y a pas non plus... Est-ce qu'il y a certaines... Comme dans tous les films de zombies, il y a toujours des incongruités. Il est tout seul dans un champ, puis une manie se tourne, puis derrière un arbre, il y a un zombie, ou dans un champ en plein milieu de nulle part. Tu l'aurais vu venir avant, puis finalement, tu t'en rends compte dernièrement.
les petits éléments de mème qui font que j'ai fait ah ok ouais c'est on n'est pas on n'est pas dans le prochain chef d'oeuvre de l'horreur non plus mais j'avoue que c'est ça il m'est resté beaucoup plus en tête que je l'aurais cru Il y avait des scènes, c'est dur d'en parler sans trop en dévoiler non plus, c'est vraiment dans le dernier acte que ça devient intéressant. Dans le milieu aussi, il y a quand même une histoire un peu bizarre avec des réflexions intéressantes sur est-ce qu'un zombie peut avoir des enfants et si oui sera-t-il contaminé. Ça peut être intéressant dépendamment d'où ça s'en va cette histoire-là, mais Je suis vraiment intrigué de voir vers où ça va s'en aller dans les autres opus, mais ça reste quand même, je crois, selon moi, le moins bon des trois.
Pas au niveau du fun factor, je pense que c'est le plus divertissant des trois, mais juste au niveau des choses que ça amène, des nouveautés que ça amène au genre. Je pense qu'il y a peut-être, un peu comme les Marvel, un petit essoufflement du genre de zombie. Pas pour rien que tout le monde a quitté le bateau presque de Walking Dead. Je pense que c'est de moins en moins intéressant à chaque fois.
C'est ça, il y a comme une limite un peu de ce que tu peux faire avec le genre de zombies. Fait que c'est soit, ok, il y a plein de zombies partout, il faut se défendre, ou c'est soit, ah, les humains finalement sont pires que les zombies. C'est toujours les mêmes trames qui reviennent tout le temps, fait que c'est ça. Il y a un peu de redites je crois, mais en salle c'était une très belle expérience quand même, malgré les distractions techniques qui viennent avec soit la captation sur iPhone ou les choix de réalisation de Danny Boyle. Ça reste une très belle expérience que je vous conseille quand même. Allez voir ça, le film, vous pouvez faire un programme double si vous aviez déjà vos billets pour Trainspotting ce soir, vous pouvez également voir 28 Years Later juste avant, pourquoi pas. Donc voilà, on va aller en musique pour quelques minutes et au retour on va... Je vais vous parler en fait de Helio, le nouveau film Disney Pixar qui est sorti également vendredi dernier et que j'ai eu la chance de voir avec mon fils. Donc voilà, restez des nôtres.
[00:33:12] Speaker B: J'Ai déjà.
[00:33:25] Speaker A: On est de retour à Ciné-Histoire. Maintenant, je veux parler du nouveau film Disney-Pixar-Délio. Ben, du nouveau film, il est sorti la semaine passée, là, mais... Nouvelle proposition originale, donc, qui est triple réalisée par Dom Ishii, Madeleine Sarafian et Adrienne Molina. Pour Dom Ishii, c'est elle qui avait réalisé également Turning Red, qui avait eu quand même... Ben, qui avait eu des bonnes critiques, même s'il y avait eu un petit peu de backlash. Bon, il était sorti aussi pendant la pandémie, Tout ça, elle avait fait également le court-métrage «Bao» qui s'était ramassé jusqu'aux Oscars. Je crois pas qu'il avait remporté l'Oscar, mais en tout cas, il s'était au moins taillé une nomination. Pour les deux autres, ben... Pour Madeleine Sarafian, elle avait fait «Boro», qui est un court-métrage qui lui aussi, il me semble, avait été aux Oscars. Puis, c'est ça, elle avait surtout fait du court-métrage, tout comme Adrienne Molina, donc qui... pour qui c'est son premier film. Tout simplement. Donc, ça suit l'histoire en fait d'un jeune, Elio, qui vient de perdre ses parents et qui doit aller habiter chez sa tante, Olga Solis, donc qui est sa tante, qui travaille pour l'armée, mais qui est aussi dans un centre spatial, qui n'est pas la NASA, mais qui est presque la NASA. Et puis c'est ça, donc il vit dans un petit village côtier. Lui son plus grand rêve c'est de se faire enlever par des aliens. On comprend évidemment la référence assez simple avec le fait qu'il ne semble pas fuiter dans son propre monde, dans son propre univers et donc qu'il veut aller vers un autre monde et repartir à neuf, si on veut. Il réussit. Il réussit son coup. À cause de la sonde de Voyager qui avait été envoyée il y a une trentaine d'années peut-être, une vingtaine, trentaine d'années, où on envoie comme des messages dans l'espace, dans l'espoir que quelqu'un les capte et nous renvoie un signal. Bref, c'est ce qui arrive. Il y a un signal extraterrestre qui arrive sur Terre.
Elio fait la demande d'être enlevé et miraculeusement c'est celui qui est enlevé et il devient un peu l'ambassadeur de la Terre sur l'espèce de conseil, j'ai pas les titres exacts là, mais l'espèce de conseil intergalactique qui est venu le chercher justement. Puis, pour obtenir son siège ou en tout cas son rôle d'ambassadeur de la Terre, il doit convaincre un autre chef d'une planète de joindre aussi ce conseil là je me souviens plus, c'est Grigon c'est quoi? ouais je crois que c'est Lord Grigon qui... c'est ça, il veut pas vraiment joindre le conseil, il veut même détruire ce... ce... pas cette ambassade, mais en tout cas ça ce regroupement intergalactique là, donc on envoie Elio essayer de le placer, de le gérer, puis il va faire la connaissance en fait du fils de ce seigneur là, puis il va vivre quelques aventures avec. Je suis quand même rendu loin dans l'histoire, mais c'est pas un film où il se passe grand chose nécessairement, puis t'sais, sans être...
Sans être un mauvais film non plus, un film de Disney Pixar ça reste toujours de très bonne qualité, mais c'est sûr que c'est pas mal dans les lignées des moins bons des dernières années, que ce soit Onward, que ce soit Luca, que ce soit... là je sais pas si lui, il était seulement Disney ou Disney Pixar, mais... Encanto, bref. Des films qui...
qui parle de thématiques familiales ou... c'est ça. Thématiques familiales mélangées à le sentiment de ne pas se sentir à sa place. Puis, c'est les moins bien réussis, je crois, parce que ce sont des films qui, oui, proposent un nouvel univers, mais qui n'est pas... c'est pas un univers aussi soigné ou abouti que les grands chefs-d'oeuvre de Pixar, que sont Toy Story, Monsters, Inc., Wall-e, bref, c'est ça, Inside Out, qui est pas mal un de leurs meilleurs également. Donc, tu sais, tous les films que je viens de mentionner, c'est des films qui, oui, permettent de parler, que ce soit de ne pas se sentir bien à sa place, des tristesses de la vie, d'enfance et tout ça, mais dont l'univers permet peut-être d'explorer plusieurs choses que seulement un concept. Puis je pense que les derniers films qui ont été faits de Pixar, à part peut-être Elemental, qui lui pourrait s'ouvrir un peu plus grand sur d'autres concepts, d'autres... en tout cas. développer un peu ce monde-là. Elio est pas mal limité dans ce qu'il va pouvoir proposer. J'ai l'impression que s'il y avait un 2, il irait plus loin dans l'espace. Je ne sais pas à quel point on serait capable de faire évoluer cet univers-là, ce personnage-là. Alors que Toy Story, on parle des différents stades de... de l'enfance, on est rendu quand même un peu loin, je pense qu'il aurait peut-être dû arrêter à 3, mais bref, on explore un peu tout ça, mais avec comme concept principal, vous croyez que vos jouets quand vous étiez partis s'animaient? Ben, voici la preuve.
Ils partent de ce concept-là où, t'sais, Monsters Inc. qui parle des cauchemars, qu'est-ce qui se passe la nuit, pis c'est quoi le behind-the-scenes de tout ça, inside-out, comment ça fonctionne, les émotions, t'sais, ça c'est des univers tellement bien bâtis. J'comprends qu'on peut pas, t'sais, non plus... faire de quoi d'aussi cool que ça aux deux ans, là. Penser à un nouveau concept qui s'adapte bien pis qui est vraiment cool à... à voir se développer, t'sais, j'comprends tout ça, mais... Je sais pas, t'sais, je...
Je sais pas. Ça reste un Disney aussi, dans le sens où les films Disney essayent souvent de te pousser une morale, donc ils tournent autour, ils créent un univers un peu autour de cette morale-là. Peut-être que ce serait bien de faire comme dans WALL-E ou autre chose, c'est d'explorer une autre thématique complètement qui n'est pas reliée nécessairement à l'enfance, mais qui est un film quand même pour enfants et pour les grands.
Je sais pas, je pense qu'on va être dû pour un petit renouveau bientôt. Même Soul, qui est un très bon film, était peut-être un peu moins... Elle avait un univers peut-être un peu moins... pas moins exploité, mais peut-être moins en adéquation avec ce qu'il présente. C'est comme la vie, l'âme en général. la vie après la mort et la musique. Deux mondes ou deux univers qui sont plus durs peut-être à combiner. Ça a donné quand même un bon film, mais est-ce que... On va s'en souvenir tant que ça dans les prochaines années, je suis pas convaincu. Au niveau des points positifs, c'était quand même très beau. Elio, si je reviens au film, c'était quand même très beau. Puis les personnages sont quand même... Ben, il y a un personnage qui est intéressant qui est le fils justement du seigneur qui joue le Comic Relief. de service, mais qui c'est ça, qui est très charmant, très mignon. Mais c'est ça, c'est un film qui ne tient pas à grand chose parce que son histoire se résume quand même assez rapidement. Puis elle est beaucoup dans des lieux communs. Il se fait intimider, il n'aime pas sa vie, il se fait sa tante. Il a de la misère à vivre avec sa tante parce que justement, il est dans le deuil encore de ses parents. Elle, elle va l'envoyer dans un camp de jour. Puis c'est ça, il va avoir de l'intimidation. Bref, des affaires... Oui, il y a une différence entre des thématiques universelles et des lieux communs aussi. J'ai l'impression que... que j'en suis pas ressorti avec grand chose de ce film-là. Oui, il y avait quelques bonnes jokes ici et là, mais tu sais... Ça m'a pas fait réfléchir sur grand chose. Ça m'a pas... Tu sais, c'est comme facile de s'attacher au personnage parce que, évidemment, ses parents sont morts pis il est jeune, là. Tu sais, c'est comme... Il y a pas... Il y a pas de nuance, là. Il y a pas personne qui va détester ce personnage-là. Mais, justement, ce manque peut-être de nuance-là ou de chair autour de l'os va... nuire, je crois, au fait que dans 5 ou 10 ans, on va l'avoir oublié, ce film-là. Mais c'est ça, il était très coloré. J'y suis allé avec mon jeune de 3 ans aussi, qui semble bien l'avoir apprécié, qui a gardé son attention tout le long aussi, ce qui n'est pas le cas dans tous les films, bien honnêtement. Donc il semble l'avoir apprécié, mais c'est ça, c'est pas un film, c'est plus comme une... une belle aventure qu'un film qui te fait réfléchir comme Hop, comme Wall-E ou Inside Out même. Donc c'est ça. Pas un grand Disney Pixar, mais ça fait la job. Puis je pense, tu sais, il va y avoir quand même pas mal de champs libres tout au long de l'été. Il y a peut-être The Bad Guys 2, début à août, qui pourrait rejoindre un autre public. Mais tu sais, il y a pas beaucoup de films pour enfants qui vont sortir cet été, donc qui risquent d'être à l'affiche pas mal tout l'été. Loïs Titch est pas mal sur ses derniers milles également, donc voilà. Mais si vous aimez les Disney Pixar, je pense qu'il va vous plaire quand même, ça reste un film d'une très bonne qualité. Mais c'est ça, on est un peu loin des chefs-d'oeuvre, ou même de la suite d'Inside Out 2, je sais qu'elle a été un peu critiquée, puis moi aussi je l'ai trouvé moins bonne que le premier, mais ça restait un film selon moi que tu sais l'univers est tellement bien construit que tu veux le revisiter quand même même si l'histoire est moins bonne donc ce qui est peut-être pas le cas de Iliou mais bon ça reste sympathique quand même donc voilà c'est à l'affiche à la maison du cinéma allez voir ça on s'en va en musique et au retour ce sera la chronique d'Amavachis dans lequel je parle du film Redes de Fred Zinnemann, Restez des nôtres.
[00:43:55] Speaker B: Et les uns aux autres sans inter...tion.
[00:44:15] Speaker A: Pour cette nouvelle chronique, dans ma watchlist, j'ai visionné le film Redes, ou Redes en espagnol, du réalisateur, en fait du tandem de réalisateurs Fred Zinnerman et Emilio Gomez-Muriel. Bon, Fred Zinnerman est quand même bien connu, c'est un réalisateur autrichien qui s'est exilé à Hollywood et au Mexique dans ce cas-ci.
un peu avant la guerre, puis il a quand même connu une très grande carrière là-bas. Je pense qu'il y a deux ou trois de ses films qui ont gagné le score du meilleur film. C'est le réalisateur derrière High Noon, From Here to Eternity, A Man for All Seasons, The Day of the Jackal, The Nun's Story. Bref, il y a quand même fait de nombreux films assez iconiques. Pourquoi ce film était dans ma watchlist? Parmi toutes les listes et autres qui s'y trouvent dans cette fameuse watchlist, j'ai tous les films qui font partie de la collection Critérion et celui-ci en fait partie, et plus spécifiquement, il fait partie du boxset Martin Scorsese's World Cinema Project, donc c'est une fondation qu'il a lancé je crois en 2007 ou 2009 et dont le but est de restaurer des films de pays qui sont un peu moins représentés habituellement ou des films un peu plus obscurs. Donc de les restaurer et puis de les sortir en format physique dans le but de les préserver. Donc celui-ci, ben c'est un de ces cas-là. Il y a une belle introduction d'ailleurs sur le Criterion Channel qui explique un peu, ben c'est Scorsese qui explique Pourquoi il a choisi ce film-là? Il parle de la musique, de la direction photo et de Fred Zinnemann, qui est quand même assez iconique. Film de 60 minutes, donc quand même assez court et film de 1936 également, donc la restauration se fait sentir. Très belle restauration d'ailleurs, je vous la conseille. J'ai regardé le film sur le Criterion Channel et donc ça raconte l'histoire d'un pêcheur mexicain qui essaie de trouver du travail pour soigner son fils et il n'y parvient pas, donc son fils meurt et puis il décide finalement...
Lorsque le travail revient, il se fait embaucher puis il décide un peu de créer un soulèvement populaire pour montrer à quel point c'est injuste que ce soit eux qui fassent tout le travail, qu'ils soient payés avec des salaires de crève-faim alors que ce sont des gens de la ville qui déterminent quand est-ce qu'il y a du travail et combien on paye les gens. Donc, il va faire ce soulèvement populaire-là. Il va malheureusement décéder. Puis, il va être élevé un peu en martyr. Puis là, les gens vont continuer son soulèvement. Au début, ils sont plus frileux à se soulever parce qu'ils se disent qu'ils n'auront pas de travail nécessairement. Mais après ça, c'est ça. On comprend qu'il a semé la graine de la révolution et puis qu'il reste au peuple à procéder à cette fameuse révolution. J'ai quand même bien aimé ce film-là. Honnêtement, il n'y a pas beaucoup de longueur. C'est un film de 60 minutes, on peut s'y attendre. Mais l'histoire est quand même assez simple et s'approche un peu plus peut-être des films de propagande typique. C'est-à-dire, c'est un film qui a été financé par l'État mexicain, un État qui était socialiste à l'époque de la production du film. Clairement, ça a eu un impact. Il y a des codes du genre, des phrases quand même assez textuelles qui expliquent un peu à quel point c'est bon de se soulever contre les propriétaires terriens ou en tout cas contre les riches et d'approprier le pouvoir au peuple. C'est ça, on retrouve quand même des codes assez flagrants de cinéma de propagande, très peu subtils. La plupart des gens sont des acteurs non professionnels également. Ça se fait sentir à certains moments, sans nécessairement, je crois, miner le résultat final. C'est certain que toute l'histoire entre le pêcheur et son fils qui meurt, ça aurait pu être élevé peut-être par des bonnes performances qui montrent à quel point c'est une situation difficile que ce pêcheur-là vit. Bon, je pense que c'est pas non plus le but que de faire un récit humaniste. Je crois que le but c'est d'élever des gens un peu en martyr ou comprendre l'idée de sacrifice qui vient avec l'idée de révolution. Mais c'est ça. À certains moments, on sent que les lignes de dialogue sont un peu lancées Pas facilement, mais sur un ton un peu monotone, sans que ce soit vraiment voulu, à mon sens. Je sais pas si c'est mes nombreuses semaines de duolingo qui fait que j'ai senti ça, parce que le film est en espagnol. Je sais pas, mais en tout cas, j'ai pas trouvé que ça... diminuait tant que ça, ni le propos, ni la qualité du film. Ça aurait pu l'élever encore plus, ça c'est certain, mais ça ne l'est pas. Même chose au niveau des plans, il y a certains plans qu'on voit qui sont plus travaillés que la normale, mais en même temps, il n'y en a aucun qui sont du calibre d'un Sergei Eisenstein qui avait le talent avec soit le montage ou avec la force de sa composition d'images, de le mettre en image des symboles qui font écho à l'histoire, qui font écho à la révolution. On ne retrouve pas vraiment ça ici. Par contre, on retrouve clairement un cinéma qui est très peu accessible et très... En tout cas, je ne sais pas quand est né le cinéma au Mexique, mais 1936, c'est assurément un des plus vieux que j'ai vus des films mexicains. C'est ça. Juste pour ça, je crois que c'est le type de film qui doit être montré dans les écoles de cinéma au Mexique. Juste parce que c'est quand même assez novateur. Faire un parallèle au Québec, le cinéma apparaît vraisemblablement plus autour des années 60 même s'il y a certains films dans les années 50 et même dans les années 30 avec la BTC et tout ça. Des films, plus du documentaire, mais du documentaire en habitibi et tout ça. C'est des films qui sont ancrés un peu dans notre bagage cinématographique ici au Québec, mais qui ne sont pas un bon produit final, on s'entend. Je le mettrais un peu dans cette même catégorie-là, même si j'ai quand même bien aimé. C'est ça, toute cette image-là, toute cette histoire-là en fait, l'idée de la Révolution qui parle du sacrifice et puis c'est ça, qui parle d'une situation individuelle puis qui réussit à faire boule de neige puis le fait de parler aussi, il y a beaucoup ça dans les films syndicalistes, dans les films de Révolution, l'idée de Le patronat, entre grands guillemets, essaie de taire un peu les interactions entre les gens de même classe sociale. Puis c'est l'idée que si tu en parles, les autres vont se reconnaître là-dedans et puis c'est ça, ça peut créer cet événement boule de neige là. J'ai bien aimé, même si c'est certain que ça date un peu et que c'est très in your face comme un film de propagande, mais je vous le conseille quand même. Je ne sais pas dans lequel des volumes de Martin Scorsese World Cinema Project ce film-là se trouve, mais c'est un des premiers. La restauration, je pense, date de 2009, donc ça doit être au début, justement, de cette fondation-là qui a été restaurée. Je vous le conseille, c'est sur le Criterion Channel. Ça s'appelle « Red S » de Fred Zinnemann et Emilio Gomez-Muriel sur le Criterion Channel.
[00:51:59] Speaker B: Un jour je vais faire un film Je ferai la prise de son La réalisation.
[00:52:11] Speaker A: Vous êtes de retour à Ciné-Histoire, maintenant c'est le temps d'accueillir Maxence Gagné. Salut Maxence, ça va bien?
[00:52:20] Speaker B: Oui très bien, et toi?
[00:52:21] Speaker A: Oui, ça va, merci. Aujourd'hui, t'as décidé de nous parler d'un film japonais. Est-ce que c'est le premier film japonais qu'on aborde?
[00:52:31] Speaker B: On avait parlé d'Ozu aussi, mais c'est comme c'est des époques et historiques très différentes. Il y a au moins 40 ans qu'on s'était parlé d'un film, le film d'Ozu et ce film-là.
[00:52:42] Speaker A: Exactement, qui est United Red Army. Pourquoi avoir choisi ce film-là? Tu m'avais fait une petite liste des films que tu voulais aborder. Celui-là, je ne le connaissais pas du tout, en fait. Puis quand je regarde en ligne aussi, il est très méconnu. Comment t'es tombé là-dessus?
[00:53:02] Speaker B: Je suis tombé là-dessus en écoutant une vidéo d'un youtubeur français qui est aussi cinéphile, qui s'appelle Antoine Goyer. Il présentait des films... Je sais pas, c'est son trip sur le communisme. Il présentait des films qui abordent ce sujet-là. Pas nécessairement tout le temps de réalisateurs communistes, mais en tout cas, il présentait des films dans sa vidéo de Jean-Luc Godard. d'un groupe d'ouvriers français qui avait fait des films indépendamment, mais il y avait ce film-là qui m'avait intrigué, « United Red Army », parce que ça se passait pas en France, ça se passait au Japon, mais en 1968, un peu au même moment où il y avait eu des manifestations étudiantes en France. Puis ça, c'est comme un sujet qui... Au cinéma, ces manifestations étudiantes-là en France, puis le communisme des années 60, qui m'avaient intéressé, genre.
énormément au cinéma parce que en France, ça arrivait au même moment que des grands réalisateurs comme Godard et Chris Marker. Ces réalisateurs-là étaient à la fois un peu impliqués dans ces...
Sympathétique à ce mouvement-là. En même temps, il faisait des films. En tout cas, c'est un mouvement qui est au cinéma. Les manifestations de 1968, c'est difficile à séparer du cinéma tellement ça a eu assez d'impact, mettons, pour faire fermer le festival de Cannes.
[00:54:43] Speaker A: C'était la fin des années 60 aussi, même un peu partout dans le monde, ça bouge.
[00:54:48] Speaker B: À d'autres places aussi.
[00:54:50] Speaker A: Oui, c'est ça, c'est la guerre du Vietnam qui, ça faisait 2-3 ans qu'il était parti, le Flower Power, tout ça. Même au Québec un peu, on est sur la fin de la révolution tranquille.
[00:55:00] Speaker B: Il y avait les droits civiques, puis il y avait aussi, c'est l'époque de Che Guevara aussi je pense, en tout cas.
[00:55:07] Speaker A: Ça brassait partout pour ce qui est de la gauche, on va dire, ou des mouvements de gauche. Au Japon, on dirait qu'on n'a à peu près jamais entendu parler de leurs mouvements de gauche. En tout cas, moi qui ne m'intéresse pas tant que ça au Japon, en tout cas, qui ne connaît pas beaucoup d'aspects. Même au cinéma, j'ai l'impression que ça n'a pas été tant abordé que ça.
Soit les mouvements de gauche ou ces mouvements-là.
[00:55:34] Speaker B: Juste après ce film-là, j'avais regardé le film de Paul Schrader sur Mishima. Mishima, c'est un nid d'extrême droite. C'est à peu près à la même époque et on aborde aussi ce mouvement-là très vaguement. Bon, c'est vrai que c'est quelque chose... peut-être en même temps parce que je suis pas... parce que j'ai pas suivi le cinéma japonais aussi assidûment que le cinéma français, mais en apprenant dans la vidéo d'Antoine Goya l'existence de ce film-là, bien tout de suite ça m'a intéressé de voir c'était quoi la contrepartie japonaise du même mouvement, dans le fond. C'est pour ça que j'ai regardé le film.
Pour mettre en contexte la suite du contexte historique, après ça on va décrire ce qui se passe dans le film. Donc, ce qui se passe c'est que...
C'est très flou dans le fond, mais les étudiants au Japon commencent au début, ils manifestent pour les droits de scolarité, les frais de scolarité qui augmentent. Après ça, ils se joignent à une sorte d'idéalisme. Ils manifestent contre la guerre du Vietnam, contre le traité de sécurité qui est comme l'interventionnisme américain, le fait que le Japon ne peut pas avoir sa propre armée. Ça manifeste aussi contre le gouvernement japonais, contre le capitalisme, contre l'empereur. Donc un peu contre tout.
[00:57:07] Speaker A: Contre la droite et le centre.
[00:57:10] Speaker B: Ça veut vraiment tout foutre l'establishment en l'air. C'est un mouvement communiste qui est plus dans... qui rejettent aussi le stalinisme. Ça rejette beaucoup de choses, ce mouvement-là, au final. Ces manifestations-là qui ont lieu dans les universités sont assez efficacement réprimées par la police d'État japonaise, contrairement, mettons, à celles de France, parce qu'elles n'ont pas eu l'appui des ouvriers.
parce qu'ils se faisaient peut-être un peu d'illusions. C'est la thèse du réalisateur. Il y a des groupes qui ont survécu à cette répression-là. C'est surtout les groupes les plus extrémistes, dont les deux groupes qui vont faire une fusion dans le film, qui vont s'appeler United Red Army. Ces groupes-là s'appellent la Red Army Faction et la Revolutionary Left. Au total, rendus dans les événements du film, ils sont à peu près 30 membres. Puis là, c'est là que la partie de fiction du film embarque, parce que tout ce que je viens de décrire, c'est plus... c'est mis en contexte sous forme de documentaire avec des vidéos d'archives par le réalisateur et ses commentaires.
[00:58:44] Speaker A: Et quelques reconstitutions, là, mais... Oui, oui.
[00:58:46] Speaker B: Quelques... Oui, c'est ça. Fait que dans le fond, là où la partie de fiction commence du film, c'est que c'est 30... manifestants-là, qui au final sont plus des terroristes rendus là parce qu'ils ont des détournements d'avions, s'en vont faire un training dans une montagne au Japon.
pour supposément renverser le gouvernement avec 30 personnes et 10 fusils de collection, parce que je pense que les fusils d'assaut étaient bannis au Japon à ce moment-là. Fait que c'est des fusils de bois, puis en tout cas. Puis c'est là que ça déraille dans une sorte de... disons, de dérive sectaire, parce que les dirigeants de ce nouveau groupe-là, d'extrême-gauche, ont une philosophie qui s'appelle l'autocritique. Ça, ça existait déjà avant que le mouvement se radicalise, mais c'est comme, dans le fond, c'est critiquer ses actions et ses erreurs pour devenir plus communistes, dans le fond. Quelque chose comme ça. Les dirigeants vont plutôt l'utiliser, mettons, pour réprimer tous ceux qui leur déplaisent. Un peu à toutes les sauces.
Il y a une femme à un moment donné, elle arrive dans ce camp-là, dans les montagnes, avec du maquillage, et ils lui disent « Ah, c'est pas très communiste de porter du maquillage, pourquoi tu portes du maquillage? » Pis là, ils lui disent « Fais ton autocritique! » Pis là, l'autocritique est jamais suffisante, pis ils l'abattent, pis etc. Ça devient vraiment un motif de répression plutôt qu'autre chose. Puis c'est là que le film, je pense, pour moi, devient intéressant parce que, à partir de l'idéalisme des manifestants, ça commence à parler de dérive sectaire. Donc ça, pour faire le tour du film, j'essaie de le faire rapidement, c'est pas mal ça.
[01:00:47] Speaker A: Il y a une troisième partie vers la fin aussi, sans trop en dévoiler.
[01:00:51] Speaker B: Oui, un climax avec plus d'action. Pour mettre en contexte le film, oui, c'est ça.
[01:00:58] Speaker A: On ne l'a pas mentionné, c'est un film de 2007, donc quand même assez récent, entre guillemets, quand même assez éloigné des enjeux historiques qu'il mentionne.
Wakamatsu, si je ne m'abuse.
[01:01:13] Speaker B: Koji Wakamatsu.
[01:01:15] Speaker A: Un réalisateur que je ne connaissais pas du tout non plus. Est-ce que tu sais un peu plus?
[01:01:21] Speaker B: Ben oui, c'est ça. J'étais pas au courant non plus de sa carrière avant de voir ce film-là. C'est un réalisateur qui a commencé en faisant des films érotiques et violents qui s'appellent des films de séries roses au Japon. J'en ai jamais vu aucun. Il avait aussi produit un film peut-être qui est plus connu que ses films à lui-même qui s'appelle « In the realm of senses » de Nagisa Oshima. Donc un film un peu érotique, un peu controversé. Le film « United Red Army » n'est pas vraiment une scène de nudité, mais c'est de là que le réalisateur revient. Il est quand même un peu habitué aux controverses, aux films un peu...
disons, un peu violent. Il a aussi fait des films, ça c'est légèrement plus important je pense dans le contexte de ce film-là, mais des films un peu de body horror, mais même proto-Cronenberg, des films de genre de 1960 où...
Il parle d'une infirmière qui subit les effets de la radiation des bombardements de Nagasaki et de Hiroshima, je pense. Des choses comme ça.
[01:02:42] Speaker A: C'est un réalisateur quand même assez âgé. Tu mentionnes plusieurs films sortis dans les années 60.
[01:02:47] Speaker B: Oui, il est né dans les années 40, je pense. Non, 36. 1936.
Il est décédé maintenant à une bad luck, un accident de taxi. Il s'est frappé par un taxi en traversant la rue. C'est une bad luck en 2012. À partir de l'année 2000, ces films sont plus commerciaux, disons. Ce film-là, United Ways of Me, c'est un exemple. Son film d'après, que j'ai vu, qui s'appelle Caterpillar, C'est pas un biopic, mais c'est un film historique sur la Seconde Guerre mondiale par rapport à un pseudo héros de guerre qui retourne amputé chez lui, puis sa femme doit s'occuper de lui, elle a pas trop envie, quelque chose comme ça. Ces films sont un peu conventionnalisés. Il est devenu plus sage avec le temps, mais dans le fond, pour retracer sa carrière, c'est ça. C'est un réalisateur qui est quand même parti d'une... en faisant des films un peu controversés, disons.
[01:03:49] Speaker A: Le film a été présenté, je pense, à Berlin, puis c'est pas mal l'une des seules places où il a été présenté, peut-être à l'extérieur du Japon, parce que, bien, deux choses. IndieWire l'avait mis dans deux listes. Premièrement, les meilleurs films non distribués, puis je pense qu'à ce jour, il est resté non distribué en Amérique en général. Je ne sais pas pour l'Europe, par contre. mais il a aussi fait une liste, IndieWire, ont fait une liste des meilleurs films japonais du 21e siècle et puis il se classait parmi cette liste-là également. Donc c'est un film qui a quand même eu, on va dire, une bonne presse, même si, c'est ça, a eu de la difficulté à peut-être s'exporter. Qu'est-ce que, puis je sais qu'on a des opinions divergentes un peu sur le film, qu'est-ce qui toi, mettons, t'as plu dans ce film-là?
[01:04:39] Speaker B: Moi, j'aime un peu la froideur du style de Wakamatsu, la lenteur avec laquelle il nous montre les dérives du groupe sectaire. C'est pas un film très sanglant, donc pas sans épargner les détails, mais c'est un film qui... Il ne branche pas à des fois aller dans la répétition pour faire son point. Donc j'apprécie ça. J'apprécie aussi que c'est un aspect des manifestations communistes dont on n'entend pas parler. Moi j'ai vu un peu les films de Godard qui étaient comme C'est assez lui-même idéaliste, assez lui-même militant. J'ai vu aussi les films de Chris Marker, le fond de l'air est rouge, qui est plus analytique, qui n'est pas un film de fiction, qui est un documentaire avec des images d'archives. Et ce film-là est différent parce que ça montre... C'est sûr que ça montre un cas d'exception, mais ça montre quand même, disons, une vision moins romancée, plus... En tout cas, un événement plus cru, un aspect dont on ne parle pas quand on essaie de voir le communisme de ces années-là.
avec un oeil rose, c'est un film où il y a comme pas vraiment de gentils. Il y a le gouvernement qui réprime peut-être un peu trop sévèrement les manifestations étudiantes. Mais il y a aussi ces groupes-là qui sont pratiquement terroristes, puis qui agissent un peu. Ça fait penser à des films comme de Werner Herzog, comme Aguirre, La colère de Dieu, des films Des films qui parlent au final de la folie, parce que les gens pensent agir de manière efficace, mais au final ils entraînent leur propre destruction. On parlait de la philosophie de l'autocritique que les leaders utilisent. Ils l'utilisent littéralement dans le film pour exécuter leurs propres membres. Sur les 30, il y en a 14 qui sont morts comme ça, tués par le chef.
Puis si on porte attention, on voit aussi toutes les caractéristiques conventionnelles d'une secte. Donc mettons l'isolement dans la montagne, la paranoïa, l'impression qu'ils sont constamment cherchés par la police. Le fait que le chef utilise une espèce de... Il twist une philosophie. Le fait aussi qu'il n'a pas pris du monde nécessairement instable mentalement dès le début. C'est des étudiants normaux. Toutes ces choses-là, ça m'intéressait vraiment de voir comment on transforme de l'idéalisme en dérive sectaire. C'est un aspect que je n'avais pas...
Encore aperçu comme ça, disons.
[01:08:19] Speaker A: Parce que c'est ça, tous les mouvements, en tout cas d'une certaine façon, visent à améliorer notre monde. Même si on n'adhère pas nécessairement au fondement des mouvement idéologique, que ce soit de droite ou de gauche. Ultimement, c'est parce que ça part d'un bon fond et d'un bon objectif qui peut être louable, mais après ça, il y a la dérive un peu plus humaine et personnelle qui se met de la partie et qui n'est pas nécessairement une étape à franchir pour arriver au but qui est le renversement du gouvernement.
Est-ce que l'espèce de secte qui se crée là est un prérequis, on va dire, à ce que l'armée renverse le gouvernement? Pas du tout. C'est vraiment les aspects humains. Puis t'sais, moi, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est vraiment cette deuxième partie-là. C'est quand on tombe dans la fiction que là, le film... devenait plus intéressant en mon sens mais je t'ai fait part de certaines critiques sur le film que j'ai moyennement aimé dans son ensemble même si ici et là il y avait des bonnes parties puis c'est vraiment beaucoup au niveau de la forme qui moi ça m'a choqué puis pas l'aspect nécessairement très céribé. J'ai lu que le réalisateur a mis une hypothèque sur sa maison pour financer le film. Je pense qu'il a même détruit sa maison dans le film. C'est un film qui n'a pas beaucoup de moyens. Même les acteurs arrivaient avec leur propre linge.
C'est pas un film guérilla, mais c'est un film quand même fait avec des petits budgets. Mais c'est pas cet aspect-là, tant que ça, qui m'a agacé. Mais c'est vraiment plus au niveau du rythme ou de la quantité d'informations qu'on nous dit. Trop vouloir nous en dire, c'est comme pas nous en dire assez, j'ai l'impression. Moi, on va dire la première partie, le prologue de...
à peu près 40-45 minutes, je pense, où on met en contexte ce mouvement-là de gauche. Je l'ai tellement trouvé pas efficace. Il y avait trop d'informations, il y avait trop de... Je sais pas. Il y avait trop de détails qui, au final, je crois qu'ils ne sont pas utiles à la compréhension de ce qui se passe, puis qui vont pas de pair avec... L'objectif du film qui est de montrer justement ces dérives sectaires-là, je trouve qu'on se fait lancer trop d'informations puis à un moment donné on devient saturé. J'ai essayé de rester investi dans tout ce qu'on me disait. Puis est-ce que, tu sais, je ne connaissais pas le mouvement de gauche japonais. mais je le connaissais du côté français ou même du côté américain, puis même si c'est pas exactement les mêmes enjeux, ça reste assez similaire. Fait que t'sais, j'avais l'impression quand même d'être dans un lieu commun, mais qu'on m'expliquait pourquoi est-ce que le communisme est en hausse dans les années 60, ou qu'est-ce qui soulève les jeunes, puis ultimement, c'est pas mal toujours les mêmes affaires qui soulèvent les jeunes, peu importe l'époque. Puis, en tout cas, c'est ça, j'avais l'impression à un certain moment, on dirait que je me suis comme...
fermé un peu au film pis j'ai attendu que le moment passe pis c'est pas nécessairement un bon signe. Je me demande s'il n'y avait pas eu une façon plus efficace pis c'est pour ça, je pense que c'est dans ma critique Letterboxx que t'as peut-être lu, je disais est-ce que ce serait plus efficace peut-être en mini-série ou de laisser respirer ces informations-là parce que c'était... On veut trop en dire, on veut rien oublier, rendre le plus fidèlement possible cette histoire-là de la création de la United Red Army, qu'à un certain moment, on n'a pas besoin de savoir tous les noms des personnages, leur année, leurs causes de décès peut-être. C'est ça, je trouvais que c'était très chargé, pis je pense même que c'est peut-être la raison pourquoi le film s'est mal exporté au final. Je crois que pour le public japonais, c'était un peu de la redite parce qu'ils doivent être au fait de cette histoire-là. Pis pour un public international, c'est quand même...
Je sais pas, tu sais, c'est quand même très peu accessible. À un certain moment, je me perdais à savoir qu'est-ce que je suis en train de lire en termes de sous-titres, parce que le film, je sais pas s'il a été traduit dans une langue, mais il est essentiellement juste avec des sous-titres. Des fois, tu as des dialogues superposés au nom des personnes, puis leur rôle dans cette milice-là. Je trouvais ça vraiment très chargé. Je me demande si on n'aurait pas pu... Tu as réussi à résumer tout ça en cinq minutes, ultimement. Je me demande si on n'aurait pas dû essayer de condenser ça et s'intéresser à la partie vraiment plus intéressante qui est cette dérive-là. Je ne sais pas si je te choque.
[01:12:58] Speaker B: Je pense aussi que le réalisateur n'avait peut-être pas envie de faire un film de fiction traditionnelle. C'est sûr que c'était clair pour moi Si on avait voulu faire un film de fiction dynamique, oui, on aurait pu faire l'exposition des enjeux du film en quelques minutes, je ne sais pas, à partir de dialogues, mais il y a aussi la partie, je pense, où ils montraient des images d'archives. C'est sûr que ça fait en sorte que le film est assez clivé entre deux segments qui ne se ressemblent pas beaucoup. Est-ce que pour moi c'est un point négatif du film? Je ne sais pas.
C'est comme le fait aussi qu'on nomme... qu'on nomme chacun des personnages qui décèdent. C'est un peu une manière de... On pourrait faire un film de fiction divertissant, mais peut-être on veut aussi... On veut aussi rendre hommage à des gens qui étaient à la base plus... C'est complexe ça, parce qu'on commis peut-être des actes terroristes, mais on était aussi entraînés dans une dérive sectaire par... par leur chef et ont été quand même assassinés. On aurait pu, ça aussi j'imagine, tous les inserts avec l'âge et le nom de la personne les supprimer et en faire des figures anonymes.
[01:14:37] Speaker A: Je comprends, mais c'est ça le problème. Est-ce que le film... Ça dépare toujours de l'objectif. Est-ce que le but, justement, c'était de garder tout ça, d'avoir des traces de tout ça? Mais j'ai l'impression que le film que j'ai vu aurait quasiment été plus intéressant à être un livre qu'un film. Alors que la partie fictive, là, est plus intéressante en termes de film que d'essai ou de roman ou peu importe. Je me demande vraiment si le format était le bon. C'est peut-être personnel, ou c'est peut-être moi qui ai des goûts un peu trop... pas nécessairement grand public, parce que je suis capable de sortir de ma zone de confort. J'étais encore dans ma zone de confort, mais c'est toujours...
Tu fais un film, mais pour parler à qui? Clairement, il t'a parlé, tant mieux, mais est-ce qu'il parlait au japonais? Peut-être, mais est-ce que je voulais un public international?
[01:15:38] Speaker B: Moi, d'un côté, j'aime quand même la rigueur du film dans sa première partie, qui est comme, bon, on va quand même expliquer, bon, c'est des enjeux difficiles à expliquer, mais on va quand même essayer de les expliquer de fond tant qu'on peut, puis pas les réduire à une espèce d'accessoire narratif. Puis j'avais aussi entendu dire, je pense que pour l'événement, les manifestations dans leur ensemble, c'était... ça c'était sûr que c'était relativement connu au Japon, mais la dérive sectaire Je sais pas à quel point, ben c'est sûr qu'il y a comme eu, pour spoiler un peu le film, mais nous c'est un fait historique, il y a eu cette prise d'otage-là à la fin du film qui était très publicisée, montrée à la télé, disons. Mais ce que j'ai lu par rapport à la page Wikipédia de cet article-là, c'est que quand les gens ont appris ça, la prise d'otage, les gens étaient pas nécessairement au courant de l'existence de la United Red Army, c'est pas non plus très très surprenant, considérant qu'il y avait juste 30 personnes là-dedans, mais je pense qu'il y a aussi l'idée de Wakamatsu, c'est de... en partant des bases très fondamentales, très mainstream, mettons, de la manifestation, puis progressivement, nous montrer où est-ce que ça a divergé, nous montrer la face cachée que le public n'a pas entendu parler. Peut-être que eux, je fais des...
J'assume des choses, mais je pense que ce qui a été surtout montré au Japon, c'est oui, les manifestations étudiantes, puis d'un autre bord, la prise d'otages à la toute fin, puis que la partie du milieu, incluant aussi peut-être la moitié des archives, ou les reconstitutions aussi qui en font partie, c'est comme une zone un peu obscure, puis le réalisateur a essayé peut-être C'est à travers toute la structure qui est chargée quand même à essayer de remplir ce vide-là. Je ne sais pas à quel point, non plus, c'est de la redite pour les spectateurs japonais. Ça, je ne me suis pas assez informé. Mais de mon côté à moi, je trouvais ça... C'est relativement intéressant aussi, peut-être parce que c'est vraiment un mouvement qui m'intéresse au-delà du cinéma. Peut-être pour ça que j'ai trouvé ça intéressant parce que le film de Chris Marker aussi, c'était 100% des archives. Je pense que j'aime l'approche. En général, peut-être que c'est pour ça que que j'ai aimé le film pis pas toi. J'aime l'approche des archives, moi ça me dérange pas trop que ça soit plus long, ça passe de la rigueur.
[01:18:28] Speaker A: Ben c'est ça, j'aime l'approche des archives aussi, mais c'est la juxtaposition aussi, pis t'sais y'a quand même un clash assez évident, évidemment entre les archives là, mais t'sais les reconstitutions aussi que j'ai trouvées, pis là ça c'est peut-être plus une question de budget là, mais t'sais ça faisait pas très film d'époque là, à part un p'tit filtre sepia gris, mettons là. On dirait que dans le background, je voyais des voitures du début des années 2000. Mais ce n'est pas nécessairement ça qui m'a sorti. Je pense qu'un film 100%, ou 80% d'archives, puis 20% de dramatique, ça aurait, à mon sens, été un peu plus efficace même que là où c'est plus un, je ne sais pas, 30-60.
[01:19:09] Speaker B: Non, je ne sais pas si c'est 30-60.
[01:19:11] Speaker A: 30-70, oui. Je ne connais pas trop le ratio, mais j'ai l'impression que j'aurais regardé un documentaire de ça, puis j'aurais regardé une fiction de ce qui s'est passé dans les montagnes. Mais est-ce que j'aurais regardé les deux ensemble? Je ne sais pas. On dirait que... La rigueur est là, tant mieux parce qu'il y a beaucoup de documentaires qui manquent de rigueur ou qui tournent un peu les coins ronds pour aller à l'objectif qu'ils veulent essayer de pousser. J'ai l'impression que même juste d'essayer de faire respirer tout ça, je suis sorti de ce prologue-là, ou en tout cas de la première partie, un peu épuisé. d'avoir eu beaucoup d'informations, puis de me demander est-ce que c'est vraiment pertinent ce que je suis en train de voir pour la suite du film. Puis oui, en grande partie, mais pas que. Puis en tout cas, c'est ça. Je crois que c'est plus un cas, en tout cas pour moi, que c'est la forme qui a détruit le projet plus qu'autre chose parce que le propos est vraiment pertinent. Je suis content d'avoir mis cet aspect historique-là sur mon radar. D'ailleurs, je voyais aussi dans la filmographie de Wakamatsu, qu'il avait fait un film aussi sur le Red Army, justement l'armée rouge. Je ne sais pas si c'était un documentaire ou pas, mais au début des années 70. qui s'appelait Red Army, PFLP, Declaration of World War. Mais je ne sais pas exactement c'est quoi.
[01:20:41] Speaker B: Je n'ai pas vu ça. C'est un film de propagande apparemment. Je ne sais pas si c'est intéressant que tu apportes mon attention là-dessus.
[01:20:51] Speaker A: En complémentaire. Mais c'est ça, t'sais, c'est juste, c'est un film qui, je trouve, parle d'enjeux pertinents, puis parle d'enjeux qui sont très peu explorés, ou en tout cas qui sont jamais à peu près rendus à mes oreilles avant. Mais c'est ça, c'est la forme pour moi qui marchait un peu moins. Mais c'est ça, t'sais, Peut-être que pour les auditeurs et auditrices, c'est pas nécessairement un aussi grand enjeu que pour moi, mais en tout cas, c'est ça. Je suis resté sur ma faim, malheureusement, mais ça en fait pas nécessairement un moins bon film. Comme je mentionnais, il est dans les listes de meilleurs films japonais, puis c'est ça. Je pense qu'il mérite d'être mis en lumière parce que là, il est disponible sur YouTube, on l'a pas mentionné, mais il est disponible sur YouTube gratuitement, avec des sous-titres en anglais, mais en tout cas, j'ai trouvé une version avec des sous-titres en français à un certain moment, puis là, je ne suis plus capable de la retrouver, mais en tout cas, j'en avais vu une.
[01:21:54] Speaker B: C'est vraiment intéressant, par contre, qu'il a apporté mon attention. Je n'ai pas vu le film genre le Red Army Declaration of World War, qui est comme, on dirait un film de propagande, mais ça montre peut-être, il faudrait que je vérifie, que je confirme ça, mais peut-être une évolution chez le réalisateur parce que ça c'est une sorte de documentaire qui montre, c'est fait en association, c'est un documentaire de 1971, donc le réalisateur quand même. Il est quand même 47 ans.
[01:22:27] Speaker A: C'est avant la fin.
[01:22:29] Speaker B: C'est ça pis c'est comme on dirait que faire ce documentaire-là c'est comme allier avec le successeur du United Red Army, le Japanese Red Army qui est comme un peu dans la même ligne idéologique pour faire un espèce de film de propagande qui montre les entraînements militaires d'un groupe comme ça. Fait que c'est comme il y a aussi une... Je me renseignerai là-dessus, mais on a peut-être une évolution chez le réalisateur, parce que le film United Red Army, c'est quelque chose d'assez pessimiste par rapport à ce qui s'est passé en 1971, puis en 1972, pessimiste face à l'idéalisme du communisme, mais on dirait que ce film-là, Ce film-là montre que jadis, il y a peut-être eu de l'empathie, ou il a peut-être souscrit à ses idées-là lui-même. Je regarderais ça, c'est intéressant. Si il y a eu une évolution, c'est intéressant.
[01:23:23] Speaker A: Un peu comme le FLQ au Québec, à un certain moment. Bien, pas nécessairement que tout le monde serait lié à leur cause, mais je pense que beaucoup d'indépendantistes étaient solidaires envers leur cause jusqu'à temps qu'ils se mettaient à enlever des gens puis les tuer, puis que les gens fassent comme « Oh, je suis Je suis plus certain de les aimer finalement. C'est ça, dans les mouvements militants comme ça, il peut y avoir des escalades de moyennes pressions qui, des fois, ne rallient pas nécessairement la masse. Mais bon, le temps file, il faut terminer cette chronique. Mais le film, comme on l'a mentionné, est disponible sur YouTube. C'était United Red Army. Maxence, tu nous parles de quoi la semaine prochaine? Ben, dans deux semaines, en fait.
[01:24:05] Speaker B: Je crois que ça va être Ardeth de Karl Theodor Dreyer. Il a tout le temps fait des films un peu spirituels, mais celui-là, qui est à l'abord d'une perspective encore plus ésotérique. Je ne sais pas comment le dire, mais il a tout le temps eu son style assez sobre. Celui-là garde ce style-là, mais en abordant des événements plus surnaturels, disons. Pour moi, c'est un de ses plus grands films. Sa carrière est très impressionnante.
[01:24:44] Speaker A: Réalisateur danois. Le film est disponible sur le Criterion Channel. Si vous êtes abonné, regardez-le en amont et puis comme ça vous pourrez suivre la discussion avec nous dans deux semaines. Maxence, merci beaucoup et on se reparle en deux semaines.
[01:24:59] Speaker B: Bye bye!
[01:25:15] Speaker A: C'est déjà tout pour cet épisode de Ciné-Histoire. La semaine prochaine, si on est capable, on vous réserve un dossier spécial sur Jurassic Park ou Jurassic World. Bref, parce qu'il y a le nouvel opus Jurassic World Rebirth de Garrett Edwards qui va prendre l'affiche mercredi aux États-Unis. C'est le long week-end du 4 juillet.
Ça a le potentiel peut-être de faire beaucoup de recettes au box-office si le public, évidemment, est au rendez-vous. Je ne sais pas si on l'avait tant que ça demandé, cette nouvelle suite de Jurassic Park. Mais bon, elle est là et on va la prendre. Pour l'occasion, Jade et moi, on a revisité les six films de la franchise.
qui m'a déçu, quand même, franchis. Spoiler alert pour la semaine prochaine. Mais c'est ça, à part le premier, évidemment, de Steven Spielberg, qui est pas loin d'un chef-d'oeuvre. Tous les autres sont un petit peu décevants. En tout cas, j'ai trouvé. On pourra en discuter la semaine prochaine, en long et en large, et peut-être justement parler du nouveau film. Également, on aura le film Lumière, l'aventure continue. Ça, c'est un beau projet.
Thierry Frémaux, qui est directeur de l'Institut Lumière à Lyon et aussi programmateur du Festival de Cannes, qui, il y a quelques années, s'était mis dans la tête de restaurer beaucoup de courts-métrages, en fait des premiers films des Frères Lumière qui ont été produits, réalisés par les Frères Lumière, mais pas tous. Produit par cet institut-là, les débuts du cinéma, vraiment des courts-métrages de 1800, début 1900, restaurés en 4K, c'était Lumière l'aventure commence et maintenant c'est Lumière l'aventure continue, donc c'est un autre regroupement de courts-métrages. qui prendra l'affiche ici à la Maison du cinéma et un peu partout au Québec, donc ce sera très intéressant. J'ai bien hâte de voir ce nouvel opus-là. Par la suite, c'est les deux seules sorties prévues pour la semaine prochaine, mais par la suite, la semaine suivante, il y aura Menteuse, donc la suite d'un menteur qui avait été quand même le succès de l'année en 2019, le film qui a fait le plus de recettes, le film québécois qui a fait le plus de recettes. Donc...
J'ai regardé Menteur, je pourrais en glisser un mot à ce moment-là, mais c'est fort probable qu'on aille une entrevue avec l'équipe du film qui sera de passage à Sherbrooke le 8, la veille de sa sortie officielle, donc jeudi. Il y aura Antoine Bertrand, Elisabeth Bossé et Emile Gaudreau. Je crois que ça connaît quand même un gros succès, la Maison de cinéma, ils ont ouvert une deuxième salle pis il reste presque plus de billets dans cette deuxième salle-là. Je sais pas pour l'instant si j'aurai la chance de m'entretenir avec eux, mais j'aurai vu le film, donc pour dans deux semaines je vous en parle. Et puis, pardon j'ai dit jeudi, mais c'est mardi en fait, l'avant-première, mardi le 8 de juillet. Puis, par la suite, c'est pas impossible qu'on fasse une petite relâche pour quelques semaines, un mélange de vacances et de sorties d'un peu moins grande... ben, pas nécessairement de moins grande envergure, il y a quand même beaucoup de blockbusters qui sortent, mais c'est ça, à un moment donné, il faut bien prendre des vacances, puis... Ça va recommencer de plus belle en fin août, début septembre, toute cette saison des remises de prix, donc on veut se garder un petit peu de jus, donc voilà. On va peut-être prendre quelques semaines en juillet et en août de congés, mais si jamais il y a d'autres projets qui se pointent à l'horizon, on va reprendre du service assurément. Parce que, ben c'est ça, le cinéma s'arrête jamais, il faut toujours continuer, mais c'est sûr qu'on vous prépare un petit topo au retour de l'été pour observer, ben, faire un petit récapitulatif de cet été où c'est probablement les Fantastic Four, le nouveau film de Marvel, qui va amasser le plus de recettes, je crois. Je sais pas s'il y a d'autres films qui seraient capables de le déloger. Mais bon, on s'en reparle un peu plus tard. Mais qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine, il y aura quand même une émission. Donc voilà, on s'en va en musique. Merci beaucoup d'avoir été des nôtres. Allez voir toutes les nouveautés qui prennent l'affiche ce week-end et on se reparle la semaine prochaine, même en même poste. Salut!